Aperçu

Ce guide aidera les employeurs des lieux de travail autres que le secteur des soins de santé à comprendre à quoi s’attendre pour les travailleurs retournant dans le lieu de travail après une période d’auto isolement pour cause de COVID‑19. Les renseignements qu’il contient sont conformes aux documents d’orientation du ministère de la Santé.

Travailleurs retournant dans le lieu de travail après l’auto-isolement

Pour aider à arrêter la propagation de la COVID‑19 et à prévenir les éclosions, les gens doivent s’isoler :

  • s’ils sont atteints de COVID‑19
  • s’ils ont eu un proche contact avec une personne atteinte de COVID‑19

Cela signifie rester chez soi, sauf en cas d’urgence médicale et, dans la mesure du possible, éviter les contacts avec les autres membres du ménage.

Votre bureau de santé publique est informé de tous les cas confirmés de COVID‑19. Ce bureau fera un suivi des contacts auprès de la personne et lui donnera une orientation visant à déterminer si elle doit s’isoler et subir un test de dépistage. Les travailleurs doivent toujours suivre l’orientation des autorités de santé publique et de leur médecin.

Comme indiqué ci-dessous, il y a deux raisons pour lesquelles un travailleur peut être tenu de s’isoler: en raison de l’exposition possible et de l’infection. Les actions exigées peuvent différer pour les travailleurs entièrement vaccinés et les travailleurs précédemment positifs (voir le Document d’orientation provisoire pour les personnes entièrement vaccinées contre la COVID‑19 et précédemment positives pour obtenir plus de renseignements).

Auto-isolement en raison d’une exposition potentielle

L’auto-isolement vise à éviter qu’une personne infecte les autres avant de savoir si elle est infectée parce qu’une certaine période de temps peut parfois s’écouler après une exposition pour que l’infection se manifeste (par l’apparition de symptômes ou par un test de COVID‑19 positif). Cela s’appelle également la quarantaine.

Les exigences concernant l’auto-isolement après une exposition sont déterminées par le personnel du bureau de santé publique local et sont axées sur le niveau de risque d’exposition. Les personnes à haut risque d’exposition sont considérées comme des proches contacts.

En général, un travailleur doit s’isoler pendant 10 jours s’il a un proche contact avec une personne atteinte de COVID‑19 ou susceptible d’être atteinte de COVID‑19 (selon ce que déterminera la santé publique).

Un travailleur asymptomatique entièrement vacciné ou précédemment positif n’est pas tenu de s’auto-isoler après un proche contact. Il doit :

  • porter un masque et maintenir une distanciation physique à l’extérieur de son domicile
  • autosurveiller l’apparition de symptômes pendant 10 jours
  • s’auto-isoler immédiatement s’il développe des symptômes
  • signaler son exposition à son employeur et suivre toutes les exigences de son employeur

Les autres travailleurs qui ont eu une exposition à risque élevée doivent s’auto-isoler pendant la période entière de 10 jours mêmes s’ils ont obtenu un résultat négatif à un test de dépistage durant cette période.

Les travailleurs peuvent retourner dans le lieu de travail après 10 jours d’auto isolement s’ils n’ont pas développé de symptômes ni reçu de résultat de test positif.

Les exigences concernant l’auto-isolement (quarantaine) après les déplacements à l’extérieur du pays sont établies par le gouvernement fédéral. Un travailleur qui a voyagé à l’extérieur du pays et à qui l’on a dit de se mettre en quarantaine doit s’auto-isoler pendant 14 jours.

Les travailleurs n’ont pas besoin d’un résultat négatif à un test de dépistage de la COVID‑19 pour retourner dans le lieu de travail après s’être isolés pendant toute la période requise.

Auto-isolement en raison d’une infection à la COVID-19

Les personnes atteintes de COVID‑19 doivent s’auto-isoler pour ne pas en infecter d’autres. Cette exigence est la même pour toutes les personnes, qu’elles soient vaccinées ou non.

Les tests standard (il ne s’agit pas ici des tests de dépistage antigéniques rapides) déterminent si une personne présentant des symptômes est atteinte de COVID‑19. Ils peuvent également déterminer si une personne qui a été exposée est infectée, même si elle ne présente aucun symptôme.

Tous les travailleurs, y compris les travailleurs entièrement vaccinés ou précédemment positifs doivent s’isoler pendant au moins 10 jours dans les cas suivants :

  • ils obtiennent un résultat positif à un test COVID‑19 standard
  • leur fournisseur de soins de santé ou un représentant de la santé publique les informe qu’il est atteint de COVID‑19

La période d’auto-isolement est d’au moins 20 jours si le travailleur :

La période d’auto-isolement commence le jour de l’apparition de symptômes chez le travailleur ou le jour où le travailleur subit un test de dépistage, selon l’évènement qui intervient le premier.

Les travailleurs peuvent retourner dans leur lieu de travail après leur période d’auto-isolement s’ils n’ont pas de fièvre et si leurs symptômes sont en régression depuis au moins 24 heures.

Les travailleurs qui ont subi un test de dépistage parce qu’ils présentent des symptômes doivent rester en auto-isolement en attendant de recevoir le résultat de leur test. Après avoir obtenu un résultat négatif, le travailleur peut retourner dans le lieu de travail s’il n’a pas de fièvre et que ses symptômes sont en régression depuis au moins 24 heures (et 48 heures pour des symptômes gastrointestinaux comme les nausées ou vomissements, la diarrhée et les maux de ventre).

Les travailleurs n’ont pas besoin d’un résultat négatif à un test de dépistage de la COVID‑19 pour retourner dans le lieu de travail après avoir observé entièrement la période d’auto-isolement.

Les travailleurs n’ont pas besoin d’un résultat négatif à un test de dépistage de la COVID‑19 pour retourner dans le lieu de travail après avoir observé entièrement la période d’auto isolement.

Utilisation de ce document

Cette ressource ne remplace pas :

Il ne doit pas servir d’avis juridique ni être considéré comme tel. Il ne restreint ni ne modifie la liberté des médecins hygiénistes locaux d’exercer les pouvoirs juridiques que leur confère la Loi sur la protection et la promotion de la santé.