Gérardie de Virginie
Nom scientifique : Aureolaria virginica
Photo par : Wasyl Bakowsky
Situation
En voie de disparition
« En voie de disparition » signifie que l’espèce vit à l’état sauvage en Ontario, mais qu’elle est menacée de disparition ou d’extinction imminente.
Date de son ajout à la liste des espèces en péril en Ontario
26 janvier 2022
Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais en seulement)
Apparence
La gérardie de Virginie est une grande herbacée vivace à fleurs jaunes voyantes, qui peut atteindre 2,5 mètres de hauteur. Les tiges et les feuilles sont recouvertes de poils fins et duveteux. Cette plante est hémiparasite, ce qui signifie qu’elle prélève une partie de son eau et de ses nutriments en se fixant aux racines d’autres plantes, en particulier celles des chênes (Quercus spp).
Habitat
La gérardie de Virginie se retrouve dans des habitats composés de forêts de chênes, de terres boisées et de savanes; ces habitats sont dégagés ou semi-dégagés et secs, situés en terrain élevé et sur des sols bien drainés. L’aire de répartition complète de la gérardie de Virginie au-delà du sud de l’Ontario couvre la majeure partie de l’est des États-Unis, du Michigan au New Hampshire au nord et du Texas à la Floride au sud.
Présence en Ontario
Il reste cinq sous-populations de la gérardie de Virginie en Ontario; elles sont situées à :
- Waterloo
- Halton
- Hamilton
- Norfolk
- Brant
Deux autres sous-populations pourraient persister à Waterloo. On pense que cinq autres sous-populations ont disparu, dont deux dans la région du Niagara.
Menaces
Puisque la gérardie de Virginie fait partie des écosystèmes de chênes dégagés à semi-dégagés, elle s’en trouve menacée. Pour diverses raisons, les écosystèmes des chênes de l’est de l’Amérique du Nord sont en déclin. La suppression des incendies et les espèces envahissantes constituent des menaces, car elles entraînent de l’ombrage, modifient la couverture végétale et entrent en concurrence avec d’autres espèces. Les plantes subissent également des dommages modérés à graves attribuable au broutage par le cerf de Virginie. De plus, l’expansion possible des réseaux de sentiers formels, entraînant une augmentation de la circulation piétonne, pourrait également représenter un risque pour cette espèce végétale.
Mesures que nous prenons
Les espèces en voie de disparition et leur habitat sont protégés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition.
Ce que vous pouvez faire
Signaler sa présence
Soumettre les observations d’espèces en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel, qui est le centre de données sur la conservation de l'Ontario; joignez le projet (NHIC) Rare Species of Ontario dans le site iNaturalist pour que la soumission des observations soit rapide et facile.
Bénévolat
Faites du bénévolat dans le cadre de programmes sur les espèces en péril, comme les enquêtes scientifiques communautaires, ou auprès de votre club de nature local, d’un parc provincial ou d’autres organismes de conservation.
Soyez un bon intendant
- Les particuliers, les collectivités et les organisations de toute la province qui entreprennent des activités d'intendance ou de recherche au profit des espèces en péril et de leurs habitats peuvent être admissibles à un financement par l'entremise du Programme d'intendance des espèces en péril (PIEEP). Le PIEEP a été créé pour encourager la population à prendre part à la protection et au rétablissement des espèces en péril en Ontario dans le cadre d’activités d’intendance.
- Les espèces envahissantes constituent une grave menace pour un grand nombre d’espèces en péril de l’Ontario; pour savoir ce que vous pouvez faire pour contribuer à réduire la menace que représentent les espèces envahissantes, visitez les sites :
Signaler une activité illégale
Signalez toute activité illégale se rapportant aux espèces en péril en composant le
Faits en bref
- Toutes les espèces de gérardie jaune sont des hémiparasites qui prélèvent une partie de leur eau et de leurs nutriments en puisant dans les racines d’autres plantes, en particulier les espèces de chêne (Quercus spp). Ce comportement leur confère un avantage concurrentiel sur les sols sujets à la sécheresse.
- Les plantes matures fleurissent de début de juillet à la fin d’août.
- Cette espèce n’a pas de mécanisme de dispersion sur de longues distances, ce qui signifie qu’il est difficile pour elle de s’établir naturellement dans de nouvelles zones.