Le ministère du Solliciteur général se fait un devoir de publier chaque année des données sur le Catalogue de données ouvertes de l’Ontario au sujet du placement en isolement (confinement cellulaire exclu) pour tous les détenus dans le système correctionnel pour adultes de l’Ontario. Ce rapport se rapporte à la période d’un an allant du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, qui concorde avec l’exercice financier du gouvernement.

Les données publiées comprennent les éléments suivants :

  • le temps passé en isolement par chaque détenu (soit le nombre de jours consécutifs et le nombre de jours total dans l’année)
  • la raison des placements en isolement
  • le nombre de détenus visés par une désignation de risque de suicide ou de surveillance pour risque de suicide

Les renseignements démographiques saisis par le biais du Système informatique de suivi des contrevenants (SISC) du ministère sont en grande partie autodéclarés et peuvent changer avec le temps. Le SISC affiche les plus récentes données sur un détenu et contient toutes les données antérieurement saisies dans le système.

Les données sont ventilées selon ces variables :

  • individus faisant l’objet d’une désignation de troubles de santé mentale
  • genre
  • établissement
  • région
  • race
  • âge
  • religion ou affiliation spirituelle

Divulgation de la méthode de collecte de données

L’isolement est défini dans le Règlement de l’Ontario 778 comme tout type de détention dans le cadre duquel un détenu est soumis à des conditions fortement restrictives pendant 22 à 24 heures ou ne bénéficie pas d’au moins deux heures d’interaction sociale significative chaque jour, sauf dans les circonstances d’un confinement cellulaire imprévu.

Les données ont été recueillies par le biais du SISC, une base de données électronique qui sert à faire le suivi des détenus sous la surveillance du ministère. Il comporte des données démographiques, des renseignements sur le lieu de placement et les antécédents de placement. Les données de chaque détenu y sont entrées manuellement et peuvent, en cas de contraintes technologiques, être consignées ailleurs pour être transférées dans le système ultérieurement. Le ministère vérifie l’exactitude des renseignements saisis dans le SISC.

Un dossier doit être ouvert chaque fois qu’un détenu se trouve dans des conditions d’isolement, puis fermé lorsque ce n’est plus le cas. Une interruption du placement en isolement a lieu lorsque le détenu n’est plus soumis aux conditions d’isolement pendant au moins 24 heures consécutives.

Le rapport produit par le SISC a permis de recenser tous les détenus qui ont été placés en isolement dans la période visée, de même que :

  • le nombre de placements
  • la durée des placements
  • la raison des placements
  • des données démographiques
  • les désignations de troubles de santé mentale, de risque de suicide et de surveillance pour risque de suicide

Les données démographiques entrées dans le SISC sont principalement autodéclarées et peuvent changer avec le temps. Le SISC affiche l’information la plus récente sur les détenus et conserve un historique des données entrées. Le rapport généré par le système faisait état des données démographiques qui étaient actives lors de la plus récente période de surveillance de chaque détenu.

En ce qui concerne le genre des détenus, « homme » et « femme » sont les deux seules options dans le SISC. Lorsqu’un détenu s’identifie comme transgenre, on trouve dans le champ « genre » du SISC l’identité de genre préférée du détenu, une information sujette à changement.

Quant aux renseignements sur l’origine raciale et la religion ou l’affiliation spirituelle extraits du SISC, ils sont présentés conformément aux Normes relatives aux données contre le racisme. Des données sont aussi recueillies sur l’identité autochtone, l’origine ethnique, la race et la religion conformément aux Normes relatives aux données contre le racisme, élaborées en vertu de la Loi de 2017 contre le racisme.

Les détenus ayant des troubles mentaux sont identifiés par la présence d’une désignation de troubles de santé mentale dans le SISC. Une désignation de troubles de santé mentale n’indique pas un diagnostic confirmé de santé mentale, mais elle signale la présence d’une préoccupation de possible trouble mental.

Une désignation de maladie mentale grave figure aussi sur la liste des désignations de troubles de santé mentale dans le SISC. L’identification d’un détenu qui nécessite l’inscription d’une désignation de maladie mentale grave est faite si l’une des conditions suivantes est présente :

  • un professionnel de la santé réglementé, qualifié pour porter un diagnostic dans son domaine clinique, considère que le détenu présente au moins un trouble identifié dans le Règlement de l’Ontario 778
  • un membre du personnel de l’établissement a déterminé qu’un détenu éprouve au moins un des symptômes énumérés au Règlement de l’Ontario 778

Toutes les désignations de troubles de santé mentale, y compris les désignations de maladie mentale grave, doivent être vérifiées par un professionnel de la santé mentale. Le personnel des soins de santé doit évaluer les détenus et vérifier les désignations de troubles de santé mentale dans le SISC dans les 48 heures de la saisie de la désignation. Pour indiquer la présence possible d’une préoccupation liée à un trouble mental, les données retenues pour le présent rapport contiennent des désignations de troubles de santé mentale vérifiées et non vérifiées qui existent dans le dossier d’un détenu au début de chaque placement en isolement.

Analyse des détenus placés en isolement entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025

En moyenne, pendant la période visée par le rapport, 3 % des détenus se trouvaient dans des conditions d’isolement chaque jour de la période visée. Sur 43 481 détenus, 9 608 (22,1 %) ont déclaré avoir été placés au moins une fois en isolement entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025. En tout, 44 % des détenus placés en isolement n’y ont été placés qu’une fois. Au total, il y a eu 48 382 placements en isolement pendant cette période.

Le lieu de garde d’un détenu peut différer d’un placement à l’autre. Par conséquent, le lieu indiqué dans les tableaux suivants est celui de détenus spécifiques et reflète les renseignements inscrits au dossier au moment du dernier placement en isolement du détenu dans la période visée. Par exemple, les détenus placés en isolement dans un établissement puis transférés vers un autre établissement apparaîtront une fois pour chaque établissement où ils ont séjourné. Cependant, dans le nombre total de détenus, le détenu ne sera compté qu’une seule fois, à son dernier lieu de détention. Le nombre de placements peut donc être supérieur au nombre de détenus.

Répartition des détenus

Total de détenus placés en isolement et de placements en isolement selon la région, l’établissement et le genre
LieuFemmes détenuesFemmes placementsHommes placementsHommes détenuesTotal détenuesTotal placements
Centre de détention de Hamilton-Wentworth761774823 0915583 268
Complexe correctionnel Maplehurst<5141 0566 5121 0596 526
Centre de détention de Niagara003862 7453862 745
Centre Vanier pour femmes8942 7516599002 810
Region du Centre9732 9421 93012 4072 90315 349
Prison de Brockville0021292129
Centre correctionnel du Centre-Est631187765 0618395 179
Centre de détention d’Ottawa-Carleton1325983111 5994432 197
Centre de détention de Quinte682164695114311
Région de l’Est2639321 1546 7841 4177 716
Centre de traitement et de détention provisoire d’Algoma281712071 0102351 181
Prison de Fort Frances<53516719
Prison de Kenora5528894230149518
Complexe correctionnel de Monteith804231589682381 391
Prison de North Bay17585421071268
Prison de Sudbury553303111 5863661 916
Centre correctionnel de Thunder Bay8518471134156318
Prison de Thunder Bay012198688198690
Région du Nord3221 4591 0984 8421 4206 301
Centre de détention de l’Est de Toronto<543581 6053591 609
Centre de détention du Sud de Toronto161721 1349 2691 1509 441
Région de Toronto171761 49210 8741 50911 050
Centre correctionnel du Centre-Nord801287173 8277973 955
Centre de détention d’Elgin-Middlesex1512667201 5178711 783
Prison de Sarnia3060106264136324
Centre de détention du Sud-Ouest521634931 7235451 886
Prison de Stratford0010181018
Région de l’Ouest3136172 0467 3492 3597 966
Total de détenus1 888s/o7 720s/o9 608s/o
Total de placementss/o6 126s/o42 256s/o48 382

[1] Les placements proviennent des registres institutionnels au moment de l'admission. La Prison de Thunder Bay indique deux placements sans détenus, car ces personnes ont été transférées par la suite.

Des 9 608 détenus placés au moins une fois en isolement entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, 1 888 (19,7 %) s’identifiaient comme femmes, et 7 720 (80,3 %) s’identifiaient comme hommes. Le total comprend par ailleurs 198 détenus qui s’identifiaient comme transgenres, un facteur comptabilisé dans l’ensemble de données selon l’identité de genre préférée.

Parmi toute la population carcérale de la province, 30,5 % des femmes et 20,7 % des hommes en détention ont été placés au moins une fois en isolement.

Nonbre de placements

Nombre de détenus par nombre de placements en isolement et genre
Nombre de placements en isolementFemmesHommesNombre total de détenus
11 0333 1504 183
22951 2621 557
3156648804
4107459566
567316383
6-10130816946
11-1536388424
16-2027218245
21-2511154165
26-3068995
31-3556166
36-40<53639
41 ou plus12123135
Nombre total de détenus1 8887 7209 608

Pendant la période visée par l’analyse, 4 183 détenus (43,5 %) ont été placés dans des conditions d’isolement une seule fois, alors que 5 425 (56,5 %) l’ont été deux fois ou plus. Le plus grand nombre de placements en isolement pour un même détenu est de 102.

Durée de l’isolement

Nombre de jours consécutifs passés en isolement (maximum, médiane et mode)
LieuFemmes - maximum (jours)Femmes - médiane (jours)Femmes - mode (jours)Hommes - maximum (jours)Hommes - médiane (jours)Hommes - mode (jours)Total - médiane (jours)Total - mode (jours) 
Région du Centre14021902121 
Région de l’Est1421131111 
Région du Nord1721422121 
Région de Toronto833253333 
Région de l’Ouest1421302121 
Total14021902121 

Chez les hommes et les femmes, le nombre maximal de jours consécutifs de placement en isolement, toutes régions confondues, était de 140 jours pour les femmes et 90 jours pour les hommes. Le nombre médian de jours consécutifs en isolement était de deux jours pour les femmes et de deux jours pour les hommes. Quant au mode, soit la durée d’isolement la plus fréquente, il est de 1 jour. Dans tous les cas, la durée d’un placement donné comprend le temps passé en isolement avant le 1er avril 2024 si le placement s’est poursuivi jusque dans la période visée par le rapport, comprise entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.

La politique ministérielle exige que les cas d’isolement soient évalués dans les 24 heures, puis tous les cinq jours. Une évaluation indépendante des détenus placés dans des conditions d’isolement administratif doit avoir lieu au moins une fois tous les cinq jours consécutifs. D’autres stratégies peuvent alors être prises en considération qui visent à retirer les détenus de l’isolement pour les placer dans des conditions plus appropriées et moins restrictives le plus tôt possible.

Avant d’entrer en isolement, les détenus reçoivent une évaluation de base faite par un membre du personnel infirmier; leur état de santé physique et mental est par la suite évalué quotidiennement par un membre de l’équipe des services de santé. L’isolement ne doit être utilisé qu’en dernier recours. Par ailleurs, les détenus ne doivent pas être maintenus en isolement pendant plus de 15 jours consécutifs.

Nombre total de jours passés en isolement dans l’année (maximum, médiane et mode)
LieuFemales - maximum number of aggregate days in segregationFemmes - médiane (jours)Femmes - mode (jours)Males - maximum number of aggregate days in segregationHommes - médiane (jours)Hommes - mode (jours)Total - médiane (jours)Total - mode (jours)
Région du Centre246512235151
Région de l’Est132312134141
Région du Nord206311834141
Région de Toronto14047n/a22507373
Région de l’Ouest192321774141
Total246412504141

[2] Le mode est sans objet, car aucune valeur ne se répète dans l’ensemble de données (c’est-à-dire que le nombre de jours passés en isolement par chaque détenu est unique).

Pour l’ensemble des régions, le nombre total de jours en isolement dans l’année varie entre 1 et 246 pour les femmes, et entre 1 et 250 pour les hommes; la médiane globale est de 4 et le nombre total le plus fréquent est de 1.

Le nombre total de jours se fonde sur le nombre total de jours en isolement pendant la période de rapport d’un an. Le nombre total de jours en isolement a été compté jusqu’au 31 mars 2025.

Les détenus ayant cumulé 15 jours consécutifs en isolement font l’objet d’un rapport envoyé directement au sous-ministre adjoint de la Division des services en établissement et au solliciteur général. Ces rapports comprennent de l’information supplémentaire sur les circonstances de l’isolement de chaque détenu et les autres options envisagées selon le critère du préjudice injustifié. Ce niveau de détail est repris dans les rapports destinés au sous-ministre adjoint concernant les détenus ayant passé plus de 60 jours en isolement.

Raisons des placements en isolement

Selon la politique qui était en vigueur pendant la période visée par l’analyse, l’isolement ne pouvait être envisagé après une inconduite ou pour des raisons autres que disciplinaires, que si le détenu :

  • avait besoin de protection pour des raisons médicales
  • posait un danger pour la sécurité d’autrui pour des raisons médicales
  • posait un danger pour la sécurité d’autrui
  • avait besoin de protection pour d’autres raisons
  • refusait d’être fouillé ou résistait à une fouille

La catégorie « Autre » a été ajoutée pour tenir compte des placements en isolement anormaux autres que pour des raisons disciplinaires, qui ont été relevés dans le cadre d’un examen interne.

Raisons des placements en isolement, toutes régions confondues
Raison(s)Nombre total de placementsPourcentage3
Le détenu a besoin de protection pour des raisons médicales25 45252,6%
Le détenu nécessite une protection pour d'autres problèmes12 84126,5%
Le détenu pose un danger pour la sécurité d’autrui4 4509,1%
Le détenu pose un danger pour la sécurité d’autrui pour des raisons médicales4 0678,4%
Le détenu a commis une inconduite justifiant l’isolement2160,5%
Le détenu refuse d’être fouillé360,1%
Autre1 3732,8%
Total48 4354-

[3] Plusieurs raisons peuvent être associées à un placement en isolement. C’est pourquoi le total de placements dans ce tableau dépasse le nombre réel de placements en isolement.    
[4] Les pourcentages sont arrondis au dixième le plus proche.

La raison associée à un placement en isolement peut changer pendant la période du placement. Des 48 382 placements, 48 329 (99,9 %) étaient attribués à une seule raison, et 53 (0,1 %) à plus d’une raison. Voici les raisons les plus fréquentes du placement en isolement :

  • 25 452 (52,6 %) placements où le détenu avait besoin de protection pour des raisons médicales
  • 12 841 (26,5 %) placements où le détenu avait besoin de protection pour d’autres raisons

Désignation de troubles de santé mentale

Une désignation de troubles de santé mentale est inscrite au dossier du détenu par le personnel (agents des services correctionnels et personnel médical et clinique) si le détenu :

  • révèle être atteint d’une maladie mentale
  • présente des signes d’automutilation ou des comportements suicidaires, ou révèle qu’il a des pensées d’automutilation ou suicidaires
  • présente un comportement qui pourrait être le signe d’une maladie mentale

La politique ministérielle exige un dépistage initial en santé mentale dans les 48 heures suivant l’admission du détenu dans l’établissement. Lorsqu’une désignation de troubles de santé mentale est enregistrée et active dans le SISC, elle doit être vérifiée par des professionnels en santé mentale dans un délai de 48 heures. Si l’on conclut à un possible trouble de santé mentale, le détenu est évalué par des professionnels de la santé, puis dirigé vers un psychiatre ou un médecin s’il y a lieu. Par la suite, il se fait réévaluer au moins une fois tous les six mois de détention continue. Les professionnels en santé mentale doivent consigner les désignations de troubles de santé mentale, vérifier les désignations nouvelles et existantes et invalider les désignations inactives tout au long de la période de détention d’un détenu.

Sur les 9 608 détenus recensés pour avoir été placés en isolement entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, 4 055 (41,2 %) – 53 % des femmes et 39,5 % des hommes – avaient une désignation de troubles de santé mentale active à leur dossier au moment d’au moins un de leurs placements en isolement. Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, ce sont 42,5 % des femmes et 25.2 % des hommes en détention qui étaient activement visés par cette désignation.

Nombre de détenus en isolement faisant l’objet d’une désignation de troubles de santé mentale
GenreSans désignationAvec désignationTotal
Femmes8851 0031 888
Hommes4 6683 0527 720
Total5 5534 0559 608

Le ministère a interdit le recours au placement en isolement pour les détenus ayant fait l’objet d’un diagnostic de certains troubles ou pour des détenus présentant certains comportements.

Désignation de risque de suicide

Une désignation de risque de suicide est inscrite au dossier du détenu lorsque celui-ci nécessite une surveillance accrue ou s’il risque de se faire du mal. Il y a trois catégories pour cette désignation :

  • surveillance accrue
  • tentative(s) de suicide antérieure(s)
  • surveillance pour risque de suicide

Parmi les 9 608 détenus inclus dans l’analyse, 3 273 (34,1 %), soit 26,2 % des femmes et 36 % des hommes, avaient une désignation de risque de suicide à leur dossier lors d’au moins un de leurs placements en isolement. À titre de comparaison, cette désignation était inscrite au dossier de 20,8 % des femmes de la population carcérale totale et de 18,9 % des hommes à un moment donné entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.

Nombre de détenus en isolement visés par une désignation de surveillance pour risque de suicide
GenreSans désignationAvec désignationTotal
Femmes1 3944941 888
Hommes4 9412 7797 720
Total6 3353 2739 608

La surveillance pour risque de suicide est un type de désignation de risque de suicide qui indique que le détenu nécessite une surveillance accrue, étant à haut risque de suicide ou d’automutilation. Parmi les 9 608 détenus visés par l’analyse, 2 219 (23,1 %), plus précisément 11 % des femmes et 26 % des hommes, faisaient l’objet d’une surveillance pour risque de suicide lors d’au moins un de leurs placements en isolement. Au total, 7,6 % des femmes et 10,7 % des hommes détenus faisaient l’objet d’une désignation de risque de suicide à un moment donné entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.

Selon la politique ministérielle, une procédure d’évaluation, de surveillance et de documentation comprenant des vérifications fréquentes en personne doit être exécutée au moins toutes les 10 minutes pour tous les détenus faisant l’objet d’une surveillance pour risque de suicide. Entre 7 h et 23 h, les agents correctionnels doivent interagir verbalement toutes les heures avec le détenu.

Nombre de détenus en isolement visés par une désignation de surveillance pour risque de suicide
GenreSans désignationAvec désignationTotal
Femmes1 6802081 888
Hommes5 7092 0117 720
Total7 3892 2199 608

Données démographiques

Les données démographiques extraites sont celles qui ont été consignées dans le SISC au moment de la dernière période de surveillance; par conséquent, elles ne reflètent pas les changements qui ont pu survenir ultérieurement.

Si un détenu a déclaré plus d’une race ou affiliation religieuse, il est inclus dans les catégories « Plus d’une catégorie de race déclarée » ou « Plus d’une affiliation religieuse ou spirituelle déclarée ».

Âge

L’âge moyen des détenus au début de la période de rapport était de 36 ans.

Tranches d’âge des détenus placés en isolement
Tranche d’âgeRégion du CentreRégion de l’EstRégion du NordRégion de TorontoRégion de l’OuestTotal
18 à 24 ans3321642322392571 224
25 à 49 ans2 2581 0901 0731 0721 8547 347
50 ans et plus3131631151982481 037
Nombre total de détenus2 9031 4171 4201 5092 3599 608

Race

Parmi les 9 608 détenus inclus dans cette analyse, 4 143 (43,1 %) s’identifiaient comme Blancs; 1 199 (12,5 %) comme Autochtones et 1 031 (10,7 %) comme noirs. Il y avait 183 (1,9 %) détenus s’identifiant comme Moyen-Orientaux, 158 (1,6 %) comme Asiatiques du Sud, 95 (1 %) comme Latino-Américains, 90 (0,9 %) comme Asiatiques de l’Est et 137 (1,4 %) comme appartenant à plus d’une race. En tout, 1 935 (20,1 %) détenus n’ont pas déclaré d’information sur leur race ou cette information était inconnue.

Origine raciale des détenus placés en isolement
RaceRégion du CentreRégion de l’EstRégion du NordRégion de TorontoRégion de l’OuestTotal
Blancs1 2557374853641 3024 143
Autochtones18789615552531 199
Noirs272106494581461 031
Moyen-Orientaux5336<55535183
Asiatiques du Sud6413<56713158
Latino-Américains438<5301195
Asiatiques de l’Est249<5421490
Autre catégorie raciale4614104225137
Plus d’une catégorie de race déclarée248806562182637
Origine raciale inconnue ou non déclarée7113251873343781 935
Nombre total de détenus2 9031 4171 4201 5092 3599 608

Religion ou affiliation spirituelle

En tout, 2 466 (25,7 %) détenus ont déclaré ne pas avoir de religion ou d’affiliation spirituelle, et 1 504 (15,7 %) se sont identifiés comme chrétiens. En tout 468 (4,9 %) se sont identifiés comme ayant une spiritualité autochtone et 372 (3,9 %) se sont déclarés musulmans. Parmi les autres détenus, les religions déclarées étaient les suivantes : 49 (0,5 %) se sont déclarés sikhs, 46 (0,5 %) juifs, 35 (0,4 %) hindous et 25 (0,3 %) bouddhistes. Il y avait 300 (3,1 %) détenus qui ont indiqué « autre religion ou affiliation spirituelle ». Au total, 853 (8,9 %) détenus ont déclaré plus d’une affiliation religieuse ou spirituelle. Il y avait 3 490 (36,3 %) détenus visés par le rapport qui n’ont pas indiqué de religion ou de spiritualité, ou qui ont déclaré ne pas savoir ce qu’elle était.

Religion ou affiliation spirituelle
Religion ou affiliation spirituelleRégion du CentreRégion de l’EstRégion du NordRégion de TorontoRégion de l’OuestTotal
sans religion7064183551947932 466
Chrétiens4392061752634211 504
Spiritualité autochtone763820528121468
Musulmans86431516662372
Sikhs32<5<511<549
Juifs14100101246
Hindous11<5014635
Bouddhistes66<5<5725
Autre religion ou affiliation spirituelle6746585673300
Plus d’une affiliation religieuse ou spirituelle déclarée3299211981232853
Religion ou affiliation spirituelle inconnue ou non déclarée1 1375524886846293 490
Nombre total de détenus2 9031 4171 4201 5092 3599 608