Entente de mandat stratégique pour 2020-2025 : Université d'Ottawa

Lire l'entente entre l'Ontario et l'Université d'Ottawa pour connaître la place unique que cet établissement occupe au sein du système d'éducation postsecondaire de la province.

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Introduction

Préambule

La présente entente de mandat stratégique entre le ministère des Collèges et Universités et l’Université d’Ottawa est au cœur du cadre de responsabilisation du gouvernement de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire.

L’entente de mandat stratégique (« l’Entente ») :

présente les objectifs et les domaines prioritaires du gouvernement provincial pour le système d’éducation postsecondaire
décrit les éléments du mécanisme de financement axé sur le rendement de l’Ontario, y compris l’allocation théorique annuelle de l’université pour le financement axé sur le rendement accordé pour la période de cinq ans visée par les EMS3
indique l’effectif de base sur lequel reposera le financement relatif à l’effectif pour la période de cinq ans visée par les EMS3
contribue aux objectifs de transparence et de responsabilisation
établit des cibles de rendement acceptable pour 10 mesures qui serviront à évaluer le rendement de l’établissement.

L’Entente sera en vigueur pour la période fiscale du 1^er avril 2020 au 31 mars 2025.

Objectifs de l’Ontario

Les ententes de mandat stratégiques (EMS) sont des ententes bilatérales négociées entre le ministère et les collèges et universités de la province financés par les fonds publics, et sont au cœur du cadre de responsabilisation du gouvernement de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire. Ce cycle d’ententes est axé sur la promotion de la responsabilisation grâce à la transparence et à l’importance accordée au rendement et aux résultats. Voici les objectifs des EMS3 :

accroître la confiance et la responsabilisation grâce à la transparence et à l’amélioration du rendement et des résultats dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario
réduire les formalités administratives en trouvant le juste équilibre entre la responsabilisation et la présentation d’information, grâce à des processus simplifiés et à un nombre réduit de mesures
encourager les collèges et les universités à réorienter leurs ressources et à investir dans des projets aux retombées économiques positives
mettre en adéquation l’éducation postsecondaire et les résultats sur le marché du travail
réaliser des économies en encourageant la différenciation et la spécialisation

Profil de l’établissement

Le ministère sait toute l’importance de favoriser un système différencié et de tenir compte des spécialisations des établissements afin de réaliser des économies dans le secteur de l’éducation postsecondaire.

Le profil de l’établissement vise à décrire en quoi la mission et les objectifs stratégiques de l’université s’inscrivent dans les domaines prioritaires du gouvernement de l’Ontario, lesquels sont identifiés dans la présente entente. Les établissements sont invités à inclure une description de leur propre contexte de la pandémie de COVID-19.

Profil de l’établissement de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa est une communauté au cœur d’Ottawa, composée d’environ 50 000 étudiantes et étudiants, membres du corps professoral et membres du personnel. Elle est l’université qui se distingue le plus de l’Ontario : bilingue, axée sur la recherche et offrant des programmes complets. Le mandat conféré par la loi à l’Université d’Ottawa, qui est de « favoriser le développement du bilinguisme et du biculturalisme, préserver et développer la culture française en Ontario » (Loi de l’Université d’Ottawa), n’a pas d’égal parmi tous les établissements d’études postsecondaires de l’Ontario. Par ailleurs, la désignation de l’Université en vertu de la Loi sur les services en français garantit la sauvegarde des services et des programmes en français pour les générations futures.

L’Université d’Ottawa est la plus grande université bilingue (français et anglais) du monde. Plus de 13 000 étudiantes et étudiants francophones y font leurs études dans plus de 350 programmes entièrement offerts en français par 10 facultés. Nos diplômées et diplômés de domaines comme la médecine et les professions de la santé, le travail social, le droit, les affaires et l’éducation sont les piliers d’une communauté franco-ontarienne résiliente, et ils participent à la croissance de l’économie de la province. Il est aussi important de mentionner que plus de 73 programmes d’immersion en français sont offerts aux étudiantes et étudiants non francophones.

La langue et les aptitudes interculturelles représentent un avantage stratégique pour nos étudiantes et étudiants qui entrent sur le marché du travail. Le bilinguisme est un atout essentiel pour le marché régional de l’emploi; il est souvent requis et bien rémunéré chez les employeurs de grande envergure, et il est gage de mobilité sur le marché du travail national. Comptant sur de solides liens avec les établissements francophones du monde, l’Université d’Ottawa est un partenaire provincial clé dans le déploiement de possibilités économiques au sein de la francophonie mondiale.

L’Université d’Ottawa est située à quelques pas de la Colline du Parlement et d’institutions nationales du Canada, et tout près du secteur dynamique des technologies. Le gouvernement du Canada est le plus grand employeur de la région et un important partenaire pour notre population étudiante, en ce qui a trait aux occasions d’apprentissage par l’expérience et au développement des compétences recherchées par les employeurs. Ottawa figure constamment en tête de liste parmi les grands pôles technologiques du monde. En 2018, l’Université d’Ottawa a ouvert un bureau à Kanata-Nord pour renforcer l’écosystème de l’innovation en sortant littéralement l’innovation et la recherche des laboratoires de l’Université pour les faire entrer dans les secteurs d’activité locaux, favorisant ainsi la croissance des entreprises et la création de nouveaux emplois intéressants, et affirmant son caractère concurrentiel sur la scène internationale. En partenariat avec les entreprises, l’Université répond aux besoins particuliers de cette collectivité, notamment en offrant l’accès à un bassin de talents – une des priorités de ce partenariat.

Nos étudiantes et étudiants se voient offrir des occasions d’apprentissage par l’expérience propres à l’Université d’Ottawa par l’intermédiaire de nos institutions nationales et de notre communauté locale des technologies de pointe. Le régime coop de l’Université est le cinquième en importance au Canada, et le second de la province. L’an dernier, 275 étudiantes et étudiants de l’Université ont participé à des stages coop au sein de 60 entreprises de Kanata-Nord.

Une étude du Conference Board du Canada de 2016 estime que l’Université d’Ottawa a généré et appuie actuellement près de 30 000 emplois au Canada, dont près de 24 000 dans la région de la capitale nationale. Établissement à visée internationale, l’Université figure constamment parmi les 200 principales universités du monde, qualité essentielle au recrutement d’étudiantes et étudiants et de talents hautement qualifiés qui participent à la croissance économique et à l’innovation de notre région et de la province.

Le plan Transformation 2030 décrit l’intention de l’Université d’Ottawa de miser sur son caractère bilingue unique pour réaliser son potentiel et devenir une université plus agile, innovatrice, proactive et interconnectée.

Si l’Université d’Ottawa est bien établie et prend les mesures nécessaires pour tracer une nouvelle voie avec son plan Transformation 2030, et qu’elle a pris des décisions prudentes et éclairées à l’égard des mesures de rendement, il faut souligner que la pandémie de COVID-19 apporte en revanche son lot de risques qui, au moment de la signature de la présente entente, ne sont pas encore bien connus. L’Université s’attend à ce que certaines mesures doivent être revues au cours de l’Entente 3 pour mieux refléter les répercussions de la pandémie qui se manifesteront par la suite.

Financement axé sur le rendement

Allocation théorique annuelle

Pour le cycle des EMS3, l’allocation annuelle de financement axé sur le rendement de l’Université d’Ottawa a été calculée par le ministère conformément au modèle de financement des universités et au Manuel technique du financement axé sur le rendement de l’Ontario. Les allocations théoriques de l’Université d’Ottawa, qui ne seront pas influencées par le rendement de l’année précédente, seront versées selon un calendrier de mise en œuvre progressive, comme suit :

Entente de mandat stratégique pour 2020-2025
Année	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
Enveloppe pour la différenciation	67 831 665 $	96 375 302 $	125 635 134 $	154 553 224 $	169 012 269 $
Subvention axée sur le rendement	s/o	s/o	s/o	30 622 002 $	À compléter

Remarques :

Le financement axé sur le rendement des années 2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023 a été retardé en raison de la pandémie de COVID-19.
La proportion prévue à l’échelle du système liée au financement [financement basé sur le rendement] sera à 10 % du financement de fonctionnement total pour l’année 4 (2023–2024), et à 25 % pour l’année 5 (2024–2025).
Avant l’année 4 (2023-2024), la subvention axée sur le rendement était plafonnée à la proportion annuelle moyenne du système définie pour l’enveloppe pour la différenciation et le financement résiduel dépassant ce plafond faisait partie de l’enveloppe pour la différenciation.
L’enveloppe pour la différenciation a poursuivi sa croissance régulière pour atteindre le niveau initial de 60 % à l’année 5 (2024-2025).
À l’année 4 (2023-2024), la subvention axée sur le rendement activée est comprise dans les 55 % du financement de fonctionnement attribués à l’enveloppe pour la différenciation.
Les allocations théoriques correspondent à la partie de la subvention axée sur le rendement.
Les allocations théoriques susmentionnées ont été calculées à partir des montants totaux des subventions de fonctionnement de l’année 2021-2022.

Stratégie de pondération

Le mécanisme de financement axé sur le rendement de la présente entente permet aux établissements d’attribuer une pondération aux mesures afin de refléter leurs forces et leurs rôles différenciés dans le système d’éducation postsecondaire. La pondération déterminera le financement axé sur le rendement accordé à chaque mesure, comme on le voit dans le tableau ci-dessous. Les mesures sont présentées en détail dans les pages qui suivent.

Pondération attribuée par l’établissement et financement théorique axé sur le rendement
Mesure	2020–2021 pondération max. 35 % min. 10 %	2020–2021 financement théorique	2021–2022 pondération max. 30 % min. 5 %	2021–2022 financement théorique	2022–2023 pondération max. 25 % min. 5 %	2022–2023 financement théorique	2023–2024 pondération max. 25 % min. 5 %	2023–2024 financement théorique	2024–2025 pondération max. 25 % min. 5 %	2024–2025 financement théorique
1. Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent	10 %	6 783 167 $	5 %	4 818 765 $	5 %	6 281 757 $	5 %	1 531 100 $	5 %	À compléter
2. Forces de l’établissement	20 %	13 566 333 $	20 %	19 275 060 $	20 %	25 127 027 $	20 %	6 124 400 $	20 %	À compléter
3. Taux d’obtention de diplôme	15 %	10 174 750 $	5 %	4 818 765 $	5 %	6 281 757 $	5 %	1 531 100 $	5 %	À compléter
4. Répercussions sociales et locales – Inscription des étudiants	15 %	10 174 750 $	10 %	9 637 5303 $	10 %	12 563 513 $	10 %	3 062 200 $	10 %	À compléter
5. Répercussions économiques propres à l’établissement	25 %	16 957 916 $	25 %	24 093 826 $	20 %	25 127 027$	20 %	6 124 400 $	20 %	À compléter
6. Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux	15 %	10 174 750 $	5 %	4 818 765 $	10 %	12 563 513 $	10 %	3 062 200 $	10 %	À compléter
7. Apprentissage par l’expérience	s/o	s/o	20 %	19 275 060 $	15 %	18 845 270 $	15 %	4 593 300 $	15 %	À compléter
8. Revenus de recherche provenant du secteur privé	s/o	s/o	5 %	4 818 765 $	5 %	6 281 757 $	5 %	3 827 750 $	5 %	À compléter
9. Revenu d’emploi des personnes diplômées	s/o	s/o	5 %	4 818 765 $	5 %	6 281 757 $	5 %	1 531 100 $	5 %	À compléter
10. Habiletés et compétences	s/o	s/o	s/o	s/o	5 %	6 281 757 $	5 %	1 531 100 $	5 %	À compléter

Remarque :

Les collèges et universités peuvent chaque année modifier la pondération de leurs mesures dans le cadre de l’évaluation annuelle, tout au long de l’EMS3. Pour les mesures activées après l’année 1, l’année entre parenthèses indique la première année à laquelle les données sont disponibles.
La proportion prévue à l’échelle du système liée au financement [financement basé sur le rendement] sera à 10 % du financement de fonctionnement total pour l’année 4 (2023–2024), et à 25 % pour l’année 5 (2024–2025).

Domaines prioritaires et mesures de rendement

Sommaire

Pour améliorer le rendement dans les domaines clés qui s’inscrivent dans les priorités et les objectifs du gouvernement de l’Ontario, des cibles de rendement acceptable seront associées aux mesures qui déterminent l’efficacité d’un établissement à répondre aux besoins changeants du marché du travail, à améliorer les habiletés et les compétences des étudiantes et des étudiants, et à favoriser un système d’éducation postsecondaire qui contribue à la compétitivité économique de la province.

La combinaison des cibles établies et de la pondération attribuée aux mesures servira à évaluer le rendement des établissements au moyen du processus d’évaluation annuelle des EMS3.

Résultats en matière d’habiletés et d’emplois

Ce domaine prioritaire vise à mesurer et à évaluer le rôle joué par l’université dans les résultats obtenus par les étudiantes et étudiants et les personnes diplômées et dans l’adéquation de ces résultats avec l’économie ontarienne. Les mesures évaluent l’engagement de l’établissement en ce qui a trait à ses forces et à la spécialisation, à l’acquisition par les étudiantes et étudiants des habiletés essentielles pour décrocher un emploi, à l’apprentissage par l’expérience, à l’obtention de diplôme ainsi qu’aux résultats positifs sur le marché du travail pour les personnes diplômées, et ce, au moyen des indicateurs de rendement suivants :

taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent
forces de l’établissement
taux d’obtention de diplôme
revenu d’emploi des personnes diplômées
apprentissage par l’expérience
habiletés et compétences

Répercussions économiques et sociales

Ce domaine prioritaire vise à mesurer et à évaluer le rôle joué par l’université dans l’économie de l’Ontario. Les mesures évaluent le financement de recherche fédéral, le financement provenant du secteur privé, les retombées positives sur l’économie locale engendrées par les étudiantes et étudiants d’un établissement et les façons grandement différenciées dont l’établissement démontre des retombées économiques, et ce, au moyen des indicateurs de rendement suivants :

répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants
répercussions économiques propres à l’établissement
financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux
revenus de recherche provenant du secteur privé

Productivité, responsabilisation et transparence

À la suite d’efforts supplémentaires de collaboration avec le secteur à l’amélioration des mesures, on a pris la décision d’éliminer cette exigence en matière de déclaration et de collecte de données pour les établissements pendant la durée de la période des EMS3, afin de réduire le fardeau en matière de déclaration et les chevauchements avec d’autres initiatives gouvernementales.

Résultats en matière d’habiletés et d’emplois

Mesures de rendement : Description

Les mesures seront lancées sur trois ans à mesure que de nouvelles données sont recueillies et validées. Pour 2020–2021, les cibles de rendement acceptable sont calculées au moyen de données historiques conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement.

Pour le reste du cycle des EMS3, les cibles de rendement acceptable seront calculées annuellement conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement en utilisant les plus récentes données historiques disponibles pour l’Université d’Ottawa et seront intégrées au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement. Voir l’annexe pour des renseignements sur les données historiques et les cibles de rendement acceptable annuelles.

Pour la mesure Habiletés et compétences lancée dans le cadre du financement axé sur le rendement pour 2022–2023, le ministère des Collèges et Universités appliquera à tous les établissements une pondération liée à la participation de cinq % de l’allocation théorique annuelle pour le financement axé sur le rendement. Les cibles des établissements pour cette mesure ne seront pas établies au cours de la période visée par les EMS3. La participation sera validée et intégrée au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement.

Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent
Définition : Proportion des personnes diplômées (baccalauréat ou premier grade professionnel) employées à plein temps qui considèrent que leur emploi est « Étroitement lié » ou « Quelque peu lié » aux compétences acquises à l’université deux ans après l’obtention de leur diplôme
Source : Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario, ministère des Collèges et Universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

Le rendement des diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa a été satisfaisant quant à cette mesure (environ 90 %), et ce résultat est relativement stable. Les étudiantes et étudiants francophones affichent un taux d’emploi légèrement plus élevé. Pour maintenir ce niveau de rendement, l’Université d’Ottawa a mis en place ou s’emploie à mettre en place différentes stratégies pour mieux apparier les programmes et les résultats d’apprentissage avec les besoins et la réalité du monde du travail actuel :

Un régime coop bien établi dont le taux de placement était en 2019 de 96 % pour 3 760 étudiantes et étudiants, et auquel participent plus de 650 partenaires socio-économiques de la région, du pays et du monde. Des stages coop sont proposés dans une grande partie de nos programmes – en science, droit, génie, arts ou encore sciences humaines et sociales –, stages qui augmentent la possibilité pour les étudiantes et étudiants de trouver un emploi après avoir obtenu leur diplôme, comme c’est le cas dans nos programmes de sciences de la santé et d’éducation qui comprennent des internats.
Des options cumulables et des microprogrammes donnant droit à des crédits qui peuvent être combinés à des diplômes liés à une discipline visant à préparer les étudiantes et étudiants à un marché du travail de plus en plus hybride.
L’accent mis sur les diplômes multidisciplinaires offrant aux étudiantes et étudiants la souplesse d’étudier divers sujets et d’acquérir toute une gamme de compétences (p. ex. le B.A. en études interdisciplinaires de la Faculté des arts créé cette année).
Des possibilités accrues d’apprentissage intégré au travail (AIT) dans bon nombre de programmes où les étudiantes et étudiants doivent appliquer leur apprentissage à des défis réels qui se présentent sur le plan local, régional, national et international. Cette approche vise le développement des compétences d’employabilité, tant techniques que liées à l’apprentissage continu.
La mise au point d’un nouveau programme fondamental de première année pour les étudiantes et étudiants en arts, sciences sociales et sciences. Ce programme sera axé sur le perfectionnement de compétences comme l’apprentissage axé sur la réflexion, la lecture et la communication, le calcul et l’analyse statistique, et la conscience critique et le raisonnement, compétences considérées comme étant de plus en plus essentielles dans le monde professionnel (Jonathan McQuarrie, 2019 : Monitoring Trends in Academic Programs [Observer les tendances des programmes universitaires]).
L’élaboration de l’initiative « La Cité des connaissances » en collaboration avec l’Université Carleton, le Collège Algonquin et La Cité, ainsi qu’avec des entreprises partenaires de la région. Cette initiative, financée par le gouvernement de l’Ontario, combine l’apprentissage lié à une discipline et le perfectionnement de compétences non techniques (deux ans au collège ou à l’université) avec les connaissances professionnelles et le développement de compétences techniques (deux ans en milieu de travail combiné à des apprentissages en ligne par investigation et centrés sur un problème).

Les exemples précédents ne sont qu’un échantillon des stratégies et initiatives qui favorisent un solide appariement entre les résultats d’apprentissage de nos programmes et la demande du marché du travail. Nous estimons que celles-ci nous permettront de maintenir le rendement déjà élevé de cette mesure pour la période couverte par l’Entente 3.

Forces de l’établissement
Nom : Analytique et intelligence artificielle
Définition : Proportion de l’effectif (ETPF canadiens et étrangers, des étudiantes et étudiants de premier cycle de toutes les sessions et des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs des sessions d’automne et d’été) dans des programmes correspondant à des forces de l’établissement
Source : Information fournie par les établissements, validée par le Rapport sur les statistiques et les effectifs des universités (RSEU), ministère des Collèges et Universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa est un chef de file de l’analytique (AN), qui fait le lien entre, d’une part, l’utilisation des données pour prendre des décisions efficaces et qui constitue un élément essentiel à toutes les organisations, et d’autre part, l’intelligence artificielle (IA), qui reproduit les fonctions de l’intelligence humaine comme l’apprentissage, le raisonnement et l’autocorrection, au moyen de machines et de systèmes informatiques. Et il est prévu que l’IA transformera en profondeur le milieu de travail. Les forces de l’Université dans ces domaines essentiels à la croissance économique sont réparties parmi les six disciplines universitaires suivantes :

1. Économie. Les programmes insistent sur le développement des compétences analytiques et de calcul. Une formation dans le domaine de l’économie prépare les étudiantes et étudiants à répondre aux besoins des organisations en matière d’analytique et leur permet de mieux comprendre l’incidence économique de l’IA dans notre société.

2. Communication. Les programmes développent les compétences nécessaires pour communiquer les incidences sociétales et économiques de l’AN et de l’IA à la population de l’Ontario.

3. Gestion. Les programmes offrent un équilibre entre le développement des compétences pratiques et analytiques qui mènent à une prise de décisions plus éclairée. Ils visent une compréhension plus profonde et élargie de la façon d’élaborer et de mettre en place des stratégies organisationnelles, comme l’AN, afin de mieux réagir à des transformations importantes, comme l’arrivée de l’IA.

4 et 5. Informatique et génie logiciel. Ce sont des composantes essentielles au développement de l’AN et de l’IA. L’informatique couvre de nombreux aspects des logiciels et de matériel informatique et ouvre la voie à des études approfondies sur les systèmes pilotés par microprocesseur, les concepts de programmation, les systèmes d’exploitation en temps réel et la robotique. Le programme de génie logiciel met l’accent sur le travail d’équipe, la pensée pratique et l’aptitude à résoudre des problèmes. Les ingénieurs logiciels et les professionnels de l’informatique travaillent dans divers secteurs importants tels que la haute technologie, la finance, les télécommunications, l’administration publique, la santé, les transports et le divertissement.

6. Mathématiques appliquées. Elles représentent un puissant outil de résolution de problèmes et une branche créative d’études où se marient l’imagination et la logique, ainsi que la précision et l’intuition. Les mathématiques appliquées sont la pierre angulaire du développement des nouvelles technologies de tous les secteurs d’activité, y compris ceux de l’AN et de l’IA.

Nous avons observé une hausse de la demande à l’Université d’Ottawa quant à ces six disciplines. Au cours des cinq dernières années, la proportion d’étudiantes et d’étudiants inscrits dans ces six disciplines est passée de 8,3 % à 9,5 % de la population étudiante totale. Pour répondre à la demande croissante de ces étudiantes et étudiants et du marché du travail en matière de compétences sophistiquées en IA et AN, l’Université s’affairera à étoffer ces domaines au profit de la population étudiante et de l’économie de l’Ontario. Nous mettons justement au point un nouveau programme interdisciplinaire de premier cycle en IA qui jettera ses fondations sur des cours déjà offerts dans ces six disciplines. Ce nouveau programme renforcera notre positionnement dans le domaine de l’AN et de l’IA. Par ailleurs, la Faculté de médecine a adopté un plan dynamique pour étendre sa recherche médicale portant sur l’IA dans l’éventail de ses disciplines fondamentales, cliniques et de méthodes de statistique. L’IA et l’AN jouent un rôle fondamental dans les avancées rapides de la modélisation des maladies, du diagnostic, de l’imagerie médicale, de l’analytique prédictive, de la santé publique et des essais cliniques.

La formation offerte en français et en anglais dans les domaines de l’AN et de l’IA sera de surcroît favorable à l’économie de l’Ontario, vu la nature interdisciplinaire de l’incidence de ces champs d’études. Le positionnement mondial de l’Université d’Ottawa, tout comme les compétences interculturelles et linguistiques acquises sur un campus bilingue, permettra aux diplômées et diplômés de saisir les occasions offertes par le marché du travail international en matière d’AN et d’IA.

Taux d’obtention de diplôme
Définition : Proportion des nouvelles étudiantes et des nouveaux étudiants universitaires (canadiens et étrangers) de premier cycle en première année inscrits à plein temps à des programmes de baccalauréat (admission directe) ou des étudiantes et étudiants universitaires des programmes de premier grade professionnel (admission avec préalables) qui ont commencé leurs études à une session d’automne et ont obtenu leur diplôme du même établissement dans les sept années qui ont suivi
Source : Données sur le taux d’obtention de diplôme des universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

Notre rendement devrait être influencé positivement par les stratégies et tactiques issues de notre plan stratégique de gestion des effectifs étudiants lancé en 2015-2016. Ce plan s’articule autour de trois piliers : recrutement, rétention et revitalisation des programmes. Nous mettons des efforts pour retenir un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants de premier cycle, un an et deux ans après leur admission. Il s’agit d’une approche proactive, et ses effets sur le taux d’obtention de diplôme seront ressentis à long terme. Les données démontrent que deux tiers de l’attrition totale se produisent lors des deux premières années d’études.

Au moment du lancement de ce plan, nous avions déjà adopté une stratégie qui nous a permis d’accroître nos moyennes d’admission minimales dans nombreux programmes. Nous avons ainsi pu rapidement voir une tendance à la hausse de nos indicateurs de rétention (p. ex. augmentation de près de 2 % sur trois ans de la rétention des étudiantes et étudiants des écoles secondaires d’Ontario après un an dans une faculté d’accueil, et un résultat encore plus élevé en sciences, avec plus de 4 %, et en génie, avec environ 6 %). En 2017, nous avons aussi terminé une analyse situationnelle de nos forces en matière de rétention et des éléments à améliorer.

Cette analyse a d’abord contribué au lancement de stratégies diverses qui ont toutes été soutenues par une analyse rigoureuse de données. Elle a ensuite servi de catalyseur pour le lancement du nouveau règlement de relance académique en juin 2019. Ce nouveau règlement aide les étudiantes et étudiants ayant vécu des défis en matière d’études universitaires à relancer leurs études sans traîner un dossier scolaire problématique. Il leur permet de relancer leurs études de façon positive et d’accroître leurs chances de réussite. Au cours des cinq mois qui ont suivi le lancement, 101 personnes ont tiré parti de ce nouveau règlement (70 demandes ont été acceptées, une décision a été reportée pour 31 d’entre elles; les demandes refusées n’ont pas été comptabilisées). Ce règlement deviendra un outil important et sera intégré dans de nombreuses initiatives futures visant la rétention et la réussite scolaire.

Les exemples précédents ne sont que quelques-unes des stratégies et tactiques qui, nous le croyons, auront un effet positif sur le taux d’obtention de diplôme pendant la période de l’Entente 3. D’autres initiatives sont actuellement à l’étude et concernent différents cheminements d’études. En outre, cette analyse situationnelle est dynamique; elle sera revue pendant l’Entente 3 et elle comportera les nouveaux domaines désignés prioritaires, au besoin.

Revenu d’emploi des personnes diplômées
Définition : Revenu d’emploi médian des personnes diplômées, deux ans après l’obtention du diplôme
Source : Plateforme longitudinale entre l’éducation et le marché du travail, Statistique Canada

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa propose une expérience universitaire qui favorise l’acquisition de compétences et de connaissances précieuses qui permettront aux étudiantes et étudiants de répondre aux besoins de la société. Pour bon nombre d’étudiantes et d’étudiants, ces compétences et ces connaissances acquises par des approches théoriques seront complétées et bonifiées par une application professionnelle auprès d’employeurs de premier plan grâce au régime coop, au régime travail-études et aux programmes de stages. Les échanges internationaux et les expériences de recherche enrichissantes à tous les niveaux d’études font partie des possibilités supplémentaires offrant aux étudiantes et étudiants l’occasion d’acquérir des compétences et des connaissances transférables. Par cette approche globale, nous leur donnons la possibilité de devenir des citoyennes et citoyens du monde.

Les revenus d’emploi sont aussi un indicateur de la valeur ajoutée d’un diplôme universitaire. De manière générale, le revenu d’emploi annuel des diplômées et diplômés universitaires, deux ans après l’obtention de leur diplôme, surpasse de 10 000 $ celui des diplômées et diplômés d’un collège. Cette différence s’élève à 14 000 $ par année cinq ans après l’obtention du diplôme.

Étant donné que les revenus sont largement influencés par les forces du marché et des facteurs économiques sur lesquels une université n’a pas de prise, l’Université d’Ottawa met tout en œuvre pour permettre à ses diplômées et diplômés d’acquérir des compétences transférables pour qu’ils aient la résilience nécessaire pour s’épanouir autrement.

Apprentissage par l’expérience
Définition : Nombre et proportion des personnes diplômées (programmes de premier cycle) qui ont suivi au moins un cours assorti d’un volet obligatoire d’apprentissage par l’expérience
Source : les établissements

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l’Université d’Ottawa

La croissance stable de cet indicateur est attribuée à la tendance à la hausse de la proportion d’étudiantes et d’étudiants qui terminent leurs études avec un cours d’apprentissage par l’expérience.

En 2016, l’Université d’Ottawa a mis sur pied un groupe de travail sur l’apprentissage par l’expérience, afin d’évaluer la situation et de proposer des mesures permettant d’augmenter le nombre d’occasions d’apprentissage par l’expérience. Ce groupe de travail a contribué à la création de plusieurs initiatives :

L’événement d’un jour sur l’apprentissage par l’expérience à l’Université d’Ottawa, où des étudiantes et étudiants, des professeures et professeurs, des employeurs et des partenaires de la collectivité ont offert des témoignages. Cet événement a attiré un grand nombre de membres du corps professoral qui ont pu explorer les différentes formes d’AIT et d’apprentissage par l’expérience ainsi que les différentes façons d’intégrer celles-ci dans leurs cours et programmes.
Le portail uoExperience, qui rassemble tous les renseignements et les services relatifs aux AIT et à l’apprentissage par l’expérience à l’Université : régime coop, apprentissage par l’engagement communautaire, activités parallèles au programme, stages professionnels et de recherche, projets de fin d’études, laboratoires de simulation et régime d’échanges internationaux.
La nomination d’une personne à un poste de coordination de l’apprentissage par l’expérience au cabinet de la vice-provost aux affaires académiques. Les tâches du ou de la titulaire de ce poste sont les suivantes :
- Agir comme catalyseur et rassembleur pour les différents intervenants du dossier;
- Assurer l’inventaire, la mise à jour et la production de rapports annuels concernant toutes les initiatives d’apprentissage par l’expérience sur les campus;
- Transmettre de l’information sur les diverses ressources et les résultats de ces initiatives;
- Appuyer les facultés et les services qui souhaitent mettre au point des initiatives dans leur curriculum en collaboration avec les conseillers pédagogiques du Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage;
- Faire la promotion des initiatives d’apprentissage par l’expérience existantes;
- Mettre à jour le portail uoExperience en fonction des renseignements disponibles sur l’apprentissage par l’expérience offert sur les campus.
La participation à un projet pilote avec le Consortium d’apprentissage expérientiel francophone de l’Ontario (CAPFO) afin d’accroître le nombre d’occasions d’apprentissage par l’expérience pour les étudiantes et étudiants francophones auprès d’entreprises et d’organisations francophones.

Nous sommes en voie d’adopter la plateforme de gestion d’apprentissage par l’expérience d’Orbis. Source unique de solutions technologiques de gestion pour l’ensemble des apprentissages par l’expérience offerts à l’Université, cette plateforme permet de répertorier et de consigner l’expérience des étudiantes et étudiants.

Lorsque la plateforme sera entièrement fonctionnelle, nous pourrons consigner la participation des étudiantes et étudiants, du corps professoral, et des partenaires des entreprises et de la collectivité, et mesurer la richesse et la diversité des compétences et des titres de compétences acquis par la population étudiante lors des occasions d’apprentissage par l’expérience.

Habiletés et compétences
Nom : Contribution à l’apprentissage et au perfectionnement
Définition : Réflexion autodéclarée sur la mesure dans laquelle l’expérience dans l’établissement (y compris les activités en classe et hors classe) a permis aux étudiants d’acquérir et d’appliquer des compétences et des connaissances dans les domaines suivants : connaissances et compétences liées au travail, utilisation des technologies actuelles dans leur domaine d’étude, pensée critique et analytique, compétences en communication pour écrire clairement et efficacement, compétences en communication pour parler clairement et efficacement.
Source : Enquête de fin de programme de l’Université d’Ottawa

Description de l’Université d’Ottawa :

Les indicateurs de rendement sélectionnés correspondent aux priorités de l’établissement en matière de programmes universitaires de qualité. Nous avons posé cette question directe : « Dans quelle mesure votre expérience vous a-t-elle permis de perfectionner et d’acquérir ces compétences? », car nous utilisons aussi ces mesures importantes aux fins de l’évaluation cyclique des programmes dans le cadre du processus d’assurance de la qualité de l’établissement. Nous demandons aux étudiants de réfléchir à tout ce qu’ils ont vécu à l’Université, dans la salle de classe et à l’extérieur, à l’approche de la fin de leur programme de premier cycle.

L’instrument de collecte de données est stable, fiable et essentiel pour l’établissement. Il est important d’établir un lien avec la mesure des compétences dans les EMS afin de renforcer sa valeur et son importance pour chaque programme de premier cycle.

La raison pour laquelle ces variables ont été choisies est que l’approche multidimensionnelle est signe d’un niveau de préparation à l’intégration dans la main-d’œuvre (étudiants prêts à entrer sur le marché du travail), l’accent de l’établissement sur l’innovation et le renouvellement, avec une trousse d’outils pour parfaire et perfectionner les compétences.

Pourquoi une telle mesure? - La combinaison de « contribution importante » et de « contribution modérée » assure la stabilité de la mesure et atténue l’incidence des variations anormales dans les réponses. La moyenne arithmétique du taux de réponse fait l’objet d’un suivi, car l’échelle de la question de l’enquête est ordinale, c.-à-d. que tous les éléments sur l’échelle ont un ordre, mais qu’ils ne mesurent pas nécessairement des valeurs espacées d’une distance égale. Sur le plan conceptuel, la différence entre « contribution importante » et « contribution modérée » ne peut pas être comparée à la différence entre « contribution faible » et « aucune contribution ». Nous leur avons arbitrairement attribué les valeurs 1, 2, 3, 4 et 5, donc le calcul d’une moyenne n’est pas très logique.

Répercussions économiques et sociales

Mesures de rendement : Description

Pour le reste du cycle des EMS3, les cibles de rendement acceptable seront calculées annuellement conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement en utilisant les plus récentes données historiques disponibles pour l’Université d’Ottawa et seront intégrées au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement. Voir l’annexe pour connaître les données historiques et les cibles de rendement acceptable annuelles.

Répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants
Définition : Proportion de l’effectif de l’établissement par rapport à la population de la ville ou de la municipalité où se trouve l’établissement
Source : Rapport sur les statistiques et les effectifs des universités (RSEU), ministère des Collèges et Universités; données de recensement, Statistique Canada

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

Cette mesure se penche sur la taille de la communauté universitaire des campus de l’Université d’Ottawa en regard de la population locale. Bien que sa taille soit un facteur de son influence sur la collectivité, l’Université estime qu’il est aussi important d’avoir une influence importante par son engagement communautaire.

Le Conseil d’éducation autochtone (CEA) de l’Université d’Ottawa facilite la création de liens nouveaux, riches et durables, basés sur un partenariat respectueux entre l’Université – qui se trouve sur le territoire non cédé de la nation algonquine – et les communautés algonquines et d’autres communautés autochtones partenaires de l’établissement. Représentant les intérêts et les préoccupations des communautés autochtones locales, le CEA est déterminé à favoriser la réussite scolaire des apprenantes et apprenants autochtones actuels et à venir. Son mandat à l’Université consiste à créer et mettre en œuvre des politiques, des conférences, des services et des espaces qui favorisent la réussite postsecondaire des Autochtones.

L’Université d’Ottawa fait la promotion d’un engagement communautaire pérenne et de la responsabilité sociale par l’intégration du service bénévole aux programmes d’études grâce à des partenariats communautaires et facultaires. Le Centre Michaëlle-Jean pour l’engagement mondial et communautaire invite la population étudiante à contribuer au renforcement des communautés, à amener des changements sociaux positifs et à accroître l’engagement de l’Université sur les plans local, national et international.

L’Université d’Ottawa se joint à des organismes locaux, comme sa voisine la Mission d’Ottawa, avec qui elle collabore sur le projet Discovery University (en anglais), qui permet à des personnes à faible revenu de suivre gratuitement des cours universitaires non crédités.

L’Université d’Ottawa s’engage activement auprès d’entreprises, de différents ordres de gouvernement et de la société civile. En raison du mandat que lui confère la loi, elle entretient des liens solides avec la communauté francophone, comme le démontrent les 350 programmes offerts en français par 10 facultés, le plus large éventail de programmes intéressants de l’Ontario. Les diplômes professionnels ouvrent la porte à des emplois bien rémunérés et favorisent la croissance et le renforcement de nos collectivités et de l’économie de l’Ontario.

L’Université d’Ottawa a aussi une incidence sur l’emploi dans notre collectivité, comptant le deuxième régime coop en importance de l’Ontario, lequel a permis à 3 760 étudiantes et étudiants d’obtenir un placement en 2019. Ces étudiantes et étudiants sont recherchés par une vaste gamme d’employeurs, notamment les entreprises technologiques, qui sont des acteurs clés de l’économie ontarienne. Par ailleurs, l’atelier Makerspace Richard-L’Abbé de l’Université est ouvert aux étudiantes et étudiants et aux membres de la collectivité qui aiment inventer, fabriquer, construire et jouer. Cet emplacement est dirigé, organisé et géré par des étudiantes et étudiants de différents domaines d’études. Citons en terminant l’atelier Maker Mobile, atelier Makerspace qui se déplace. Disposant des technologies les plus récentes, il amène dans les écoles, les bibliothèques et les centres communautaires de la région d’amusantes activités d’apprentissage pratiques qui s’ajoutent au programme scolaire. L’objectif est d’encourager la créativité et la résolution de problèmes et d’éveiller l’intérêt de toute la population pour la technologie.

Les quatre établissements d’enseignement postsecondaire de la région d’Ottawa (le Collège Algonquin, l’Université Carleton, La Cité et l’Université d’Ottawa) travaillent ensemble sous l’égide de « La Cité des connaissances ». À la suite d’un projet pilote réalisé au cours de la deuxième ronde des ententes de mandat stratégiques, les établissements ont convenu de travailler ensemble afin de concevoir des programmes accrédités uniques offrant des occasions d’apprentissage intégré au travail axées sur les apprenantes et apprenants. Ensemble et de concert avec les secteurs d’activité, les entreprises, la société civile et tous les ordres de gouvernement, nous avons conçu des programmes conduisant à un certificat ou à un grade universitaire pour répondre aux besoins des entreprises, des secteurs d’activité, des organisations de la société civile et des gouvernements en matière de main-d’œuvre hautement qualifiée (aux niveaux local, provincial et national), à Ottawa et dans la vallée de l’Outaouais.

Répercussions économiques propres à l’établissement
Nom : Répercussions économiques des étudiantes et étudiants
Définition : Cette mesure quantifie les dépenses annuelles des étudiantes et étudiants à temps plein de l’extérieur de la province qui vivent en Ontario
Source : Rapport sur les statistiques et les effectifs des universités (RSEU), ministère des Collèges et Universités; données de recensement, Statistique Canada

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

Pour évaluer cette répercussion, il est important d’adopter une approche globale qui tient compte des répercussions sociales, économiques et liées à la recherche. Les dépenses de l’Université d’Ottawa en recherche et développement, pour les opérations et les salaires, combinées aux revenus des diplômées et diplômés s’élèvent à 7,4 milliards de dollars par année pour la région d’Ottawa-Gatineau, l’Ontario et le Canada, et elles génèrent par ailleurs 29 500 emplois à l’échelle du pays (Conference Board du Canada, 2016). Ces répercussions sont non seulement impressionnantes, mais aussi importantes pour les économies locale et nationale.

Les répercussions économiques directes de nos étudiantes et étudiants constituent un volet sous-jacent à ces répercussions économiques générales. La population étudiante de l’Université d’Ottawa nous vient de la région, du Canada et de l’étranger. Nous estimons que sa présence se traduit par une contribution indispensable pour l’économie de l’Ontario. C’est avec ces éléments à l’esprit que nous nous sommes penchés sur les répercussions économiques de la population étudiante de l’extérieur de l’Ontario. Pour les calculer, l’Université a combiné les données officielles des inscriptions avec les chiffres de Statistique Canada concernant les dépenses pour l’hébergement, la nourriture et le transport, et elle a démontré que les étudiantes et étudiants de l’extérieur de l’Ontario dépensent plus de 40 millions de dollars par année dans notre région. C’est pourquoi nous jugeons que cet apport important à l’économie de l’Ontario est révélateur de la force de l’offre de programmes de l’Université, qui attirent des étudiantes et étudiants d’ici et d’ailleurs.

Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux
Définition : Montant des fonds octroyés à l’établissement par les trois organismes fédéraux de subvention de la recherche (CRSH, CRSNG et IRSC) et part que représentent ces fonds dans le financement total alloué aux universités ontariennes
Source : Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université d’Ottawa

Au fil des ans, l’Université d’Ottawa a réussi de façon constante à obtenir un excellent financement des trois organismes subventionnaires, et ce, dans un contexte où des changements considérables ont été apportés aux programmes de financement de ces organismes, comme le renouvellement des programmes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et les changements récents aux programmes de l’industrie du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Nos chercheuses et chercheurs ont su conserver leur compétitivité au cours de 2019-2020, alors que les investissements du gouvernement annoncés dans le budget fédéral 2018 continuaient d’être accordés.

Le nouveau plan de recherche stratégique de l’Université, lancé en décembre 2019, définit les axes stratégiques suivants : créer un environnement durable; façonner le monde numérique; favoriser santé et bien-être tout au long de la vie; et promouvoir des sociétés justes. Les découvertes issues de la recherche et la mobilisation des connaissances dans ces domaines entraîneront des résultats économiques et sociaux positifs pour toute la population de l’Ontario et de l’ensemble du Canada. Plus particulièrement, nos domaines de compétences en recherche touchent la cybersécurité, le cerveau et la santé mentale par la recherche axée sur l’évolution de la pratique, la photonique et les matériaux quantiques, et les politiques publiques.

Au cours des années à venir, l’Université continuera de s’appuyer sur sa compétitivité pour obtenir du financement des trois organismes subventionnaires par une participation accrue aux subventions conjointes importantes et aux initiatives menées à l’échelle nationale. Nous offrirons un soutien plus efficace aux chercheuses et chercheurs et réduirons le fardeau administratif.

Nous renforcerons aussi notre capacité de recherche grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures et le recrutement et la rétention de chercheuses et chercheurs de renommée mondiale dans des domaines de compétences de recherche actuels et émergents. À cette fin, un plan d’infrastructure de recherche pluriannuel pour des installations et des services de recherche à la fine pointe sera mis au point pour stimuler la recherche concurrentielle sur la scène internationale. Nous réattribuerons des ressources pour le recrutement afin de favoriser le recrutement du corps professoral à temps plein, et nous réserverons des postes pour les domaines prioritaires, notamment ceux définis selon la planification de l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI).

Par la voie d’un plan d’EDI pour la recherche et de la participation au projet pilote Dimensions des trois organismes subventionnaires, nous favoriserons une culture d’inclusion, de diversité, d’équité et d’excellence dans toute la communauté de recherche de l’Université d’Ottawa. Nous abolirons les obstacles qui se dressent devant les membres des quatre groupes désignés – les femmes, les minorités visibles, les personnes handicapées ainsi que les Autochtones –, de sorte qu’ils puissent réaliser leur potentiel.

En outre, nous adopterons une stratégie de mobilisation des connaissances pour aider les chercheuses et chercheurs à accroître la portée de leurs recherches et à obtenir du financement supplémentaire des trois organismes subventionnaires. Cette stratégie leur permettra d’enrichir leurs compétences, afin pouvoir faire participer des partenaires à la promotion de l’application de recherches dans les politiques, les pratiques, les services et les produits.

Revenus de recherche provenant du secteur privé
Définition : Revenus de recherche provenant du secteur privé
Source : États financiers des universités, Council of Ontario Finance Officers

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l’Université d’Ottawa

Transformation 2030 promet une Université d’Ottawa « plus interconnectée » par l’enrichissement de la qualité et de la nature de nos connexions. Pour que notre réussite soit totale, il nous faudra travailler encore plus étroitement avec nos partenaires des différents secteurs sur la scène locale, nationale et internationale. Les vieux paradigmes associant poussée technologique et demande du marché seront remplacés par de nouvelles notions de cocréation et de travail concerté avec des partenaires du secteur privé pour définir, concevoir et mettre au point des solutions.

Ottawa brille toujours comme cité technologique, comme en témoigne sa première place au classement en matière de concentration de talents dans le secteur de la technologie et de niveau d’éducation du récent rapport CBRE de 2019, et l’Université d’Ottawa aura un important rôle à jouer dans le renforcement de la compétitivité et de la prospérité de la région. Au cours des dernières années, l’Université a ajouté des membres à son équipe du Service de soutien à l’innovation, et elle a modernisé bon nombre de ses stratégies et politiques pour améliorer la communication et la participation des entreprises. Depuis 2019, elle assure une présence au cœur de Kanata-Nord, le plus grand parc technologique du Canada. Par des activités et un engagement durables et soutenus auprès des entreprises du parc, l’Université collabore étroitement avec la Kanata North Business Association pour repérer les partenariats productifs et les entreprises de technologies qui souhaitent travailler avec nos étudiantes et étudiants, nos professeurs et professeures, et nos chercheuses et chercheurs les plus talentueux.

Notre présence stable à Kanata-Nord permet au parc technologique et à l’Université d’unir leurs forces pour créer un cercle vertueux de cocréation :

ils préparent les meilleurs leaders du futur dans le secteur de la technologie;
ils favorisent l’acquisition continue du savoir de la main-d’œuvre canadienne du secteur de la technologie de pointe;
ils créent des solutions pour relever les défis actuels et futurs en établissant le meilleur des cadres de formation pour les étudiantes, étudiants, apprenantes et apprenants.

Les derniers changements apportés aux programmes de partenariats avec l’industrie du CRSNG seront examinés minutieusement afin que l’Université puisse tirer pleinement parti des occasions de financement qui seraient utiles à l’établissement et à ses nombreux partenaires.

Productivité, responsabilisation et transparence

Profil de l’effectif

En plus du financement axé sur le rendement décrit aux sections ci-dessus, les établissements recevront des fonds selon leur effectif de base, ce qui assurera la prévisibilité de leur financement. L’effectif de base des universités a été établi dans le cadre des ententes de mandat stratégiques 2017–2020 (EMS2) et tient compte des rajustements liés à l’augmentation des effectifs du 2e et 3e cycle et à l’atteinte des cibles de formation à l’enseignement.

Effectif de base

Aux fins de financement, l’effectif de base pour la période de cinq ans 2020–2025 sera de 86 081,12 unités de subvention pondérées (USP) pour l’Université d’Ottawa. Les fonds correspondant à ce niveau d’effectif seront versés conformément au cadre de financement présenté dans le Manuel technique de réforme de la formule de financement des universités, version 1.0 (mai 2017). L’effectif admissible au financement est défini dans le Guide de répartition des subventions de fonctionnement de l’Ontario.

Remarque : Les effectifs de base dans ce tableau étaient établis en utilisant les données finales d’inscription de 2019–2020.

2019–2020 Effectif de base (A)	2019–2020 Croissance financée en 2e cycle (maîtrise) (B)	2019–2020 Croissance financée en 3e cycle (doctorat) (C)	2019–2020 Croissance financée en formation à l’enseignement (D)	2020–2025 Effectif de base des EMS3
85 653,24	30,30	379,31	18,26	86 081,12

Remarque : L’effectif de base de l’Université d’Ottawa pour 2019–2020 comprend 2 475,70 unités de subvention pondérées (USP) pour la formation des enseignants reportés de 2018–2019.

Effectif admissible au financement prévu

Remarque : Ces tableaux indiquent l’effectif Équivalent de Temps Plein Fiscal incluant toutes sessions pour les étudiantes et les étudiants de premier cycle et les sessions d’automne et d’été pour les étudiantes et les étudiants de la maîtrise et du doctorat.

Le tableau ci-dessous montre l’effectif admissible au financement prévu pour l’Université d’Ottawa en date du 28 février 2020.

Titre de compétence	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
ETPF au premier cycle	27 826	27 922	27 933	27 933	27 933
ETPF à la maîtrise	2 857	2 932	3 007	3 082	3 157
ETPF au doctorat	1 180	1 205	1 230	1 255	1 280
ETPF total	31 863	32 058	32 169	32 269	32 369

Effectif d’étudiantes et étudiants étrangers prévu

Le tableau ci-dessous montre l’effectif prévu d’étudiantes et étudiants étrangers non admissibles au financement pour l’Université d’Ottawa en date du 28 février 2020.

Titre de compétence	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
ETPF au premier cycle	5 295	5 395	5 495	5 595	5 695
ETPF à la maîtrise	1 606	1 621	1 636	1 651	1 666
ETPF au doctorat	579	604	629	654	679
ETPF total	7 480	7 620	7 760	7 900	8 040

Annexe : Données historiques, cibles et résultats

Le ministère actualisera le tableau suivant tous les ans pour inclure les résultats de l’évaluation annuelle des EMS3 et mettre à jour les cibles de rendement acceptable (CRA) pour l’année en cours. L’évaluation annuelle des EMS3 aura lieu chaque année à l’automne ou l’hiver et l’annexe mise à jour sera rendue publique au printemps suivant. Veuillez noter que les champs avec des traits d’union indiquent les mesures qui seront lancées dans les années suivantes des EMS3.

Il convient de noter que les données historiques reflètent le contexte antérieur à la pandémie de COVID-19. Les valeurs réelles atteintes pendant la période des EMS3 pourraient être affectées par la COVID-19.

Remarque : La valeur de la colonne 2020-2021 Résultats pour « Apprentissage par l'expérience » (ligne 7) n'était pas liée au rendement, car cette mesure n’était pas encore activée. Elle est incluse dans le calcul des objectifs de rendement admissibles de 2022-2023.

**Université d’Ottawa** - **EMS3** **– Rendement**
Remarque : « 2020–2021 Résultats » concerne l’année de l’évaluation plutôt que les données de cette année.
Mesure	2016–2017 Données historiques	2017–2018 Données historiques	2018–2019 Données historiques	2020–2021 Cibles de rendement acceptable	2020–2021 Résultats	2021–2022 Cibles de rendement acceptable	2021–2022 Résultats	2022–2023 Cibles de rendement acceptable	2022–2023 Résultats	2023–2024 Cibles de rendement acceptable	2023–2024 Résultats	2024–2025 Cibles de rendement acceptable	2024–2025 Résultats
1. Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent	89,35 %	88,68 %	88,60 %	89,21 %	90,07 %	89,43 %	90,62 %	89,29 %	90,45 %	89,48 %	-	-	-
2. Forces de l’établissement	8,94 %	9,35 %	9,50 %	9,21 %	10,52 %	8,91 %	11,30 %	8,64 %	11,29 %	9,14 %	-	-	-
3. Taux d’obtention de diplôme	75,11 %	75,56 %	75,43 %	74,75 %	74,83 %	74,65 %	76,83 %	74,97 %	77,19 %	75,09 %	-	-	-
4. Répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants	6,70 %	6,62 %	6,75 %	6,66 %	6,91 %	6,74 %	7,17 %	6,88 %	7,50 %	6,89 %	-	-	-
5. Répercussions économiques propres à l’établissement	60 266 456 $	63 863 539 $	72 107 039 $	62 496 103 $	81 393 275 $	70 293 549 $	103 395 148 $	75 977 174 $	110 074 635,00 $	87 389 518,81 $	-	-	-
6. Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux	10,30 %	10,27 %	10,55 %	9,96 %	10,61 %	10,06 %	10,70 %	10,19 %	10,92 %	10,31 %	-	-	-
7. Apprentissage par l’expérience	48,58 % (2017-2018)	44,30 % (2018-2019)	51,18 % (2019-2020)	s/o	s/o	45,94 %	52,29 %	45,91 %	51,66 %	51,46 %	-	-	-
8. Revenus de recherche provenant du secteur privé	120 385 667 $	121 468 333 $	121 830 333 $	s/o	s/o	120 374 210 $	128 514 333 $	120 704 710 $	130 865 667 $	124 687243 $	-	-	-
9. Revenu d’emploi des personnes diplômées	48 264 $	50 833 $	55 170 $	s/o	s/o	50 251 $	58 519 $	53 941 $	60 546 $	57 241 $	-	-	-
10. Habiletés et compétences	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	-	-	-

Remarques :

Pour les mesures activées après l’année 1, l’année entre parenthèses indique la première année à laquelle les données sont disponibles.
La mesure Habiletés et compétences est une mesure de la participation activée en fonction de la collecte de données et de la production de rapports plutôt que de la fixation d’objectifs. Les données sont obligatoires pour l’EMS3 et sera affichéede l’année 4 (2023-2024) et de l’année 5 (2024-2025).

Université d'Ottawa montants des fonds octroyés par les trois organismes fédéraux de subvention de la recherche :
2016–2017 : 65 671 163 $
2017–2018 : 68 353 845 $
2018–2019 : 71 595 112 $
2019–2020 : 75 379 303 $
2020–2021 : 77 338 349 $

Mis à jour : 13 mai 2024

Date de publication : 26 novembre 2020