Entente de mandat stratégique pour 2020-2025 : Université Laurentienne

Lire l'entente entre l'Ontario et l'Université Laurentienne pour connaître la place unique que cet établissement occupe au sein du système d'éducation postsecondaire de la province.

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Introduction

Préambule

La présente entente de mandat stratégique entre le ministère des Collèges et Universités et l'Université Laurentienne est au cœur du cadre de responsabilisation du gouvernement de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire.

L’entente de mandat stratégique (« l’Entente ») :

présente les objectifs et les domaines prioritaires du gouvernement provincial pour le système d’éducation postsecondaire
décrit les éléments du mécanisme de financement axé sur le rendement de l’Ontario, y compris l’allocation théorique annuelle de l’université pour le financement axé sur le rendement accordé pour la période de cinq ans visée par les EMS3
indique l’effectif de base sur lequel reposera le financement relatif à l’effectif pour la période de cinq ans visée par les EMS3
contribue aux objectifs de transparence et de responsabilisation
établit des cibles de rendement acceptable pour 10 mesures qui serviront à évaluer le rendement de l’établissement.

L’Entente sera en vigueur pour la période fiscale du 1er avril 2020 au 31 mars 2025.

Objectifs de l’Ontario

Les ententes de mandat stratégiques (EMS) sont des ententes bilatérales négociées entre le ministère et les collèges et universités de la province financés par les fonds publics, et sont au cœur du cadre de responsabilisation du gouvernement de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire. Ce cycle d’ententes est axé sur la promotion de la responsabilisation grâce à la transparence et à l’importance accordée au rendement et aux résultats. Voici les objectifs des EMS3 :

accroître la confiance et la responsabilisation grâce à la transparence et à l’amélioration du rendement et des résultats dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario
réduire les formalités administratives en trouvant le juste équilibre entre la responsabilisation et la présentation d’information, grâce à des processus simplifiés et à un nombre réduit de mesures
encourager les collèges et les universités à réorienter leurs ressources et à investir dans des projets aux retombées économiques positives
mettre en adéquation l’éducation postsecondaire et les résultats sur le marché du travail
réaliser des économies en encourageant la différenciation et la spécialisation

Profil de l’établissement

Le ministère sait toute l’importance de favoriser un système différencié et de tenir compte des spécialisations des établissements afin de réaliser des économies dans le secteur de l’éducation postsecondaire.

Le profil de l’établissement vise à décrire en quoi la mission et les objectifs stratégiques de l’université s’inscrivent dans les domaines prioritaires du gouvernement de l’Ontario, lesquels sont identifiés dans la présente entente. Les établissements sont invités à inclure une description de leur propre contexte de la pandémie de COVID-19.

Profil de l’établissement de l'Université Laurentienne :

L’Université Laurentienne est un microcosme du Canada : nous portons l’image de la nordicité; nous sommes bilingues; nous avons à cœur la réconciliation. L’Université est résolue à renforcer le capital de connaissances dans l’enseignement supérieur et la recherche, afin d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français, assortie d’une approche exhaustive à l’égard de l’éducation des autochtones. De concert avec ses partenaires fédérés, l’Université Laurentienne forme des leaders qui apportent des solutions innovantes et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.

L’Université fait figure de chef de file parmi les universités pour sa réaction à la pandémie de COVID‑19. Première université canadienne à prendre conscience de la gravité de la pandémie et à suspendre les activités en présentiel, elle a aussi été la première à passer entièrement de l’apprentissage en personne à l’apprentissage à distance.

L’Université Laurentienne demeure déterminée à offrir à ses étudiantes et étudiants une expérience universitaire sûre et exceptionnelle, tout en conservant son rôle de premier plan comme université du Nord de l’Ontario. L’Université maintient son engagement à offrir une éducation qui prépare nos étudiantes et étudiants pour le marché du travail et à contribuer à la prospérité du Grand Sudbury, du Nord et au-delà.

La réputation de l’Université en tant qu’université de renom du Nord croît rapidement, elle est de plus en plus connue à l’étranger et elle a de fortes retombées nationales, provinciales et régionales. Nous nous efforçons d’offrir des programmes d’études et de recherche innovants qui préparent efficacement les étudiantes et étudiants à exercer un esprit critique adapté au 21^e siècle. Nous sommes résolus à atteindre cet objectif grâce à des programmes d’études et de recherche de pointe qui mobilisent les étudiantes et étudiants dans leurs disciplines et au-delà ainsi qu’à fournir une expérience du monde réel et un cadre concret pour changer les choses.

L’Université Laurentienne possède une solide feuille de route pour ce qui est des résultats de sa population étudiante et des retombées importantes sur le plan social et économique. Cela comprend les mesures suivantes :

Taux d’emploi des personnes diplômées le plus élevé (6 mois et 2 ans), Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario : 2016).
Premier rang pour l’augmentation de ses revenus de recherche (croissance de 37 % pour 2017–2018, RE$EARCH Infosource : 2018).
Huitième rang en Ontario pour l’intensité de la recherche (110 000 $ par professeur à temps plein, RE$EARCH Infosource : 2018).
Hausse de 9 % de l’inscription des étudiantes et étudiants autochtones depuis 2009.
Augmentation de 6 % de l’inscription des étudiantes et étudiants francophones depuis 2009.
52 % des étudiantes et étudiants inscrits sont des étudiantes et étudiants de première génération.
65 % des anciens élèves restent dans le Nord de l’Ontario après l’obtention de leur diplôme.
Les personnes diplômées de l’Université Laurentienne décrochent de bons salaires après l’obtention de leur diplôme (Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario : 2016).

Les forces particulières de l’Université favorisent son rôle en matière de savoir et de recherches fondamentales et appliquées, et lui permettent d’apporter une contribution importante pour aborder les enjeux cruciaux auxquels la société est confrontée.

Les forces de l’Université, telles qu’elles sont énoncées dans notre plan stratégique 2018–2023 : l’exploitation minière et durabilité de l’environnement; l’interdisplicinarité; les cultures francophones et la langue française; le fait autochtone; et le bien-être.

Notre plan stratégique est fondé sur les piliers et les valeurs communes suivantes :

Le Nord nous inspire : Nous célébrons notre localisation dans le Grand Sudbury parce que le Nord-Est de l’Ontario nous offre des possibilités uniques dans un cadre sans pareil. Le Nord est notre avantage.
La réussite de notre population étudiante sera notre réussite : Nous nous concentrons sur l’expérience étudiante parce que nous savons que l’enseignement postsecondaire est un agent de transformation. La population étudiante est au cœur de nos activités.
L’enseignement et l’apprentissage nous définissent : Nous sommes des créateurs, des gardiens et des communicateurs du savoir qui lie les générations. Le savoir est notre fondation.
La curiosité est le moteur de nos recherches : Nous posons des questions critiques et découvrons des réponses qui concernent la société. La créativité façonne l’avenir.
Les relations sont notre priorité : Nous établissons des collaborations sur tout le campus et avec des partenaires locaux, provinciaux, nationaux et internationaux parce que les relations nous habilitent. Ensemble nous sommes plus forts.

Inspirés par nos forces, nos piliers et nos valeurs communes, nous nous concentrons stratégiquement sur 25 résultats. Forte de ce plan stratégique, l’Université assure l’harmonisation au Plan d’enseignement, au Plan de recherche, au budget pluriannuel et à la présente EMS3.

Nos stratégies et nos résultats s’inscrivent dans les priorités et les objectifs du gouvernement : (i) répondre aux besoins changeants du marché du travail; (ii) améliorer les habiletés et les compétences de nos étudiantes et étudiants; et (iii) favoriser un système d’éducation postsecondaire qui contribue à la compétitivité économique de la province. Tout au long du processus d’EMS3, nous avons illustré au moyen d’exemples de quelle façon les stratégies et les résultats que nous avons adoptés rehausseront les priorités du gouvernement.

La stratégie qui consiste à pondérer les mesures de rendement des EMS3 repose sur les données et s’appuie sur les documents de planification stratégique de l’Université. Une approche équilibrée a été employée, qui s’appuie sur une analyse des données antérieures, des plans et des projections pour l’avenir de même que sur la capacité de l’Université Laurentienne à influencer le rendement à l’égard de mesures précises. Par conséquent, la pondération n’est pas nécessairement un indicateur de la valeur du résultat des mesures de rendement de l’Université.

Financement axé sur le rendement

Allocation théorique annuelle

Pour le cycle des EMS3, l’allocation annuelle de financement axé sur le rendement de l'Université Laurentienne a été calculée par le ministère conformément au modèle de financement des universités et au Manuel technique du financement axé sur le rendement de l’Ontario. Les allocations théoriques de l'Université Laurentienne, qui ne seront pas influencées par le rendement de l’année précédente, seront versées selon un calendrier de mise en œuvre progressive, comme suit :

Année	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
Enveloppe pour la différenciation	16 213 262 $	21 659 140 $	27 241 662 $	32 758 982 $	35 517 642 $
Subvention axée sur le rendement	s/o	s/o	s/o	7 289 927 $	À compléter

Remarques :

Le financement axé sur le rendement des années 2020–2021, 2021–2022 et 2022–2023 a été retardé en raison de la pandémie de COVID-19.
La proportion prévue à l’échelle du système liée au financement [financement basé sur le rendement] sera à 10 % du financement de fonctionnement total pour l’année 4 (2023–2024), et à 25 % pour l’année 5 (2024–2025).
Avant l’année 4 (2023–2024), la subvention axée sur le rendement était plafonnée à la proportion annuelle moyenne du système définie pour l’enveloppe pour la différenciation et le financement résiduel dépassant ce plafond faisait partie de l’enveloppe pour la différenciation.
L’enveloppe pour la différenciation a poursuivi sa croissance régulière pour atteindre le niveau initial de 60 % à l’année 5 (2024–2025).
À l’année 4 (2023–2024), la subvention axée sur le rendement activée est comprise dans les 55 % du financement de fonctionnement attribués à l’enveloppe pour la différenciation.
Les allocations théoriques correspondent à la partie de la subvention axée sur le rendement.
Les allocations théoriques susmentionnées ont été calculées à partir des montants totaux des subventions de fonctionnement de l’année 2021–2022.

Stratégie de pondération

Le mécanisme de financement axé sur le rendement de la présente entente permet aux établissements d’attribuer une pondération aux mesures afin de refléter leurs forces et leurs rôles différenciés dans le système d’éducation postsecondaire. La pondération déterminera le financement axé sur le rendement accordé à chaque mesure, comme on le voit dans le tableau ci-dessous. Les mesures sont présentées en détail dans les pages qui suivent.

Pondération attribuée par l’établissement et financement théorique axé sur le rendement
Mesure	2020–2021 pondération max. 35 % min. 10 %	2020–2021 financement théorique	2021–2022 pondération max. 30 % min. 5 %	2021–2022 financement théorique	2022–2023 pondération max. 25 % min. 5 %	2022–2023 financement théorique	2023–2024 pondération max. 25 % min. 5 %	2023–2024 financement théorique	2024–2025 pondération max. 25 % min. 5 %	2024–2025 financement théorique
1. Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent	10 %	1 621 326 $	15 %	3 249 167 $	15%	4 086 249 $	5 %	364 496 $	5 %	À compléter
2. Forces de l’établissement	24 %	3 891 183 $	15 %	3 249 167 $	20%	5 448 332 $	25 %	1 822 482 $	25 %	À compléter
3. Taux d’obtention de diplôme	23 %	3 729 050 $	15 %	3 249 167 $	15%	4 086 249 $	5 %	364 496 $	15 %	À compléter
4. Répercussions sociales et locales – Inscription des étudiants	23 %	3 729 050 $	15 %	3 249 167 $	5%	1 362 083 $	5 %	364 496 $	5 %	À compléter
5. Répercussions économiques propres à l’établissement	10 %	1 621 326 $	15 %	3 249 167 $	15%	4 086 249 $	15 %	1 093 489 $	15 %	À compléter
6. Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux	10 %	1 621 326 $	5 %	1 083 056 $	5%	1 362 083 $	5 %	364 496 $	5 %	À compléter
7. Apprentissage par l’expérience	s/o	s/o	10 %	2 166 111 $	10%	2 724 166 $	15 %	1 093 489 $	15 %	À compléter
8. Revenus de recherche provenant du secteur privé	s/o	s/o	5 %	1 083 056 $	5%	1 362 083 $	15 %	911 241 $	5 %	À compléter
9. Revenu d’emploi des personnes diplômées	s/o	s/o	5 %	1 083 056 $	5%	1 362 083 $	5 %	364 496 $	5 %	À compléter
10. Habiletés et compétences	s/o	s/o	s/o	s/o	5%	1 362 083 $	5 %	364 496 $	5 %	À compléter

Remarques :

Les collèges et universités peuvent chaque année modifier la pondération de leurs mesures dans le cadre de l’évaluation annuelle, tout au long de l’EMS3. Pour les mesures activées après l’année 1, l’année entre parenthèses indique la première année à laquelle les données sont disponibles
La proportion prévue à l’échelle du système liée au financement [financement basé sur le rendement] sera à 10 % du financement de fonctionnement total pour l’année 4 (2023–2024), et à 25 % pour l’année 5 (2024–2025).

Domaines prioritaires et mesures de rendement

Sommaire

Pour améliorer le rendement dans les domaines clés qui s’inscrivent dans les priorités et les objectifs du gouvernement de l’Ontario, des cibles de rendement acceptable seront associées aux mesures qui déterminent l’efficacité d’un établissement à répondre aux besoins changeants du marché du travail, à améliorer les habiletés et les compétences des étudiantes et des étudiants, et à favoriser un système d’éducation postsecondaire qui contribue à la compétitivité économique de la province.

La combinaison des cibles établies et de la pondération attribuée aux mesures servira à évaluer le rendement des établissements au moyen du processus d’évaluation annuelle des EMS3.

Résultats en matière d’habiletés et d’emplois

Ce domaine prioritaire vise à mesurer et à évaluer le rôle joué par l’université dans les résultats obtenus par les étudiantes et étudiants et les personnes diplômées et dans l’adéquation de ces résultats avec l’économie ontarienne. Les mesures évaluent l’engagement de l’établissement en ce qui a trait à ses forces et à la spécialisation, à l’acquisition par les étudiantes et étudiants des habiletés essentielles pour décrocher un emploi, à l’apprentissage par l’expérience, à l’obtention de diplôme ainsi qu’aux résultats positifs sur le marché du travail pour les personnes diplômées, et ce, au moyen des indicateurs de rendement suivants :

taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent
forces de l’établissement
taux d’obtention de diplôme
revenu d’emploi des personnes diplômées
apprentissage par l’expérience
habiletés et compétences

Répercussions économiques et sociales

Ce domaine prioritaire vise à mesurer et à évaluer le rôle joué par l’université dans l’économie de l’Ontario. Les mesures évaluent le financement de recherche fédéral, le financement provenant du secteur privé, les retombées positives sur l’économie locale engendrées par les étudiantes et étudiants d’un établissement et les façons grandement différenciées dont l’établissement démontre des retombées économiques, et ce, au moyen des indicateurs de rendement suivants :

répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants
répercussions économiques propres à l’établissement
financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux
revenus de recherche provenant du secteur privé

Productivité, responsabilisation et transparence

À la suite d’efforts supplémentaires de collaboration avec le secteur à l’amélioration des mesures, on a pris la décision d’éliminer cette exigence en matière de déclaration et de collecte de données pour les établissements pendant la durée de la période des EMS3, afin de réduire le fardeau en matière de déclaration et les chevauchements avec d’autres initiatives gouvernementales.

Résultats en matière d’habiletés et d’emplois

Mesures de rendement : Description

Les mesures seront lancées sur trois ans à mesure que de nouvelles données sont recueillies et validées. Pour 2020–2021, les cibles de rendement acceptable sont calculées au moyen de données historiques conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement.

Pour le reste du cycle des EMS3, les cibles de rendement acceptable seront calculées annuellement conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement en utilisant les plus récentes données historiques disponibles pour l'Université Laurentienne et seront intégrées au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement. Voir l’annexe pour des renseignements sur les données historiques et les cibles de rendement acceptable annuelles.

Pour la mesure Habiletés et compétences lancée dans le cadre du financement axé sur le rendement pour 2022–2023, le ministère des Collèges et Universités appliquera à tous les établissements une pondération liée à la participation de cinq % de l’allocation théorique annuelle pour le financement axé sur le rendement. Les cibles des établissements pour cette mesure ne seront pas établies au cours de la période visée par les EMS3. La participation sera validée et intégrée au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement.

Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent
Définition : Proportion des personnes diplômées (baccalauréat ou premier grade professionnel) employées à plein temps qui considèrent que leur emploi est « Étroitement lié » ou « Quelque peu lié » aux compétences acquises à l’université deux ans après l’obtention de leur diplôme
Source : Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario, ministère des Collèges et Universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l'Université Laurentienne :

Les taux d’emploi de l’Université Laurentienne, qui ressortent de l’Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario, figurent constamment au sommet des universités ontariennes et sont bien supérieurs à la moyenne provinciale depuis 2011. Les résultats pour cette mesure montrent que les diplômés de l’Université sont conscients de la valeur de l’éducation qu’ils ont reçue et des compétences qu’ils ont acquises pendant leurs études. Ils auront les compétences nécessaires pour entrer sur le marché du travail, que ce soit dans le Nord de l’Ontario, dans la province ou à l’échelle mondiale. Le résultat de notre plan stratégique, qui vise à former « des personnes diplômées qui travaillent, enseignent et apportent des contributions en tant qu’employés dans des milieux francophones, ruraux et autochtones de tout le Nord et d’ailleurs », témoigne de notre volonté à permettre l’acquisition des compétences requises, en plus des habiletés supplémentaires acquises grâce à des expériences uniques qu’offre l’Université Laurentienne. Ces expériences, façonnées par notre mandat triculturel, sont mises en œuvre pour aider nos personnes diplômées à réussir leur recherche d’emploi.

L’Université joue un rôle clé pour soutenir la formation professionnelle dans le Nord et au-delà, appuyer les priorités du gouvernement et favoriser le renforcement des habiletés et compétences des étudiantes et étudiants. Nos personnes diplômées, dont bon nombre sont bilingues, possèdent des compétences recherchées dans divers domaines. Le faible ratio étudiant/professeur de l’Université favorise des interactions importantes avec le personnel enseignant et accroît les occasions de perfectionner les habiletés et compétences en laboratoire. Les employeurs constateront que les personnes diplômées de l’Université Laurentienne ont une grande maîtrise de la pensée critique et de la résolution de problèmes. Les besoins du Nord en matière de résilience et de ténacité, conjugués à l’approche interdisciplinaire de l’Université en matière d’enseignement, forment des personnes diplômées recherchés et prêts à relever des défis à l’échelle mondiale.

La fréquentation du collège et de l’université permet l’acquisition d’un ensemble de compétences, ce qu’encourage l’Université, qui donne l’exemple en matière de mobilité de la population étudiante. L’Université Laurentienne offre aux étudiantes et étudiants qui sont titulaires d’un diplôme collégial de deux à trois ans de nombreux parcours conçus pour accroître la mobilité étudiante, notamment un statut avancé en l’absence d’ententes d’articulation. Une collaboration à souligner est la récente entente d’articulation en travail social entre le Collège Sault et l’Université Laurentienne. Par l’entremise de ce partenariat élargi, les personnes diplômées du programme de deux ans de Social Service Worker – Indigenous Specialization du Collège Sault qui sont admissibles pourront préparer en deux ans un baccalauréat en service social autochtone offert par l’Université Laurentienne.

Bien que cette mesure affiche constamment de bons résultats pour l’Université Laurentienne, il faut garder à l’esprit que les réponses à l’enquête peuvent varier d’une année à l’autre. En outre, les réponses obtenues dans le cadre de l’enquête sont laissées à l’interprétation qu’en font les étudiantes et étudiants qui ont aussi leurs opinions, ce qui entraîne un risque de mauvaise interprétation.

Harmonisation à notre plan stratégique : Résultats 1–3, 5–8, 11, 14, 25

Forces de l’établissement
Nom : Un portefeuille varié de programmes en exploitation minière, en gestion environnementale, en architecture et autres programmes interdisciplinaires, domaines qui affichent des inscriptions stables ou croissantes
Définition : Proportion de l’effectif (ETPF canadiens et étrangers, des étudiantes et étudiants de premier cycle de toutes les sessions et des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs des sessions d’automne et d’été) dans des programmes correspondant à des forces de l’établissement
Source : Information fournie par les établissements, validée par le Rapport sur les statistiques et les effectifs des universités (RSEU), ministère des Collèges et Universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l'Université Laurentienne :

L’Université Laurentienne offre 110 programmes de premier cycle et 60 de cycle supérieur en anglais et en français, dont 23 en ligne.

Selon les regroupements de la Classification des programmes d’enseignement (CPE), l’Université a établi une proportion de 50,6 % des inscriptions totales pour tous les cycles d’études, ce qui représente des atouts présentant une perspective de croissance stable ou soutenue. Afin d’établir les codes CPE pris en compte, l’Université Laurentienne a fait ce qui suit :

réalisé une analyse approfondie des inscriptions antérieures et projetées;
mené de vastes consultations avec le Sénat, les conseils de faculté, les partenaires fédérés, le personnel enseignant notamment;
assuré une harmonisation aux plans stratégiques;
évalué les besoins du marché du travail et les résultats de la population étudiante.

Notre expertise en exploitation minière et en gestion environnementale est le moteur de la création de connaissances, de la prospérité économique et de la durabilité écologique à l’échelle locale, nationale et internationale. Notre corps professoral et nos programmes de calibre international collaborent au sein de nos centres de recherche réputés mondialement et s’allient avec des leaders mondiaux du secteur. En même temps, l’Université Laurentienne est profondément engagée depuis longtemps dans la cause environnementale. Des décennies de recherches d’envergure mondiale sur la contamination industrielle et la réhabilitation des terres, des lacs et des communautés ont fait résonner « l’histoire de Sudbury » sur toute la planète. Des installations de recherche, comme le Centre pour la vitalité des lacs Vale et son Unité conjointe d’écologie d’eau douce offrent aux étudiants des programmes de maîtrise en biologie et de doctorat en écologie boréale des possibilités sans pareil d’étudier des problèmes environnementaux et de trouver des solutions proactives.

Bon de nombre des programmes pris en compte par cette mesure créent des connaissances interdisciplinaires. La structure flexible du baccalauréat ès arts encourage les étudiantes et étudiants à combiner des modules dans toutes les facultés tout en étudiant en anglais et en français. L’École d’architecture McEwen, qui en est aux dernières étapes d’agrément, propose un modèle d’enseignement de la conception-construction inspiré par l’importante contribution de collaborateurs autochtones et du Nord. Nos programmes de sciences médico-légales, les premiers à recevoir l’agrément de la FEPAC (Forensic Science Education Programs Accreditation Commission) au Canada, réunissent dans toutes les disciplines les enquêteurs en scène de crime et les experts en criminalistique. Nos programmes interdisciplinaires d’études supérieures, y compris les doctorats en sciences biomoléculaires et en sciences humaines, offrent des possibilités de premier ordre de collaboration entre les disciplines, les facultés, les langues et les cultures.

Le français et les programmes autochtones prospèrent ici et avec nos partenaires fédérés. Nos étudiantes et étudiants, notre personnel enseignant et autres tirent parti d’une mobilisation importante dans un milieu triculturel. Notre École de service social, par exemple, offre le premier baccalauréat en travail social en ligne en français au Canada. En outre, l’Université Laurentienne, par l’entremise de notre École des sciences de l’éducation, est l’une des deux seules universités ontariennes à offrir des programmes de formation des enseignants en français. Le programme d’études autochtones, offert par l’entremise de l’Université de Sudbury, donne l’occasion à toute la population étudiante de mieux comprendre et connaître les peuples autochtones, leurs cultures, traditions, aspirations et manières de savoir dans une perspective historique et contemporaine.

L’Université Laurentienne offre aussi des programmes innovants qui s’attaquent aux problèmes de santé et favorisent le bien-être général de la population dans les milieux ruraux et du Nord. L’Université Laurentienne peut se vanter d’avoir le deuxième programme d’orthophonie en importance au Canada. Notre relation avec l’École de médecine du Nord de l’Ontario et l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord créent de nombreuses possibilités de solides résultats d’apprentissage et collaborations.

Harmonisation à notre plan stratégique : Nos forces et les 25 résultats

Taux d’obtention de diplôme
Définition : Proportion des nouvelles étudiantes et des nouveaux étudiants universitaires (canadiens et étrangers) de premier cycle en première année inscrits à plein temps à des programmes de baccalauréat (admission directe) ou des étudiantes et étudiants universitaires des programmes de premier grade professionnel (admission avec préalables) qui ont commencé leurs études à une session d’automne et ont obtenu leur diplôme du même établissement dans les sept années qui ont suivi
Source : Données sur le taux d’obtention de diplôme des universités

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l'Université Laurentienne :

L’une de nos valeurs fondamentales s’énonce comme suit : « La réussite de notre population étudiante sera notre réussite ». L’Université accorde la priorité au soutien offert à sa population étudiante variée par l’entremise d’une gamme de services qui aident directement les étudiantes et étudiants à atteindre leurs objectifs en matière d’éducation et à se préparer adéquatement à entrer sur le marché du travail.

L’Université Laurentienne joue un rôle essentiel en offrant un accès aux étudiantes et étudiants des régions rurales et nordiques qui ont un faible taux de participation aux études postsecondaires. Par conséquent, l’Université compte une proportion élevée d’étudiantes et étudiants de groupes sous-représentés, d’adultes, d’étudiantes et étudiants à temps partiel dans ces programmes en ligne. Bon nombre des étudiantes et étudiants de l’Université éprouvent des difficultés financières pouvant perturber leurs études.

L’Université Laurentienne démontre que la réussite de sa population étudiante lui tient à cœur par sa volonté de promouvoir la santé et le bien-être inspirés par la charte de l’Okanagan, des conseils aux études, un soutien à la planification pour les cours et l’inscription, des interventions et des actions de proximité proactives, un soutien en santé mentale, des services d’orientation et d’emploi ainsi qu’un encadrement par les pairs en première année. Une nouvelle unité Transitions et engagement veille à ce que les étudiantes et étudiants cheminent avec succès jusqu’au diplôme par des activités d’orientation et d’initiatives tout au long de l’année universitaire.

De plus, le bureau des Affaires étudiantes autochtones propose plusieurs possibilités de mobilisation, dont des événements et activités comme : 1. Biidaabin, un festin traditionnel afin d’accueillir les étudiantes et étudiants qui amorcent ou poursuivent leurs études; 2. Nakiiwin Tek, un salon d’information sur les carrières qui permet de créer des liens entre les étudiantes et étudiants et les employeurs de nombreuses organisations de partout en Ontario; et 3. Des ateliers et une sensibilisation à la santé mentale qui offrent de l’aide avec la gestion du temps, la rédaction de dissertations et la préparation aux examens afin que les étudiantes et étudiants puissent donner le meilleur d’eux-mêmes dans la poursuite de la réussite.

Les Services d’accessibilité fournissent des ressources et du soutien aux étudiantes et étudiants handicapés ou dont les besoins d’apprentissage requièrent des mesures d’adaptation. Les étudiantes et étudiants sont jumelés avec un conseiller en accessibilité à l’écoute des besoins individuels des étudiantes et étudiants qui travaillent de concert avec l’établissement pour offrir une expérience d’apprentissage positive et équitable pour tous. Le programme de transition de l’Université Laurentienne est un programme de transition estival qui fait connaître les ressources offertes aux étudiantes et étudiants et fournit un soutien à la transition à la vie sur le campus pour qu’ils puissent bien démarrer leurs parcours postsecondaires. Un plan de mesures d’adaptations peut aussi être établi afin d’assurer leur réussite universitaire.

Laurentienne en ligne offre 23 programmes universitaires et près de 540 cours en ligne ou en format mixte, dont bon nombre sont offerts en anglais et en français. Toutes les formations permettent de suivre un programme d’études complet, d’être un complément aux études sur le campus ou de prendre de l’avance, de garder le rythme du programme d’études ou de faire du rattrapage, selon l’horaire de chaque étudiante et étudiant. Près de 20 % des étudiantes et étudiants inscrits à l’Université Laurentienne suivent un programme en ligne, et nous avons observé une tendance à la hausse pour les inscriptions en ligne, dont une augmentation de 12 % au cours de l’exercice 2019.

Une mise en garde s’impose cependant, puisque cette mesure tend à être instable en raison de la taille relativement réduite de la cohorte de personnes diplômées. Une variation mineure de la taille de la cohorte a une forte incidence sur les taux de diplomation. Il s’agit d’une mesure qu’il est difficile de prévoir pour les établissements de petite taille.

Harmonisation à notre plan stratégique : Résultats 3, 6, 7, 10, 11, 13, 21, 23, 25

Revenu d’emploi des personnes diplômées
Définition : Revenu d’emploi médian des personnes diplômées, deux ans après l’obtention du diplôme
Source : Plateforme longitudinale entre l’éducation et le marché du travail, Statistique Canada

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l'Université Laurentienne :

La réussite étudiante, c’est plus qu’obtenir un diplôme d’un établissement postsecondaire. Nos étudiantes et étudiants arrivent sur le marché du travail armés des valeurs, compétences, habiletés et connaissances que recherchent les employeurs. L’Université Laurentienne affiche de manière constante des taux d’emploi élevé et des revenus déclarés élevés deux ans après l’obtention du diplôme (Enquête auprès des diplômés universitaires de l’Ontario, MCU).

L’accès aux études postsecondaires est un agent de transformation. La formation de personnes diplômées confiantes qui possèdent des compétences pertinentes favorise la présence d’une main-d’œuvre solide en Ontario et au-delà. Grâce à une offre de cours de grande qualité, un corps professoral hautement qualifié, un apprentissage intégré en milieu de travail, des occasions d’études à l’étranger et des partenariats dans la collectivité, les étudiantes et étudiants de l’Université ont la chance d’acquérir des compétences recherchées et de réseauter dans la collectivité pour réussir dans leur carrière.

Les membres de l’équipe de Services de carrière de l’Université Laurentienne travaillent avec les étudiantes et étudiants afin de les préparer au marché du travail par des ateliers, des salons d’emploi ciblés et un vaste programme de travail-études. Ils rencontrent les étudiantes et étudiants pour examiner les curriculums vitæ et les porte-folios, procéder à une évaluation des compétences et des carrières et mettre au point le cheminement de carrière.

Le soutien à l’apprentissage par l’expérience à l’Université Laurentienne va au-delà de l’orientation de carrière, des foires d’emploi, des activités de préparation d’un curriculum vitæ et d’une entrevue pour inclure un perfectionnement en leadership, des occasions d’entrepreneuriat et d’apprentissage appliqué dans des cadres variés. Voir nos mesures liées à l’Apprentissage par l’expérience, aux Répercussions économiques et aux Habiletés et compétences.

L’Université offre aussi bon nombre de programmes certifiés de haute qualité qui sont donnés par des expertes et experts enseignants pour s’assurer que nos étudiantes et étudiants acquièrent les connaissances, les compétences et attitudes afin de remplir leurs fonctions comme employés compétents. Parmi les programmes certifiés de l’Université Laurentienne on trouve les suivants : éducation, génie, sciences médico-légales, administration (EPAS), sciences infirmières, orthophonie, travail social et radiothérapie, ainsi que les programmes en voie de certification : architecture et administration (AACSB).

Les programmes de l’Université sont adaptés pour une carrière dans le Nord et bien au-delà. Ils sont conçus pour soutenir le besoin en main-d’œuvre du Nord, sans limiter nos personnes diplômées à des carrières dans une zone géographique donnée. Les programmes de l’Université prévoient une application mondiale et en sont le reflet; ils préparent ainsi des leaders qui proposent des solutions innovantes et intelligentes à des enjeux locaux et mondiaux. En collaboration avec ses partenaires postsecondaires dans la région du Grand Sudbury, les employeurs, les chefs de file du secteur, l’Université est résolue à soutenir un système d’éducation postsecondaire qui accroît la compétitivité économique de l’Ontario. Elle continuera de mener l’offensive pour renforcer les habiletés et les compétences des étudiantes et étudiants qui se préparent à entrer sur le marché du travail et à bâtir des liens dans la collectivité, qui permettront de lancer la carrière de ses personnes diplômées.

Harmonisation à notre plan stratégique : Résultats 1, 2, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 14–21, 25

Apprentissage par l’expérience
Définition : Nombre et proportion des personnes diplômées (programmes de premier cycle) qui ont suivi au moins un cours assorti d’un volet obligatoire d’apprentissage par l’expérience
Source : les établissements

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l'Université Laurentienne :

L’Université Laurentienne croit à l’importance de l’apprentissage par l’expérience et l’établissement de relations est une priorité pour elle, comme en fait foi le résultat suivant de son plan stratégique : La population étudiante de toutes les facultés de l’Université Laurentienne bénéficiera de possibilités améliorées en matière de développement du leadership et d’apprentissage par l’expérience, tant au sein de l’établissement qu’en milieu communautaire et industriel, car elle entend doubler les possibilités de travail et d’apprentissage par l’expérience.

L’Université établit des collaborations sur le campus et avec des partenaires locaux, provinciaux, nationaux et internationaux, car elle est convaincue que ces relations maximisent ses forces. L’apprentissage pratique fait partie intégrante des programmes et des cours individuels donnés par l’Université. Avec un ratio de 19 étudiants par professeur (selon le classement établi par Maclean’s en 2020), la population étudiante a accès à des professeurs appuyés par un personnel spécialisé qui les aide à créer des liens avec des partenaires du secteur industriel et à profiter d’occasions d’apprentissage par l’expérience dans la collectivité et au-delà. Ainsi, un nouvel adjoint à l’enseignement spécialisé en apprentissage par l’expérience offre des ateliers et un mentorat individuel aux professeurs qui souhaitent augmenter le contenu d’apprentissage par l’expérience de leurs cours. Les possibilités d’apprentissage intégré au travail sont omniprésentes dans les programmes de l’Université; elles permettent aux étudiantes et aux étudiants de perfectionner les aptitudes à l’apprentissage qu’ils ont acquises dans le cadre d’expériences plus approfondies, comme les programmes coopératifs, les stages, les travaux pratiques et dirigés, les thèses en recherche appliquée et les projets intégrateurs réalisés avec des partenaires du secteur industriel.

Les étudiantes et les étudiants en administration d’activités sportives, par exemple, profitent d’expériences pratiques en gestion, marketing, financement et communications média d’activités sportives tout au long de leurs trois premières années d’études. Le point culminant de leurs études est un stage de quatre à huit mois dans une organisation comme les Toronto Maple Leafs, l’Association canadienne de hockey, le Toronto FC, le Comité International Olympique, le Comité olympique canadien, les Sénateurs d’Ottawa, Adidas, les Kansas City Chiefs, Under Armour, les Toronto Blue Jays, les Toronto Raptors ou les Edmonton Oilers, entre autres. Le programme d’architecture comprend un modèle d’études coopératif innovant d’une durée de 28 semaines. Le premier stage se déroule dans le secteur de l’architecture ou un secteur connexe et le deuxième dans un bureau d’architecte ou de designer.

Sudbury et le Nord de l’Ontario offrent un environnement qui facilite l’apprentissage et la recherche sur le terrain et qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Sudbury se trouve sur la bordure méridionale de l’un des cratères météoriques les plus grands, les plus anciens et les plus exposés de la planète et à proximité de nombreuses mines de métaux communs. La région recèle en outre une grande variété de roches, ce qui offre des possibilités uniques en matière d’enseignement sur le terrain. Le climat et l’environnement naturel de la région ouvrent des perspectives particulières dans le domaine des études environnementales et écologiques et sur les réalités nordiques. La situation géographique de l’Université dans le Nord de l’Ontario lui confère aussi des particularités sociales et culturelles qui sont mises en valeur dans son mandat et ses programmes d’études.

Au début de 2019, l’Université a créé un nouveau poste de conseillère ou conseiller spécial chargé de définir l’apprentissage par l’expérience et d’établir des données de référence en la matière, de coordonner la gestion des fonds accordés par des partenaires externes, d’appuyer les professeurs qui participent à l’apprentissage par l’expérience et qui en assurent le suivi, et d’harmoniser les travaux sur l’apprentissage par l’expérience et le leadership réalisés dans tout le campus. La ou le titulaire de ce poste, financé en partie par l’initiative Objectif avenir RBC, et en collaboration avec les professeurs et les membres du personnel, fait la promotion d’occasions d’apprentissage par l’expérience, comme les sorties éducatives, les échanges étudiants ou les études à l’étranger, et d’occasions qui s’offrent hors du cadre habituel des programmes coopératifs et des stages. La conseillère ou le conseiller (en collaboration avec une ou un adjoint à l’enseignement spécialisé en apprentissage par l’expérience) mène également des consultations auprès des professeurs, afin d’établir des stratégies d’intégration d’occasions d’apprentissage par l’expérience à leurs cours. Ces consultations ont lieu dans le cadre d’un groupe de travail et se poursuivront en collaboration avec le réseau de consultation sur l’apprentissage par l’expérience à venir. Pour faciliter la gestion des occasions d’apprentissage par l’expérience à l’Université Laurentienne, cette dernière a adopté un nouveau système logiciel appelé Outcome (anciennement Orbis), qui permettra de faire le suivi des occasions d’apprentissage par l’expérience et d’améliorer l’offre à cet égard.

Il se peut que cette mesure sous-estime le nombre de personnes diplômées qui ont intégré des éléments d’apprentissage par l’expérience à leurs études. L’Université continuera de signaler les cours qui comportent des éléments d’apprentissage par l’expérience bien définis, tout au long de l’EMS3. Il est important de préciser que les expériences proposées aujourd’hui par l’Université Laurentienne ne seront pas mesurées avant plusieurs années, c’est-à-dire pas avant que les étudiantes et les étudiants qui en profitent aujourd’hui obtiennent leur diplôme.

Harmonisation à notre plan stratégique : résultats 1, 5, 6, 8, 14, 25

Habiletés et compétences
Nom : Compétences et aptitudes en dernière année
Définition : Cote globale (en pourcentage) liée à l’expérience des étudiants de dernière année du premier cycle qui contribue à leurs connaissances, à leurs compétences et à leur développement personnel.
Source : Enquête nationale sur la participation étudiante

Mesure lancée en 2022–23

Description du Laurentian University :

L’Université Laurentienne utilisera l’Enquête nationale sur la participation étudiante (NSSE) pour mesurer les habiletés et les compétences conformément au paramètre précédemment utilisé dans l’EMS2. À l’aide de la question 18, l’Université Laurentienne calculera le pourcentage de la cote globale lié au gain de connaissances, d’habiletés et de développement personnel des étudiants de dernière année.

Le contenu des cours et les occasions d’expériences pratiques à l’Université Laurentienne sont structurés de manière à transmettre les connaissances et à favoriser le développement des habiletés et des compétences requises au sein de la main-d’œuvre. Parmi ces ensembles de compétences figurent ceux qu’offrent nos services, tels que la Bibliothèque et les Archives et le Centre de succès des étudiants, pour soutenir la rédaction, la littératie en matière d’information, les conseils et la planification scolaire. Le Centre dirige des ateliers de préparation scolaire sur les techniques de présentation et de recherche, l’intégrité scolaire, les techniques d’étude et la préparation aux examens.

Le mandat triculturel et l’environnement d’apprentissage bilingue de l’Université Laurentienne favorisent directement les ensembles de compétences des étudiants. Les activités de participation et les événements prévus par notre bureau des Affaires étudiantes autochtones promeuvent un dialogue ouvert et des contributions qui élargissent les perspectives et tracent un nouveau chemin vers la vérité et la réconciliation. Les étudiants des différentes facultés sont tenus de suivre des cours à option à contenu autochtone, ainsi qu’un volet linguistique, dans leurs études. À l’automne 2022, l’Université offrira son nouveau programme de certificat d’immersion anishnaabemowin axée sur la terre.

L’Université Laurentienne maintient un fort volet francophone, alors que 21 % de sa population étudiante totale suivent l’un des 33 programmes qu’elle offre en langue française. L’Université donne aux étudiants la possibilité de compléter leur diplôme avec un certificat de bilinguisme. Compte tenu d’une demande croissante d’employés bilingues, surtout dans le Nord de l’Ontario, l’Université Laurentienne est l’une des trois seules universités ontariennes à offrir aux étudiants l’occasion d’acquérir une expérience étudiante bilingue et de posséder des qualifications en bilinguisme. L’Université Laurentienne est fière de contribuer au dynamisme de la francophonie sur la scène locale, provinciale, nationale et internationale.

À l’Université Laurentienne, nous reconnaissons que l’expérience est essentielle au succès de nos diplômés qui entrent sur le marché du travail. Voici des exemples d’occasions d’apprentissage expérientiel :

Expérience d’alternance travail-études – ces expériences approfondies d’apprentissage intégré au travail offrent aux étudiants la chance d’obtenir une année complète d’emploi rémunéré pour terminer leurs études universitaires. Les programmes qui offrent l’alternance travail-études comprennent les suivants : architecture, administration sportive, informatique, génie (chimique, mécanique et minier), sciences (chimie, biochimie, chimie pharmaceutique).

Répercussions économiques et sociales

Mesures de rendement : Description

Pour le reste du cycle des EMS3, les cibles de rendement acceptable seront calculées annuellement conformément au Manuel technique du financement axé sur le rendement en utilisant les plus récentes données historiques disponibles pour l'Université Laurentienne et seront intégrées au processus d’évaluation annuelle des EMS3 pour le financement axé sur le rendement. Voir l’annexe pour connaître les données historiques et les cibles de rendement acceptable annuelles.

Répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants
Définition : Proportion de l’effectif de l’établissement par rapport à la population de la ville ou de la municipalité où se trouve l’établissement
Source : Rapport sur les statistiques et les effectifs des universités (RSEU), ministère des Collèges et Universités; données de recensement, Statistique Canada

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université Laurentienne :

Les étudiantes et les étudiants qui choisissent l’Université Laurentienne choisissent également de vivre une expérience intensément canadienne. L’Université souscrit au bilinguisme et au triculturalisme et accueille chaleureusement des étudiantes et des étudiants du monde entier. Il lui tient à cœur d’améliorer ses relations avec les municipalités, les organismes, les organisations, les Premières Nations et les communautés autochtones par à une approche concertée en matière de création d’initiatives avantageuses pour le Nord.

Le Grand Sudbury, où se trouvent l’Université Laurentienne et deux collèges communautaires, est un véritable carrefour de l’éducation postsecondaire pour toute la région du Nord-Est de l’Ontario. Environ 36 % des personnes inscrites à l’Université sont originaires de la région de Sudbury, les autres provenant d’ailleurs en Ontario (48 %), d’autres provinces (10 %) et de l’étranger (6 %). L’Université Laurentienne constitue donc un important catalyseur économique dans la région de Sudbury et dans le Nord, et elle a d’importantes répercussions dans l’ensemble de la province et même au-delà, compte tenu des origines variées de sa population étudiante.

Elle offre des programmes en français, en anglais et dans les deux langues, ainsi que d’importantes possibilités dans le domaine de la recherche, des partenariats mixtes avec des entreprises et des organisations des environs et des ententes d’articulation souples conclues avec d’autres établissements d’enseignement postsecondaire.

L’Université présente plusieurs points forts sur le plan de la recherche, en raison de son emplacement géographique, notamment une solide expertise en restauration d’écosystèmes endommagés et en création de technologies minières innovantes. Elle participe en outre aux travaux réalisés à l’Observatoire de neutrinos de Sudbury et au SNOLAB, connus mondialement. L’Université Laurentienne jouit d’une reconnaissance nationale et internationale en raison de ces partenariats de recherche exceptionnels.

Harmonisation à notre plan stratégique : résultats 1 à 5, 8 à 11, 13, 14, 21 à 23

Répercussions économiques propres à l’établissement
Nom : Programmes coopératifs, stages, placements et travaux pratiques
Définition : Nombre d’étudiantes et d’étudiants inscrits à des programmes coopératifs, des stages, des placements et des travaux pratiques (à l’échelle locale, nationale et internationale) dans le cadre de leurs cours
Source : Institutional Course Registration Data

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université Laurentienne :

Les partenariats nordiques de l’Université Laurentienne sont une source d’inspiration pour elle et la création de relations est une de ses priorités. En raison des partenariats et des relations qu’elle établit, l’Université Laurentienne est un important catalyseur économique dans la région de Sudbury et dans le Nord.

Le nombre d’étudiantes et d’étudiants inscrits à des cours donnés dans le cadre de programmes coopératifs, ou qui comportent des stages, des placements ou des travaux pratiques, est l’une des mesures utilisées pour évaluer les répercussions économiques de l’Université. Grâce aux partenariats et aux relations qu’elle a établis, l’Université Laurentienne est fière d’offrir de nombreux programmes comprenant des modules de mise en application pratique, notamment dans le cadre de programmes d’enseignement coopératif, de travaux pratiques, de stages, de placements, de projets, de sorties éducatives, d’expériences de voyage et d’études à l’étranger, de bénévolat dans la collectivité, de consultations et d’autres possibilités liées aux différentes disciplines. Dans le cadre de ces expériences, l’Université et les étudiantes et étudiants contribuent directement à l’économie des collectivités qu’elle sert.

Veuillez consulter la description de la mesure de l’apprentissage par l’expérience pour en savoir davantage sur ce sujet.

L’Université Laurentienne joue un rôle clé du fait de sa large contribution à l’économie du Grand Sudbury, du Nord de l’Ontario et de la province. Exemples de répercussions économiques :

L’Université est l’un des plus importants employeurs du Grand Sudbury. Elle emploie plus de 2 000 professeurs et membres du personnel, qui jouent tous un rôle dans l’économie locale. Chaque année, elle attire plus de 3 600 étudiantes et étudiants originaires de l’extérieur de la région de Sudbury. Leur présence a également des répercussions économiques notables dans la région.
Les dépenses d’exploitation et de recherche directes de l’Université Laurentienne (et des universités fédérées) s’élevaient à plus de 237 millions de dollars pendant l’exercice 2018–2019.
L’École d’architecture McEwen, qui a ouvert ses portes en 2013, a joué un rôle important dans la revitalisation du centre-ville de Sudbury.
Depuis son ouverture en 2011, l’École de médecine du Nord de l’Ontario a contribué à l’établissement de plus de 655 professionnels de la santé dans le Nord de l’Ontario.
Les diverses installations de l’Université Laurentienne, comme le centre de loisirs polyvalent et le gymnase Ben-Avery, les auditoriums Fraser et Alphonse-Raymond, l’École d’architecture McEwen, les résidences et les salles de conférence, ajoutent elles aussi à la valeur et aux répercussions économiques de l’établissement dans la collectivité du Grand Sudbury. Ces installations et espaces communautaires permettent la tenue d’événements locaux et provinciaux qui attirent la population du Grand Sudbury et d’ailleurs et qui contribuent à dynamiser l’économie du Grand Sudbury.
L’Université Laurentienne et sa population étudiante, ancienne et actuelle, les membres du personnel et du corps professoral ont résolument manifesté leur volonté de redonner à la collectivité au fil des ans. Récemment, l’Association des anciens de la Laurentienne a souligné le million d’heures de bénévolat effectuées par ses membres, et a ainsi reconnu les importantes répercussions communautaires et économiques de cette main-d’œuvre bénévole sur la collectivité et le monde. Il est important de souligner que plus de 65 % des personnes diplômées de l’Université Laurentienne s’installent dans le Nord de l’Ontario après la fin de leurs études.
L’Université Laurentienne est reconnue de longue date pour sa collaboration avec le secteur privé et les autorités gouvernementales en vue de stimuler la croissance économique et d’améliorer la qualité de vie de la population. En Ontario, l’Université Laurentienne se classe au premier rang pour la croissance du revenu de recherche et au huitième pour l’intensité de ses activités de recherche. Ses contributions à la recherche et aux activités universitaires, d’une vaste portée et mondialement reconnues, stimulent l’innovation et l’emploi et comptent pour des dépenses directes d’une valeur de plus de 44 millions de dollars.
Les étudiantes et les étudiants étrangers, originaires de quelque 66 pays, représentent environ 6 % de la population étudiante de l’Université Laurentienne. Outre leurs dépenses de logement, de transport, de subsistance et de loisirs, ces étudiants engagent des dépenses pour voyager, notamment à titre de touristes, car ils souhaitent pleinement profiter de leur expérience au Canada. Bon nombre d’entre eux décident de s’installer à Sudbury et dans les environs.

L’été dernier, l’Université a offert son programme d’expérience internationale pour une huitième année. À cette occasion, plus de 200 étudiantes et étudiants de l’université indienne Gujarat Technological University (GTU) sont venus à Sudbury suivre des cours et réaliser des travaux de laboratoire conçus par GTU, mais donnés par des professeurs de l’Université Laurentienne. Ce programme vise à donner à des étudiantes et étudiants indiens l’occasion de découvrir le Canada et sa culture, de faire l’expérience de la vie sur un campus canadien et d’explorer la région. Il permet également à l’Université d’attirer des étudiants désireux de poursuivre leurs études à Sudbury.

Harmonisation à notre plan stratégique : résultats 1, 2, 4, 6, 9, 10, 15, 16 à 20, 22, 24, 25

Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédéraux
Définition : Montant des fonds octroyés à l’établissement par les trois organismes fédéraux de subvention de la recherche (CRSH, CRSNG et IRSC) et part que représentent ces fonds dans le financement total alloué aux universités ontariennes
Source : Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements

Mesure lancée en 2020–2021

Description de l’Université Laurentienne :

« La curiosité est le moteur de nos recherches » Ce principe sert de fondement aux travaux de recherche fondamentale et appliquée, à l’innovation et aux découvertes réalisés à l’Université Laurentienne. Les points forts de la recherche énoncés dans le Plan stratégique de la recherche 2019–2023 sont les suivants : 1) Matériaux, minéraux, matière et énergie; 2) Environnement; 3) Santé, services de santé et bien-être; et 4) Histoires, identités, cultures et langues. L’Université Laurentienne obtient régulièrement un financement de la part des trois organismes subventionnaires de la recherche au Canada dans ces domaines, comme l’indique l’amélioration croissante de cette mesure.

Des chercheurs mettent à profit le financement accordé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour étudier la microbiologie des environnements extrêmes dans le but de concevoir et d’optimiser des technologies de bioprospection minière et de biorestauration, et de mettre au point des prototypes de ces technologies. Ces travaux révolutionneront la perception des « résidus des opérations minières », qui ne seront plus considérés comme des éléments de passif, mais comme des ressources économiques. Le financement du CRSNG appuie également des innovations technologiques visant à réduire les dangers en milieu de travail ainsi que des avancées en sciences judiciaires qui permettront d’améliorer le profilage des métabolites dans les ossements. Par ailleurs, des chercheurs de l’Université Laurentienne ont reçu 1,6 million de dollars du CRSNG pour réaliser un projet sur l’accumulation du carbone dans le paysage grâce à des réductions d’émissions, lequel fera progresser les pratiques en matière de séquestration du carbone à l’échelle mondiale.

Grâce au financement du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), des chercheurs de l’Université Laurentienne spécialisés en orthophonie créent de nouveaux outils visant à faciliter le repérage des enfants d’âge préscolaire ayant des troubles du développement du langage, l’Institut franco-ontarien mène une recherche afin de protéger la culture des francophones et d’enrichir la langue française et des chercheurs en kinésiologie établissent des pratiques sportives adaptées à la culture d’athlètes aux identités marginalisées et des nouveaux arrivants au Canada. Des chercheurs autochtones ont reçu un financement au titre du Fonds Nouvelles frontières en recherche du CRSH pour récupérer, en collaboration avec des communautés autochtones, et remettre à qui de droit des peintures et des dessins réalisés par des élèves des pensionnats indiens dans les territoires anishinaabe et algonquins.

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) accordent des fonds à des chercheurs de l’Université Laurentienne qui sont des chefs de file dans le domaine de la santé des collectivités rurales et nordiques. Le centre de recherche spécialisé en évaluation de la santé des enfants (ECHO) et son partenaire, le Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong, ont reçu 1,5 million de dollars des IRSC pour diffuser à l’échelle nationale un programme visant à améliorer le mieux-être mental des Autochtones. Des chercheurs de l’Université collaborent également avec la collectivité afin d’améliorer l’utilisation de données sur la santé des Autochtones dans le cadre de la planification des services et des politiques sur la santé.

L’Université Laurentienne vise résolument l’excellence en recherche et elle investira dans les mesures de soutien dont les étudiantes, les étudiants et les professeurs ont besoin pour continuer d’obtenir des fonds des organismes fédéraux subventionnaires. Dans son Plan stratégique, l’Université affirme qu’elle continuera d’enrichir sa base de recherche fondamentale en recrutant de nouveaux titulaires de chaires de recherche et en créant des centres de recherche, en partenariat avec le secteur industriel et la collectivité. Elle accroîtra ainsi sa capacité à obtenir un financement des organismes subventionnaires pour des travaux de recherche fondamentale et appliquée dans les domaines où elle excelle et dans de nouveaux domaines, tout en répondant aux besoins de la région en matière de recherche.

Il est important de souligner que l’Université Laurentienne compte parmi les huit universités qui reçoivent un financement du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, à l’appui du projet Metal Earth et de ceux de l’Institut canadien de recherche en physique des astroparticules Arthur B. McDonald. Ces fonds ne sont pas pris en compte dans cette mesure, bien qu’ils constituent une part importante du revenu de recherche de l’Université.

L’Université Laurentienne a réussi à obtenir des fonds des organismes subventionnaires de la recherche; elle s’inquiète toutefois de l’instabilité de cette mesure, compte tenu de ses liens avec les entreprises du secteur primaire, dont le secteur minier. La définition de cette mesure ne représente qu’une petite partie des activités de recherche et des bourses de l’Université Laurentienne.

Harmonisation à notre plan stratégique : résultats 1, 16 à 20, 25

Revenus de recherche provenant du secteur privé
Définition : Revenus de recherche provenant du secteur privé
Source : États financiers des universités, Council of Ontario Finance Officers

Mesure lancée en 2021–2022

Description de l’Université Laurentienne :

Les 16 centres de recherche et les programmes axés sur l’innovation de l’Université Laurentienne permettent d’établir des liens avec des chercheurs et des partenaires externes et de participer à des projets importants pour la région et pertinents à l’échelle mondiale.

À titre d’université canadienne spécialiste du secteur minier, l’Université Laurentienne est un chef de file en recherche appliquée, en innovation et en commercialisation, avec l’appui de ses partenaires, les sociétés Vale, Glencore, Teck et iamgold et le Syndicat des Métallos. Avec la contribution de l’École des mines Goodman, l’expertise de l’Université Laurentienne s’étend à l’ensemble du cycle minier, depuis l’exploration minérale jusqu’à la santé et la sécurité au travail, la biorestauration, la remise en état de l’environnement et les relations avec les Autochtones. Ainsi, ses travaux dans le domaine de la restauration environnementale de paysages industriels ont été reconnus par l’Organisation des Nations Unies. L’Université et ses partenaires des collèges et de l’industrie sont des chefs de file mondiaux dans l’utilisation de la biolixiviation à titre de méthode de traitement efficace, durable et rentable des résidus miniers; l’Université s’associe en outre à la société Waubetek pour créer le Centre autochtone d’excellence en mise en valeur des minéraux. Le centre de recherche en exploration minérale (Mineral Exploration Research Centre) poursuit sa collaboration avec la Commission géologique de l’Ontario et des sociétés d’exploration et d’exploitation minière pour faire progresser la recherche en géophysique d’exploration.

Les centres de recherche en criminalistique, santé et sécurité au travail, justice sociale, relations avec les Autochtones, santé des populations rurales et nordiques et langue et culture franco-ontarienne sont eux aussi bien placés pour attirer des fonds de recherche dans le cadre de partenariats externes. Ainsi, l’Université, dans le cadre d’un partenariat avec le Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario et le Centre de santé communautaire du Grand Sudbury, tente de comprendre les incidences sanitaires des obstacles linguistiques et culturels auxquels font face les francophones; de plus, en partenariat avec Santé publique Sudbury et districts, des chercheurs font enquête sur les enjeux de justice sociale qui se posent aux personnes sans abri du Nord de l’Ontario.

Les programmes et le matériel de recherche de l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff Fielding sont également susceptibles d’attirer des fonds de recherche externes. Cet immeuble de 60 000 pieds carrés comprend un laboratoire d’innovation, un laboratoire d’analyse des matériaux, un laboratoire environnemental et de mécanique des sols, un atelier de conception de prototypes et d’usinage, et un laboratoire d’hydraulique et de mécanique des fluides. Les professeurs, les étudiantes, les étudiants et des partenaires du secteur industriel profitent en outre de l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim Fielding, qui appuie la conception de nouveaux produits, et du Centre d’analyse Norinne E. Perdue, qui est doté d’instruments de pointe, nécessaires à la recherche appliquée.

Les dynamiques programmes d’études de deuxième et troisième cycles, qui attirent des étudiantes et des étudiants canadiens et étrangers, sont la pierre d’assise de la croissance de la recherche appliquée à l’Université Laurentienne. Les étudiantes et les étudiants des cycles supérieurs inscrits en communication scientifique, criminalistique, architecture, sciences informatiques, santé et sécurité au travail, génie et psychologie clinique, pour n’en nommer que quelques-uns, participent tous à des projets de recherche appliquée, en collaboration avec des partenaires du secteur privé et de la collectivité.

L’Université Laurentienne, résolue à assurer la croissance des revenus provenant de la recherche appliquée, continuera d’aider les chercheurs à lancer des projets de collaboration à l’échelle régionale, nationale et internationale. Elle incitera des partenaires du secteur privé, du marché du travail et de la collectivité à collaborer à des projets dans les domaines qui figurent dans son Plan stratégique et son Plan stratégique de la recherche à titre de points forts, et elle établira des partenariats afin d’attirer le financement nécessaire à la création de possibilités interdisciplinaires, transformationnelles et nouvelles qui maximiseront les retombées de la recherche, de l’innovation et des découvertes réalisées à l’Université Laurentienne.

Même si l’Université Laurentienne réussit à attirer un financement des secteurs privé et sans but lucratif, cette mesure pourrait être instable puisqu’elle dépend des cycles économiques. À l’heure actuelle, une grande partie des fonds de recherche provenant du secteur privé est liée au secteur minier, dont le caractère fluctuant est connu.

Harmonisation à notre plan stratégique : résultats 1, 16 à 20, 25

Productivité, responsabilisation et transparence

Profil de l’effectif

En plus du financement axé sur le rendement décrit aux sections ci-dessus, les établissements recevront des fonds selon leur effectif de base, ce qui assurera la prévisibilité de leur financement. L’effectif de base des universités a été établi dans le cadre des ententes de mandat stratégiques 2017–2020 (EMS2) et tient compte des rajustements liés à l’augmentation des effectifs du 2e et 3e cycle et à l’atteinte des cibles de formation à l’enseignement.

Effectif de base

Aux fins de financement, l’effectif de base pour la période de cinq ans 2020–2025 sera de 16 423,53 unités de subvention pondérées (USP) pour l'Université Laurentienne. Les fonds correspondant à ce niveau d’effectif seront versés conformément au cadre de financement présenté dans le Manuel technique de réforme de la formule de financement des universités, version 1.0 (mai 2017). L’effectif admissible au financement est défini dans le Guide de répartition des subventions de fonctionnement de l’Ontario.

Remarque: 1. Les effectifs de base dans ce tableau étaient établis en utilisant les données finales d’inscription de 2019–2020.

2. Le point médian de l'Université Laurentienne pour 2019–2020 comprend 530,18 unités de subvention pondérées (USP) pour la formation à l’enseignement reportées de 2018–2019.

2019–2020 Effectif de base (A)	2019–2020 Croissance financée en 2e cycle (maîtrise) (B)	2019–2020 Croissance financée en 3e cycle (doctorat) (C)	2019–2020 Croissance financée en formation à l’enseignement (D)	2020–2025 Effectif de base des EMS3
16 034,89	303,05	85,58	-	16 423,53

Effectif admissible au financement prévu

Remarque : Ces tableaux indiquent l’effectif Équivalent de Temps Plein Fiscal incluant toutes sessions pour les étudiantes et les étudiants de premier cycle et les sessions d’automne et d’été pour les étudiantes et les étudiants de la maîtrise et du doctorat.

Le tableau ci-dessous montre l’effectif admissible au financement prévu pour l'Université Laurentienne en date du 28 février 2020.

Titre de compétence	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
ETPF au premier cycle	6 519	6 519	6 519	6 519	6 519
ETPF à la maîtrise	434	474	504	504	504
ETPF au doctorat	121	130	130	130	131
ETPF total	7 074	7 123	7 153	7 153	7 154

Effectif d’étudiantes et étudiants étrangers prévu

Le tableau ci-dessous montre l’effectif prévu d’étudiantes et étudiants étrangers non admissibles au financement pour l'Université Laurentienne en date du 28 février 2020.

Titre de compétence	2020–2021	2021–2022	2022–2023	2023–2024	2024–2025
ETPF au premier cycle	373	379	372	363	358
ETPF à la maîtrise	145	148	149	151	152
ETPF au doctorat	44	45	46	48	49
ETPF total	562	572	568	561	560

Annexe : Données historiques, cibles et résultats

Le ministère actualisera le tableau suivant tous les ans pour inclure les résultats de l’évaluation annuelle des EMS3 et mettre à jour les cibles de rendement acceptable (CRA) pour l’année en cours. L’évaluation annuelle des EMS3 aura lieu chaque année à l'automne ou l’hiver et l'annexe mise à jour sera rendue publique au printemps suivant. Veuillez noter que les champs avec des traits d’union indiquent les mesures qui seront lancées dans les années suivantes des EMS3.

Il convient de noter que les données historiques reflètent le contexte antérieur à la pandémie de COVID-19. Les valeurs réelles atteintes pendant la période des EMS3 pourraient être affectées par la COVID-19.

Remarque : La valeur de la colonne 2020-2021 Résultats pour « Apprentissage par l'expérience » (ligne 7) n'était pas liée au rendement, car cette mesure n’était pas encore activée. Elle est incluse dans le calcul des objectifs de rendement admissibles de 2022-2023.

**l'Université Laurentienne -** **EMS3** **– Rendement**
Remarque: « 2020–2021 Résultats » concerne l’année de l’évaluation plutôt que les données de cette année.
Mesure	2016–2017 Données historiques	2017–2018 Données historiques	2018–2019 Données historiques	2020–2021 Cibles de rendement acceptable	2020–2021 Résultats	2021–2022 Cibles de rendement acceptable	2021–2022 Résultats	2022–2023 Cibles de rendement acceptable	2022–2023 Résultats	2023–2024 Cibles de rendement acceptable	2023–2024 Résultats	2024–2025 Cibles de rendement acceptable	2024–2025 Résultats
1. Taux d’emploi des personnes diplômées dans un domaine pertinent	91,76 %	91,36 %	94,33 %	90,78 %	91,30 %	92,22 %	92,37 %	91,68 %	94,57 %	91,10 %	-	-	-
2. Forces de l’établissement	46,57 %	48,64 %	50,62 %	50,68 %	52,65 %	52,45 %	53,54 %	54,86 %	57,10 %	53,60 %	-	-	-
3. Taux d’obtention de diplôme	72,00 %	71,64 %	68,34 %	69,20 %	71,13 %	69,98 %	69,60 %	69,00 %	72,93 %	70,23 %	-	-	-
4. Répercussions sociales et locales de l’inscription des étudiants	8,64 %	8,41 %	8,26 %	8,39 %	8,38 %	8,33 %	8,73 %	8,33 %	7,54 %	7,81 %	-	-	-
5. Répercussions économiques propres à l’établissement	1 381	1 567	1 729	1 516,14	1 877,00	1 695,42	1 911,00	1 775,87	1 817,00	1 838,32	-	-	-
6. Financement de la recherche : financement obtenu des trois organismes fédérau	0,69 %	0,72 %	0,77 %	0,71 %	0,75 %	0,73 %	0,76 %	0,74 %	0,72 %	0,73 %	-	-	-
7. Apprentissage par l’expérience	61,62 % (2017–2018)	62,83 % (2018–2019)	59,99 % (2019–2020)	s/o	s/o	60,65 %	64,90 %	61,25 %	66,00 %	62,53%	-	-	-
8. Revenus de recherche provenant du secteur privé	7 188 667 $	8 079 333 $	9 062 000 $	s/o	s/o	7 895 718 $	9 381 667 $	8 442 000 $	8 134 667 $	8 407 174 $	-	-	-
9. Revenu d’emploi des personnes diplômées	50 166 $	52 659 $	56 956 $	s/o	s/o	52 094 $	59 281 $	55 035 $	60 705 $	58 447 $	-	-	-
10. Habiletés et compétences	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	s/o	-	-	-

Remarques :

Pour les mesures activées après l’année 1, l’année entre parenthèses indique la première année à laquelle les données sont disponibles.
La mesure Habiletés et compétences est une mesure de la participation activée en fonction de la collecte de données et de la production de rapports plutôt que de la fixation d’objectifs. Les données sont obligatoires pour l’EMS3 et sera affichéede l’année 4 (2023-2024) et de l’année 5 (2024-2025).

Université Laurentienne montants des fonds octroyés par les trois organismes fédéraux de subvention de la recherche :
2016–2017 : 4 407 741 $
2017–2018 : 4 787 361 $
2018–2019 : 5 220 886 $
2019–2020 : 5 296 149 $
2020–2021 : 5 496 092 $

Mis à jour : 13 mai 2024

Date de publication : 26 novembre 2020