1. Pesées

  1. Politique de l’ALAO sur les pesées :
    1. L’ALAO recommande de procéder aux pesées sur place la veille et le matin de la rencontre, dans la mesure du possible. Les pesées sur place constituent le meilleur moyen de garantir que le poids des athlètes est cohérent et vérifiable lors des rencontres.
  2. Pesées pour les championnats provinciaux :
    1. L’ALAO procédera aux pesées la veille et le matin des rencontres pour tous les championnats provinciaux du groupe des Bantams (15–16 ans) jusqu’au niveau sénior (20 ans et plus). Pour les festivals provinciaux et équivalents, il sera possible d’effectuer des pesées à distance avec vérification aléatoire du poids.
  3. Processus de pesée pour les événements locaux — pesées à distance :
    1. Les membres de l’ALAO reconnaissent que pour de nombreux événements locaux, régionaux, etc., il n’est pas pratique de faire les pesées sur place la veille. Pour régler ce problème, l’ALAO appuie une politique de vérification du poids lors d’événements. Cette pratique vise à aider les équipes et les clubs en leur permettant de peser les participants hors site, tout en tenant compte de la variabilité inhérente résultant, entre autres, de l’utilisation de différentes balances, etc.
    2. Afin d’alléger le fardeau financier des clubs et des équipes qui doivent se rendre sur les lieux de l’événement la nuit précédant l’événement, et peut-être engager des dépenses supplémentaires pour l’hébergement à l’hôtel, l’ALAO suggère d’utiliser un processus de pesée à distance pour ces événements.
  4. Processus suggéré :
    1. L’entraîneur d’une équipe ou d’un club effectue une pesée à son emplacement en utilisant une balance fiable. Cette pesée devrait idéalement avoir lieu la veille de l’événement, et au maximum cinq jours avant l’événement.
    2. Cette pesée peut être effectuée par l’entraîneur, mais elle devrait idéalement être vérifiée par un deuxième entraîneur, un responsable inscrit auprès de l’ALAO, un responsable de l’éducation physique ou le directeur d’une école, ou toute autre autorité équivalente. Il s’agit d’une suggestion, et non d’une exigence, car l’ALAO comprend que les contextes peuvent varier.
    3. Les entraîneurs doivent soumettre une liste des poids exacts, de préférence au dixième de kilogramme pour leurs lutteurs. Si les organisateurs préfèrent, l’entraîneur peut envoyer des athlètes dans la catégorie de poids indiquée par l’organisateur. Ce dernier peut alors placer ces athlètes dans la catégorie de poids appropriée pour la compétition.
    4. Nous rappelons aux entraîneurs qu’en soumettant cette liste, ils confirment à l’organisateur que l’athlète a atteint le poids indiqué. Les entraîneurs ne doivent pas considérer l’écart du point rouge comme une « tolérance ». Cet écart ne sert pas à cela. Le jour de la compétition, l’organisateur sélectionne au hasard une liste d’athlètes dont le poids doit être vérifié. Cette liste est communément appelée « liste des points rouges ». Il incombe à l’organisateur de choisir les athlètes qui seront soumis à la pesée.
    5. On suggère que la liste comtienne :
      1. 30 athlètes pour des événements allant jusqu’à 300 participants
      2. 50 athlètes pour des événements de plus de 300 participants
    6. Les organisateurs peuvent augmenter la taille du groupe des athlètes soumis à la pesée, mais ils ne peuvent pas la diminuer.
    7. Au moins un athlète par club doit être vérifié, dans toutes les catégories d’âge.
    8. Le jour de la compétition, il y aura une pesée pour les athlètes sélectionnés (points rouges). Les athlètes sélectionnés doivent se situer dans l’écart indiqué ci-dessous par rapport au poids qu’ils ont envoyé, c’est-à-dire le poids qu’ils ont inscrit, et non la catégorie de poids.
    9. Une autre balance doit être disponible pour la vérification du poids afin de ne pas retarder la pesée officielle.
    10. Cette pesée doit être effectuée par un responsable inscrit auprès de l’ALAO.
    11. Le poids des athlètes sélectionnés doit se situer à l’intérieur de l’écart du poids envoyé (soit le poids exact, soit la classe de poids, selon l’événement).
    12. Les athlètes n’auront qu’un seul essai sur la balance, et le poids doit correspondre – c’est-à-dire que si le poids ne correspond pas, ils ne peuvent pas revenir plus tard.
    13. L’écart admissible est déterminé à 1 kg.
    14. Les participants seront pesés avec leur tenue de compétition, ou un vêtement obligatoire couvrant les organes génitaux masculins et féminins.
    15. Les participants ne seront pas autorisés à remplacer leur tenue de pesée par leur tenue normale dans l’aire de pesage. Les participants doivent être dirigés vers une aire privée, à l’écart de l’aire de pesage.
    16. Les organisateurs peuvent utiliser un écart plus faible (c’est-à-dire inférieur à 1 kg), mais ils ne peuvent pas l’augmenter.
    17. Tout athlète n’atteignant pas le poids qu’il a envoyé, y compris l’écart, sera retiré de la compétition. De plus, tous les membres de l’équipe devront se soumettre à la pesée et tous les autres athlètes qui n’atteindront pas le poids qu’ils ont envoyé, y compris l’écart, seront également disqualifiés.
    18. Si l’épreuve comporte plusieurs groupes d’âge et un départ échelonné, chaque groupe d’âge sera pesé séparément. Chaque pesée sera considérée comme une pesée séparée, c’est-à-dire que si un athlète d’un club manque dans une division, seule l’équipe de ce club dans ce groupe d’âge doit être pesée, et non l’ensemble de son club dans tous les groupes d’âge.
    19. Enfin, pour encourager davantage la conformité, nous suggérons qu’il y ait une « politique de non-remboursement » pour tout athlète disqualifié parce qu’il a dépassé le poids soumis avec l’écart autorisé.
    20. Remarque : La politique de l’ALAO stipule que les événements qui ne respectent pas ce processus ne seront pas inclus dans le calendrier de l’ALAO, ne seront pas sanctionnés et ne peuvent pas être approuvés pour la participation des membres et clubs de l’ALAO.
  5. Énoncé de politique de l’ALAO sur la perte de poids :
    1. L’ALAO s’oppose à une perte de poids excessive. Une perte de poids excessive met les athlètes à risque physiquement, et du point de vue du plaisir qu’ils éprouvent à participer.
    2. Aux fins de la perte de poids, l’entraîneur est considéré comme responsable des pratiques de perte de poids de ses athlètes. Il ne peut pas s’en soustraire en disant ne pas avoir été au courant. Il incombe à l’entraîneur de connaître les faits et de prévenir les excès et les pertes de poids dangereuses. Nous conseillons aux entraîneurs de surveiller régulièrement le poids et l’état physique général de leurs athlètes.
    3. Nous encourageons les entraîneurs à sensibiliser les athlètes aux effets négatifs d’une perte de poids excessive sur la santé et la performance. L’ALAO offrira du matériel éducatif à tous les entraîneurs, sans frais, sur demande.
    4. Les athlètes qui suivent des pratiques de perte de poids excessive doivent d’abord être conseillés et, si cela ne fonctionne pas, ils doivent être suspendus de l’équipe et aiguillés vers un conseiller professionnel.
    5. Pour les événements de l’ALAO, nous déconseillons d’utiliser des mesures extrêmes de perte de poids. De plus, pour les athlètes de 18 ans et moins, ces mesures contreviennent aux lignes directrices de l’Association. Les mesures extrêmes de perte de poids comprennent :
      1. l’utilisation de diurétiques et d’autres médicaments
      2. l’utilisation de saunas
      3. l’utilisation de combinaisons en caoutchouc ou d’autres vêtements imperméables à la vapeur, ainsi que l’utilisation de vêtements excessivement chauds
    6. L’application des mesures est la responsabilité de l’organisateur de l’événement. Le non-respect de ces directives entraînera une disqualification de l’événement.
    7. Pour les athlètes en bonne condition physique, la perte de poids ne doit pas dépasser 3 % du poids corporel total immédiatement avant l’événement.
    8. Aucun athlète ne doit être autorisé à descendre en dessous d’un ratio de graisse corporelle sûr.
    9. L’ALAO encourage les organisateurs de tournois à fournir un graphique d’écart de poids pour les compétitions en début de saison et à le réduire graduellement à l’approche des championnats.
    10. Les entraîneurs dont les athlètes utilisent des techniques de perte de poids excessives ou qui semblent souffrir des effets de ces techniques seront informés de la politique de l’ALAO en matière de perte de poids et seront tenus d’en informer également leurs athlètes.
    11. Les entraîneurs qui contreviennent à cette politique feront l’objet de mesures disciplinaires de l’ALAO. Le défaut de se conformer à cette politique sera considéré comme un abus en vertu du Code de déontologie.
    12. En cas de préoccupation concernant un entraîneur ou un club, d’autres personnes concernées (athlète, coéquipier, parent, entraîneur adverse, administrateur de la ligue, etc.) sont invitées à porter la question à l’attention de l’entraîneur concerné. Dans les cas où cela n’est pas pratique ou possible, la personne doit signaler l’affaire au vice-président de l’administration de l’ALAO pour qu’il mène une enquête plus approfondie.

2. Maillot

  1. Les organisateurs d’événements locaux sont libres d’établir leurs propres politiques concernant la tenue appropriée. Les exigences minimales pour la tenue de tapis sont des shorts aux au-dessus des genoux, sans boucles de ceinture, fermetures à glissière ou poches et avec un t-shirt bien ajusté.
  2. Définition de l’uniforme :
    1. un maillot de corps d’une seule pièce conçu pour la lutte dont la coupe ne descend pas plus bas dans le dos ou sur le devant qu’au niveau des aisselles et dont la coupe sous les bras ne descend pas plus bas que la moitié de la distance entre l’aisselle et la ceinture
    2. un uniforme d’une ou deux pièces composé d’un short de compression ou d’un short conçu pour la lutte et un maillot de compression ajusté. Les shorts de compression ou les shorts conçus pour la lutte doivent être fournis par l’école et avoir un entrejambe d’au moins 4 pouces qui ne descend pas en dessous du haut du genou. Le maillot de compression ajusté ne doit pas couvrir ou dépasser la moitié de la distance entre l’épaule et le coude. Le maillot peut être porté avec un short de compression ou un short conçu pour la lutte. L’uniforme peut comprendre plus d’une couleur de l’école, à condition qu’elles soient présentes sur les deux morceaux. Les exemptions religieuses sont acceptées.
  3. Cependant, pour les compétitions provinciales, les lutteurs doivent obligatoirement porter un maillot adapté à leur sexe. Les chaussures de lutte ou de course (sans métal) doivent être recouvertes de ruban adhésif.
  4. Pour la lutte chez les jeunes, y compris les compétitions provinciales, l’utilisation d’uniformes de lutte « Rash-Guard » avec manches courtes et shorts bien ajustés est acceptable.