Photo par : Dr. B. Eugene Wofford

Situation

Menacée

Espèce indigène qui n’est pas en voie de disparition mais qui risque de le devenir.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

La bartonie paniculée a déjà été évaluée comme une espèce menacée lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

La bartonie paniculée est une plante à fleurs chétive qui atteint de 10 à 40 cm de hauteur. La tige est verte ou violette et anguleuse. Les feuilles sont alternes (chaque feuille est insérée séparément et alternativement sur la tige à des niveaux successifs), petites, semblables à des écailles et peu visibles. La plante produit de petites fleurs blanc crème quadrilobées et qui forment une grappe paniculée.

Habitat

La bartonie paniculée pousse dans des tourbières de sphaigne ou des terres humides basses dominées par des carex ou de petits arbustes. On la trouve habituellement dans des endroits où poussent des mélèzes laricins et des épinettes noires.

Présence

La bartonie paniculée pousse aux États-Unis, depuis la Nouvelle-Angleterre vers le sud jusqu’en Floride et au Texas, et jusqu’au Wisconsin à l’ouest. Au Canada, on n’a observé cette plante qu’à dix endroits dans le centre-sud de l’Ontario, dans les districts de Muskoka et de Parry Sound.

présence de la bartonie paniculée

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Les principales menaces qui pèsent sur la bartonie paniculée sont la destruction de l’habitat par les véhicules tout terrain et la perturbation des niveaux d’eau. Deux des emplacements où vit la plante sont aussi menacés par un arbuste envahissant nommé nerprun bourdaine (aulne noir).

Mesures que nous prenons

Les espèces menacées et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Programme de rétablissement

Un programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé (le plan complet est disponible en anglais seulement) (7 décembre 2018).

Réponse du gouvernement

Une réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire la réponse du gouvernement (5 septembre 2019).

Protection de l’habitat

Protection générale de l’habitat - le 30 juin, 2013

Ce que vous pouvez faire

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Si vous trouvez la bartonie paniculée sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.

Signalez les activités illicites

Faits en bref

  • Les fruits minuscules de cette plante ne mesurent qu’environ 4 mm, mais chaque fruit contient de 1 000 à 1 500 graines.
  • La bartonie paniculée n’a été découverte en Ontario qu’en 1973.
  • La population ontarienne de cette plante intéresse les chercheurs parce qu’elle est située à plus de 600 km au nord du reste de son aire de répartition normale dans l’est des États-Unis. Des populations isolées ont aussi été découvertes au Michigan et au Wisconsin.
  • La photosynthèse (le processus par lequel une plante crée son propre sucre à l’aide de la lumière, de l’eau et du dioxyde de carbone) pourrait être inefficace chez cette plante à cause de la petitesse de ses feuilles. Pour cette raison, il est possible que, comme les orchidées, cette plante obtienne certains de ses éléments nutritifs par l’entremise de champignons contenus dans le sol.