Photos par : Dave Zanatta (toutes les photos)

Situation

En voie de disparition

Espèce indigène qui risque, de façon iminente, de disparaître de l’Ontario ou de la planète (par ex. magnolia acuminé)

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

13 janvier 2012

Lire le rapport d’évaluation

Apparence

L’obovarie olivâtre est une moule d’eau douce dont la coquille est généralement d’une longueur inférieure à 75 mm. C’est une coquille à charnière de petite taille, presque ovale, d’une couleur verte à brun jaunâtre qui devient brun foncé chez les vieux individus. De minces rayons verdâtres sont souvent présents chez les jeunes spécimens.

Habitat

Les obovaries olivâtres vivent sur le lit sablonneux de grosses rivières larges et profondes – habituellement d’une profondeur d’au moins deux ou trois mètres – au courant modéré à fort.

Cette moule filtre l’eau pour y puiser sa nourriture, notamment des bactéries et des algues. La larve de cette espèce doit s’accrocher à un poisson-hôte pour en extraire les nutriments dont elle a besoin, et elle s’en décroche une fois qu’elle a atteint le stade juvénile.

Au Canada, le poisson-hôte de l’obovarie olivâtre est l’esturgeon jaune. La présence du poisson-hôte fait partie des principales caractéristiques qui déterminent si une masse d’eau peut abriter une population saine d’obovaries olivâtres.

Présence

L’obovarie olivâtre vit dans le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent, ainsi que dans le bassin du fleuve Mississippi. Au Canada, on la retrouve dans le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent, à des endroits épars qui vont du lac Huron jusqu’à Québec. En Ontario, on la retrouve dans la rivière Mississagi et la rivière des Outaouais.

présence de la obovarie olivâtre

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Dans les grandes rivières, bon nombre des habitats de l’obovarie olivâtre ont été endommagés par des infestations de moules zébrées, par des barrages ou par la pollution découlant de certaines activités industrielles et agricoles.

Mesures que nous prenons

Les espèces en voie de disparition et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Protection de l’habitat

Protection générale de l’habitat

Ce que vous pouvez faire

Signalez sa présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Si vous trouvez l’obovarie olivâtre sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats. Pour obtenir de plus amples informations, visitez :
    www.ontario.ca/especesenperil
  • Les espèces envahissantes constituent une menace importante pour beaucoup d’espèces en péril de l’Ontario. Voyez ce que vous pouvez faire pour aider à réduire la menace des plantes envahissantes à l’adresse :
    www.www.ontario.ca/especesenvahissantes
    www.invadingspecies.com
    www.ontarioinvasiveplants.ca
    www.dfo-mpo.gc.ca/science/enviro/ais-eae/index-eng.htm
  • Études d’oiseaux Canada travaille à faire progresser la compréhension, l’appréciation et la conservation des oiseaux sauvages et de leur habitat, en Ontario et ailleurs. Pour obtenir de plus amples informations sur la façon dont vous pouvez les aider, visitez le site :
    www.bsc-eoc.org

Signalez les activités illicites

Faits en bref

  • Au début du XXe siècle, les coquilles d’obovarie olivâtre étaient prisées dans l’industrie des boutons en nacre, et l’espèce était cultivée aux États Unis aux fins de cette industrie.
  • Les obovaries olivâtres vivent de 7 à 14 ans. On peut estimer l’âge d’un individu en comptant les anneaux qui se forment sur sa coquille chaque hiver, où sa croissance ralentit ou s’interrompt – comme c’est le cas avec les anneaux concentriques à l’intérieur d’un arbre.
  • Comme bien des espèces de moules, l’obovarie olivâtre a un stade larvaire spécialisé qui en fait alors un parasite de poisson. À ce stade, les larves restent accrochées à un poisson, vivant dans des kystes sur la peau de leur hôte, puis elles s’en détachent lorsqu’elles atteignent le stade juvénile. Ce parasitisme n’est pas dommageable pour le poisson-hôte.