Secteur de la construction

Simone Hewitt — Monteuse de tuyaux de vapeur

Simone Hewitt — Monteuse de tuyaux de vapeur

Simone est une monteuse de tuyaux de vapeur qui s’est intéressée aux métiers lorsqu’elle fréquentait l’école secondaire, où elle suivait des cours en atelier à l’école Central Technical High School à Toronto. Au départ, elle voulait devenir plombière, mais on lui a offert de participer au programme d’apprentissage de monteur ou monteuse de tuyaux de vapeur avant même de savoir en quoi consistait ce métier, un choix qu’elle ne regrette pas d’avoir fait.

 J’adore ce que je fais — je pense que ça correspond à mon mode de vie  , déclare-t-elle.  Comme monteuse de tuyaux de vapeur, je travaille avec des tuyaux et des matériaux de tailles variées. C’est un travail difficile et qui présente des risques si l’on ne fait pas attention, mais qui en vaut vraiment la peine, selon moi.  Son travail acharné a porté ses fruits et elle est devenue compagne accréditée en montage de tuyaux de vapeur en 2017.

À l’heure actuelle, Simone occupe le poste de monteuse de tuyaux de vapeur au Centre des lubrifiants Petro-Canada. Elle dit que ce qu’elle aime le plus de son métier est qu’elle peut construire et travailler avec ses mains.  Je ne peux pas m’imaginer derrière un bureau. J’aime bouger, rencontrer d’autres personnes et parler boulot. C’est un milieu plus décontracté, un reflet de la façon dont nous interagissons les uns avec les autres pendant que nous travaillons. Cela rend le travail plus amusant et la journée passe plus rapidement.  

Elle admet qu’il peut parfois être difficile d’obtenir un emploi dans un métier en tant que femme, mais elle encourage les jeunes femmes à ne pas se laisser influencer.  Ne laissez pas les commentaires des autres vous empêcher de faire ce que vous voulez. 

Simone voit les possibilités de carrière fantastiques que les métiers spécialisés offrent à long terme. À 60 ans, je ne me vois pas grimper à l’échelle ou porter des tuyaux sur mon épaule. Je pense me réorienter en sécurité [secteur des métiers spécialisés] ou peut-être donner des cours en atelier.   Mais pour l’instant, elle est très heureuse de travailler.  J’adore tous les métiers spécialisés. Je veux mon obtenir mon diplôme de soudeuse, de gazière et peut-être de plombière un jour. 


Clinton Guitard — Peintre scénique et directeur

Clinton Guitard — Peintre scénique et directeur

Clinton est le scénographe principal de la série The Boys (saison 2) d’Amazon prime. Auparavant, il a travaillé sur Star Trek: Discovery à titre de chef peintre, et sur plus d’une centaine d’autres séries télévisées et films, y compris Nikita, Mémoires programmées, RoboCop et L’Escadron suicide.

Clinton adore travailler sur la série The Boys et les différents défis qu’elle lui procure par rapport au décor spatial de Star Trek.  [La série The Boys] c’est la vraie vie, c’est dans la rue, il y a des explosions, des murs temporaires, nous sommes dans des pays différents ... C’est ce qu’il y a de merveilleux à propos de ce secteur : une minute vous pouvez travailler sur un vaisseau spatial et l’autre, dans une ruelle sombre.  

Clinton possède 18 ans d’expérience dans le secteur artistique. À titre de scénographe principal, il dirige maintenant 24 employés et gère leur emploi du temps pour six lieux de tournage différents.  J’ai commencé ici, il y a quelques années, en balayant les planchers. Et j’ai tranquillement amassé de l’information, j’ai compris certaines choses et j’ai posé des questions, puis j’ai tout simplement appris à faire le travail. Et ça m’a amené ici. En fait, je dirige maintenant un atelier. Donc si je peux le faire, tout le monde peut le faire.  

À titre de directeur, Clinton indique qu’il a été difficile de trouver des employés en raison de la croissance de l’industrie cinématographique en Ontario. Il encourage les personnes intéressées à se lancer et à présenter leur candidature. Et par personnes intéressées, il entend vraiment tout le monde.  Dans ce secteur, vous pouvez être un homme ou une femme, votre sexe, votre taille et votre âge n’ont aucune importance ... Parce qu’il y a du travail pour chaque personne ici. Que vous soyez artiste, plâtrier, peintre ou spécialisé en ciment, il y a un emploi pour tout le monde ici. Nous avons des gens de tous âges, de 18 à 65 ans, qui travaillent actuellement.  

 Ce que nous espérons, c’est que les gens qui viennent ici veulent apprendre, poursuit-il. Parce que nous vous montrons le travail au fur et à mesure ... Si vous vous présentez, si vous avez une bonne attitude et donnez le meilleur de vous-même ... Tant que vous êtes à l’heure, que vous vous présentez au travail et que vous apportez les outils nécessaires, nous vous montrerons comment faire.  

Et Clinton indique que la rémunération — monétaire et autre — est excellente.  C’est un travail assujetti à des délais critiques, et vous pouvez travailler pendant de longues heures  , admet-il. Mais je ne peux pas m’imaginer faire autre chose ... Je n’arrête pas de bouger de toute la journée, et je fais des choses assez intéressantes. Et de le voir, à la fin — pas seulement lorsque l’on reçoit un merveilleux chèque de paie — mais quand on voit le produit final, quand on le voit à la télévision, c’est tellement gratifiant. Je me dis : Wow! C’est nous qui l’avons fait. N’est-ce pas beau?   


Chagall Villeneuve-Hollis — peintre

Chagall Villeneuve-Hollis, peintre

Chagall est une artiste scénique œuvrant sur la série The Boys d’Amazon Prime TV.

Elle compte huit ans d’expérience à titre de peintre dans l’industrie du cinéma. Elle travaillait auparavant avec des architectes d’intérieur. Son passage à l’industrie du cinéma a été inspiré par son père, qui a travaillé pendant plus de 30 ans dans l’industrie du spectacle.

Bien que Chagall soit passionnée par la peinture, elle affirme que son travail avec la direction artistique ne se limite pas qu’à cela.  Vous devez être polyvalent pour travailler dans ce domaine.  Ses tâches consistent, entre autres, à construire ou à reproduire un bâtiment, une rue ou tout autre élément à partir d’une photo de référence, ou à faire en sorte de donner l’apparence vieillotte ou moderne nécessaire à une scène.

 Nous reproduisons les choses au détail près. Pour ce faire, je reçois une photo de référence, puis on me demande de fabriquer quelque chose qui aura une apparence en particulier. Je propose un processus (qui fonctionne pour plusieurs personnes, et non seulement pour moi), que nous appliquons ensuite. C’est ainsi qu’on arrive à construire [un mur vieillot comme] ça!  

Chagall adore travailler sur la série The Boys en raison de la liberté créatrice qu’on lui accorde.  C’est l’un de mes projets professionnels préférés, c’est certain ... Tout ce qui comprend d’importants travaux scéniques et contient un aspect artistique, comme beaucoup d’effets vieillots, est amusant pour les peintres. Ça permet d’être créatif. C’est très stimulant.  

Bien qu’elle reconnaisse que le travail en atelier de fabrication ou en entrepôt peut, parfois, s’avérer intimidant pour les femmes, Chagall mentionne qu’elle n’a pas rencontré un tel défi. Beaucoup de mes collègues sont des femmes, souligne-t-elle. En fait, la plupart le sont. La crainte stéréotypée que j’aurais dû ressentir dans l’industrie ne m’a jamais vraiment posé de problème. L’industrie s’est montrée plutôt ouverte et accueillante. 

Chagall encourage les jeunes qui souhaitent travailler dans ce domaine à déployer tous les efforts nécessaires.  Si vous donnez le meilleur de vous-même, vous réussirez à concrétiser vos rêves. Acceptez simplement tout ce qu’on vous demande de réaliser, donnez-vous à 100 %. Les gens remarqueront votre travail acharné, votre passion, et vous recevrez ensuite des travaux plus intéressants à faire.  

Secteur industriel

Jennifer Green — mécanicienne-monteuse industrielle

Jennifer Green, mécanicienne-monteuse industrielle

Jennifer est une mécanicienne-monteuse industrielle autorisée qui encourage les femmes à exercer un métier spécialisé.

Elle avait pour projet d’aller à l’université lorsque la possibilité de suivre des études coopératives s’est présentée à elle. Même si son père a travaillé à titre d’outilleur-ajusteur, Jennifer n’aurait jamais pensé aux métiers spécialisés comme cheminement de carrière.

Après avoir consulté le calendrier de cours du collège de sa région et lu en quoi consistaient les différents métiers spécialisés, Jennifer a immédiatement été interpellée par celui de mécanicienne-monteuse industrielle.  Même si j’avais de bonnes notes à l’école, cette formation m’a permis de vraiment comprendre à quel point je suis visuelle et j’ai besoin d’une expérience pratique , affirme-t-elle.

Elle a tellement aimé ses études coopératives qu’elle a décidé de poser sa candidature pour le Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario l’année suivante. Elle a suivi une formation pratique chez Linamar, une importante entreprise de fabrication, et des cours en classe au Collège Conestoga. En 2008, elle a réussi son examen du certificat de qualification professionnelle.

Jennifer souligne que l’une des choses les plus intéressantes des métiers spécialisés est leur diversité.

 Votre travail quotidien est toujours appelé à changer, que ce soit travailler sur un équipement différent ou effectuer une décomposition suivie d’une reconstruction ... J’aime appliquer la polyvalence de mes compétences à divers aspects de ma vie et avoir un ensemble de compétences que je peux utiliser dans d’autres postes ou à la maison. 

Selon Jennifer, la meilleure chose du métier de mécanicienne-monteuse industrielle est le fait d’être  une petite personne qui travaille sur d’énormes machines industrielles! J’ai compris les composantes et les mécanismes, ainsi que la façon dont tout était connecté. Reconstruire quelque chose, comme une boîte de vitesses, revenait à pratiquer une intervention chirurgicale sur une machine. 

Elle avoue cependant qu’être petite pose son lot de défis dans ce métier, mais elle a réussi à les contourner.  Nous pouvons accomplir notre travail grâce à divers types d’outils et de matériel ... Je me suis aussi fabriqué des outils personnalisés afin de réaliser un travail plus facilement, si bien que certains me demandent de les leur prêter. 

Elle a commencé son travail de promotion des femmes dans les métiers spécialisés au secondaire et n’a depuis jamais cessé d’en présenter les avantages. Après avoir participé à quelques reprises aux Olympiades de Compétences Canada Ontario en tant que l’une des premières mécaniciennes-monteuses industrielles, il était tout naturel de choisir Jennifer pour devenir directrice des olympiades et des initiatives pour les jeunes femmes de Compétences Ontario, où elle travaille actuellement.

Jennifer suggère aux jeunes, en particulier les jeunes femmes qui souhaitent exercer un métier spécialisé, de parler avec les professeurs en technologie et les conseillers d’orientation de leur école secondaire ainsi que de communiquer avec les collèges de leur région et des organismes, comme Compétences Ontario.  Recherchez, apprenez et absorbez autant de renseignements que vous le pouvez, suggère-t-elle. Plus vous acquerrez de connaissances, plus vous serez en mesure de prendre la meilleure décision pour votre cheminement professionnel. 

Secteur de la force motrice

Yeeman Chen — Technicienne d’entretien de camions et d’autocars

Yeeman Chen — Technicienne d’entretien de camions et d’autocars

Yeeman est technicienne de camions et d’autocars agréée à la Commission de transport de Toronto (CTT), le réseau de transport en commun de la ville. Les techniciens et techniciennes d’entretien de camions et d’autocars diagnostiquent les défectuosités de différents systèmes et les défaillances de camions et d’autocars, des moteurs, aux freins, en passant par la transmission et toutes les autres pièces nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité des véhicules, et effectuent les réparations requises.

L’intérêt de Yeeman à l’égard des voitures, des camions et des autobus est apparu quand elle était jeune, en aidant ses grands-parents dans leur atelier en Chine.  J’ai toujours aimé le travail, mais le reste du monde me disait constamment que je devais aller à l’université et trouver un emploi quelque part. C’est donc ce que j’ai fait. Quand je me suis rendu compte qu’être assise devant un ordinateur 60 heures par semaine me rendait malheureuse, j’ai su que je devais apporter un changement et faire quelque chose que j’avais toujours aimé faire. 

Yeeman s’est laissé guider par sa passion en s’inscrivant à un programme de préapprentissage au Collège Centennial, où elle a fait un stage coopératif avec la CTT. Elle est immédiatement passée à un programme d’apprentissage avec la CTT et n’a jamais regretté son choix. En fait, elle est aujourd’hui chargée de cours techniques et contribue à l’élaboration et à l’offre de formation aux autres techniciens et techniciennes d’entretien de camions et d’autocars.

 Ce que je préfère dans ce métier, c’est la diversité du travail, dit-elle. Ce n’est jamais ennuyant, parce qu’on ne répète pas exactement la même tâche chaque jour. Je me lève et je vais travailler sans savoir quels problèmes j’aurai à résoudre, et à la fin de la journée, j’ai toujours appris quelque chose .

Pour Yeeman, être une femme dans ce métier, en particulier au début de sa carrière, a constitué le plus grand défi. Grâce à l’équipement et aux outils, la capacité physique à lever des objets lourds ne limite pas ce que les femmes peuvent accomplir dans les métiers spécialisés. Plus de femmes exercent ces métiers avec succès et donc, plus de femmes de la prochaine génération auront des modèles à suivre. 

Et Yeeman est assurément un de ces modèles. Elle contribue non seulement à l’amélioration du programme en ce qui a trait à l’examen du certificat de qualification professionnelle de son métier, mais en 2013, elle a travaillé sur un projet visant la création d’un modèle de démonstration de freins pneumatiques pour les mécanismes internes du système de freinage de l’autobus.  J’ai conçu et assemblé l’appareil à partir de rien, et six ans plus tard, on l’utilise toujours pour montrer le fonctionnement des freins pneumatiques aux conducteurs et aux conductrices d’autobus ainsi qu’aux nouveaux techniciens et aux nouvelles techniciennes. 

Yeeman encourage tout le monde à se lancer dans un métier spécialisé, en particulier les filles et les jeunes femmes.  Si les métiers spécialisés t’intéressent, vas-y! C’est une carrière très enrichissante. Même si le reste du monde nous dit que nous devons suivre une voie déjà tracée, on a la capacité d’écrire notre propre histoire. 


Alexandra Chiarore — peintre de carrosseries automobiles et réparatrice de carrosseries et de dommages résultant d’une collision

Alexandra Chiarore — peintre de carrosseries automobiles et réparatrice de carrosseries et de dommages résultant d’une collision

Alexandra Chiarore aime les voitures de luxe. Elle possède 15 années d’expérience de travail dans ce domaine.

Alexandra est actuellement à l’emploi de Pfaff Autoworks à Vaughan, en Ontario, où elle travaille sur des voitures neuves haut de gamme comme des Porsche, des Audi et des McLaren. Elle aime pouvoir utiliser l’équipement sophistiqué qui facilite son travail.

Alexandra est devenue peintre de carrosseries automobiles en participant au Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario à l’école secondaire et n’a jamais fait un autre métier depuis ses débuts.  Je ne suis pas tout à fait certaine de ce qui m’a attirée dans ce métier, mais c’est le seul qui a réellement piqué ma curiosité quand j’étais adolescente.  

Il y a quelques années, elle a également obtenu son accréditation comme technicienne de réparation de carrosseries et de dommages résultant d’une collision. Il est évident qu’elle aime le côté créatif de son travail.  C’est très satisfaisant et c’est bien de voir le fruit de son travail sur le produit fini. C’est très beau de la peinture fraîche , dit-elle.

Alexandra est particulièrement fière d’avoir pu travailler sur certains projets qui figurent toujours dans les salons de l’automobile. Un de ces projets et une Grand National peinte en une seule couche de noir, dont le résultat est une finition lustrée et presque parfaite. Elle a également réalisé des bandes bicolores sur une nouvelle Mustang, qu’il est impossible de sentir sous le revêtement transparent.

Alexandra affirme qu’il est beaucoup plus facile de pratiquer un métier dominé par les hommes maintenant qu’elle possède plus de 10 ans d’expérience. Au début, cependant, elle admet que c’était difficile, parce qu’on ne voulait pas toujours lui donner sa chance. Ses conseils aux filles qui veulent pratiquer ce métier?  Sois sérieuse et ne t’attends pas à recevoir de l’attention ni de l’aide supplémentaire. Une fois que nous serons assez nombreuses dans ce métier, ce sera banal.  Elle dit qu’elle remarque que les femmes qui pratiquent un métier reçoivent maintenant beaucoup plus de soutien. 

Alexandra encourage vivement les jeunes à envisager d’exercer un métier spécialisé.  Cela peut être beaucoup plus lucratif que certains diplômes et n’occasionne pas de dettes à la fin des études. 


Dave Shepherd — Technicien de motocyclettes

Dave Shepherd — Technicien de motocyclettes

Dave Shepherd est technicien de motocyclettes et consultant en services techniques et en formation chez Yamaha Moteur du Canada.

L’entretien et la réparation de motocyclettes sont les seules choses qu’il a toujours voulu faire.  Les motocyclettes sont tout simplement géniales. Elles brillent. Elles sont rapides. Elles sont amusantes à réparer. Pourquoi ne pas le faire? , dit-il.

Dave a passé toute son enfance à rêver de motocyclettes. Dès qu’il a été assez âgé, il a décidé d’obtenir son premier emploi dans un magasin de motocyclettes, à balayer les planchers.  Ils ne pouvaient pas se débarrasser de moi , déclare-t-il.

Dave a peut-être commencé au bas de l’échelle, mais il a certainement grimpé les échelons. Il ne fait pas que travailler sur des motocyclettes chez Yamaha, il aide aussi à former d’autres personnes dans le métier, tant dans son atelier que pour l’examen de la certification Sceau rouge pour les mécaniciens ou mécaniciennes de motocyclettes.

L’un des éléments les plus extraordinaires du travail de Dave est qu’il a la chance d’essayer la technologie la plus récente des motocyclettes, et ce, avant tout le monde.

 Je suis fier de voyager dans le monde entier pour rapporter toute cette merveilleuse technologie à l’atelier. 

Secteur des services

John Bellehumeur — Arboriste et arboriste de services publics

John Bellehumeur — Arboriste et arboriste de services publics

John Bellehumeur est arboriste agréé et arboriste de services publics. Il gère actuellement les activités forestières pour la ville de St Catharines.

Les arboristes élaguent, enlèvent et réalisent essentiellement une  chirurgie des arbres  pour tous les types de plantes ligneuses. En outre, les arboristes de services publics élaguent et abattent des arbres, mais leur travail les entraîne souvent près de conducteurs sous tension comme des poteaux téléphoniques.

John aime la variété et l’aspect physique du métier d’arboriste.  Vous avez le plaisir de travailler à l’extérieur à longueur d’année et chaque arbre qui a besoin d’être élagué ou enlevé est toujours différent. La chirurgie des arbres est un métier exigeant physiquement et je n’ai jamais entendu dire qu’un arboriste ait besoin d’un abonnement au gym. 

Enfant, John a toujours eu une passion pour le plein air. Son conseiller à l’école secondaire lui a donc suggéré de suivre le programme de foresterie au Collège Sir Sandford Fleming. Il y est ensuite retourné pour suivre également le programme d’arboriculture. Le premier emploi qu’il a occupé était celui de technicien forestier auprès du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario.

John n’a jamais fait sa formation par l’apprentissage officielle — il a reçu son équivalence professionnelle en raison de son expertise lorsque le programme d’apprentissage a été lancé et on lui a ensuite demandé d’être le coordonnateur du cours pour la portion de la formation en établissement d’enseignement du programme d’apprentissage des arboristes de services publics au Collège Niagara. Il a également siégé au comité qui a créé les questions initiales du certificat de qualification de l’examen des arboristes de services publics.

John aime son métier et il est fier de gérer neuf employés qui sont tous arboristes agréés ou arboristes de services publics.

Il est aussi l’heureux père de quatre fils, qui travaillent ou travailleront tous dans des métiers. Son fils Jacob, âgé de 26 ans, est apprenti outilleur-ajusteur; Owen, âgé de 24 ans, est mécanicien industriel et il travaille pour obtenir son certificat de qualification; Eric, âgé de 22 ans, est technicien d’entretien de camions et d’autocars agréé; et Noah, âgé de 14 ans, est élève du secondaire et suit le programme de la majeure haute spécialisation en soudure et fabrication.

Pratiquement toute sa famille se dirige dans les métiers.  J’ai effectivement informé mes enfants des avantages du programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario comme option à l’école secondaire, explique John. J’ai aussi encouragé cette voie en raison des possibilités d’intégrer la population active à un plus jeune âge et d’occuper un emploi à temps plein significatif comme compagnon des années plus tôt [que nombre de leurs amis].  Il indique toutefois que ses fils ont entrepris leur métier et leur cheminement de carrière respectifs d’eux-mêmes.

Pour les parents dont les enfants songent à occuper un métier, John ajoute :  Je crois qu’on devrait présenter les métiers aux jeunes plus tôt dans le processus pédagogique pour qu’ils soient conscients de ce qui est offert.  Il encourage aussi les parents à réellement évaluer les avantages économiques de la formation par l’apprentissage par opposition à l’éducation postsecondaire.

Crédit photo : Kris Caetano


Karola Dirnberger — Coiffeuse, télévision et film

Karola Dirnberger — Coiffeuse, télévision et film

Karola est coiffeuse agréée dans l’industrie du divertissement. Elle travaille actuellement sur la série de superhéros d’Amazon Prime intitulée The Boys. Auparavant, elle a travaillé sur des films et des émissions de télévision primés comme La Servante écarlate, Dieux américains, Hannibal, Spotlight — Édition spéciale et les films Twilight, et elle a remporté un des prix Écrans canadiens pour son travail dans le film La cité des ténèbres : La coupe mortelle.

 Chaque projet est créatif puisque vous pouvez créer l’apparence voulue pour une émission  , dit Karola. Nous sommes les premières personnes qu’ils voient de la journée et nous leur donnons le ton pour qu’ils s’adonnent à leur art. Il nous appartient de faire en sorte qu’ils aient l’air prêts pour la caméra. 

Karola a fait son apprentissage dans un salon à Toronto. Elle a commencé comme bien d’autres l’ont fait — en lavant des cheveux et en balayant des planchers, en suivant ses cours au Collège George-Brown et éventuellement en passant son examen et en travaillant dans des salons de coiffure. Elle a ensuite ouvert son propre salon de coiffure et a découvert le secteur du film et de la télévision grâce à l’un de ses employés. 

 Je n’ai jamais vu ce que je fais comme un travail, c’est toujours amusant pour moi  , déclare Karola. Elle admet toutefois qu’il y a des moments difficiles.  Le plus grand défi dans l’industrie cinématographique ce sont les heures de travail. C’est plutôt ordinaire pour les coiffeurs et les maquilleurs (nous sommes les premiers arrivés et les derniers sortis) de faire des journées de 14 à 16 heures en moyenne. 

Pour Karola, les avantages dépassent tout de même les inconvénients.  Tourner dans le monde entier c’est génial , dit-elle en riant. Mon endroit préféré pour le moment c’est le Japon, mais aussi Rome!  

Elle aime aussi apprendre et travailler auprès des meilleurs dans leur domaine.  J’ai été très chanceuse, car j’ai réussi à travailler avec des lauréats aux Oscars, que ce soit des acteurs ou des coiffeurs et des maquilleurs. 

Aux personnes intéressées à travailler dans les métiers, Karola leur dit de foncer, surtout dans l’industrie cinématographique, qui affiche une effervescence de productions en raison de toutes les nouvelles plateformes de diffusion en continu disponibles. Karola ajoute que l’Ontario est l’un des meilleurs endroits où les équipes peuvent créer.  Nous disposons des meilleures équipes, de meilleurs contrats et notre province est merveilleuse. 

Karola connaît très bien l’importance des métiers.  Les métiers, c’est ce qu’il faut faire, déclare-t-elle. L’intelligence artificielle ne pourra jamais remplacer un coiffeur. La valeur de ce que vous faites ne fera que croître au fil du temps, donc, si vous cherchez la longévité et que vous voulez un bon revenu, c’est là qu’il faut être.