Conditions chaudes et sèches, étiage et sécheresse : fourrages
Renseignements généraux
Pour obtenir des renseignements généraux, consultez la page La gestion des fourrages pendant les années sèches et la Publication 30F : Guide de production fourragère.
Avant la venue de conditions météorologiques défavorables
- Analysez le sol au moins une fois tous les trois ans et apportez des éléments nutritifs.
- Dans les prairies de fauche pérennes, implantez des espèces qui tolèrent les conditions sèches, notamment les suivantes :
- Luzerne
- Alpiste roseau
- Dactyle pelotonné
- Fétuque élevée
- Incluez des cultures de saison chaude dans le plan fourrager de l’exploitation, notamment les suivantes :
- Maïs
- Sorgho du Soudan
- Millet
Pendant des conditions météorologiques défavorables
- Repérez la cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne et intervenez si les populations dépassent le seuil. Consultez la page 156 de la Publication 30F du MAAAO : Guide de production fourragère ou la fiche d’information du MAAAO, La cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne pour obtenir de plus amples renseignements.
- Si la luzerne est suffisamment haute pour justifier une coupe et qu’un délai d’attente de 30 à 35 jours peut être respecté, elle peut être coupée. Lorsque les pluies reviendront, la luzerne repoussera à partir du collet.
- Ne coupez pas le trèfle rouge ou le lotier corniculé pendant une période de sécheresse, car cela éclaircirait le peuplement.
- Pour un fourrage d’automne supplémentaire après la récolte du blé d’hiver, semez de l’avoine à raison de 90 kg/ha (80 lb/acre) et apportez 55 kg/ha (50 lb/acre) d’azote.
- Appelez Agricorp (
1 888 247-4999 ) pour changer l’objectif des cultures de céréales ou de maïs-grain avant de les récolter comme fourrage. - Vérifiez les étiquettes de tout produit pour la protection des cultures appliqué pour connaître les restrictions en matière d’alimentation et de fourrage.
- Les céréales avant l’épiaison peuvent être ensilées en balles. Entre le stade du lait et celui de la pâte molle, ils peuvent être hachés et mis en silo (comme l’ensilage de maïs).
- Le soja est difficile à ensiler et n’est pas recommandé pour augmenter les stocks à court terme.
- Le canola et les autres crucifères fourragères ne se conservent pas comme du fourrage.
- Pour obtenir un fourrage supplémentaire au début du printemps, semez du seigle d’automne ou du triticale d’hiver à raison de 110 kg/ha (100 lb/acre) après la récolte du soja ou du maïs à ensilage. Appliquez 55 à 80 kg/ha (50 à 70 lb/acre) d’azote au printemps au moment de la feuillaison printanière.
Après la venue conditions météorologiques défavorables
- Faites à l’empoisonnement au gaz et au nitrate dans les silos. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page Les gaz dangereux dans les exploitations agricoles.
- Analysez la valeur nutritionnelle et la teneur en nitrates des fourrages. Travaillez avec un nutritionniste pour équilibrer les rations, diluer les nitrates et « étirer » les réserves si les stocks posent problème.
- Réduisez les pertes de stockage :
- Pour ce qui est du foin sec, en le stockant hors du sol ou sur une base bien drainée et en le gardant à l’abri (sous une bâche ou dans un hangar).
- Pour ce qui est de l’ensilage en balles, en vérifiant que le plastique n’est pas troué et en le refermant rapidement avec du ruban adhésif. Tondez l’herbe près des balles stockées à l’extérieur pour réduire la pression exercée par les rongeurs.
- Pour ce qui est de l’ensilage préfané, en tassant la récolte à au moins 240 g de MS/L (15 livres de MS/pied3), et en fermant complètement le silo.
- Limitez les pertes d’alimentation en :
- utilisant une mangeoire pour réduire le gaspillage de fourrage;
- retirant rapidement les aliments avariés des mangeoires et des distributeurs de fourrage.
- Donnez de l’ensilage sec en janvier et février pour contrer le réchauffement et limiter le risque d’incendie.
Mis à jour : 22 novembre 2024
Date de publication : 21 novembre 2024