Photos par : iStockPhoto.com (left), Bill Dalton (middle-left), David Gibson (middle-right), and John Stephens (right)

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le pygargue à tête blanche a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entré[e] en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

Le pygargue à tête blanche est un oiseau de proie bien connu avec sa tête, son cou et sa queue d’un blanc brillant, et son corps brun foncé. Son imposant bec est jaune brillant, tout comme ses puissantes pattes. Les adultes ont des yeux clairs perçants. Les aiglons sont principalement de couleur brune, avec quelques taches parsemées de blanc. L’envergure des ailes du pygargue à tête blanche dépasse un peu plus de deux mètres. Il plane avec les ailes aplaties et on voit en silhouette autant sa tête que son cou en avant de ses ailes que sa queue en arrière.

Habitat

Le pygargue à tête blanche fait son nid dans divers habitats et divers types de peuplements forestiers, presque toujours à proximité d’un grand lac ou d’une rivière où il effectue l’essentiel de sa chasse. Bien que les poissons constituent sa principale source de nourriture, le pygargue à tête blanche peut facilement attraper des proies de la taille d’un canard, et se nourrit fréquemment d’animaux morts, notamment de cerfs de Virginie. Il fait d’habitude son nid dans de grands arbres comme des pins ou des peupliers. En hiver, les pygargues à tête blanche se rassemblent parfois autour d’eaux libres comme le fleuve Saint-Laurent, ou dans des endroits comptant une forte population de cerfs où ils pourront trouver des carcasses.

Présence

L’aire de répartition du pygargue à tête blanche est très étendue à travers l’Amérique du Nord. En Ontario, il fait son nid dans tout le Nord, avec une plus forte concentration dans le nord-ouest à proximité du lac des Bois. Autrefois, on le trouvait relativement fréquemment dans le Sud de l’Ontario, surtout le long des rives du lac Érié, mais cette population a été quasiment entièrement décimée il y a 50 ans de cela. Au terme d’un vaste programme de réintroduction de l’espèce et d’efforts de dépollution environnementale, l’espèce s’est rétablie et elle peut être de nouveau observée dans la plupart des endroits de son ancienne aire de répartition dans le Sud de l’Ontario.

présence du pygargue à tête blanche

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Le pygargue à tête blanche a tout de temps été chassé, car il était considéré comme un animal nuisible ou comme trophée, et la plupart des régions littorales où il se reproduisait ont été transformées pour le développement résidentiel et industriel. Son plus net déclin est consécutif à l’introduction de pesticides comme le DDT donnant de fines coquilles d’œuf qui se cassaient lorsque les adultes s’en occupaient. Bien que la majorité des menaces aient été atténuées ou éliminées, les populations actuelles de pygargues à tête blanche sont touchées par le développement résidentiel constant le long du littoral et par la pollution.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Plan de gestion

Un plan de gestion propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le plan de gestion (le 10 septembre, 2014).

Réponse du gouvernement

Un réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire réponse du gouvernement (10 juin, 2015).

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site www.ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

  • Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • Les deux parents pygargues se partagent la responsabilité de couver les œufs et de veiller sur leurs petits.
  • Le pygargue à tête blanche était autrefois fréquemment observé dans le ciel nord-américain, jusqu’aux années 1950, date à laquelle sa population a commencé à fortement baisser à cause de l’accumulation de DDT et d’autres produits chimiques dans sa chaîne alimentaire. L’utilisation de ces produits chimiques fut limitée au début des années 1970, et les populations de pygargues à tête blanche commencèrent alors à se rétablir.
  • Le cri strident du pygargue à tête blanche que l’on entend souvent dans des films ou des émissions de télévision est, en fait, celui d’une buse à queue rousse. Le pygargue à tête blanche n’émet en réalité que de faibles sons ou une sorte de gargouillements qui ne semblent pas lui correspondre.
  • La nidification commence jusqu’à trois mois plus tôt dans la partie méridionale de son aire de répartition comparativement aux couples qui s’établissent dans le nord.