Classification écologique des terres
Découvrez comment nous classifions et décrivons les écosystèmes pour aider à gérer les ressources naturelles de l’Ontario et orienter la planification axée sur les écosystèmes.
Utilisation de la classification écologique des terres
La classification écologique des terres (PDF en anglais seulement) décrit les écosystèmes en utilisant la géologie, le climat, la végétation, le terrain et le sol. Elle aide à :
- prendre des décisions sur l’aménagement des terres publiques et privées
- décrire les communautés végétales rares et uniques (en anglais seulement) de l’Ontario
- planifier l’aménagement forestier en Ontario
- déterminer les systèmes et les caractéristiques du patrimoine naturel en Ontario, notamment l’habitat faunique important, les boisés importants et les zones d’intérêt naturel et scientifique
- faire l’inventaire spatial des caractéristiques du paysage de l’Ontario pour la couverture du territoire dans le Grand Nord (CTGN) (en anglais seulement), l’inventaire des ressources forestières (IRF) (en anglais seulement), et le Système d’information sur les terres du Sud de l’Ontario (SITSO) (en anglais seulement)
Unité de classification écologique des terres
Le système de classification écologique des terres de l’Ontario compte six unités. De la plus grande à la plus petite, elles sont :
- les écozones
- les écorégions
- les écodistricts
- les écosections
- les écosites
- les écoéléments
Écozones
Les écozones sont les plus grandes unités de classification écologique des terres de l’Ontario.
Les écozones sont définies par de grands régimes climatiques et le type de substrat rocheux sous-jacent, qui influent sur les processus écosystémiques et les plantes et les animaux qui peuvent s’y trouver.
Les écozones sont utilisées pour signaler l’état et les tendances en ce qui concerne :
- le stress aquatique
- le type de couverture terrestre (en anglais seulement)
- la saison de croissance végétative (en anglais seulement)
Pour en savoir plus sur les écozones, lire Les écosystèmes de l’Ontario — Partie 1 : écozones et écorégions (en anglais seulement).
Afficher une carte ou télécharger les limites des écozones de l’Ontario (en anglais seulement).
Écorégions
Chaque écozone contient de nombreuses écorégions.
Les écorégions sont définies par des configurations de température, de précipitations, d’humidité et d’autres variables climatiques.
Nous utilisons les écorégions pour :
- déterminer et évaluer les habitats fauniques importants
- rendre compte de l’état et des tendances en ce qui concerne la couverture forestière et les perturbations (en anglais seulement)
Pour en savoir plus sur les écorégions, lire Les écosystèmes de l’Ontario — Partie 1 : écozones et écorégions (en anglais seulement).
Afficher une carte ou télécharger les limites des écorégions de l’Ontario (en anglais seulement).
Écodistricts
Les écorégions sont subdivisées en écorégions.
Les écodistricts sont définis en fonction du substrat rocheux et de la topographie, ce qui détermine la végétation et les habitats locaux dans chaque écodistrict.
Les écodistricts sont utilisés pour :
- développer des systèmes du patrimoine naturel dans les municipalités
- déterminer la représentation écologique (en anglais seulement)
- rendre compte de l’évolution de la superficie totale des terres humides (en anglais seulement)
Pour en savoir plus sur les écodistricts, lire Les écosystèmes de l’Ontario — Partie 2 : écodistricts (en anglais seulement).
Afficher une carte ou télécharger les limites des écodistricts de l’Ontario (en anglais seulement).
Écosections
Les écosections sont plus petites que les écodistricts.
Les écosections sont définies en fonction de la configuration des pentes, des reliefs, de la texture du sol et de l’humidité du sol. Voici des exemples d’écosections :
- champs de drumlin
- plaines lacustres
Les écosections n’ont pas été élaborées ou utilisées en Ontario.
Écosites
Les écosites sont plus petits que les écosections.
Les écosites sont principalement fondés sur des caractéristiques physiques qui influent sur les espèces végétales présentes, notamment :
- l’humidité
- les pentes
- les sols
Chaque écosite a un type de végétation et un type de substrat dominants. Voici des exemples d’écosites :
- dune de sable vive
- lande rocheuse
- bois dur d’érable à sucre
Les écosites sont utilisés par les détenteurs de permis d’aménagement forestier durable, les gestionnaires de ressources, les municipalités et les offices de protection de la nature pour :
- l’aménagement du territoire
- la gestion forestière durable
- la gestion des habitats fauniques
Vous pouvez accéder aux cartes d’écosite par :
- les données de l’inventaire des ressources forestières (en anglais seulement)
- la base de données géographiques de l’inventaire des écosystèmes riverains des Grands Lacs (en anglais seulement)
Écoéléments
Les écoéléments sont les plus petites unités de classification des terres de l’Ontario. Les écosites contiennent de nombreux écoéléments. Chaque écoélément a un seul type :
- substrat
- végétation
Les écoéléments sont utilisés pour comprendre la composition des écosites et pour appuyer la planification à petite échelle dans le Sud de l’Ontario.
Types de végétation (types V)
Les types de végétation sont des groupes récurrents de plantes qui poussent dans des conditions similaires. Les écologistes les utilisent pour décrire les écosystèmes. Un exemple de type de végétation est « épinette noire — forêt à hypne ».
Types de substrat (types S)
Les types de substrat sont les matériaux dans lesquels les espèces végétales poussent. Les écologistes définissent les types de substrat en fonction de :
- la quantité d’eau dans le sol
- la profondeur du sol
- la texture du sol
Un exemple de type de substrat est une profondeur modérée, une texture sableuse grossière et humide.
Ressources
Notions de classification des terres 2007 (PDF en anglais seulement)