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Sommaire

Les pêcheurs pratiquent de plus en plus la prise et remise à l’eau du poisson vivant. Cette augmentation a deux raisons : les pêcheurs considèrent que la technique va dans le sens de la conservation et les gestionnaires des pêches la prescrivent. Malgré le recours très fréquent à la prise et remise à l’eau, il existe en règle générale un manque de compréhension concernant la mortalité qu’elle engendre et l’incidence que peut avoir la variété des techniques sur le taux de mortalité.

Heureusement, l’élargissement de cette pratique par les pêcheurs a coïncidé avec des recherches poussées dans ce sens. Quoique la majorité des études à ce jour aient porté sur des espèces particulières, il est possible de faire des recommandations d’ordre général en fonction des renseignements disponibles.

Bien que la pêche avec remise à l’eau soit psychologiquement stressante, ce stress et par conséquent la mortalité peuvent être minimisés si on respecte certaines directives générales. Les pêcheurs doivent posséder du matériel de pêche approprié à l’espèce pêchée, permettant ainsi une capture rapide. L’usage d’hameçons sans barbe et d’hameçons circulaires devrait être envisagé afin de réduire le temps de remise à l’eau requis. Le poisson devrait passer un minimum de temps hors de l’eau et être relâché rapidement. Il doit être tenu compte de la profondeur de capture, de l’emplacement de l’hameçon et de la quantité de sang perdu avant de décider si un poisson doit être remis à l’eau on non.

Le poisson sera blessé le moins possible si l’opération de prise et remise à l’eau est effectuée correctement. Cette pratique dans ce cas devrait être encouragée. Toutefois, en raison des différences existant entre les espèces relativement aux techniques de prise et remise à l’eau, on recommande la poursuite des recherches afin d’élaborer des directives particulières aux espèces.