Aperçu

Le gouvernement de l’Ontario a terminé l’Examen 2021 des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario, qui comprend des rapports d’étape pour dix-huit espèces en péril et souligne les activités récentes entreprises dans le cadre du programme concernant les espèces en péril de la province. La province s’est engagée à protéger et à rétablir ces plantes et animaux vulnérables, afin que les générations futures puissent profiter de la biodiversité qui enrichit notre province dans les années à venir.

En vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD), les examens des progrès réalisés en matière de protection et de rétablissement d’une espèce doivent être effectués au plus tard à la date spécifiée au plus tard à la date spécifiée dans la déclaration du gouvernement relative à chaque espèce menacée, en voie de disparition ou disparue du pays, ou au plus tard cinq ans après la publication de la déclaration du gouvernement si aucun délai n’est spécifié pour chaque espèce.

Les progrès réalisés en vue de la protection et du rétablissement d’une espèce, tels qu’ils sont rapportés dans les examens, sont fondés sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures définies dans la déclaration du gouvernement visant l’espèce. De plus, selon les informations et les ressources disponibles au moment de l’examen, ce dernier peut également aider à identifier les lacunes dans la mise en œuvre ainsi que les possibilités d’ajuster les mesures de protection et de rétablissement pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’espèce.

En 2021, des examens des progrès réalisés en matière de protection et de rétablissement sont requis pour 18 espèces pour lesquelles des déclarations du gouvernement ont été publiées en 2016 :

Les progrès réalisés en matière de protection et de rétablissement de ces dix-huit espèces font l’objet de 14 rapports au total - 12 rapports concernant une seule espèce et deux rapports concernant plusieurs espèces. Un rapport multi-espèces couvre la gérardie de Gattinger et la verge d’or de Houghton, tandis que l’autre rapport multi-espèces couvre le polygale incarnat, la verge d’or voyante (population boréale), la gérardie de Skinner et la gentiane blanche.

Le présent rapport d’étape se compose d’une introduction, qui fait le point sur les activités récentes menées dans le cadre du programme ontarien sur les espèces en péril, et de 14 chapitres, qui contiennent des renseignements détaillés sur les progrès réalisés en matière de protection et de rétablissement des espèces énumérées ci-dessus.

Liste des espèces en péril en Ontario 

En 2021, aucun changement n’a été apporté à la liste des Liste des espèces en péril en Ontario (EPO) - aucune nouvelle espèce n’a été inscrite et aucune inscription existante n’a été modifiée. En d’autres termes, le statut des espèces figurant sur la liste des EPO, en 2021 est resté le même qu’en 2020.

En décembre 2021, 117 espèces en voie de disparition, 54 espèces menacées, 56 espèces préoccupantes et 16  espèces disparues figuraient sur la liste des EPO, soit un total de 243  espèces répertoriées.

Sur la base du statut des espèces figurant sur la liste des EPO, la protection des espèces s’applique actuellement à 187 espèces répertoriées comme étant en danger, menacées ou disparues. La protection de l’habitat est assurée aux 171 espèces répertoriées comme étant en danger ou menacées.

  • 117
    voie de disparition
  • 54
    menacées
  • 56
    préoccupantes
  • 16
    disparues

Mise à jour de l’évaluation des espèces

Le Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario (CDSEPO) est un organisme indépendant d’experts qui détermine quelles espèces de l’Ontario devraient être inscrites sur la liste des espèces en péril (c.-à-d. préoccupantes, menacées, en voie de disparition ou disparues). En général, le CDSEPO se réunit deux fois par an pour effectuer des évaluations d’espèces, mais en 2020, il a travaillé avec diligence pour combler un retard dans les évaluations et tenu sept réunions virtuelles où il a évalué un total de 35 espèces. Le comité a maintenu cet élan en 2021 en tenant quatre réunions et en évaluant 35 autres espèces.

En plus de ces réunions d’évaluation, le CDSEPO a présenté en janvier 2021 un rapport annuel au ministre de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs, communiquant ses décisions d’inscription, comprenant le statut et la justification de la classification de chacune des 35 espèces évaluées en 2020. Les espèces évaluées comme étant en péril en Ontario sont ajoutées à la Liste des espèces en péril en Ontario (EPO) dans un délai d’un an à compter de la date de réception du rapport annuel par le ministre. Par conséquent, la liste des EPO, sera mise à jour d’ici le 27 janvier 2022.

Le registre provincial des espèces en péril

Le personnel du Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN) du ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts (DNMRNF) fait le suivi des espèces en péril de l’Ontario en recueillant, en examinant et en gérant les renseignements sur les espèces qui sont ensuite incorporés dans la base de données provinciale complète connue sous le nom d’Information sur les terres de l’Ontario (ITO). En date du 6 octobre 2021, l’ITO contenait 890 206 observations et des informations sur 26 218 occurrences d’espèces en péril en Ontario.

Programme de reconstitution

En date de décembre 2021, des programmes de rétablissement ont été élaborés pour 158 espèces en péril. Des progrès sont réalisés en vue de l’élaboration de stratégies de rétablissement pour 17 autres espèces en voie de disparition et menacées. Le gouvernement de l’Ontario collabore avec les organismes fédéraux à l’élaboration de la majorité de ces stratégies et accorde une priorité stratégique à l’élaboration de stratégies de rétablissement en vertu de la LEVD pour les autres espèces.

Déclarations du gouvernement

Le gouvernement de l’Ontario publie une déclaration du gouvernement pour identifier et communiquer la façon dont le gouvernement soutiendra le rétablissement d’une espèce. La déclaration du gouvernement est la politique de l’Ontario propre à chaque espèce, précisant ce qui est nécessaire pour protéger et reconstituer l’espèce. La déclaration du gouvernement sur une espèce comprend un objectif de rétablissement ainsi que des mesures que le gouvernement mènera ou soutiendra pour aider à atteindre cet objectif.

En décembre 2021, les déclarations de réponse du gouvernement ont été publiées pour 164 espèces inscrites sur la liste des EPO, en voie de disparition ou préoccupantes.

Contrôle et application de la conformité

Le gouvernement de l’Ontario est responsable de l’administration et de l’application de la LEVD et de ses règlements. Le contrôle de la conformité et l’application sont essentiels à la réussite de la mise en œuvre de la LEVD et sont inclus en tant que mesures dirigées par le gouvernement dans toutes les déclarations gouvernementales.

L’approche du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MECP) en matière de conformité à la LEVD comprend des activités de sensibilisation visant à accroître les connaissances du public et du secteur réglementé sur les règles protégeant les espèces en péril de l’Ontario et leurs habitats, ainsi que sur les signes d’activité illégale, notamment l’exploitation commerciale. Si un incident signalé s’avère être une violation de l’ESA, le personnel provincial chargé de l’application de la loi peut émettre des avertissements, émettre des ordres d’arrêt, ouvrir une enquête pour porter des accusations et travailler avec des experts en espèces en péril pour déterminer les mesures à prendre pour que les individus se conforment à l’ESA.

Chacun est encouragé à signaler les activités illégales touchant des espèces en péril de l’Ontario. Pour signaler une violation potentielle d’une espèce en péril, appelez la ligne TIPS du MECP au  1-8766-MOE-TIPS  sans frais, à tout moment.

Protection des espèces en péril au sein de Parcs Ontario

Parcs Ontario est un partenaire clé dans la réalisation d’un éventail de mesures qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril en Ontario. Chaque année, le personnel de Parcs Ontario contribue à des projets comprenant la recherche et la surveillance, la création, la gestion et la restauration de l’habitat, ainsi que l’éducation et la sensibilisation, qui nous rapprochent continuellement de la réalisation des objectifs et des priorités de rétablissement de plusieurs espèces en péril. Parmi les projets liés aux espèces en péril figurant dans l’examen de l’état d’avancement de cette année figurent les suivants :

  • surveillance de la population de carex des genévriers au parc provincial de Selkirk
  • installation de barrières et de pancartes au parc provincial de Cabot Head pour empêcher l’utilisation non autorisée de véhicules motorisés qui pourraient nuire à la verge d’or de Houghton
  • gestion du phragmite envahissant pour contribuer à la protection de l’habitat du Lépisosté tacheté au parc provincial Rondeau et au parc provincial Long Point

Pour plus d’informations sur la recherche dans Parcs Ontario, visitez le Carnet Web de Parcs Ontario ou suivez @ParcsOntario sur Facebook et Twitter.

Efforts concertés de protection et de rétablissement des espèces en péril au parc provincial Pinery

Au parc provincial Pinery, le personnel du parc travaille avec plusieurs partenaires à la surveillance, aux brûlages dirigés, à la gestion des espèces invasives et à la gestion de la population de cerfs pour aider à protéger les Buchnéras d’Amérique, les Liatris à épi et l’habitat de l’Hespérie tachetée. Les Premières Nations de Kettle et de Stony Point jouent également un rôle important dans la gestion des populations de cerfs dans le parc, qui sont connus pour brouter les Buchnéras d’Amérique, les Liatris à épi et les plantes hôtes des larves de l’Hespérie tachetée.

En plus de ces activités, le personnel du parc a travaillé avec l’équipe de rétablissement des espèces de papillons en péril de l’Ontario sur un plan de réintroduction de l’Hespérie tachetée dans le parc. Les premiers lâchers de réintroduction des Hespéries tachetées ont eu lieu en juillet 2021 et le suivi initial montre des résultats très positifs, les femelles relâchées pondant des œufs dans l’habitat approprié du parc. À ce jour, près de 500 Hespéries tachetées à différents stades de vie ont été réintroduites dans le parc provincial Pinery.

Des travaux de recherche, de surveillance et d’intendance à long terme sur les espèces de chauves-souris en péril sont également en cours au parc provincial Pinery, grâce au financement du programme d’intendance des espèces en péril et du Dr Hugh Broders de l’Université de Waterloo. Ce financement a permis aux Friends of Pinery Park d’entreprendre un vaste travail de protection en collaboration et de marquer des centaines de chauves-souris afin de surveiller leur survie, leurs déplacements et leurs interactions sociales, parmi plusieurs autres comportements et caractéristiques.

Soutenir la participation du public aux activités d’intendance des espèces en péril

L’intendance est une pierre angulaire de la LEVD. Le Programme d’intendance des espèces en péril offre un soutien financier pour permettre aux particuliers ainsi qu’aux organisations de participer directement à la protection et au rétablissement des espèces en péril de l’Ontario.

Depuis la création du Programme d’intendance des espèces en péril en 2007, l’Ontario a financé 1207 projets qui ont soutenu la protection et le rétablissement des espèces en péril de la province. Collectivement, ces projets ont mis en œuvre des mesures de rétablissement sur le terrain pour près de 200 espèces en danger. Les partenaires d’intendance de l’Ontario ont indiqué que le soutien du gouvernement les a aidés à faire participer 77 251 personnes qui ont donné 725 996 heures de leur temps pour les projets. Les projets financés par la province ont contribué à la restauration d’environ 56 599 hectares d’habitat pour les espèces en péril. Les partenaires d’intendance ont fait savoir que des millions de personnes ont reçu des informations sur les espèces en péril grâce à leurs activités d’éducation et de sensibilisation.

Améliorer les meilleures pratiques pour gérer le phragmite envahissant là où se trouvent les espèces en péril

Le phragmite envahissant, également connu sous le nom de sous-espèce européenne du roseau commun, est une herbe vivace envahissante qui a été transportée d’Eurasie, mais s’est maintenant répandue dans une grande partie du sud de l’Ontario. Cette plante agressive pousse et se propage facilement, et colonise aisément une variété d’habitats, des zones humides et des rivages aux bords de route et aux prairies. Une fois établis dans une zone, le phragmite envahissant peut rapidement former des monocultures extensives qui déplacent les espèces végétales et animales indigènes, réduisant ainsi la biodiversité et menaçant les habitats de nombreuses espèces en péril inscrites sur les listes provinciales et fédérales.

Heureusement, de nombreuses collectivités, organisations et personnes s’efforcent de prévenir l’introduction et la propagation d’espèces végétales invasives, comme le phragmite, en Ontario et ailleurs. L’une de ces organisations, l’Ontario Invasive Plant Council (OIPC), s’efforce d’atteindre cet objectif grâce à ses efforts de direction, d’éducation et de sensibilisation. Avec le soutien du Programme d’intendance des espèces en péril, l’OIPC a récemment mis à jour les éléments suivants Pratiques exemplaires de gestion des phragmites envahissants (Phragmites australis) en Ontario afin d’inclure la façon dont les impacts de ces pratiques de gestion du phragmite sur les espèces en péril et leurs habitats peuvent être atténués. Créé en consultation avec les membres, les partenaires et les experts en la matière de l’OIPC, ce guide soutient la prévention, la surveillance et les efforts visant à contrôler la propagation et l’impact du phragmite envahissant en Ontario, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’habitat des espèces en péril.

Dans ce guide des pratiques de gestion optimales (PGO), le phragmite envahissant est considéré comme représentant une menace pour au moins 78 espèces en péril footnote 1 en Ontario, selon l’évaluation par l’OIPC en partenariat avec le DNMRNF. Certaines de ces espèces comprennent les Buchnéra d’Amérique, les Liatris à épi, les Gérardies de Gattinger, les Verges d’or de Houghton, les Polygales incarnat, les Gérardies de Skinner, les Cypripèdes blancs, le Lépisosté tacheté et les Gentianes blanches, qui sont inclus dans l’examen des progrès réalisés en 2021.

Avant de mettre en œuvre les plans de gestion du phragmite, les PGO insistent sur le fait qu’un examen de la législation pertinente et des exigences en matière de permis doit être entrepris. Par exemple, des autorisations peuvent être requises en vertu de la LEVD de l’Ontario et/ou de la Loi sur les espèces en péril du Canada lorsque les activités peuvent avoir un impact sur les espèces en péril. Ceux qui entreprennent l’activité doivent déterminer les mesures d’évitement et d’atténuation appropriées pour prévenir ou minimiser les effets négatifs sur les espèces en voie de disparition et menacées. Les MPG discutent de plusieurs façons d’atténuer les impacts sur les espèces en péril et leurs habitats pendant la gestion du phragmite footnote 2 , en ajustant notamment le calendrier des projets en fonction des cycles de vie cruciaux des espèces en péril.

Ce projet contribue aux mesures dirigées et soutenues par le gouvernement pour plusieurs espèces dans le cadre de l’Examen 2021 des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario.

Recherche et surveillance des espèces en danger

Alors que la pandémie mondiale de COVID-19 a posé une variété de défis au programme des espèces en péril, le DNMRNF a initié, poursuivi et achevé plusieurs projets de recherche pour combler les lacunes dans les connaissances sur les espèces en péril et leurs menaces. Des efforts ont également été faits pour surveiller la prévalence du virus COVID-19 chez les chauves-souris de l’Ontario, en collaboration avec Sunnybrook Health Sciences.

Outre la surveillance des chauves-souris dans l’intérêt de la santé humaine, la surveillance et les recherches à propos de la santé des chauves-souris se sont également poursuivies. Christina Davy, chercheuse scientifique sur les espèces en péril au DNMRNF, a dirigé une étude comparant les réactions de la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus), de la sérotine brune (Eptesicus fuscus) et du grand murin (Myotis myotis) au syndrome du nez blanc footnote 3 (Davy et al., 2020). Conformément aux conclusions d’autres études, les résultats de cette étude indiquent que la population restante de petites chauve-souris brunes en Ontario est tolérante à cette maladie. Toutefois, Mme Davy et ses collègues soulignent que le syndrome du nez blanc a entraîné la perte d’environ 95 % de la population de petite chauve-souris brunes en Ontario et qu’une telle réduction pourrait rendre cette population plus vulnérable aux changements dans son environnement ou dans ses proies. Ces chercheurs mènent actuellement une étude pour explorer ces pressions changeantes pesant sur les populations de chauves-souris de l’Ontario.

D’autres travaux en cours concernant les espèces de chauves-souris en péril en Ontario comprennent une surveillance à grande échelle pour aider à comprendre la répartition et les déplacements des chauves-souris dans le territoire, et une surveillance localisée des sites de perchage et d’hibernation pour étudier les caractéristiques, la sélection et l’utilisation de l’habitat.

Les études sur les espèces de tortues en péril visent à déterminer comment ces reptiles peuvent réagir à un environnement en mutation. Une étude, soutenue par l’ancien chercheur du DNMRNF Sean Hudson, a exploré le rôle de différents indices, tels que le mouvement et le son, dans la synchronisation de l’éclosion de la tortue géographique (Graptemys geographica), une espèce préoccupante, et de la Tortue molle à épines (Apalone spinifera), une espèce en voie de disparition (Riley et al., 2020), dans le but de déterminer comment l’augmentation des sons et des vibrations d’origine humaine peut avoir un impact sur le succès d’éclosion des tortues d’eau douce. Alors que l’éclosion des œufs de Tortue géographique n’est pas synchronisée, il a été découvert celle des œufs de Tortue molle à épines l’est, à la fois lorsque les œufs sont en contact avec d’autres œufs de la même couvée (le groupe d’œufs du même nid) mais aussi lorsqu’ils étaient séparés de leur couvée. Cela indique que les indices de synchronisation sont à la fois anatomiques et non anatomiques, et les chercheurs soupçonnent qu’une combinaison de vibrations provenant des mouvements et des battements de cœur, ainsi que des sons et des odeurs, peuvent contribuer à ces indices d’éclosion. D’autres projets en cours sur les tortues à risque étudient les diverses menaces qui pèsent sur ces reptiles, telles que les espèces invasives, la perte d’habitat, la mortalité routière, le braconnage et le changement climatique; ces types d’études contribueront à la compréhension et à la réduction de ces menaces.

Des recherches sont également en cours sur les espèces de serpents à risque, en particulier l’examen des effets et de la menace de la maladie fongique du serpent sur leur santé et leur conservation. Les travaux se poursuivent également sur les priorités concernant d’autres espèces sauvages en péril en Ontario, notamment le Caribou, le Loup de l’est, l’Engoulevent bois-pourri et l’Hirondelle de rivage.

De nombreux projets de recherche et de surveillance se sont également poursuivis pour les espèces aquatiques en péril sous la direction du Dr Scott Reid, chercheur scientifique du DNMRNF, notamment un projet quinquennal (2014-2019) de surveillance des poissons avec une attention particulière pour le méné long (Clinostomus elongatus), une espèce en voie de disparition, après une importante mortalité de poissons le long du ruisseau Lynde dans la région du Grand Toronto (LeBaron et al., 2021). D’autres travaux liés au Méné long comprenaient l’évaluation des meilleures pratiques de gestion pour réduire les dommages liés à l’échantillonnage pendant les relevés des communautés de poissons, et les considérations relatives au programme de surveillance en partenariat avec Pêches et Océans Canada. De plus, un inventaire des moules d’eau douce a été entrepris dans le cours inférieur de la rivière Grand, ce qui a permis de mettre à l’essai une méthode d’échantillonnage pour les habitats non accessibles aux échassiers et de prélever des échantillons de trois espèces en péril.

Pour obtenir les dernières mises à jour sur les projets et programmes de recherche du DNMRNF, suivez @ONresources sur Facebook, Twitter et Instagram.

Coordonner les efforts de protection et de rétablissement des espèces en péril par l’intermédiaire de l’Agence pour la conservation des espèces

Dans le cadre de nos efforts continus pour rendre le programme des espèces en péril plus efficace, un nouvel organisme provincial, l’Agence d’action pour la conservation des espèces, a été créé. Cet organisme disposera de l’expertise nécessaire pour investir dans des mesures stratégiques, à grande échelle et coordonnées qui favoriseront des résultats plus positifs pour certaines espèces en péril.

Cette nouvelle approche offrira aux entreprises, aux municipalités et aux particuliers un autre moyen de protéger et de rétablir les espèces en péril. En tant qu’experte dans ce domaine, l’agence investira des fonds communs pour protéger et rétablir les espèces à l’échelle de la province.

Dans le cadre de cette approche, les entreprises, les municipalités et les particuliers seront toujours tenus de prendre des mesures pour éviter et minimiser les impacts sur les espèces en péril et leurs habitats.

La création de la nouvelle Agence d’action pour la conservation des espèces profitera aux espèces en péril en regroupant les ressources et en veillant à ce qu’elles soient investies de manière stratégique, en tenant compte des intérêts à long terme des espèces en péril.

Agir pour lutter contre le changement climatique

Le changement climatique est une menace pour de nombreuses espèces en péril en Ontario. Le gouvernement de l’Ontario a joué un rôle important dans la lutte contre le changement climatique et a pris des mesures importantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, réduisant considérablement les émissions de la province depuis 2005. Le gouvernement continue de travailler à l’élaboration d’une approche équilibrée pour réduire les émissions et se préparer aux impacts du changement climatique, notament aux impacts sur les espèces en péril en Ontario, tels que décrits dans notre plan pour lutter contre le changement climatique et protéger notre air, nos terres et nos eaux. Ce plan propose des moyens efficaces et abordables de lutter contre le changement climatique et de renforcer la résilience climatique, sans taxe sur le carbone.

En 2020, le gouvernement de l’Ontario a lancé la toute première vaste évaluation provinciale de l’impact du changement climatique qui utilisera les meilleures données scientifiques et informations disponibles pour mieux comprendre où et comment le changement climatique affectera l’Ontario. Le gouvernement a également mis en place un comité consultatif sur les changements climatiques en 2019 et a décrit comment le groupe fournira des conseils d’experts sur la mise en œuvre des mesures de la province en matière de changement climatique - en particulier sur la façon dont les Ontariens peuvent se préparer aux coûts et aux impacts du changement climatique.

Il n’existe pas d’approche ou de solution environnementale unique qui réponde pleinement aux besoins de toutes les provinces, régions ou communautés. C’est pourquoi le plan de l’Ontario continuera d’évoluer en tant que document vivant pour répondre aux priorités environnementales des Ontariens à mesure que de nouveaux renseignements, de nouvelles idées et des innovations apparaissent. À l’avenir, le gouvernement de l’Ontario examinera des mesures reflétant toutes les régions de la province, car ce qui fonctionne dans les grandes villes peut ne pas être judicieux dans d’autres régions de l’Ontario. Tous les Ontariens sont encouragés à prendre des mesures significatives pour protéger et préserver l’environnement naturel.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les progrès réalisés par le gouvernement de l’Ontario et les prochaines étapes de la lutte contre le changement climatique et d’autres problèmes environnementaux, veuillez consulter le site suivant notre site Web.

Références


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe La liste des espèces fournie dans ces PGO couvre de nombreuses espèces en péril qui sont touchées par le phragmite, mais n’est pas exhaustive. Des espèces peuvent être ajoutées ou retirées de cette liste à mesure que de nouvelles informations sont disponibles.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe D’autres méthodes de lutte contre le phragmite, notamment à proximité des espèces en péril, non décrites dans ce document, peuvent également être utilisées. Pour plus d’informations, veuillez contacter votre bureau local du MECP.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Le syndrome du nez blanc est une maladie causée par un champignon qui affecte les chauves-souris et que l’on pense avoir été introduite par inadvertance en Amérique du Nord depuis l’Europe