Petit coléoptère des ruches
Information sur le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida), un ravageur des abeilles mellifères susceptible de causer des dommages et du stress aux colonies.
Généralités sur le petit coléoptère des ruches
Le petit coléoptère des ruches (PCR), Aethina tumida, est un ravageur des abeilles mellifères, qui peut détériorer le miel ainsi qu’endommager et stresser les colonies sous certaines conditions. Ce sont les larves du PCR, et non les coléoptères adultes, qui sont les principales responsables des dommages aux colonies et de l’altération du miel. Aucun traitement ni moyen de lutte ne garantit l’élimination du PCR des colonies d’abeilles une fois qu’il est présent. La gestion des effets de ce ravageur est liée aux pratiques apicoles utilisées et aux conditions environnementales.
Le petit coléoptère des ruches est présent en Ontario, mais jusqu’à maintenant son impact sur les colonies d’abeilles mellifères a été limité. De manière générale, en Ontario, les larves de PCR ont été trouvées à de faibles niveaux d’infestation non dommageables. En cas de suspicion de PCR dans un rucher, les apiculteurs doivent le signaler au programme d’apiculture du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO).
Cycle vital et identification
Le petit coléoptère des ruches fait partie de la famille des nitidules (Nitidulidae), des insectes qui se nourrissent de sève. Comme les autres coléoptères, le PCR est un insecte à métamorphose complète, et passe par quatre stades, soit l’œuf, la larve, la pupe et l’adulte. La durée de son développement complet varie de 21 à 94 jours selon les conditions ambiantes, comme la température et l’humidité. Le PCR adulte recherche les colonies d’abeilles mellifères, pour y trouver abri et nourriture ainsi qu’un endroit pour se reproduire et élever sa progéniture.
Les œufs
- Les œufs du petit coléoptère des ruches sont de petite taille (1,4 x× 0,26 mm), d’un blanc perle et ils sont pondus en grappes (figure 1) dans des fissures ou crevasse de la ruche.
- Les œufs éclosent en 3 à 6 jours.
Les larves
- La larve du PCR atteint une taille de 11 × 1,6 mm avant la pupaison.
- De couleur blanc-beige, elle ressemble à un asticot, sa tête est brune et rigide, et elle possède trois paires de pattes et deux rangées d’épines brunes le long du segment dorsal (figures 2 et 3).
- Les larves se rassemblent habituellement en grappes dans les alvéoles des rayons et sont souvent immergées dans une pellicule de miel fermenté.
- Après en moyenne 16 jours (la durée peut varier de 10 à 28 jours), les larves quittent la colonie et se réfugient dans le sol pour la pupaison.
Le stade larvaire du PCR est le plus destructeur en ce qui a trait aux dommages causés aux colonies d’abeilles. Les larves se nourrissent de rayons de couvain, de pollen, de miel et creusent des tunnels dans les rayons de cire et où elles trouvent les protéines nécessaires à leur développement. Les larves peuvent causer la fermentation et la détérioration du miel qui se trouve dans les rayons.
Les pupes
- Les larves se réfugient dans le sol pour la pupaison pendant en moyenne 25 jours (la durée peut varier de 10 à 60 jours). Les sols plus légers et sablonneux sont ceux qui conviennent le mieux à la pupaison du PCR.
- Habituellement, les larves s’enfouissent à 10 cm de profondeur et à environ 30 cm de l’entrée de la colonie. Puisque les pupes sont dans le sol, on peut rarement les voir.
Les adultes
- Le PCR adulte est noir et mesure 4 à 7 mm de longueur par 2 à 3,5 mm de largeur (figure 4).
- Il possède des antennes en massue, ses élytres (ailes) ne recouvrent pas entièrement l’abdomen, et l’arrière de sa tête est en forme de croissant de lune.
- Le PCR adulte peut vivre jusqu’à 6 mois, et peut se déplacer d’environ 10 à 14 km en volant; sa capacité reproductive est considérable.
- Le PCR adulte ne se restreint pas aux colonies d’abeilles mellifères, puisqu’il peut survivre sur des fruits pourris et ne pas s’alimenter pendant un maximum de 10 jours.
- Le PCR adulte peut hiverner dans la chambre à couvain principale.
Signes de la présence du ravageur
On peut apercevoir les larves et les adultes du coléoptère à l’œil nu. On trouve les larves dans les rayons de miel et l’adulte peut être n’importe où dans la ruche.
Le PCR adulte s’observe habituellement dans les endroits sombres et peu accessibles de la ruche, souvent sous l’entre-couvercle, sur les traverses supérieures des cadres et sur le plateau de fond. On peut aussi trouver des adultes qui rampent à l’intérieur et à l’extérieur des alvéoles de cire vides des rayons. Les larves de PCR peuvent habituellement être détectées à la surface des rayons non protégés, sous les galettes de pollen et sur le plateau de fond.
Exemples de signes susceptibles d’indiquer la présence d’une infestation de PCR :
- grappes de larves en train de s’alimenter dans les rayons
- rayons de cire mâchouillés et parcourus de tunnels
- miel fermenté s’écoulant sur la surface du cadre
Distribution et propagation
Le ministère a une carte en ligne montrant le nombre de ruchers positifs au PCR confirmés dans chaque canton. Cette carte fournit non seulement les données à jour à d’autres provinces ou États qui importent des abeilles mellifères de l’Ontario, mais elle informe aussi les apiculteurs des endroits ou le petit coléoptère des ruches a été détecté en Ontario, ce qui les aide à gérer les risques d’infestation dans leurs colonies d’abeilles mellifères.
Propagation du petit coléoptère des ruches par les activités de l’insecte
Vol et dispersion des insectes
Les PCR adultes peuvent voler sur des distances de 10 à 14 km et plusieurs caractéristiques de leur biologie contribuent à leur capacité à se déplacer d’un rucher à l’autre, notamment :
- Le PCR est très mobile et peut ramper et voler par lui-même, sans les abeilles.
- Cet insecte vit longtemps et les adultes peuvent vivre sans les abeilles.
- Il peut être difficile de détecter sa présence quand les niveaux d’infestation sont peu élevés.
- Sous de bonnes conditions, sa capacité de reproduction est considérable.
Proximité
Le risque d’infestation par le petit coléoptère des ruches peut être plus élevé pour les ruchers situés près de la frontière américaine puisque des populations de PCR sont établies dans de nombreux États adjacents à l’Ontario. C’est également le cas pour les ruchers situés à proximité de ruchers ontariens positifs au PCR.
Propagation du PCR par les activités des apiculteurs
Achat de colonies ou de matériel infestés
La dispersion des PCR adultes peut être favorisée par le déplacement de colonies d’abeilles infestées et par du matériel apicole puisque la vente et l’achat d’abeilles mellifères et de matériel apicole usagé sont courants en apiculture. Il est important que les vendeurs soient vigilants et inspectent leurs colonies afin de détecter la présence du petit coléoptère des ruches, et que les acheteurs s’approvisionnent auprès de sources autorisées. Les vendeurs d’abeilles ou de produits apicoles doivent détenir un permis valide émis par le Programme d’apiculture du MAAARO avant toute vente d’abeilles ou de matériel apicole usagé. Les permis sont délivrés par le Programme d’apiculture du MAAARO uniquement après que les exigences d’inspection ont été remplies, ce qui contribue à protéger la santé des abeilles mellifères, surtout contre les ravageurs et les maladies.
Partage du matériel apicole entre ruchers et mielleries
Des transferts de colonies d’abeilles et de matériel (comme de l’équipement et des cadres de couvain) entre divers lieux peuvent aussi favoriser des transferts de ravageurs et de maladies, qui s’établissent alors dans de nouveaux lieux. Cela peut aussi se produire quand des colonies provenant de différents ruchers sont temporairement regroupées dans des ruchers d’hivernage (chambres d’hivernage intérieur) ou lorsque des colonies sont déplacées ensemble à des fins de pollinisation.
Essaimages
Les essaimages peuvent aussi apporter le petit coléoptère des ruches si l’essaim provient d’une colonie infestée, puisque le PCR peut voler avec l’essaim. Les essaims présentent toujours un risque de transfert de ravageurs et de maladies puisqu’il est impossible de connaître leur origine avec certitude. Il est important que les apiculteurs soient au courant des risques associés aux essaimages et qu’ils examinent les essaims pour y détecter tout signe de ravageurs ou de maladies une fois que les essaims sont installés dans le matériel habituel.
Atténuer une infestation
Afin de réduire les risques d’infestation par le PCR, de minimiser les dommages aux colonies d’abeilles mellifères et de prévenir la propagation du PCR, les apiculteurs doivent avoir recours à des pratiques de gestion optimales (PGO) et adopter des pratiques de biosécurité courantes.
Plusieurs activités de gestion ont un effet sur la santé, la productivité et les populations des colonies d’abeilles mellifères. Les pratiques de gestion varient selon la spécialisation de l’exploitation apicole (comme la production de miel, la production de reines et de nuclei, ou d’abeilles destinées à la pollinisation), mais elles doivent intégrer des mesures de biosécurité de base et les pratiques essentielles des apiculteurs en Ontario (pratiques de gestion optimales ou PGO).
Pratiques de gestion optimales
Il existe des pratiques de gestion optimales ciblées pour atténuer ou réduire le risque de PCR.
Assurer une surveillance régulière des colonies
- Effectuer des contrôles réguliers en procédant à un examen visuel sous le couvercle intérieur, sur les barres supérieures des cadres et dans les alvéoles du rayon à cire pour détecter les PCR adultes.
- Les larves de PCR peuvent être détectées sous les galettes de pollen, dans les cellules des rayons de cire et parmi les résidus sur le panneau inférieur.
- L’utilisation de pièges physiques peut contribuer à la détection du PCR.
Garder le rucher propre
- Nettoyer régulièrement les débris provenant des panneaux inférieurs des ruches.
- S’assurer que le rucher reste exempt de résidus de cire issus de cadres brisés ou de raclages de cire.
- Garder les colonies et le matériel du rucher en bon état.
- Retirer et remplacer les rayons et le matériel désuets ainsi que les colonies mortes.
Maintenir des colonies d’abeilles mellifères fortes, saines et peuplées
- Obtenir un stock d’abeilles provenant d’une exploitation dont l’état de santé des abeilles est connu.
- Réduire les dommages ou le stress potentiels des colonies en gérant les autres parasites et maladies des abeilles tout au long de la saison apicole.
- Si un traitement contre des parasites ou des maladies est nécessaire, choisir le traitement légalement homologué qui convient et l’appliquer conformément aux instructions figurant sur l’étiquette.
- S’assurer que les colonies à nucléus sont suffisamment fortes, qu’elles comptent au moins 3 cadres d’abeilles et qu’il n’y a que peu ou pas d’espace supplémentaire dans les rayons.
- Combiner des colonies à 3 compartiments ou à 2 nucléi dans un seul corps de ruche standard de modèle Langstroth.
Prendre des mesures immédiates pour gérer les colonies affaiblies
- Repeupler immédiatement les colonies sans reine.
- Éliminer ou regrouper les colonies d’abeilles mellifères affaiblies, après avoir vérifié qu’elles ne sont pas touchées par d’autres parasites ou maladies.
- Minimiser la quantité de rayons non protégés par rapport à la population d’abeilles – ne pas superposer trop de hausses à miel dans les colonies.
- Veiller à ce que les abeilles mortes et le matériel inutilisé (en particulier les rayons de couvain plus sombres) ne soient pas laissés exposés dans le rucher.
Pratiques de gestion optimales des installations d’extraction de miel
- Extraire rapidement les hausses à miel (idéalement dans les 24 à 48 heures). Ne pas apporter à l’installation d’extraction plus de hausses à miel qu’il n’est possible d’en extraire en l’espace d’une semaine.
- S’assurer que les hausses sont exemptes d’abeilles et de PCR (en utilisant un souffleur d’abeilles par exemple) avant de les apporter à la miellerie.
- Si possible, gérer les colonies à l’aide de grilles à reine. Si l’on n’utilise pas de grille à reine, il faut s’assurer que le couvain d’abeilles n’est pas introduit dans la miellerie dans des hausses à miel.
- Faites fonctionner des déshumidificateurs dans les pièces chaudes pour maintenir l’humidité relative en dessous de 50 %.
- Maintenir une miellerie propre, exempte de résidus et de rayons de cire, afin d’éviter d’attirer le PCR. Veiller à ce que les installations d’extraction soient nettoyées après chaque utilisation.
- Enlever les rayons non protégés, les opercules de cire et les drêches, ou les stocker dans des récipients étanches aux coléoptères. Faire fondre les opercules dès que possible.
- Si des opercules de cire ou d’autres matériaux sont infestés par le PCR, il faut s’assurer que le matériau est rapidement congelé, idéalement à -10 °C ou à une température inférieure pendant 24 heures.
- Stocker les rayons de miel, les cadres extraits et les hausses à miel non utilisées dans un congélateur ou une chambre froide (< 10 °C), ou une pièce à faible humidité (< 50 % HR).
- Inspecter les rayons de miel pour détecter les dégâts causés par le coléoptère (miel visqueux et/ou malodorant à un stade avancé de fermentation) ou la présence de l’un des stades de vie du coléoptère.
Si vous trouvez des larves de PCR, grattez-les dans un seau et éliminez-les en les brûlant ou en les congelant.
Pratiques de biosécurité
- Garder les fenêtres et les portes de votre véhicule fermées lorsque vous visitez une ruche.
- Avant de quitter un rucher et d’entrer dans un véhicule, inspecter minutieusement votre combinaison et votre voile pour vérifier qu’ils ne sont pas infestés d’insectes. Retirer la combinaison et le voile anti-abeilles et les secouer vigoureusement.
- Si vous visitez un rucher ou un site présentant un risque plus élevé d’abriter le PCR, visiter ce site en dernier au cours d’une journée d’activité apicole.
Précautions supplémentaires pour les zones à haut risque (à l’intérieur ou à proximité d’un rucher positif au PCR)
- Stationner le véhicule à dix mètres des limites du rucher. Laver l’extérieur du véhicule avant de quitter une zone à risque.
- Apporter uniquement le matériel apicole nécessaire dans le rucher. Utiliser un ensemble différent de matériel et de vêtements apicoles d’un rucher à l’autre dans une zone à haut risque.
- Après une visite dans un rucher touché, inspecter votre combinaison et votre voile anti-abeilles. Secouer vigoureusement la combinaison et le voile et les placer dans un sac fermé avant de monter dans le véhicule. Congeler le sac et son contenu pendant 48 heures avant de porter de nouveau la combinaison et le voile.
Précautions supplémentaires pour l’extraction des hausses à miel d’un rucher positif au PCR
- Procéder à l’extraction du miel des ruchers positifs au PCR en dernier.
- Veiller à ce que les hausses à miel soient placées et stockées dans un récipient hermétique avant de les sortir du rucher.
- Congeler les hausses à miel dans un récipient hermétique, idéalement à -10 °C ou moins, pendant 24 heures avant l’extraction du miel.
Traitement
Les diverses méthodes de traitements contre le petit coléoptère des ruches comprennent des traitements chimiques à l’intérieur et à l’extérieur des ruches ainsi que des moyens de lutte biologique. Consulter les options de traitement pour les ravageurs et les maladies des abeilles mellifères en Ontario pour les méthodes de surveillance, les traitements contre les ravageurs et les maladies et leur période d’applications.
Infestation soupçonnée
Afin de lutter contre le petit coléoptère des ruches et de prévenir sa propagation, il est important de détecter rapidement toute infestation et de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent.
Si des larves ou des adultes de PCR sont détectés dans une colonie, l’apiculteur doit immédiatement communiquer avec l'inspecteur apicole local. En vertu de la Loi sur l’apiculture de l’Ontario, les apiculteurs sont tenus de déclarer la présence de ce ravageur. L’inspecteur apicole inspectera soit la colonie ou le rucher soupçonnés ou demandera des photographies ou un spécimen afin d’identifier le ravageur ou de confirmer qu’il s’agit bien du petit coléoptère des ruches.
Colonies positives
Une colonie est considérée positive au petit coléoptère des ruches si des larves ou des adultes de PCR sont trouvées quelque part dans la colonie ou la ruche.
Un rucher est considéré positif au petit coléoptère des ruches lorsqu’une ou plusieurs colonies du rucher sont positives au PCR. Un rucher positif au PCR le demeure indéfiniment.
Le PCR ne constitue pas un enjeu de salubrité alimentaire et les coléoptères ne tuent pas les abeilles mellifères. On recommande toutefois fortement aux apiculteurs de gérer les populations de petit coléoptère des ruches dans les ruchers déclarés positifs pour le bienfait général de l’exploitation.
Les inspecteurs du Ministère exigeront que les apiculteurs prennent certaines mesures dans le cas des colonies positives gravement infestées. Par ailleurs, on ne doit pas transporter les colonies positives. La Loi sur l’apiculture interdit de transporter certains ravageurs, dont le petit coléoptère des ruches. Si un apiculteur est admissible à un permis de ventes de reines et de nucleus, tous les ruchers positifs au PCR doivent être mentionnés sur le permis. L’apiculteur peut vendre des colonies provenant d’un rucher positif, mais il ne peut pas vendre des colonies déclarées positives.
Les colonies non infestées dans le rucher sont à risque d’être infestées par le PCR et devraient être surveillées régulièrement par l’apiculteur.
Révocation de la déclaration de quarantaine visant le petit coléoptère des ruches dans le sud-ouest de l’Ontario
En 2011, la vétérinaire en chef de l'Ontario a établi une zone de quarantaine dans le sud-ouest de l'Ontario en vertu de la Loi sur l'apiculture afin de de restreindre la propagation du petit coléoptère des ruches en limitant les déplacements de colonies et de matériel. La quarantaine a ralenti la propagation de ce ravageur et a permis à l'industrie de s'adapter à sa présence.
Depuis la déclaration de la quarantaine, de nombreux apiculteurs de l'Ontario ont appris à gérer le petit coléoptère des ruches. Ce ravageur a été identifié dans différentes régions de l'Ontario; sa présence a également été détectée dans cinq autres provinces canadiennes et dans tous les États frontaliers. La province a adopté une approche à volets multiples axée sur la collaboration avec l'industrie et les chercheurs afin de réduire la propagation du petit coléoptère des ruches, et les apiculteurs ont établi des stratégies de gestion. Le petit coléoptère des ruches ne constitue pas une menace pour la santé des êtres humains, du bétail et de la volaille et ne présente aucun risque lié à la salubrité des aliments.
Le 14 mars 2019, le vétérinaire en chef de l’Ontario a révoqué la déclaration de quarantaine qui était en vigueur dans le comté d’Essex et la municipalité de Chatham-Kent. La révocation de la quarantaine a permis aux apiculteurs possédant des colonies dans la zone de quarantaine de reprendre leurs activités normales et de recommencer à déplacer les ruches, sous réserve des exigences de la Loi sur l’apiculture.