Photo par : Thomas G. Barnes

Situation

En voie de disparition

Le terme « en voie de disparition » signifie que cette espèce vit à l’état sauvage en Ontario, mais risque de disparaître de façon imminente.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

La frasère de Caroline a déjà été évaluée comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

La frasère de Caroline est une herbe annuelle de la famille de la gentiane. Chaque année, de nouvelles feuilles s’ajoutent à la rosette basilaire (disposition circulaire rayonnante des feuilles sur la tige) de la plante; les feuilles plus âgées peuvent mesurer jusqu’à 40 cm de longueur. Il faut plusieurs années pour que la tige fleurie atteigne de deux à trois mètres de hauteur.

Habitat

En Ontario, la frasère de Caroline pousse principalement dans des forêts ouvertes caducifoliées, et moins fréquemment, en bordure de forêts ouvertes et de denses fourrés arbustifs. On la trouve communément dans des boisés hauts et secs, mais dans certaines parties de son aire de répartition, on l’a trouvée dans des prairies, des boisés humides et des milieux marécageux.

Présence

La frasère de Caroline est largement répartie dans l’est de l’Amérique du Nord, depuis le sud de l’Ontario jusqu’à l’Illinois vers l’ouest, et vers le sud, jusqu’en Oklahoma de l’est, jusqu’au nord du Mississippi et à l’ouest de la Caroline du Sud.

Au Canada, on ne trouve la frasère de Caroline que dans la région de la forêt carolinienne du sud de l’Ontario.

En Ontario, on a répertorié 22 populations. Selon des enquêtes sur le terrain effectuées en 2004 et 2005, on croit que 13 populations existent actuellement.

présence de la frasère de Caroline

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Dans le sud de l’Ontario, les plus grandes menaces pesant sur la frasère de Caroline sont la perte de l’habitat et l’empiétement d’espèces envahissantes comme l’alliaire officinale, le nerprun cathartique, la julienne des dames, l’épine-vinette du Japon, le rosier multiflore, le dompte-venin de Russie, le mélilot blanc et le chèvrefeuille de Tartarie. Au moins trois des populations actuelles sont considérées en péril à cause d’activités de développement.

Mesures que nous prenons

Les espèces en voie de disparition et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Programme de rétablissement

Un programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé (le 22 novembre, 2013).

Lire le plan complet (en anglais seulement) (le 22 novembre, 2013).

Réponse du gouvernement

Un réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire le réponse du gouvernement (15 décembre, 2014)

Examen des progrès accomplis

Un examen des progrès accomplis pour protéger et rétablir une espèce est exigé au plus tard à la date indiquée dans la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement de l’espèce ou, si aucune date n’est indiquée, au plus tard cinq ans après la publication de la déclaration.

Voir le rapport des progrès accomplis pour protéger et rétablir 16 espèces en péril, y compris frasère de Caroline (Frasera caroliniensis) (2019).

Protection de l’habitat

Protection générale de l’habitat - le 30 juin, 2013

Ce que vous pouvez faire

Signalez sa présence

  • Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts effectue le suivi des espèces en péril comme la frasère de Caroline. Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Si vous trouvez la frasère de Caroline sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.

Signalez les activités illicites

Faits en bref

  • La frasère de Caroline peut vivre pendant de nombreuses années, mais elle ne fleurit qu’une fois, puis meure.
  • Deux nouvelles populations de frasères de Caroline ont été découvertes en Ontario en 2005.
  • La frasère de Caroline était utilisée par la nation Cherokee dans une grande variété de substances médicinales, notamment comme tonique, antidiarrhéique, antiémétique et désinfectant.