Gérardie fausse pédiculaire
Nom scientifique : Aureolaria pedicularia
Photo par : Mike Burrell
Situation
Menacée
« Menacée » signifie que l’espèce vit à l’état sauvage en Ontario et n’est pas en voie de disparition, mais qu’elle le deviendra vraisemblablement si des mesures ne sont pas prises en vue de s’attaquer à des facteurs menaçant de la faire disparaître.
Date de son ajout à la liste des espèces en péril en Ontario
26 janvier 2022
Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais en seulement)
Apparence
La gérardie fausse-pédiculaire est une grande herbacée vivace à fleurs jaunes voyantes, qui peut atteindre 1,5 mètre de hauteur. Ses tiges et ses feuilles sont recouvertes de poils glanduleux et collants. La gérardie fausse-pédiculaire est une plante éphémère, qui fleurit généralement au cours de sa deuxième année. Cette plante est hémiparasite, ce qui signifie qu’elle prélève une partie de son eau et de ses nutriments en se fixant aux racines d’autres plantes, en particulier celles des chênes (Quercus spp).
Habitat
La gérardie fausse-pédiculaire se trouve dans les habitats de savanes et de terres boisées dégagées, en compagnie du chêne noir (Quercus velutina), son arbre hôte préféré. L’aire de répartition complète de la gérardie fausse-pédiculaire au-delà du sud de l’Ontario couvre la majeure partie de l’est des États-Unis, s’étendant du Minnesota au Maine au nord et de la Louisiane à la Floride au sud.
Présence en Ontario
La gérardie fausse-pédiculaire est largement limitée à l’écorégion carolinienne. Il reste six sous-populations en Ontario qui se trouvent à :
- Hamilton
- Halton
- Lambton
- Norfolk
- Niagara
Deux autres populations pourraient persister dans le comté de Brant et dans la Première Nation de Walpole Island. Environ 19 sous-populations ont disparu, notamment celles d’Essex, de Waterloo et de la ville de Toronto.
Menaces
Puisque la gérardie fausse-pédiculaire fait partie des écosystèmes de chênes dégagés à semi-dégagés, elle s’en trouve menacée. Les écosystèmes de chênes de l’est de l’Amérique du Nord sont en déclin pour diverses raisons, dont le flétrissement du chêne (agent pathogène fongique Bretziella fagacearum), qui tue les chênes. La suppression des incendies et les espèces envahissantes constituent des menaces, car elles entraînent de l’ombrage et la concurrence avec d’autres espèces. L’espèce subit également les répercussions négatives du développement résidentiel. De plus, l’expansion possible des réseaux de sentiers formels, entraînant une augmentation de la circulation piétonne, pourrait également représenter un risque pour cette espèce végétale.
Mesures que nous prenons
Les espèces en voie de disparition et leur habitat sont protégés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition.
Ce que vous pouvez faire
Signaler sa présence
Soumettre les observations d'espèces en péril au Centre d'information sur le patrimoine naturel, qui est le centre de données sur la conservation de l'Ontario ; joignez le projet « (NHIC) Rare Species of Ontario » dans le site iNaturalist pour que la soumission des observations soit rapide et facile.
Bénévolat
Faites du bénévolat dans le cadre de programmes sur les espèces en péril, comme les enquêtes scientifiques communautaires, ou auprès de votre club de nature local, d’un parc provincial ou d’autres organismes de conservation.
Soyez un bon intendant
- Les particuliers, les collectivités et les organisations de toute la province qui entreprennent des activités d'intendance ou de recherche au profit des espèces en péril et de leurs habitats peuvent être admissibles à un financement par l'entremise du Programme d'intendance des espèces en péril (PIEEP). Le PIEEP a été créé pour encourager la population à prendre part à la protection et au rétablissement des espèces en péril en Ontario dans le cadre d’activités d’intendance.
- Les espèces envahissantes constituent une grave menace pour un grand nombre d’espèces en péril de l’Ontario; pour savoir ce que vous pouvez faire pour contribuer à réduire la menace que représentent les espèces envahissantes, visitez les sites :
Signaler une activité illégale
Signalez toute activité illégale se rapportant aux espèces en péril en composant le
Faits en bref
- Toutes les espèces de gérardie jaune obtiennent une partie de leur eau et de leurs nutriments en puisant dans les racines d’autres plantes, en particulier les espèces de chêne (Quercus spp).
- Les plantes matures fleurissent au milieu ou à la fin de l’été, et certaines fleurissent même à la fin de l’automne.
- La gérardie fausse-pédiculaire et la gérardie jaune sont la seule source de nourriture larvaire de l’héliotin orangé, une espèce d’insecte en voie de disparition qui figure sur la liste des espèces en péril en Ontario.