Instructions

  1. Pour trouver un traité – effectuez une recherche, puis cliquez n’importe où dans une zone ombrée pour voir le nom et la date du traité dans cet endroit.
  2. Pour trouver une réserve – effectuez une recherche ou utilisez le bouton de zoom pour trouver des zones de couleur bordeaux. Cliquez sur une zone de couleur bordeaux pour en savoir plus sur une réserve.

Veuillez noter que cette carte comporte certaines restrictions et n’est qu’un moyen parmi d’autres de se renseigner sur les traités. Les communautés Autochtones peuvent avoir une compréhension différente des traités représentés ici.


Traités en Ontario

Plus de 40 traités et autres accords territoriaux couvrent l’Ontario. Les traités sont des accords légaux qui établissent les droits et les responsabilités des Premières Nations et des gouvernements fédéral et provincial.

Achat d’Ajetance

Traité no 19

Copie de l’acte de l’Achat d’Ajetance, où l’on aperçoit les doodems des signataires. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 19, également connu sous le nom d’Achat d’Ajetance, a été signé le 28 octobre 1818 par des représentants de la Couronne et de certains peuples anishinaabes. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre approximativement 6 500 km².

Le nom d’Ajetance s’inspire du nom du chef des Mississaugas de la rivière Credit. Certains des signataires de ce traité ont également signé le Traité no 18, notamment James Givins, qui travaillait avec le révérend Peter Jones à la mission Credit.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Brampton et Georgetown et les « badlands » de Caledon.

Images de l’Achat Ajetance
Transcription de l’Achat Ajetance

 

Achat entre les lacs

Traité no 3

Carte du Haut-Canada en 1792. (Bibliothèque et Archives Canada)

L’Achat entre les lacs a été signé le 7 décembre 1792 par des représentants de la Couronne et de certains peuples mississaugas. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre environ trois millions d’acres.

L’acte de l’Achat entre les lacs original a été signé en 1784,  mais en raison d’incertitudes liées à la description des terres visées par la cession originale, le Traité no 3 a été conclu en 1792 afin de préciser quelles terres étaient cédées. Cet accord porte le nom d’Achat entre les lacs parce qu’il visait toutes les terres « situées entre les lacs Ontario et Érié ».

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de St. Catharines, Guelph et Simcoe.

Transcription de l’Achat entre les lacs

Parcelle de Brant

Traité no 3 ¾ 

Gravure représentant Thayendanegea (Joseph Brant), réalisée à partir d’un portrait antérieur. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 3¾, également connu sous le nom de Parcelle de Brant, a été signé le 24 octobre 1795 par des représentants de la Couronne et des peuples mississaugas. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre quelque 3 500 acres.

Ce traité est connu sous le nom de Parcelle de Brant, car la Couronne a acheté une parcelle de terre pour le chef mohawk Joseph Brant, qui avait servi sous la Couronne britannique pendant la guerre de l’Indépendance américaine.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Burlington et Oakville.

Images du traité Parcelle de Brant

Transcription du traité Parcelle de Brant

 


Achats de Crawford

Illustration montrant des loyalistes de l’Empire-Uni ayant établi leur campement au bord du Saint-Laurent. Cette bourgade allait un jour devenir la ville de Cornwall. (Bibliothèque et Archives Canada)

Les Achats de Crawford ont été faits par le capitaine William Crawford au nom de la Couronne et de certains peuples autochtones en octobre 1783, et visaient des terres situées le long de la rive nord à l’est du lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent.

Ces achats visaient à fournir des terres aux loyalistes (alliés autochtones et loyalistes de l’Empire-Uni) qui combattaient au nom du gouvernement britannique pendant la guerre de l’Indépendance américaine.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Kingston et Brockville.

 

Concession de la Couronne aux Six Nations ou à la bande de terre Haldimand

Traité no 4

Carte des Terres de Haldimand datant de 1821, réalisée par Thomas Ridout. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 4, également connu sous le nom de Lettre patente Simcoe, a été conclu en 1793.

La Couronne britannique a acheté des terres des peuples Mississaugas, puis émis la Proclamation Haldimand plus tard cette année-là. Cette proclamation accordait une parcelle de terre, souvent appelée « Terres de Haldimand » aux Six Nations, en reconnaissance de leur soutien à la Couronne pendant la guerre de l’Indépendance américaine. La Lettre patente Simcoe, ou Traité no 4, a été délivrée plus tard, pour préciser un certain nombre de points, notamment l’étendue des terres accordées aux Six Nations.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Brantford, Kitchener et Caledonia.

Information sur les Six Nations de la rivière Grand
Information sur la Proclamation Haldimand

 

Concession de la Couronne aux Mohawks de la baie de Quinte

Traité no 3 ½ 

Le docteur Oronhyatekha était un médecin mohawk en vue au 19e siècle, qui a pratiqué la médecine dans la communauté pendant la majeure partie de sa vie, et c’est là qu’il est enterré. (Gracieuseté de Woodland Cultural Centre)

La Concession de la Couronne aux Mohawks de la baie de Quinte, date de 1794. Les terres ont été acquises dans l’Achat de Crawford, puis cédées aux Mokawks de la baie de Quinte en reconnaissance de leur soutien à la Couronne pendant la guerre de l’Indépendance américaine.

Le chef mohawk John Deserontyon a pris la tête d’un groupe du peuple des Haudenosaunis partis s’installer aux abords de la baie de Quinte.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Shannonville et Deseronto.

Complément d’information sur le chef Deserontyon

 

Achat de Head-of-the-Lake

Traité no 14

Les totems des quatre chefs Mississauga qui ont signé le Traité no 14. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 14, ou Achat de Head-of-the-Lake, a été signé le 12 septembre 1806 par des représentants de la Couronne et de certains peuples mississauga. Il porte sur des terres situées en bordure du lac Ontario, au sud-ouest de celles visées par l’Achat de Toronto.

Le paiement du traité était de mille livres de la devise provinciale en marchandises « au prix de Montréal », conclu l’année précédente dans l’accord intérimaire du Traité 13A

Images de l’Achat de Head-of-the-Lake

Transcription de l’Achat de Head-of-the-Lake

 

Achat de la parcelle Huron

Traité no 29

Publicité de terre publiée par la Canada Company. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 29, ou Achat de la parcelle Huron, a été signé le 10 juillet 1827 par des représentants de la Couronne et de certains peuples anishinaabes. La superficie du territoire décrit dans le texte du traité est d’environ 2 200 000 acres.

On utilisait souvent des caractéristiques géographiques naturelles pour préciser les frontières des territoires visés par les traités. Dans ce traité, par exemple, l’intersection de la rivière Sainte-Claire et « d’un caryer portant la marque d’une large flèche sur deux côtés » indique l’une des frontières du territoir

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Sarnia et Stratford.

Images de l’Achat de la parcelle Huron

Transcription de l’Achat de la parcelle Huron

 

Traité de la Baie James

Traité no 9

Description de l’image : Femmes et enfants lors d’une fête au Fort Metagami lors de la cérémonie de paiement du Traité 9 en 1905. (Archives de l’Ontario, I0010709)

Le Traité no 9 a été signé en 1905 et en 1906 par des représentants de certains peuples cris (dont les Omushkegowuk), Ojibway, Anichinabé et des représentants de la Couronne. Ce traité, également connu sous le nom de Traité de la Baie James, vise des territoires situés dans l’extrême nord de l’Ontario. En 1929 et en 1930, une adhésion a été ajoutée au territoire couvert par le Traité, qui s’étend de la rivière Albany à la baie d’Hudson.

Après les cérémonies de signature qui se déroulaient à chacun des endroits visés par le Traité, des représentants de la Couronne et des Premières nations participaient à une fête et prononçaient des discours officiels.

La Première Nation d’Eabametoong était signataire du Traité no 9, mais sa réserve est située au nord de la rivière Albany.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région plus de 14 communautés des Premières Nations et les collectivités de Hearst et Kapuskasing.

Images du Traité de la Baie James

Transcription du Traité de la Baie James

Exposition en ligne sur le Traité de la Baie James (Archives de l’Ontario)

Complément d’information sur le Traité de la Baie James

Achat John Collins

Plaque historique commémorant le Portage de Toronto. (Alan L. Brown, Torontoplaques.com)

L’Achat John Collins, a été conclu par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. Il visait des terres s’étendant de l’extrémité nord-ouest du lac Simcoe jusqu’à la baie Matchedash.

Ce traité a été conclu peu après la création du Haut-Canada, pendant une expédition menée par le capitaine William Crawford et l’arpenteur John Collins le long du sentier du Portage de Toronto, entre la rivière Humber et le lac Simcoe.

 

Achat Johnson - Butler

Cobourg par W.H. Bartlett, 1841. (Art Gallery of Northumberland)

L’un des achats faits par Johnson et Butler, parfois surnommé le « Traité du coup de fusil », a été conclu en 1788 par des représentants de la Couronne et  certains peuples anishinaabes. Le traité couvre la rive nord du lac Ontario; il commence à la frontière est du territoire visé par l’Achat de Toronto pour s’étendre vers l’est jusqu’à la baie de Quinte, où il répond à l’Achat de Crawford.

Ce traité était parfois désigné sous le nom de « Traité du coup de fusil » car il portait sur un territoire qui, à partir du lac, s’étendait sur une distance équivalente à celle à laquelle on pouvait entendre un coup de fusil.

Ce territoire a fait l’objet d’une confirmation de cession dans le cadre des Traités Williams de 1923.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités d’Oshawa et Cobourg.

 

Achat du lac Simcoe

Traité no 16

Tableau montrant la route de Penetanguishene en 1838. La route de Penetanguishene – qui allait devenir l’autoroute 93 - est l’une des nombreuses routes qui ont servi à la colonisation. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 16, ou Achat du lac Simcoe, a été signé en 1815, à la baie Kempenfelt, par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. La superficie du territoire décrit dans le texte du Traité est d’environ 100 000 hectares.

La route de Penetanguishene, qui reliait le lac Simcoe à la baie Georgienne, figure dans ce traité.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités d’Orillia et Midland, et une partie de la ville de Barrie.

Images de l’Achat du lac Simcoe

Transcription de l’Achat du lac Simcoe

 

Achat du canton de London

Traité no 6

London, dans les années 1840. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 6, ou Achat du canton de London, a été signé le 7 septembre 1796 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. Le territoire décrit dans le texte du Traité s’étend sur quelque 30 km².

Certains des paiements prévus au Traité comprenaient des tissus, comme du calicot et de la serge, des ustensiles de cuisine, des carabines, des pierres à feu et du vermillon.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région la ville de London.

Images de l’Achat du canton de London

Transcription de l’Achat du canton de London

 

Achat de Long Woods

Traité no 21

Une version ultérieure de l’Achat de Long Woods, rédigée en 1822, comprend une carte de la région visée par le Traité. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 21, également connu sous le nom d’Achat de Long Woods, a été signé le 9 mars 1819 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. La superficie du territoire décrit dans le texte du Traité est d’environ 220 000 hectares.

La rivière Thames, que les Anishinaabes appelaient Askanessippi, ce qui signifie « la rivière à la ramure », traverse cette région.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Strathroy et Mount Brydges.

Images de l’Achat de Long Woods

Transcription de l’Achat de Long Woods

 

Achat de McKee ​​​​​​

Traité no 2

Plaque historique du gouvernement fédéral commémorant l’achat de McKee. Cette plaque se trouve au parc Blenheim Memorial, dans la municipalité de Chatham-Kent. (Alan L. Brown, Ontarioplaques.com)

Le Traité no 2, mieux connu sous le nom d’Achat de McKee, a été signé le 19 mai 1790 par des représentants de la Couronne et diverses Premières Nations. Les terres visées par ce traité sont les plus méridionales des terres ayant fait l’objet de traités dans le Haut-Canada. Le territoire décrit dans le texte du Traité comprend la pointe Pelée, le lieu le plus méridional du Canada.

Ce Traité compte plus de 50 signataires, dont des colons et des chefs autochtones. Les paiements prévus dans le Traité prenai notamment la forme de tissus et de lin, d’outils de chasse et d’ustensiles de cuisine, ainsi que de miroirs, peignes, rubans et chapeaux.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Windsor et Chatham-Kent et une partie de London.

Images de l’Achat de Mckee

Transcription de l’Achat de McKee

 

Achat de terres sur la Niagara ​​​

Traité no 381

Tableau de C.W. Jefferys intitulé Loyalists Drawing Lots for the Land. 1784. (Collection d’œuvres d’art du gouvernement de l’Ontario)

Le Traité no 381, mieux connu sous le nom d’Achat de terres sur la Niagara, a été signé le 9 mai 1731 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. Le traité, porte sur une bande de terre de quatre milles en bordure ouest de la rivière Niagara, entre les lacs Ontario et Érié.

Le traité, qui a été signé pendant la guerre de l’Indépendance américaine, officialisait l’une des premières acquisitions de terres qui allaient mener à la formation du Haut-Canada.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Niagara Falls, Niagara-on-the-Lake et Fort Erie.

Images de l’Achat de terres sur la Niagara

Transcription de l’Achat de terres sur la Niagara

 

Traité de l’angle nord-ouest

Traité no 3

L’une des médailles commémoratives remises aux chefs qui ont signé le Traité no 3. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 3, également connu sous le nom de Traité de l’angle nord-ouest, a été signé en 1873 par un certain nombre de chefs des Premières Nations et des représentants de la Couronne. Chacun des chefs signataires s’est vu remettre une médaille et un drapeau.

D’autres chefs des Premières Nations ont adhéré au Traité no 3 en 1873 et en 1874. De plus, Nicholas Chatelaine a signé une adhésion en 1875 à titre de chef des peuples métis qui vivaient dans la région.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Red Lake, Kenora et Sioux Lookout.

Images du Traité de l’angle nord-ouest

Transcription du Traité de l’angle nord-ouest

Complément d’information sur le Traité de l’angle nord-ouest

 

Achat de Nottawasaga

Traité no 18

Dessin du camp de l’un des signataires du Traité no 18, réalisé en 1837. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 18 a été signé le 17 octobre 1818 par des représentants de la Couronne et de certains peuples anishinaabes. Il est également connu sous le nom de Traité du lac Simcoe‑Nottawasaga et était le premier des trois traités signés en octobre et novembre 1818. Un quatrième traité, le Traité no 27, a été signé au printemps de 1819.

Le Traité précise que les marchandises seront payées « au prix de Montréal », qui était alors le grand centre économique du Haut et du Bas-Canada.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Wasaga, Bradford et Collingwood.

Images de l’Achat de Nottawasaga
Transcription de l’Achat de Nottawasaga

Achat Penetanguishene

Traité no 5

Scène d’hiver à Penetanguishene, en 1837, près d’un endroit appelé « Little Lake » par l’artiste. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité n5, aussi connu sous le nom d’Achat de Penetanguishene, a été signé le 22 mai 1798 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes.

Ce traité a été conclu parce que le lieutenant-gouverneur John Simcoe souhaitait acquérir un port qui desservirait les navires britanniques sur la rive du lac Huron.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région la collectivité de Penetanguishene et le parc provincial Awenda.

Images de l’Achat Penetanguishene

Transcription de l’Achat Penetanguishene

Région visée par le règlement proposé des Algonquins de l’Ontario

Des négociations sont en cours en vue de conclure le premier traité de l’ère moderne de l’Ontario. En cas de succès, cela résoudra une revendication territoriale qui a été officiellement soumise au Canada en 1983 et à l’Ontario en 1985. Les documents historiques liés à la revendication comprennent une série de pétitions des Algonquins à la Couronne qui remontent à 1772 et revendiquent les droits des Algonquins sur les terres et autres ressources naturelles.

Une entente de principe a été signée le 18 octobre 2016 par l’Ontario, le Canada et les Algonquins de l’Ontario. Elle délimite la région désignée des Algonquins de l’Ontario, qui couvre 36 000 kilomètres carrés dans l’Est de l’Ontario.

Le collectif des Algonquins de l’Ontario comprend les communautés suivantes : Première Nation algonquine Antoine, Première Nation algonquine de Pikwakanagan, Première Nation algonquine Bonnechere, Première Nation algonquine du lac Golden, Kijicho Manito Madaouskarini (Première Nation algonquine de Bancroft), Première Nation algonquine de Mattawa et North Bay, Première Nation algonquine d’Ottawa, Première Nation algonquine de Shabot Obaadjiwan (lac Sharbot), Première Nation algonquine Snimikobi (Ardoch), Première Nation algonquine de Whitney et des environs.

Pour en savoir plus sur la revendication territoriale des Algonquins

Achat du lac Rice

Traité no 20

Dessin d’une partie de la réserve indienne du lac Rice. Aujourd’hui, cet endroit est connu comme faisant partie de la Première Nation Hiawatha. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 20, également connu sous le nom de Traité du lac Rice, a été signé le 5 novembre 1818 par des représentants de la Couronne et de certains peuples anishinaabes.

Ce traité est le dernier des trois traités du Haut-Canada portant sur le territoire qui occupe aujourd’hui le Centre-Sud de l’Ontario conclus avec les Anishinaabes en octobre et novembre 1818. Un quatrième traité, le Traité no 27, a été signé au printemps de 1819. Ces traités ont permis l’expansion de la colonisation vers le nord du Haut-Canada.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Peterborough et Lindsay.

Images de l’Achat du lac Rice

Transcription de l’Achat du lac Rice

 

Achat Rideau

Traité no 27 - 27 ¼ 

Miniature du colonel William Claus. Il était le surintendant adjoint des Affaires indiennes à l’époque de l’Achat. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 27 - 271/4, ou Achat Rideau, a été conclu le 31 mai 1819 et confirmé en 1822 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes.

Le canal Rideau, une voie navigable essentielle pour le Haut-Canada, a été construit dans ce territoire après la signature du Traité.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Marmora et Pembroke.

Images de l’Achat Rideau

Transcription de l’Achat Rideau

 

Traité Robinson-Huron

Traité no 61

Manuscrit original du Traité Robinson-Huron. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité Robinson-Huron a été signé le 9 septembre 1850 à Sault Ste. Marie. Il a été signé au nom de la Couronne par le Commissaire aux traités William Robinson et au nom de plusieurs Premières Nations par un certain nombre de chefs autochtones. Le territoire décrit dans le texte du traité comprend la terre située à l’est de la baie Georgienne et la rive nord du lac Huron.

L’un des signataires du Traité Robinson-Huron était le célèbre chef anishinaabe Shinguaconse (Little Pine) (1773-1854), vétéran de la guerre de 1812, qui avait aidé à établir la Première Nation de Garden River.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Sault Ste. Marie, Kirkland Lake et North Bay.

Images du Traité Robinson-Huron

Transcription du Traité Robinson-Huron

 

Traité Robinson-Supérieur

Traité no 60

Aquarelle représentant la rivière Nipigon, là où elle rejoint la rive nord du lac Supérieur. Le Traité Robinson-Supérieur a été signé 51 ans avant que ce tableau soit exécuté. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité Robinson-Supérieur a été signé le 7 septembre 1850 à Sault Ste. Marie. Il a été signé au nom de la Couronne par le Commissaire aux traités William Robinson et au nom de plusieurs Premières Nations par un certain nombre de chefs autochtones. Le territoire décrit dans le texte du traité comprend la rive nord du lac Supérieur.

Si la Couronne a conclu les Traités Robinson, c’était, du moins en partie, dans le but d’ouvrir les territoires visés par les Traités à l’exploration minière et, éventuellement, à l’exploitation des ressources minérales.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Thunder Bay, Nipigon et Wawa.

Images du Traité Robinson-Supérieur

Transcription du Traité Robinson-Supérieur

Traité de la péninsule Saugeen

Traité no 72

Portrait de Kahkewaquonaby – ou révérend Peter Jones – datant approximativement de l’époque ou le traité a été signé. Il était un chef respecté de la Première Nation mississauga de Credit qui s’est porté à la défense des droits de plusieurs des Premières Nations de l’Ontario et a signé le Traité no 72. Le nom Kahkewaquonaby signifie « plumes sacrées ». (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 72 a été signé le 13 octobre 1854 par des Premières Nations habitant la « péninsule Saugeen » et des représentants de la Couronne. Le territoire visé par le traité couvre la presque totalité de ce que l’on appelle aujourd’hui la péninsule Bruce.

À l’époque de la signature, la péninsule portait le nom de « péninsule Saugeen ». De nos jours, le traité est parfois appelé « Traité de la péninsule Bruce ».

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Sauble Beach, Tobermory et Southampton.

Images du Traité de la péninsule de Saugeen

Transcription du Traité de la péninsule de Saugeen

Traité Saugeen

Traité no 45 ½

Manuscrit original du Traité no 45½. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 45 ½ , ou Traité Saugeen, a été signé le 9 août 1836 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. Le territoire décrit dans le texte du traité couvre quelque 1,5 million d’acres de terres et il fait partie des Traités de Bond Head, tout comme le Traité no 45, qui vise l’île Manitoulin.

Le Traité a été signé à Manitowaning, en 1836, lors d’une cérémonie annuelle de distribution de cadeaux aux peuples autochtones à l’île Manitoulin.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités d’Owen Sound et Hanover.

Images du Traité Saugeen

Transcription du Traité Saugeen

 

Achat du canton de Sombra

Traité no 7

Plan du territoire à acquérir, exécuté en 1795 en prévision de la signature du traité. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 7, ou Achat du canton de Sombra, a été signé le 7 septembre 1796 par des représentants de la Couronne et de certains peuples anishinaabes. Trois chefs ottawas ont servi de témoins à la signature du Traité. Ces chefs se nommaient Shemmeendock, Negug et Mitchewas.

Au nombre des paiements prévus dans le traité figuraient des marmites de laiton, de fer-blanc et de cuivre, des mouchoirs de soie, 1 400 livres de plomb et des peignes d’ivoire et de corne.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de St. Clair et Sombra.

Images de l’Achat du canton de Sombra

Transcription de l’Achat du canton de Sombra

 

Achat de l’île St. Joseph

Traité no 11

Gros plan des signatures du Traité, qui comprennent à la fois le nom et le totem des signataires. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 11, ou Achat de l’île St. Joseph, a été signé le 30 juin 1798 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre environ 360 km2, c’est-à-dire la presque totalité de l’île St-Joseph, qui se trouve à la frontière canado-américaine.

Cette île porte le nom de Payentanassin en anishinaabemowin.

Parmi les paiements prévus dans le texte du traité figurent du tissu rouge, vert et bleu, du vermillon, des marmites et des ustensiles de cuisine.

Images de l’Achat de l’île St. Joseph

Transcription de l’Achat de l’île St. Joseph

 

Achat St. Regis

Traité no 57

Le village autochtone de St. Regis (Akwesasne), au bord du fleuve Saint-Laurent. Œuvre de William Henry Bartlett, 1838. NAC C-040312. (Musée des beaux-arts du Canada)

Le Traité no 57, ou Achat St. Regis, a été signé le 1er juin 1847 par des représentants de la Couronne et certains peuples de la Première Nation mohawk.

Selon le texte du traité, celui-ci couvre une bande de terre connue sous le nom « parcelle Nutfield », située au nord du fleuve Saint-Laurent, du côté de la rivière des Outaouais.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région la ville de Cornwall.

Images de l’Achat de St. Regis

 

Achat de Toronto

Traité no 13

Tableau montrant la rive du lac Ontario et une partie de Toronto, alors connue sous le nom de York. L’artiste a terminé ce tableau en 1804, un an avant l’Achat de Toronto. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 13, également connu sous le nom d’Achat de Toronto, a été signé le 1er août 1805 par des représentants de la Couronne et certains peuples mississaugas. Le Traité couvre un territoire de quelque 250 800 acres.

L’acte de l’Achat de Toronto original, qui datait de 1787, a été révisé en 1805, comme le Traité no 13. En 2010, une revendication territoriale relative au Traité de 1805 a donné lieu à un règlement de 145 millions de dollars avec le Canada.

Une carte de l’Achat de Toronto, datée de 1805, indique que les îles de Toronto étaient incluses dans le territoire de l’achat. Originalement rattachées à la terre ferme, les îles en ont été séparées à la suite d’une tempête, au milieu du 19e siècle.

Aujourd’hui, la ville de Toronto se trouve sur ce territoire.

Images de l’Achat de Toronto

Transcription de l’Achat de Toronto

 

Traité no 5

L’image de la reine Victoria figure sur la médaille remise aux chefs qui ont signé le Traité no 5. Au dos de la médaille, on aperçoit l’un des négociateurs du Traité qui serre la main d’un membre des Premières Nations. (Bibliothèque et Archives Canada)

Le Traité no 5, signé en 1875, vise le nord-ouest de l’Ontario et certaines parties du Manitoba et de la Saskatchewan. Plusieurs adhésions à ce traité ont été signées dans le nord du Manitoba entre 1876 et 1910. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre environ 345 500 km2. Seule une petite partie de ce territoire se trouve en Ontario.

Les chefs signataires se sont vu remettre une médaille de la reine Victoria. Le texte de ce traité reprend en grande partie le contenu des Traités nos 3 et 9, notamment les paiements d’annuités individuels et la formule servant à déterminer les terres de réserve de chacune des Premières Nations.

La Première Nation de Sandy Lake a signé le Traité no 5 en 1910, mais sa réserve actuelle est située dans le territoire couvert par l’adhésion au Traité no 9.

Images du Traité no 5

Transcription du Traité no 5

Complément d’information sur le Traité no 5

 

Adhésion au Traité no 9

Des membres de la Première Nation de Fort Severn réunis pour la signature de l’adhésion au Traité no 9. (Bibliothèque et Archives Canada)

L’adhésion au Traité no 9 a été signée en 1929 et en 1930 par des représentants de certains peuples cris et anishinaabes et des représentants de la Couronne. Cette adhésion a eu pour effet d’étendre le territoire couvert par le Traité no 9 de la rivière Albany jusqu’à la baie d’Hudson.

Après l’adhésion, le territoire couvert par le Traité no 9 est devenu le plus vaste territoire visé par un traité en Ontario.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région plus de 20 communautés des Premières Nations et la ville de Pickle Lake.

Images de l’adhésion au Traité no 9

Transcription de l’adhésion au Traité no 9

 

Traité no 35

Joseph White, chef des Wyandots of Anderdon, aussi connu sous le nom chef « Mondoron » et signataire du Traité no 35. (Gracieuseté de la famille White)

Le Traité no 35 a été signé le 13 août 1833 par des représentants de la Couronne et de la Nation Huronne Wendat.

Au milieu du 17e siècle, les Hurons-Wendats ont été déplacés et ont dû quitter le territoire qu’ils occupaient entre le lac Ontario, le lac Simcoe et la baie Georgienne après les guerres avec d’autres peuples autochtones. Certains se sont établis à Lorette, près de Québec, et d’autres se sont dirigés vers l’Ouest et le Sud, s’installant notamment dans le territoire visé par ce traité.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de LaSalle et Amherstburg.

 

Traité no 82

Nahnebahwequay (Catherine Sutton), était une Anishinaabe. Elle est partie vivre avec la bande des Newash, à Owen Sound, pendant les années 1840. Après une absence, elle y retourna pendant les années 1850 et découvrit que la terre de sa ferme avait été arpentée et transformée en lots urbains après la signature du Traité no 82. Elle a passé presque tout le reste de sa vie à lutter pour récupérer sa terre et défendre les droits des peuples autochtones, et elle fut personnellement reçue par la reine Victoria le 19 juin 1860. (Grey Roots Archival Collection)

Le Traité no 82 a été signé le 9 février 1857 par des représentants de la Couronne et certains peuples anishinaabes. La superficie du territoire décrit dans le texte du Traité est d’environ 4 000 hectares. Il s’agit d’une bande de terre située au nord de la ville d’Owen Sound.

Les représentants des Chippewas de Newash ont apposé la signature de leur clan, ou « totem », sur le Traité.

Ce traité a été signé par des personnalités connues, comme R.T. Pennefather, surintendant général des Affaires indiennes, et le révérend Peter Jones, chef mississauga, auteur et missionnaire méthodiste qui a traduit la Bible en anishinaabemowin.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région la collectivité de Kemble.

Traité de l’île Manitoulin

Traité no 94


Scène aux abords de South Bay, île Manitoulin, par Robert Bell. (Bibliothèque et Archives Canada)

L’île de Manitoulin était soumise aux traités en 1836 et en 1862, mais les peuples de Wikwemikong n’ont pas signé ce dernier, connu sous le nom de Traité no 94. Le Traité no 94 a été signé le 6 octobre 1862 par des représentants de la Couronne et de nombreuses Premières nations qui résidaient sur l’île de Manitoulin.

Le Traité no 94, qui modifiait le traité précédent de 1836, indiquait que l’île Manitoulin serait soumise à des travaux d’arpentage puis divisée en acres, et que chacun des chefs de famille de l’île recevrait 100 acres de terres et que chaque célibataire de plus de 21 ans en recevrait 50.

Aujourd’hui, le territoire décrit dans le texte du Traité comprend les collectivités de Little Current et de Manitowaning.

Images du Traité no 94

Transcription du Traité no 94

Traité de Manitowaning

Traité no 45

Le Traité no 45, également connu sous le nom de Traité de Manitowaning, a été signé le 9 août 1836, par des représentants du Haut-Canada et de certains peuples anishinaabes. Le territoire décrit dans le texte du Traité couvre la majeure partie de l’île Manitoulin et les îles le long de la rive nord du lac Huron.

Des archives archéologiques fournissent des preuves que des peuples autochtones vivaient sur l’île Manitoulin depuis 9 000 avant notre ère. En 1836, l’île a accueilli de nombreux autres peuples autochtones, dont certains s’étaient déplacés à partir d’autres endroits dans le Haut-Canada.

Aujourd’hui, le territoire décrit dans le texte du Traité comprend les collectivités de Little Current et de Manitowaning.

Transcription du Traité no 45

 

Traités Williams

Page du Traité Williams concernant les Mississaugas des lacs Rice, Mud et Scugog et ceux d’Alderville. (Bibliothèque et Archives Canada)

Les Traités Williams ont été signés les 31 octobre et 15 novembre 1923 par sept Premières Nations anishinaabes et des représentants de la Couronne. Une commission créée par le Canada et dirigée par le Commissaire aux traités A.S. Williams devait régler la question des terres dont la propriété n’avait pas été cédée par traité.

Le territoire visé par les Traités Williams s’étend de la rive nord du lac Ontario jusqu’au lac Nipissing, et sa superficie est de quelque 52 000 km². L’étendue géographique de ces Traités chevauche celle de quelques traités antérieurs.

Aujourd’hui, on trouve dans cette région les collectivités de Huntsville et Bracebridge.

Images de la signature des Traités Williams en octobre

Transcription de la signature des Traités Williams en octobre

Images de la signature des Traités Williams en novembre

Transcription de la signature des Traités Williams en novembre

Réserves en Ontario

Une reserve est une terre mise de côté par le gouvernement federal à l’usage et au profit d’une Première Nation. Vous pouvez trouver une liste complète des réserves dans l’Ontario sur le site Web du gouvernement fédéral.


Restrictions

Cette carte interactive a été conçue à des fins d’illustration afin que les éducateurs, les étudiants, les chercheurs et le grand public puissent avoir une idée de l’histoire des traités de l’Ontario. Les traités et les relations issues des traités représentent davantage que ce qui est consigné dans les cartes historiques. Cette carte et tous les documents qui l’accompagnent ne prétendent pas être une source complète de l’historique des traités et ne remplacent pas l’engagement avec les peuples autochtones locaux.

Cette carte ne prétend pas refléter les frontières réelles des traités et est fournie à titre indicatif seulement. Elle ne vise pas à refléter la position de l’Ontario, ni à constituer une admission de sa part ou à limiter ses droits de quelque façon que ce soit. Elle ne doit pas servir à l’évaluation de garanties juridiques.

Une carte de la zone provisoirement visée par le règlement des revendications des Algonquins est disponible sur la page Web de la revendication territoriale des Algonquins.

Cette carte est créée à l’aide de données utilisées en vertu d’une licence de Géobase, de GéoGratis, de la Société immobilière de l’Ontario, d’Affaires autochtones et du Nord Canada et des membres de l’Échange de données géospatiales en Ontario, de même que de données du ministère des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation. Les limites territoriales illustrées pour le Traité no 3 (1873), le Traité no 5 (1875) et le Traité no 94 (1862) sont celles qui sont indiquées sur la carte des Premières Nations et traités produite par la Province de l’Ontario et le gouvernement du Canada. Les limites territoriales fixées par traité pour les régions à l’extérieur de l’Ontario sont celles indiquées sur la carte des traités pré-1975 établie par le gouvernement du Canada. Les autres limites territoriales fixées par traité sont basé sur James L Morris, Indians of Ontario (Toronto : Department Of Lands and Forests, 1943).

La conversion de ces cartes en une carte numérique peut avoir entraîné des erreurs fortuites. Par exemple, les cartes Google Maps ont un niveau de détail géographique supérieur aux cartes imprimées. Le gouvernement de l’Ontario et ses ministres, représentants et employés rejettent toute responsabilité pour le cas où ces cartes, leur documentation connexe ou des liens externes contiendraient des erreurs, des omissions ou des inexactitudes.


Connexe

À propos des traités

Vidéos : Perspectives autochtones sur les traités

Revendications territoriales en cours

Revendication territoriale des Algonquins