Campagnol sylvestre
Nom scientifique : Microtis pinetorum
Photo par : Corps d’ingénieurs de l’armée des États-Unis
Situation
Préoccupante
Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).
Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario
Le campagnol sylvestre a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.
Apparence
Le campagnol sylvestre est un rongeur brun gris long d’environ 11 à 15 cm. Son corps est adapté à son habitat partiellement souterrain : ses yeux sont petits, ses oreilles presque entièrement dissimulées dans la fourrure, il a la queue est très courte et un museau trapu. Ses griffes postérieures se sont quelque peu développées pour lui permettre de creuser. Le campagnol sylvestre est un herbivore doté de dents jugales adaptées à la mastication de racines, de bulbes et de graines. Rarement actif à la surface, le campagnol sylvestre utilise un système de tunnels, de chemins couverts et de terriers pour se déplacer. Il peut être actif en hiver, principalement les années où la couverture de neige est bonne, ce qui lui permet d’ajouter des écorces d’arbres à son alimentation.
Le campagnol sylvestre a une durée de vie courte, une année ou moins en général. En Ontario, la saison de reproduction n’a lieu que lorsqu’il fait plus chaud, entre mai et octobre. Pendant cette période, une paire de campagnols peut avoir de trois à cinq nichées, et chaque nichée compte habituellement de deux à quatre petits.
Habitat
En Ontario, le campagnol sylvestre vit dans des forêts caroliniennes de feuillus adultes qui offrent un parterre forestier épais lui permettant de se terrer.
Présence
On trouve le campagnol sylvestre à travers presque tout l’est de l’Amérique du Nord. Son aire de répartition s’étend du sud du Québec, de l’Ontario et du Maine vers le sud jusque dans le nord de la Floride et du Texas, et vers l’ouest jusqu’au Michigan et au Wisconsin. En Ontario, on l’a répertorié en 30 endroits, depuis la municipalité de Chatham-Kent et du comté de Lambton, vers l’est jusqu’au comté d’Haldimand, et vers le nord jusque dans la municipalité régionale de Halton et la ville de Hamilton. Parce qu’elle passe la majorité de son temps sous terre, cette espèce est difficile à voir et a peut-être échappé à l’observation en d’autres endroits de la province.
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Menaces
En Ontario, le campagnol sylvestre se trouve à la limite nord de son aire de répartition et il n’y a peut-être jamais été abondant. Là où on l’a observé en Ontario, les densités de population sont faibles. Les menaces potentielles qui pèsent sur cette espèce sont l’aménagement urbain, l’intensification de l’agriculture et la fragmentation des forêts.
Mesures que nous prenons
Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.
Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario
Signalez son présence
- Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.
Devenez bénévole
Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.
Soyez un bon gardien
Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil
Signalez les activités illicites
Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le
Faits en bref
- dans le nord-est des États-Unis et au Canada, le campagnol sylvestre est considéré comme rare, alors que dans le sud de son aire de répartition, il est abondant et jugé comme nuisible dans certains États
- le campagnol sylvestre est monogame, et les mâles et les femelles participent tous deux aux soins des petits
- les campagnols émettent un cri aigu comme avertissement en cas de danger