L'Ontario en bref
Du fait de son multiculturalisme dynamique et de ses paysages diversifiés, l'Ontario est un lieu idéal de résidence et de visite. Étendez vos connaissances sur la population, les lieux et l'histoire de l'Ontario.
Points-clés
L’Ontario se définit par ses contrastes : le Bouclier canadien, vaste, rocheux et riche en minéraux, s’étend entre les terres agricoles fertiles du Sud et les plaines verdoyantes du Nord.
Voici quelques faits saillants sur l’Ontario :
- l’Ontario compte plus de 250 000 lacs, qui renferment à eux seuls près du cinquième de l’eau douce de la planète
- en été, les températures peuvent dépasser 30 °C (86 °F), alors qu’en hiver, elles peuvent chuter sous la barre de -40 °C (-40 °F)
- les industries de l’Ontario couvrent un vaste éventail, de l’agriculture et l’extraction minière à la fabrication automobile, en passant par la conception de logiciels et les technologies de pointe
- des cultures venues des quatre coins du monde s’épanouissent en Ontario et sont mises à l’honneur lors de festivals hauts en couleur, comme le Carnaval caribéen, l’Oktoberfest, le Festival franco-ontarien, le Festival du solstice d’été autochtone et le Festival des arts autochtones
- les visiteurs et visiteuses peuvent profiter de la multitude d’expériences qu’offre l’Ontario, qu’il s’agisse d’une expédition en pleine nature dans le Nord ou d’une virée urbaine alliant magasinage et sortie au théâtre
- en Ontario, plus de 40 traités et ententes territoriales établissent les droits et responsabilités partagés entre les Premières Nations et les gouvernements provincial et fédéral
Économie
L’économie de l’Ontario prospère grâce à une combinaison unique de ressources naturelles, de savoir-faire manufacturier, d’exportations et d’innovations. La province génère 37 % du PIB national et regroupe près de 50 % des employés des secteurs de la haute technologie, des services financiers et d’autres industries spécialisées.
En savoir plus sur l’économie diversifiée de l’Ontario
Secteur manufacturier
Au cœur du dynamisme manufacturier nord-américain, l’Ontario se distingue par des industries de pointe allant de l’automobile aux technologies de l’information et des communications, en passant par la biotechnologie, les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux.
Voici quelques faits saillants sur le secteur manufacturier de l’Ontario :
- pilier de l’économie ontarienne, le secteur manufacturier génère aujourd’hui plus de 830 000 emplois,
- deuxième plus important fabricant de véhicules en Amérique du Nord, l’Ontario est un acteur incontournable de l’industrie automobile
- l’Ontario est la province canadienne qui crée le plus d’emplois et de retombées économiques dans le secteur des technologies propres, en plus d’occuper une place de choix en matière d’exportations
- depuis 2020, la province a attiré près de 50 milliards de dollars en nouveaux investissements manufacturiers, des projets qui devraient se traduire par plus de 23 000 nouveaux emplois au cours des prochaines années
Agriculture
Avec plus de la moitié des meilleures terres agricoles (« Classe 1 ») du Canada et 48 346 fermes, l’Ontario génère à lui seul près du quart des revenus agricoles du pays (Recensement sur l’agriculture, 2021).
L’Ontario se distingue par une production agricole qui comprend :
- les cultures fruitières, comme les raisins, les pommes, les baies et d’autres fruits à chair tendre
- les cultures légumières
- les cultures commerciales, comme le soja, le maïs, les céréales mélangées, les cultures fourragères, le blé et l’orge
- les fermes commerciales à volaille, à porcins, à bovins laitiers et à bovins à viande
- les fleurs et autres plantes ornementales
En savoir plus sur l’agriculture en Ontario.
Foresterie
Les forêts occupent une place essentielle dans l’économie de l’Ontario. En 2023, elles ont soutenu plus de 137 000 emplois directs et des milliers d’autres indirects dans les collectivités de la province.
En 2022, l’industrie forestière a contribué à hauteur de 5,5 milliards de dollars au PIB ontarien et généré des revenus de 22,8 milliards. Le secteur du bois et des produits forestiers se distingue par la vigueur de sa transformation à valeur ajoutée et par l’étroite interdépendance de ses usines.
En savoir plus sur le secteur forestier de l’Ontario.
Ressources minérales
L’industrie minière de l’Ontario se classe parmi les plus productives au monde et applique des normes environnementales parmi les plus rigoureuses. Voici quelques faits saillants sur le secteur minier en Ontario :
- véritable moteur économique, le secteur minier de l’Ontario génère plus de 14 milliards de dollars au PIB chaque année et assure plus de 70 000 emplois bien rémunérés, dans l’extraction, la transformation et les services spécialisés
- l’Ontario abrite d’abondantes ressources en nickel, graphite, cuivre, cobalt et lithium, indispensables aux véhicules électriques, aux énergies propres et aux technologies de pointe
- l’Ontario s’emploie à bâtir une chaîne d’approvisionnement robuste et intégrée en minéraux critiques, appuyée par sa Stratégie relative aux minéraux critiques
- à l’échelle mondiale, l’Ontario se classe parmi les principaux producteurs de nickel et de platinoïdes
- l’abondance des minéraux critiques en Ontario repose en partie sur les ressources considérables du Cercle de feu, une zone d’environ 8 000 km² située à 500 km au nord-est de Thunder Bay
- on compte actuellement 25 mines en activité en Ontario, dont la majorité se trouve dans le nord de la province.
En savoir plus sur les plus récentes données et statistiques du secteur des minéraux de l’Ontario.
Au-delà de sa réputation de puissance manufacturière, l’Ontario repose surtout sur un secteur des services dynamique. Celui-ci emploie des millions de personnes et représente plus des trois quarts de l’économie provinciale, notamment dans les services financiers et aux entreprises, les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que les arts et la culture.
Histoire
Le territoire qui correspond aujourd’hui à l’Ontario est habité depuis plus de 12 000 ans. Bien avant l’arrivée des Européens, des peuples autochtones parlant des langues algonquiennes et iroquoiennes y vivaient. Le nom Ontario lui-même vient d’ailleurs du mot iroquois kanadario, qui signifie eau « miroitante ».
Au XVIIe siècle, les premiers colons européens s’installent et commencent à exploiter la terre. Après la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Grande-Bretagne prend le contrôle de la plupart des territoires autrefois revendiqués par la France. La Révolution américaine (1775-1783) entraîne ensuite l’arrivée de nombreux colons loyaux à la Couronne britannique, appelés les loyalistes de l’Empire uni, qui choisissent de s’établir en Ontario. Plusieurs communautés iroquoiennes quittent également le nord de l’État de New York pour rejoindre ces nouvelles terres.
En 1791, le Parlement britannique adopte l’Acte constitutionnel, qui divise la province de Québec en deux. Le Haut-Canada, correspondant à l’actuel Ontario, s’étend en amont du fleuve Saint-Laurent, tandis que le Bas-Canada, aujourd’hui le Québec, se trouve en aval. La première capitale du Haut-Canada est fixée à Newark (Niagara-on-the-Lake), mais, dès 1793, elle est déplacée à York (aujourd’hui Toronto) pour la protéger des attaques américaines. Le général John Graves Simcoe devient alors le premier lieutenant-gouverneur.
Au XIXe siècle, le Haut-Canada attire des vagues d’immigrants, notamment d’origine allemande, irlandaise et écossaise. La population atteint environ 235 000 habitants vers 1830, et Toronto obtient le statut de première ville de la province en 1834.
Enfin, en 1867, l’Ontario et le Québec deviennent officiellement des provinces lors de la Confédération. Avec la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, elles forment le Dominion du Canada en vertu de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique. La capitale de ce nouveau pays est alors établie à Ottawa, et son premier ministre est sir John A. Macdonald.
Géographie
L’Ontario est la deuxième plus grande province du Canada, avec une superficie de plus d’un million de kilomètres carrés (415 000 milles carrés) — soit un territoire plus vaste que la France et l’Espagne réunies. Il est bordé à l’est par le Québec, à l’ouest par le Manitoba, au nord par la baie d’Hudson et la baie James, et au sud par le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs.
Voici quelques faits saillants à propos de la géographie de l’Ontario :
- d’est à l’ouest, la province s’étend sur 1 568 kilomètres (974 milles), et du nord au sud sur 1 691 kilomètres (1 050 milles); le point le plus élevé, dans la région de Timiskaming, atteint 693 mètres (785 verges) au-dessus du niveau de la mer
- l’île Manitoulin, située dans la baie Georgienne, est la plus grande île d’eau douce au monde, avec une superficie de 2 766 kilomètres carrés (1 068 milles carrés)
- l’Ontario couvre deux fuseaux horaires : la ligne de démarcation entre l’heure du Centre et l’heure de l’Est se situe juste à l’ouest de Thunder Bay et s’étend de la frontière américaine jusqu’à la baie d’Hudson
- les localités les plus nordiques de l’Ontario partagent la latitude de villes comme Londres, en Angleterre, et Varsovie, en Pologne; à l’autre extrémité, son point le plus au sud — l’île Middle, dans le lac Érié, au sud de la pointe Pelée — se situe à peu près à la hauteur de Barcelone, en Espagne, ou de Rome, en Italie
Ressources naturelles
La diversité des paysages de l’Ontario lui confère une abondance de ressources naturelles. Apprenez-en davantage ci-dessous :
Eaux et lacs
Les lacs, rivières et cours d’eau de l’Ontario ont été au cœur de l’histoire et du développement de la province. Ils offraient aux Premières Nations, aux Métis et aux premiers colons européens à la fois des passages et des sources de subsistance. Ces cours d’eau ont aussi influencé l’établissement des communautés et stimulé l’essor de l’industrialisation.
Faits saillants à propos des eaux en Ontario :
- les Grands Lacs — Supérieur, Michigan, Huron, Érié et Ontario — renferment à eux seuls le cinquième de l’eau douce de surface de la planète
- le littoral combiné des Grands Lacs équivaut à environ 45 % de la circonférence de la Terre
- ensemble, les cinq Grands Lacs constituent la plus grande étendue continue d’eau douce de la planète
- d’une superficie de 750 000 km², le bassin des Grands Lacs englobe huit États américains et le sud de l’Ontario, en plus de s’étendre jusque dans le nord de la province
En savoir plus sur les plus récentes données et statistiques des eaux de l’Ontario :
Forêts
L’Ontario abrite des forêts vastes et diversifiées, qui couvrent 70 millions d’hectares, soit 66 % de la province. On y distingue trois grandes régions forestières : la forêt décidue du sud de l’Ontario, la forêt des Grands Lacs et du Saint-Laurent au centre de la province, ainsi que la forêt boréale et la forêt des Basse-Terre de la baie d’Hudson dans le Nord. Une petite partie du sud de l’Ontario abrite également la forêt carolinienne, où l’on trouve notamment le caféier du Kentucky et le sassafras — deux espèces qu’on ne rencontre nulle part ailleurs au Canada.
Une fois abattu, le bois sert à la fabrication de matériaux de construction, de pâte et papier, ainsi que d’une variété de produits à valeur ajoutée, comme les meubles et les planchers.
En savoir plus sur la gestion des forêts.
Pêche et faune
Grâce à son climat et à sa géographie variés, l’Ontario abrite une grande diversité d’espèces végétales et animales, notamment des poissons, des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères.
Parmi les poissons les plus répandus figurent la perchaude, le crapet-soleil, le grand brochet et le doré jaune. La faune terrestre est tout aussi riche, avec des mammifères comme le castor, l’ours noir, le rat musqué, le loup gris, le cerf de Virginie et même le morse. Du côté des oiseaux, on observe fréquemment le geai bleu, le cardinal rouge, le grand héron bleu, la buse à queue rousse, le grand-duc d’Amérique et le grand pic. Avec un peu de chance, on peut aussi croiser des reptiles et amphibiens, comme la couleuvre rayée de l’Est, la grenouille léopard, le massasauga de l’Est, la tortue peinte du Centre ou encore l’une des 11 espèces de salamandres et de tritons recensées en Ontario.
Parcs provinciaux et zones protégées
Le parc provincial Algonquin, créé en 1893, fut le tout premier parc de l’Ontario. Depuis, les parcs provinciaux sont devenus synonymes de protection de la nature et de plaisir en plein air. Aujourd’hui, le réseau ontarien s’étend sur plus de 9 millions d’hectares et comprend de vastes forêts anciennes, des habitats de caribous des bois, des rivières sauvages, des zones humides et des milieux abritant des espèces rares ou menacées.
Chaque année, plus de 20 millions de visiteurs profitent de ces espaces pour camper, marcher, pagayer, se baigner, pêcher ou simplement observer la nature. Les parcs servent aussi de lieux de recherche scientifique, de suivi environnemental et d’éducation en plein air. Mais surtout, ils assurent la protection de notre patrimoine naturel et culturel pour les générations futures.
En savoir plus sur les parcs de l’Ontario.
Mines et minéraux
La première ruée vers l’or en Ontario a eu lieu en 1866, près de la ville de Madoc. Depuis, la province s’est imposée comme chef de file de la production de métaux au Canada. Elle extrait aujourd’hui plus de 25 minéraux différents, métalliques et non métalliques. En 2023 seulement, l’Ontario a fourni 59 % du nickel canadien, 43 % de l’or, 43 % du cuivre et 81 % des platinoïdes.
La pierre de l’Ontario a d’ailleurs servi à ériger des bâtiments emblématiques, comme l’Assemblée législative de l’Ontario, les édifices du Parlement à Ottawa et l’ambassade du Canada à Washington. Les roches anciennes du Bouclier canadien, qui recouvrent les deux tiers du territoire, renferment une multitude de gisements miniers. Les roches sédimentaires plus récentes contiennent elles aussi des minéraux précieux, tandis que les dépôts glaciaires forment une autre source de richesses.
Depuis 1975, l’améthyste est reconnue comme la pierre officielle de l’Ontario. Ce quartz violet à six faces est abondant sur la rive nord du lac Supérieur, près de Thunder Bay, et se retrouve aussi dans les régions de Bancroft et de North Bay.
Énergie
En 2023, l’Ontario occupait le deuxième rang au pays, derrière l’Alberta, pour sa capacité de raffinage du pétrole. Son réseau compte quatre raffineries : trois à Sarnia–Lambton et une à Nanticoke. Ensemble, elles peuvent traiter jusqu’à 393 000 barils de brut par jour, soit environ 20 % de la capacité nationale. Cette même année, les importations — qu’elles proviennent de l’étranger ou d’autres régions du Canada — ont représenté près de 22 % de la demande en produits pétroliers.
À l’exception du transport, le gaz naturel est la principale source d’énergie utilisée en Ontario. Essentiel au chauffage résidentiel, commercial et industriel, il représentait en 2023 près de 36 % de la consommation énergétique provinciale, contre environ 37 % pour le pétrole et 21 % pour l’électricité.
L’électricité de l’Ontario repose sur une combinaison diversifiée de sources : nucléaire, hydroélectricité, gaz naturel, éolien, solaire, bioénergie et stockage. Ensemble, elles totalisent une capacité de plus de 37 000 mégawatts (MW). Les trois centrales nucléaires de la province dépassent à elles seules les 12 000 MW, tandis que les 76 centrales hydroélectriques raccordées au réseau en fournissent près de 9 000.
Avec plus de 42 parcs éoliens et une capacité de 5 000 MW, l’Ontario se classe parmi les chefs de file canadiens de l’énergie éolienne. La province est aussi pionnière dans le domaine du stockage par batteries : 250 MW sont déjà en service et de nouveaux projets devraient porter cette capacité à près de 3 000 MW d’ici 2028.
Population et culture
L’Ontario compte plus de 16,1 millions d’habitants, soit environ deux Canadiens sur cinq. La grande majorité — plus de 85 % — vit en milieu urbain, surtout dans les villes situées sur les rives des Grands Lacs.
La plus forte concentration de population se trouve dans la région élargie du Golden Horseshoe, le long de la rive ouest du lac Ontario. Elle comprend notamment la région du Grand Toronto, Hamilton, PIB Catharines et Niagara Falls. Avec plus de 9 millions d’habitants, il s’agit de l’une des régions à la croissance la plus rapide en Amérique du Nord. Elle s’étend bien au-delà du littoral du lac Ontario, vers Brantford au sud-ouest, Kitchener–Waterloo à l’ouest, Barrie au nord et Peterborough au nord-est.
D’autres centres importants complètent ce portrait : London, Kincardine, Windsor et Sarnia dans le sud-ouest; Ottawa et Kingston dans l’est; région élargie de Sudbury, Thunder Bay, Sault Ste. Marie, North Bay, Timmins et Kenora dans le nord.
Peuples autochtones
L’Ontario est la province qui compte le plus grand nombre d’Autochtones au Canada. Ils représentent environ 2,8 % de la population provinciale, soit près du cinquième de l’ensemble des Premières Nations, Métis et Inuits du pays.
Chacun de ces peuples possède ses propres identités, histoires, langues, cultures et visions du monde. En Ontario, ils vivent aussi bien dans les grandes villes que dans les régions rurales et les communautés éloignées. La province compte 133 communautés des Premières Nations, liées à au moins sept grands groupes culturels et linguistiques. Les réserves, créées par le gouvernement fédéral dans le cadre des traités, constituent des terres mises de côté pour ces communautés. Pour en savoir plus, visitez la carte des traités et des réserves en Ontario.
Les Inuits, traditionnellement établis dans l’Arctique, choisissent de plus en plus de s’installer ailleurs afin de poursuivre des études, de travailler ou simplement pour des raisons liées à leur mode de vie. La présence inuite en Ontario reste modeste, mais elle augmente, en particulier dans la région d’Ottawa.
Les Métis vivent quant à eux aussi bien en ville qu’en milieu rural. La province compte par ailleurs sept communautés métisses historiques.
Langues
L’anglais est la langue officielle de l’Ontario, mais on trouve des communautés francophones un peu partout dans la province. Le français bénéficie de droits dans les systèmes juridique et éducatif, et les services gouvernementaux sont offerts en anglais et en français dans plusieurs régions désignées où vit près de 80 % de la population francophone. Avec plus de 652 000 locuteurs, l’Ontario abrite la plus grande communauté francophone du pays à l’extérieur du Québec.
L’immigration joue depuis longtemps un rôle clé dans la croissance démographique de la province, depuis l’arrivée des loyalistes après la Révolution américaine. Aujourd’hui encore, près de 40 % des quelque 250 000 personnes qui s’installent chaque année au Canada choisissent l’Ontario. Toronto, souvent décrite comme la ville la plus multiculturelle du monde, réunit à elle seule plus d’une centaine de langues et de dialectes.
Outre l’anglais et le français, on entend dans les foyers de l’Ontario des langues comme le chinois, l’italien, l’allemand, le polonais, l’espagnol, le pendjabi, l’ukrainien, le portugais et plus de 30 langues autochtones, dont l’anishinaabe, l’anisininew, le mohawk, le cayuga et le oneida. L’inuktitut, avec ses nombreux dialectes, est parlé par les Inuits, tandis que le michif est la langue des Métis.
Démographie, éducation et main-d’œuvre
En Ontario, l’âge médian est d’environ 40 ans. La province compte près de 5 millions de ménages, et l’espérance de vie se situe autour de 79 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes.
Plus de 6 millions de personnes âgées de 25 ans et plus font partie de la population active. Parmi les 25 à 64 ans, environ 64 % ont complété des études postsecondaires.
En savoir plus sur les collèges, les universités et les établissements autochtones de l’Ontario.
Culture
Toronto est la ville où l’on trouve le plus grand nombre de théâtres et de compagnies des arts de la scène en Ontario. Elle se classe même au deuxième rang en Amérique du Nord, juste derrière New York. Partout ailleurs dans la province, de nombreux théâtres enrichissent la vie culturelle, et des festivals comme Stratford et Shaw attirent chaque année des foules venues du Canada et des États-Unis.
L’Ontario abrite aussi plusieurs musées et galeries de renom : l’Art Gallery of Ontario et le Musée royal de l’Ontario à Toronto, le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa ou encore la McMichael Canadian Art Collection à Kleinburg.
L’industrie du divertissement et de la création y est particulièrement dynamique. Elle se classe troisième en Amérique du Nord en matière d’emplois, derrière la Californie et New York, et occupe le premier rang au Canada pour la production cinématographique et télévisuelle, l’édition et l’enregistrement sonore. Toronto accueille d’ailleurs chaque année le Festival international du film (TIFF), l’un des plus importants et des plus influents au monde.
Le festival imagineNATIVE est le plus grand rendez-vous autochtone au monde consacré au cinéma et aux arts médiatiques. On y présente des œuvres de film, de vidéo, de création sonore, numérique et interactive signées par des artistes autochtones.
L’Ontario est aussi reconnu dans le monde entier pour son industrie des médias numériques interactifs, qui crée des produits et services numériques de pointe.
Points d’intérêts
Partout en Ontario, les villes et villages ont pris soin de préserver leurs bâtiments historiques. À cela s’ajoutent des sites entièrement reconstitués qui plongent dans le passé, comme Upper Canada Village à Morrisburg ou le fort Wellington à Prescott. Certaines localités, dont Niagara-on-the-Lake et Elora, cultivent même un charme d’antan qui fait leur renommée. Et pour rappeler l’importance de l’histoire politique, les édifices du Parlement à Ottawa et celui de l’Assemblée législative à Toronto demeurent des symboles incontournables.
L’Ontario s’explore de mille façons — en voiture, en bateau ou en train — et offre une foule d’attraits : foires rurales, musées, zoos, jardins fleuris, parcs thématiques et événements culturels. Parmi ces rendez-vous, les pow-wow des Premières Nations occupent une place unique, mettant en valeur la danse, la musique, la cuisine et l’artisanat traditionnels. Et bien sûr, aucun voyage en Ontario n’est complet sans un passage aux chutes du Niagara, l’une des merveilles naturelles du monde.
En été comme en hiver, les paysages de l’Ontario invitent aux activités de plein air. La belle saison se prête à la baignade, au canot, au baseball, à la randonnée, au camping, à la pêche ou au tennis. L’hiver venu, place au patin, au ski, à la glissade, au curling et au hockey.
Enfin, plusieurs autres attraits valent le détour, notamment Science Nord à Sudbury, les parcs et attractions de la région du Niagara et du corridor du Saint-Laurent, les Jardins botaniques royaux de Hamilton, sans oublier le vaste réseau de parcs provinciaux qui ponctue le territoire.