Photo par : Allen Woodliffe

Situation

Menacée

Espèce indigène qui n’est pas en voie de disparition mais qui risque de le devenir.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le 8 juin, 2011

Lire le rapport d’évaluation

Apparence

En Ontario, il est difficile de confondre le chardon de Pitcher avec les chardons plus communs que l’on voit le long des routes et dans les anciens champs. La tige et les feuilles sont étroites et recouvertes d’un duvet blanchâtre. La tige principale peut atteindre 1 m de hauteur. Les feuilles sont vert-grisâtre et profondément divisées en lobes opposés et étroits.

Cette espèce peut mettre plusieurs années pour fleurir. Elle peut produire entre 2 et 125 capitules constitués d’une multitude de petites fleurs rose pâle ou crème qui sont une source de nectar pour les abeilles et autres insectes. Les graines ont un « parachute » de duvet blanc et peuvent être portées par le vent à une certaine distance de la plante mère.

Habitat

Le chardon de Pitcher pousse dans des habitats sableux exposés au vent, plus précisément sur les cordons dunaires côtiers, dans les communautés de graminées et d’autres plantes. Elle exige un mouvement modéré du sable et la présence de zones dénudées parmi la végétation.

Présence

La population globale du chardon de Pitcher est limitée au bassin des Grands Lacs du Canada et des États-Unis.

Au Canada, on ne trouve le chardon de Pitcher qu’en Ontario où l’on pense qu’il n’occupe que 10 sites : deux le long de la rive du lac Huron, au sud de la péninsule de Bruce, un le long de la baie Georgienne, un le long de la rive du lac Supérieur et les autres sur l’île Manitoulin.

présence du chardon de Pitcher

Voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Les principaux facteurs menaçant le chardon de Pitcher sont la perte et la dégradation de l’habitat attribuables à l’aménagement, à l’usage récréatif excessif des plages, notamment la pratique du tout-terrain sur les dunes, ainsi que les changements d’accumulation normale de sable dus aux modifications du littoral.

Les facteurs naturels, tel le broutage des cerfs de Virginie, représentent également une menace pour le chardon.

Mesures que nous prenons

Les espèces menacées et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Programme de rétablissement

Un programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé et le plan complet (le 31 mai, 2013).

Réponse du gouvernement

Un réponse du gouvernment décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire la réponse du gouvernment (le 14 mars, 2014).

Examen des progrès accomplis

Un examen des progrès accomplis pour protéger et rétablir une espèce est exigé au plus tard à la date indiquée dans la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement de l’espèce ou, si aucune date n’est indiquée, au plus tard cinq ans après la publication de la déclaration.

Voir le rapport des progrès accomplis pour protéger et rétablir 16 espèces en péril, y compris chardon de Pitcher (Cirsium pitcheri) (2019).

Protection de l’habitat

Un règlement sur l’habitat définit l’habitat d’une espèce et peut en décrire les caractéristiques (par exemple une crique, une falaise ou une plage), les limites géographiques ou d’autres particularités uniques.

Lire le résumé des règlements sur l’habitat (le 1er janvier, 2015)

Lire le règlement (le 1er janvier, 2015)

Ce que vous pouvez faire

Signalez son présence

Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Si vous trouvez le chardon de Pitcher sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 866 MOE-TIPS (663-8477).

Faits en bref

  • Le chardon de Pitcher doit son nom à la Dre Zina Pitcher, qui l’a découvert pendant qu’elle était chirurgienne dans l’armée, dans les années 1820, au Fort Brady, à Sault Ste. Marie, sur le lac Supérieur.
  • Le chardon de Pitcher pousse sans floraison pendant 3 à 11 ans, puis fleurit et meurt.
  • Le chardon de Pitcher peut être confondu avec l’absinthe, une plante commune des dunes dont les feuilles sont plus finement divisées, souvent violettes à la base et sans épines.
  • Le chardon de Pitcher entretient une relation délicate avec son habitat sableux; un enfouissement partiel naturel dans le sable, attribuable au vent et aux tempêtes ou activités humaines, stimule la croissance de la plante, mais l’enfouissement excessif peut la détruire.