Ours polaire
Nom scientifique : Ursus maritimus
Photos par : Martyn Obbard, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (gauche), Ken Abraham (milieu-gauche) et la Direction du Grand Nord (milieu-droit et droit)
Situation
Menacée
Le terme « menacée » signifie que l’espèce vit à l’état sauvage en Ontario, qu’elle n’est pas en voie de disparition, mais qu’elle pourrait finir par l’être si rien n’est fait à l’égard des facteurs qui la menacent.
Date de son ajout à la Liste des espèces en péril en Ontario
Le 10 septembre, 2009
Lire le rapport d’évaluation le plus récent (PDF en anglais en seulement)
Apparence
L’ours polaire est l’espèce d’ours la plus imposante et il figure parmi les plus grands carnivores terrestres. Le plus gros ours polaire jamais capturé vivant en Ontario était un mâle pesant 654 kg (1 440 lb). Les femelles pèsent moins lourd, habituellement moins de 300 kg (660 lb), et sont plus petites de taille.
Le pelage de l’ours polaire est translucide mais paraît blanc, ce qui lui assure un camouflage idéal dans le paysage arctique. Son pelage hydrofuge et ses grosses pattes antérieures lui servent de pagaies, ce qui fait de lui un excellent nageur.
Habitat
La population d’ours polaires en Ontario est présente dans les glaces de mer de la baie d’Hudson et de la baie James entre la fin de l’automne et le début de l’été. En hiver, l’ours polaire parcourt les glaces de mer sur une grande étendue et chasse les phoques annelés et les phoques barbus. À la fonte des glaces dans la baie d’Hudson et la baie James, les ours polaires sont contraints de rejoindre la terre ferme pendant plusieurs mois. Pendant cette période, ils comptent sur la réserve de graisse qu’ils ont emmagasinée pendant l’hiver. À l’automne, les ourses gestantes creusent des tanières de mise bas sur les côtés des palses (monticules de tourbe), les crêtes de gravier et les berges des rivières.
Menaces
Les changements climatiques sont responsables de l’élévation de la température de l’air dans le Nord, à l’origine de la débâcle printanière précoce et de la prise de glace tardive. Le prolongement de la saison sans glace a des conséquences directes sur la capacité de l’ours polaire à chasser.
Mesures que nous prenons
L’ours polaire et son habitat sont protégés aux termes de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario.
Cette même loi nous oblige en outre à préparer un guide de rétablissement pour les espèces menacées comme l’ours polaire afin d’orienter les efforts permettant de rétablir l’espèce dans la province.
Toutes les espèces inscrites sur la Liste des espèces en péril en Ontario peuvent donner droit à un financement du gouvernement au titre du Programme d’intendance des espèces en péril.
Programme de rétablissement
Une programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour qu’un nombre suffisant de membres de l’espèce reviennent en Ontario.
Lire le résumé du programme de rétablissement et le document intégral (en anglais seulement) (7 décembre 2011)
Réponse du gouvernement
Une réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.
Lire la réponse du gouvernement (16 décembre 2016)
Examen des progrès accomplis
Un examen des progrès accomplis pour protéger et rétablir une espèce est exigé au plus tard à la date indiquée dans la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement de l’espèce ou, si aucune date n’est indiquée, au plus tard cinq ans après la publication de la déclaration.
Voir le rapport des progrès accomplis pour protéger et rétablir 18 espèces en péril, y compris l’ours polaire (2021).
Ce que vous pouvez faire
Signalez sa présence
Signalez vos observations d’espèces en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN), qui est le Centre des données sur la conservation de l’Ontario. Joignez-vous au projet Rare Species of Ontario (espèces rares de l’Ontario) du Centre grâce à iNaturalist, une application en ligne permettant d’identifier les espèces végétales et animales, afin de communiquer rapidement et facilement vos observations.
Devenez bénévole
Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.
Soyez un bon gardien
- Les propriétaires fonciers privés ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces. Si vous trouvez des espèces en péril sur vos terres, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement d’espèces en péril et de leur habitat, comme le Programme d’intendance des espèces en péril.
- Réduisez l’impact des changements climatiques en utilisant des ampoules fluorescentes compactes, en réglant votre thermostat, en écourtant vos douches et en participant à des initiatives de plantage d’arbres.
Signalez les activités illicites
Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le
Faits en bref
- Le Canada abrite les deux tiers de la population mondiale d’ours polaires.
- En moyenne, un ours polaire a besoin de manger l’équivalent de 43 phoques annelés pour répondre à ses besoins énergétiques annuels.
- Il arrive qu’une femelle gestante ne s’alimente pas pendant huit mois et perde jusqu’à 40 % de sa masse corporelle au cours de cette période.
- La femelle donne naissance à un ou deux oursons, rarement à trois, pesant chacun un peu plus de 500 grammes. Les oursons sont allaités à l’intérieur de la tanière pendant deux ou trois mois, jusqu’à ce qu’ils pèsent entre 10 et 12 kilogrammes. À ce moment-là, la mère emmène sa petite famille jusqu’aux glaces de mer pour pouvoir recommencer à chasser.
- La distance annuelle parcourue par un ours polaire équipé d’un collier émetteur peut dépasser 3 500 kilomètres.