Lutter contre l’encéphalopathie des cervidés (EC)
Apprenez comment nous nous préparons à lutter contre l’encéphalopathie des cervidés (EC) si elle pénètre en Ontario.
Surveillance de l’encéphalopathie des cervidés
Le gouvernement de l’Ontario continue de prendre des mesures de surveillance afin de protéger les espèces sauvages contre la maladie débilitante chronique.
Si vous observez ces signes chez un cervidé (membre de la famille des cerfs), contactez le centre de travail de votre ministère ou en envoyant un courriel à CWD@ontario.ca.
Plan de prévention et d'intervention en matière d'encéphalopathie des cervidés
Notre Plan de prévention et d'intervention en matière d'encéphalopathie des cervidés été mis à jour en 2019 a récemment été mis à jour pour tenir compte des connaissances scientifiques actuelles, de ce que les autres gouvernements nous apprennent et des rôles en évolution des agences gouvernementales.
Le plan décrit une méthode adaptative et coordonnée d’intervention à laquelle nous recourons en partenariat avec d’autres agences pour :
- minimiser les risques posés par l’EC
- protéger les avantages socio-économiques, culturels et écologiques qu’offrent les chevreuils, orignaux, wapitis et caribous sauvages de l’Ontario.
Lisez note Plan de prévention et d'intervention en matière d'encéphalopathie des cervidés.
La maladie débilitante chronique et la santé humaine
Il n’existe à l’heure:
- actuelle aucune preuve scientifique que la maladie débilitante chronique (MDC) peut être transmise aux humains
- aucun cas de la maladie débilitante chronique chez les humains
Par mesure de précaution, les autorités de santé publique, dont Santé Canada et l’Organisation mondiale de la santé, recommandent de prendre des précautions en manipulant la carcasse de cervidés et d’éviter de s’exposer à des animaux infectés par la MDC ou de les consommer.
Étude sur le sujet
Les premiers résultats d’une étude à long terme sur la transmission de la maladie du dépérissement chronique à des macaques (une espèce étroitement liée à l’homme) suggèrent que la transmission à cette espèce pourrait être possible. Tant que les recherches se poursuivent, il est important d'être prudent. Manipulez les carcasses d’animaux sauvages en toute sécurité.
Manipulation des carcasses d’animaux sauvages
Bien que l’EC n’ait pas été détectée chez les espèces sauvages en Ontario, il est suggéré aux chasseur(se)s d’adopter les pratiques exemplaires normales de traitement des chevreuils, wapitis et orignaux qui suivent :
- il faut porter des gants de latex ou de caoutchouc et un dispositif de protection des yeux lorsqu’on dépèce un animal sur place
- Il faut toucher le moins possible au cerveau, aux yeux et aux tissus de la colonne vertébrale, car c’est à ces endroits que l’on trouve la concentration la plus élevée de prions de MDC, le cas échéant
- il faut toucher le moins possible au crâne et à la colonne vertébrale
- il ne faut pas consommer la cervelle, la moelle épinière, les yeux, la rate, les amygdales ou les ganglions lymphatiques des animaux abattus
- il faut décontaminer ses outils en enlevant les matières organiques, puis en trempant les outils pendant au moins 5 minutes dans une solution à 40 % d’eau de Javel domestique
- si vous chassez dans une zone de surveillance de la MDC, veuillez conserver la tête et la soumettre à des analyses de dépistage de la MDC