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Profil du secteur : Patrimoine culturel
Aperçu
Les ressources patrimoniales comprennent les objets ou les collections muséales, les bâtiments ou les structures (p. ex., édifices, ponts, infrastructure ou monuments historiques), les paysages du patrimoine culturel (p.ex., rues, parcs, pistes et complexes industriels historiques), et les sites archéologiques.
La province d'Ontario reconnaît que les ressources du patrimoine culturel peuvent avoir des attributs matériels (comme les caractéristiques et les détails qui rendent un édifice ou un paysage important) et immatériels (comme les histoires et les coutumes se rattachant à la valeur du patrimoine culturel d'une propriété).
Il est de plus en plus reconnu au niveau international que des pratiques ou des traditions immatérielles, comme des traditions orales, des expressions, une langue, des pratiques sociales, des rituels, des cérémonies, un savoir traditionnel et des techniques, peuvent en eux-mêmes avoir une valeur patrimoniale culturelle.
En Colombie-Britannique, en plus des biens culturels matériels, le First Peoples’ Cultural Council aide les communautés et les particuliers à sauvegarder le patrimoine culturel immatériel à travers des programmes linguistiques et artistiques et le projet FirstVoices.
De nombreux partenaires œuvrent à conserver, protéger et promouvoir le patrimoine partagé de l'Ontario, notamment les organismes du patrimoine communautaire, les musées, les experts-conseils en patrimoine et archéologie, les développeurs, les propriétaires privés, les bénévoles, le monde universitaire, le gouvernement de l'Ontario, les gouvernements fédéraux et les administrations municipales. Leurs efforts améliorent le développement de la communauté, favorisent la durabilité de l'environnement et apportent des avantages économiques.
La Fiducie du patrimoine ontarien conserve et protège d'importants sites patrimoniaux bâtis, culturels et naturels en Ontario. En plus de ses programmes éducatifs et commémoratifs, la Fiducie détient 188 propriétés patrimoniales, dont 27 propriétés bâties, en fiducie pour la population de l'Ontario, et a un accord de servitude de conservation sur 270 propriétés patrimoniales.
Cadre législatif
La Loi sur le patrimoine de l'Ontario fournit le cadre législatif pour l'identification, la désignation, la protection et la conservation du patrimoine ontarien.
Elle garantit la conservation des biens du patrimoine culturel détenus ou contrôlés par la Couronne provinciale ou des organismes publics prescrits. Cet objectif est atteint grâce aux Normes et lignes directrices relatives à la conservation des biens à valeur patrimoniale de l'Ontario.
Selon la Loi, toute personne qui mène des travaux archéologiques sur le terrain en Ontario doit détenir une licence d'archéologue valide délivrée par le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport.
La protection du patrimoine est intégrée dans de nombreuses dispositions législatives. Par exemple, il s'agit d'un aspect important des processus d'aménagement du territoire et de prise de décision en matière de développement abordés dans la Loi sur les évaluations environnementales, la Loi sur l'aménagement du territoire, et la Déclaration de principes provinciale (2014).
Avantages économiques et sociaux du patrimoine culturel
La conservation du patrimoine culturel est en relation étroite avec la qualité de vie, l'appartenance et l'identification au passé, et le contact et la coopération entre cultures et groupes d'âge.
La conservation du patrimoine peut faire partie de la solution aux problèmes du changement climatique. La réaffectation des bâtiments historiques conserve l'énergie qui est en eux. La conservation des paysages du patrimoine culturel favorise également le développement durable des territoires, équilibrant la protection des ressources du patrimoine culturel, la gestion et la planification de nouveaux développements.
Il a été démontré que l'investissement dans les rues à caractère patrimonial a un impact positif sur les communautés. Par exemple, la conservation des quartiers historiques de la RopeWalks à Liverpool et le Merchant City à Glasgow a abouti à une importante amélioration de la perception des résidents de leurs quartiers par rapport à d'autres.
Les musées, les archives et les lieux historiques de l'Ontario emploient 5 275 personnes et ont généré plus de 432 millions $ de revenus en 2011.
Musées et organismes voués au patrimoine
L'Ontario compte des centaines de musées, de lieux historiques, d'organismes voués au patrimoine, de sociétés historiques, d'archives, de centres culturels et d'institutions connexes.
Les musées et les organismes voués au patrimoine contribuent à l'identité et à la fierté des communautés, attirent les touristes, encouragent la créativité et l'innovation, aident les jeunes à se développer et offrent des programmes éducatifs destinés aux enfants et aux adultes.
Les musées et les lieux historiques de l'Ontario ont enregistré 12 millions de visites en 2011,
Principales tendances
Passage au numérique
Les musées et les sites patrimoniaux numérisent leurs collections aux fins de conservation à long terme, ainsi que pour augmenter l'accès et l'engagement du public. Le Centre du patrimoine régional de Red Lake, en partenariat avec les membres locaux des Premières Nations, a créé une exposition virtuelle d'un sage racontant la légende du lac Red comme il l'a entendue racontée par ses ancêtres, et enregistrée en langue ojibwe et en anglais.
La numérisation des collections appuie le développement d'un éventail de plus en plus large d'applications muséales et de conversations sur les médias sociaux où les utilisateurs peuvent partager, étiqueter (identifier) ou commenter les collections patrimoniales. L'Association des musées de l'Ontario propose une application géodépendante intitulée On Museums qui met à l'honneur les offres spéciales, les expositions en cours et les musées situés à proximité immédiate. Le Musée des soins de santé de Kingston a créé une application qui raconte l'histoire des Soins infirmiers à Kingston à travers des photos, des reconstitutions audiovisuelles et des jeux.
Pour faire participer les jeunes, les musées reconnaissent qu'ils doivent fournir des occasions d'échanges authentiques et de dialogues. Les conseils de jeunes, comme celui du Musée Bytown d'Ottawa, permettent aux jeunes gens de participer à la création d'expériences numériques pour leurs pairs et à l'organisation d'activités et d'expositions.
Les stratégies en matière d'engagement numérique vont continuer à prendre de l'importance. Elles permettent aux musées d'établir des liens avec la communauté et de lui fournir ce à quoi elle accorde de la valeur. Elles peuvent cibler des populations mal desservies, des communautés de cultures différentes, des personnes âgées, et sensibiliser en particulier les plus jeunes générations. L'engagement numérique contribue également à la pérennité en introduisant de nouveaux moyens de joindre des bienfaiteurs pour générer des revenus.
L'investissement continu dans la numérisation est essentiel, car il y aura des utilisations des fonds numérisés qui n'ont pas encore été conçues ni imaginées.
Les musées devront trouver un équilibre entre leur mission publique et les occasions commerciales, et ils auront besoin de personnel doté d'un réel sens des affaires et d'une bonne connaissance des principes du marché. Dans ce contexte, démontrer la valeur publique des musées et des organisations patrimoniales, ainsi que leur pertinence pour les communautés restera une priorité majeure.
Organismes durables
En tant qu'organismes sans but lucratif et bénévoles, les musées et les organisations patrimoniales éprouvent régulièrement des difficultés financières et s'efforcent d'en faire plus avec moins.
En marge des enjeux financiers, le renouvellement du personnel, et l'aptitude à offrir des débouchés intéressants aux nouveaux venus dans la profession, sont un problème majeur dans le secteur des musées.
Les petites communautés rurales rencontrent toutes ces difficultés de façon plus aiguë. Les réseaux et partenariats régionaux avec les bibliothèques, les archives et les galeries d'art locales peuvent aider à répondre aux besoins organisationnels requis. Par exemple, le Réseau des musées d'Ottawa, qui représente 11 musées communautaires, a conclu un partenariat avec la Ville d'Ottawa pour obtenir une licence et une formation pour le nouveau logiciel de gestion des collections.
Relations avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits
Les questions de voix et de représentation, qui parle pour qui, comportent des critiques caractérisées du réseau des musées au cours des décennies récentes. Par exemple, le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones reconnaissait l'autorité des Autochtones du Canada à parler par eux-mêmes sur leurs représentations dans les musées, en particulier en reconnaissant leur rôle dans le développement de l'histoire et de la vie contemporaine du Canada. La commission a recommandé que les musées et les Premières Nations travaillent ensemble pour corriger les iniquités.
Les musées et les organisations patrimoniales développent de nouvelles relations avec les communautés autochtones. Certains ont convenu de nouveaux protocoles pour décrire, rechercher, manipuler et partager des artefacts à valeur culturelle.
En Ontario, Sustainable Archaeology a établi un comité consultatif composé d'un nombre égal d'archéologues et de membres des Premières Nations afin d'explorer tous les enjeux des pratiques archéologiques et du patrimoine. L'objectif principal du comité est de conseiller et de diriger les objectifs opérationnels de Sustainable Archaeology, en respectant les valeurs culturelles des Premières Nations et archéologiques de façon co-gérée. Par exemple, si un chercheur souhaite voir des artefacts à valeur culturelle, les archéologues et les membres de Premières Nations doivent donner leur accord.
Ce sont des réalisations importantes, mais le récent rapport de la Commission de vérité et réconciliation a souligné la nécessité d'en faire davantage pour renforcer les relations entre les musées et les Premières Nations, les Métis et les Inuits.
Pressions sur la gestion des collections
Les organisations patrimoniales détenant des collections, les musées et les archives p. ex., doivent de plus en plus trouver des moyens pour rendre leurs collections plus accessibles au grand public et aux communautés autochtones tout en assurant leur préservation continue. Bon nombre trouvent difficile de pouvoir se permettre des réserves convenables pour leurs collections, de mener des recherches à leur sujet et de les partager avec le public.
De nombreux musées prennent en charge l'héritage d'années de collecte non planifiée et ont besoin de stratégies réalistes pour documenter et gérer les collections au sein des ressources disponibles. Certains envisagent d'autres options, comme l'aliénation.
La technologie numérique a permis d'ouvrir plus grand l'accès aux collections et potentiellement d'augmenter les revenus, mais les ressources doivent la mettre en œuvre. De nombreux musées de l'Ontario participent au Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP) lancé par le ministère du Patrimoine canadien dans les années 1970. Il comprend des bases de données d'artefacts de tout le Canada et le Musée virtuel du Canada, qui prend en charge et met en ligne des expositions développées par les musées locaux.
L'atelier Re-Org Canada offert par l'Institut canadien de conservation offre une solution aux difficultés de gestion des collections auxquelles les musées communautaires sont confrontés.
Patrimoine bâti
Le patrimoine bâti nous relie aux précédents modes de la vie quotidienne, de la culture et du travail. Il inclut des biens comportant des bâtiments résidentiels, commerciaux, institutionnels ou industriels, des monuments, des lieux de culte, et des structures, telles que des ponts ou des barrages.
De nombreuses administrations municipales reconnaissent le rôle que les édifices et les districts patrimoniaux, ainsi que d'autres ressources du patrimoine peuvent jouer dans la dynamisation de leurs communautés. En 2015, 7 836 biens patrimoniaux ont été désignés individuellement par les municipalités en vertu de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario. En outre, les municipalités de l'Ontario ont désigné 121 districts de conservation du patrimoine, représentant 20 800 biens.
La conservation du patrimoine bâti joue un rôle pour attirer les investissements, les entreprises et les professionnels qualifiés dans le secteur. D'importantes activités économiques et des créations d'emplois sont associées à la conservation et à la réaffectation des édifices du patrimoine.
Principales tendances
Réutilisation adaptative des sites patrimoniaux
Dans les communautés urbaines et rurales, la réutilisation adaptative des bâtiments historiques crée des espaces de vie et de travail uniques. Des immeubles historiques, des rues et des centres-villes entiers sont réaménagés pour les transformer en de formidables lieux de vie et de travail. Un large éventail de projets de mise en valeur du patrimoine ont été réalisés en Ontario, dont la plupart sont des projets du secteur privé.
Des entreprises à vocation sociale pour la revitalisation du patrimoine ont de multiples répercussions, à la fois économiques et sociales. À Toronto, Artscape a réaménagé plusieurs immeubles patrimoniaux en ateliers d'art libre, habitations, galeries, théâtres, et espaces pour des groupes sans but lucratif, ainsi que des espaces de vie/travail destinés aux artistes. Artscape Queen Street West, qui était autrefois un entrepôt, a été le premier espace de vie/travail légal à Toronto axé sur les cachets d'artistes. Aujourd'hui, il se trouve au cœur d'un quartier de galeries prospères.
Les gouvernements locaux utilisent différentes approches pour financer le réaménagement des friches industrielles, notamment les abattements fiscaux (gel des tarifs ou déductions pendant une période donnée), fonds de crédit renouvelable ou emprunts de collectivités locales.
Durabilité de l'environnement
Il est prouvé que l'empreinte écologique des bâtiments historiques est plus petite que celle d'une nouvelle construction, même comparée à des immeubles modernes conçus pour être économes en énergie. Il s'avère que le rendement des immeubles du début du 20e siècle est aussi bon, si ce n'est meilleur que des bâtiments plus récents.
En outre, il faut des décennies avant qu'un bâtiment neuf ne récupère, grâce à des économies d'énergie, l'énergie intrinsèque d'un vieux bâtiment, en tenant compte de l'énergie utilisée pour la démolition et la nouvelle construction. Des études ont estimé qu'il faut entre 10 et 80 ans à un immeuble neuf pour surmonter les incidences environnementales négatives de la construction.
Une étude réalisée à Portland, Oregon sur la réutilisation des immeubles rapporte que la réutilisation des bâtiments existants réduirait de manière significative les incidences environnementales négatives liées au développement immobilier. L'étude a montré que 15 % des objectifs de réduction des émissions totales de CO2 du pays seraient atteints simplement en réutilisant 1 % du parc immobilier total de Portland pendant 10 ans au lieu de les remplacer par de nouveaux bâtiments éco-efficaces.
La réutilisation d'un bâtiment a presque toujours moins de répercussions sur l'environnement qu'une nouvelle construction. Elle offre également des réductions immédiates sur les effets des changements climatiques.
La conservation des ressources patrimoniales bâties présente des débouchés économiques associés aux éco-industries, par exemple par le développement et l'utilisation de technologies de conservation durables. Ces nouvelles possibilités auront des répercussions sur le secteur de la construction, créant la nécessité de compétences nouvelles.
Développement et richesses du patrimoine
Malgré la preuve que les valeurs des biens dans les districts de conservation du patrimoine tendent à être plus élevées que la valeur du marché, la viabilité financière des immeubles patrimoniaux et les projets de valorisation du patrimoine font toujours l'objet de stigmates.
Il est dit que de faibles rendements des investissements ont un effet dissuasif sur les efforts de conservation, tandis que des subventions et des mesures incitatives les encouragent.
En vertu de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario, les municipalités peuvent créer des programmes de subvention ou de prêt destinés à aider les propriétaires de biens patrimoniaux à couvrir les frais de réparation et de restauration ou à mettre en valeur de manière adaptative des bâtiments patrimoniaux dans des zones d'amélioration communautaire. Certaines municipalités offrent des subventions, des prêts et des remboursements de taxes, notamment Ottawa, Toronto, Peterborough, Stratford, Cobourg, et bien d'autres.
Paysages du patrimoine culturel
Un paysage du patrimoine culturel est « une région géographique définie qui a pu être modifiée par l'activité humaine et qui revêt de l'importance ou présente un intérêt sur le plan du patrimoine culturel pour une collectivité, y compris une communauté autochtone. Cette région peut comporter des caractéristiques telles que des structures, des lieux, des sites archéologiques ou des éléments naturels qui, ensemble, sont jugés importants en raison de leurs rapports, significations ou associations. »
Les exemples de paysage du patrimoine culturel font partie des districts de conservation du patrimoine désignés en vertu de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario, villages, parcs, jardins, champs de bataille, rues principales et quartiers, cimetières, sentiers, belvédères, aires naturelles et complexes industriels. Ils peuvent inclure également des régions reconnues par les autorités de désignation fédérales ou internationales.
Les paysages du patrimoine culturel peuvent être associés à une pratique traditionnelle, comme l'élevage de poissons ou d'animaux, l'installation de camps saisonniers, ou le rassemblement pour des évènements rituels et cérémoniels. Ces pratiques représentent une relation continue avec un lieu, mais ne modifient pas nécessairement le paysage. Par exemple, les routes de longue distance utilisées par les Inuits pour voyager dans l'Extrême-Arctique disparaissent à chaque chute de neige.
En Ontario, les districts de conservation du patrimoine sont désignés comme un type de paysage du patrimoine culturel qui peut inclure des zones résidentielles, commerciales et industrielles, des paysages ruraux ou des hameaux possédant des caractéristiques ou une configuration des terres qui évoquent l’impression harmonieuse d’un lieu ou d’une époque. Par exemple, le district de conservation du patrimoine de Oil Springs dans le comté Lambton inscrit la pratique de l'extraction du pétrole à petite échelle comme élément de l'identité de la communauté locale et protège les paysages ruraux et du patrimoine industriel de la région.
Un paysage du patrimoine culturel peut être également une propriété unique. Par exemple, la galerie McMichael en Ontario comprend un jardin de sculptures, un jardin sauvage destiné à refléter les paysages nordiques du Groupe des Sept, et un petit cimetière où six membres du Groupe des Sept et les fondateurs de la galerie Robert et Signe McMichael ont été inhumés. Le McMichael est engagé actuellement dans la création d'un plan directeur pour guider son développement et sa garde à long terme. La mise en valeur et l'entretien des terres dans le cadre d'un paysage du patrimoine culturel représentent un composant majeur du plan.
Principales tendances
Utilisation stratégique des paysages du patrimoine culturel pour le développement économique et communautaire
La valeur communautaire et économique potentielle de la conservation des paysages du patrimoine culturel est de plus en plus reconnue, et les juridictions mettent en œuvre des stratégies de conservation des paysages du patrimoine culturel.
Le patrimoine culturel a été l'agent catalyseur de la restauration durable de la gestion du patrimoine dans plusieurs villes européennes, comme la restauration primée de Grainger Town à Newcastle upon Tyne en Angleterre et les initiatives de Cracovie, Lille et Liverpool. À Manchester, une approche de politique intégrée aux paysages du patrimoine culturel a mené à la restauration d'un secteur plus large.
Nouvelles approches en matière de conservation
Les objectifs de la durabilité écologique et de la conservation des paysages du patrimoine culturel convergent. De plus en plus, la conservation des paysages du patrimoine culturel est définie par la durabilité, ce qui mène à « repenser la manière dont nous utilisons la technologie, la vie dans les milieux urbains et comment nous comprenons la nature. »
La protection des paysages du patrimoine culturel continuera de jouer un rôle dans le développement durable des territoires, cependant le changement socioéconomique exercera des pressions sur les paysages du patrimoine culturel. Certains paysages du patrimoine culturel situés près de zones urbaines seront menacés par l'urbanisation et l'empiétement. Le défi grandissant consistera à élaborer des stratégies de conservation adéquates, reconnaissant les besoins d'une société en évolution tout en protégeant la valeur patrimoniale culturelle du paysage.
La Convention européenne du paysage oblige les pays signataires à développer des stratégies et des plans pour conserver les paysages présentant une importance culturelle et les promouvoir, afin de renforcer la participation publique à la conservation du paysage et intégrer des considérations sur le paysage culturel dans des plans culturels et économiques plus larges.
Le Memorial Landscape Berlin Wall est une utilisation innovante de la technologie pour conserver un paysage culturel et y sensibiliser le public. Il s'agit d'un système d'information géographique (SIG) basé sur le Web développé par le Département de conservation architecturale de l'Université de Technologie de Brandenburg. En plus de la conservation des vestiges et des traces physiques authentiques, la mémoire du Mur a été conservée numériquement, ce qui permet aux utilisateurs d'explorer les vestiges de manière virtuelle.
Archéologie
Un site archéologique est un site qui contient un artéfact ou d'autres preuves physiques d'une utilisation ou d'une activité humaine dans le passé. Les sites peuvent comprendre les vestiges de camps, de villages, de champs de bataille, de foyers de pionniers, de lieux de sépulture et d'épaves. Ces sites racontent l'histoire et le développement de la région. Des sites archéologiques peuvent se trouver dans tous les endroits ayant pu attirer les humains dans le passé, y compris les centres urbains comme c'était le cas avec les vestiges du premier Parlement de l'Ontario de 1797.
L'archéologie en Ontario se pratique essentiellement comme une entreprise commerciale mue par les besoins du secteur de mise en valeur et d'aménagement du territoire.
Les travaux archéologiques sur le terrain entrepris en Ontario augmentent, découvrant un volume inégalé d'objets et de données. Ceci a posé un défi aux archéologues, musées, universités, et autres institutions qui ne disposent pas d'un espace suffisant pour héberger les collections de plus en plus volumineuses. On dénombre aujourd'hui plus de 20 000 sites archéologiques inscrits auprès du ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport.
En 2011, le Ministère a mis en œuvre de nouvelles Normes et directives à l'intention des archéologues-conseils. Ce document définit, pour la première fois, les pratiques exemplaires et les exigences relatives à la participation des communautés autochtones aux travaux archéologiques sur le terrain et à la prise de décision. Le projet de bulletin technique, La participation des communautés autochtones au processus archéologique, fournit des directives supplémentaires aux archéologues.
De même, en vertu de la Déclaration de principes provinciale de 2014 (DPP 2014), les offices d'aménagement doivent conserver des ressources archéologiques d'importance pour que l'aménagement puisse avoir lieu, et ce faisant tenir compte des intérêts des communautés autochtones. La DPP 2014 suggère également que les offices d'aménagement adoptent une approche proactive pour la conservation des ressources archéologiques en tenant compte des plans de gestion archéologique et en les soutenant.
Principales tendances
Augmentation de la participation des communautés autochtones à l'archéologie
En Ontario, 80 % des sites archéologiques sont des sites autochtones, parmi lesquels des villages, des camps de chasse et des sites de portage des Premières Nations et des Métis. Les artefacts sont notamment des tessons, des pointes d'épée et de lance ainsi que des objets usuels. Certains sites et leurs contenus, comme les lieux de sépulture et les ossuaires contenant les restes d'ancêtres et des objets funéraires, sont délicats et doivent être traités avec respect et dignité.
Les peuples autochtones expriment de plus en plus leur profond intérêt dans la conservation des lieux et des objets laissés par leurs ancêtres. Le dialogue entre les archéologues et les populations, les organisations et les communautés autochtones doit continuellement augmenter. Le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport a soutenu l'Association of Professional Archaeologists pour offrir une formation aux membres des communautés autochtones et au personnel de liaison sur les sites archéologiques dans le but de favoriser de bonnes communications entre les communautés autochtones et les archéologues.
En 2013, la Fiducie du patrimoine ontarien et l'Université de Toronto ont conclu un partenariat avec la Nation Huronne Wendat pour réinhumer les restes de 1760 ancêtres hurons-wendat. La réinhumation s'est déroulée à l'endroit des plus importants lieux de sépulture originaux, dans une zone de conservation appartenant à la Fiducie du patrimoine ontarien. Il s’agit de la plus importante cérémonie de réinhumation des restes humains d’ancêtres autochtones jamais organisée en Amérique du Nord.
Manque d'accès public aux données archéologiques
La rapide croissance des travaux archéologiques dus à l'aménagement, en particulier dans le sud de l'Ontario, a généré des dizaines de millions d'objets et de grandes quantités d'enregistrements et de données (appelés collectivement « collections archéologiques »).
Certaines collections archéologiques ont été transférées vers des institutions publiques, mais la majorité d'entre elles ont été confiées aux soins privés d'archéologues-conseils et de cabinets d'experts, musées et gouvernements, détenus en fiducie pour les Ontariens. Les archéologues doivent déposer des rapports sur les travaux au registre des rapports du ministère qui est accessible au public. Cependant, l'accès aux objets et aux données détaillées à des fins de recherche, d'enseignement et d'information publique reste limité dans les circonstances actuelles.
La plupart des provinces canadiennes disposent d'un dépôt provincial, qui fait parfois partie du musée provincial. De nombreux états américains disposent de dépôts accrédités par le gouvernement pour les collections archéologiques, dont la plupart sont co-gérés avec les tribus amérindiennes.
Internet joue un rôle essentiel pour faciliter le partage des renseignements sur l'archéologie en Ontario, avec un intérêt croissant pour l'interprétation publique en ligne (par exemple, pour les sites Web d'archéologues). Certains projets majeurs sont en train de consolider et de numériser des collections archéologiques afin de les rendre plus accessibles, mais le nombre impressionnant d'objets va compliquer la tâche dans un avenir prévisible.
Une solution novatrice en cours d'élaboration en Ontario est la consolidation, le stockage et la numérisation de collections d'objets par Sustainable Archaeology, un projet conjoint entre l'Université McMaster et l'Université Western Ontario. Sustainable Archaeology accepte les collections d'objets des chercheurs de sites archéologiques et d'experts-conseils moyennant des frais. Cela facilitera l'utilisation future par les chercheurs et permettra finalement au public d'entrer en contact avec le patrimoine archéologique de l'Ontario.
Notes en bas de page
- note de bas de page[320] Retour au paragraphe UNESCO Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
- note de bas de page[321] Retour au paragraphe Par exemple, le First People’s Cultural Council en Colombie-Britannique.
- note de bas de page[322] Retour au paragraphe Nunatsiq Online, « Inuit Throat Singing Designated Part of Quebec’s Cultural Heritage » (28 janvier 2014).
- note de bas de page[323] Retour au paragraphe Une servitude est une entente juridique volontaire signée entre le propriétaire de la propriété patrimoniale et la Fiducie. Elle précise les conditions mutuellement acceptables qui permettront d'assurer la préservation de la propriété patrimoniale, à perpétuité.
- note de bas de page[324] Retour au paragraphe Fiducie du patrimoine ontarien, « Plan d'activités de la Fiducie du patrimoine ontarien 2015-16 » (Fiducie du patrimoine ontarien, sans date).
- note de bas de page[325] Retour au paragraphe Ontario Heritage Act R.S.O. 1990, Chapter 0.18.
- note de bas de page[326] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport.
- note de bas de page[327] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme et de la Culture, « Normes et directives à l'intention des archéologues-conseils » (Gouvernement de l'Ontario, 2011) : 123
- note de bas de page[328] Retour au paragraphe Ministère des Affaires municipales et du Logement, « Aménagement du territoire : Déclaration de principes provinciale » (Gouvernement de l'Ontario, 2014).
- note de bas de page[329] Retour au paragraphe Lynda Kelly, « Measuring the impact of museums on communities: The role of the 21st century museum » (Intercom 2006 Conference Paper, 2006).
- note de bas de page[330] Retour au paragraphe Consortium CHCfE, « Cultural Heritage Counts for Europe »; Dümcke et Gnedovsky, « The Social and Economic Value of Cultural Heritage »; Department of Arts, Heritage and the Gaeltacht, « National Landscape Strategy for Ireland 2015-2025 ».
- note de bas de page[331] Retour au paragraphe Reeve et Shipley, « The Impact of Heritage Investment on Public Attitudes to Place. »
- note de bas de page[332] Retour au paragraphe Donovan D. Rypkema et Caroline Cheong, « Measuring the Economics of Preservation: Recent Findings » (Washington: Advisory Council on Historic Preservation, June 2011).
- note de bas de page[333] Retour au paragraphe Ministère du Patrimoine canadien, « Enquête du gouvernement du Canada sur les établissements du patrimoine : 2011 » (Gouvernement du Canada, 2014)
- note de bas de page[334] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 » Ces renseignements sont tirés du point de vue de l'industrie.
- note de bas de page[335] Retour au paragraphe Association des musées de l'Ontario.
- note de bas de page[336] Retour au paragraphe Association des musées de l'Ontario.
- note de bas de page[337] Retour au paragraphe Ministère du Patrimoine canadien, « Enquête du gouvernement du Canada sur les établissements du patrimoine : 2011. » Inclut les lieux historiques, les musées, les archives, les zoos et les jardins botaniques, ainsi que les galeries d'art.
- note de bas de page[338] Retour au paragraphe Ministère du Patrimoine canadien, « Enquête du gouvernement du Canada sur les établissements du patrimoine : 2011. »
- note de bas de page[339] Retour au paragraphe G. Wayne Clough, livre numérique, Best of Both Worlds: Museums, Libraries and Archives in a Digital Age(Washington: Smithsonian Institution, janvier 2015).
- note de bas de page[340] Retour au paragraphe Ministère du Patrimoine canadien, « Enquête du gouvernement du Canada sur les établissements du patrimoine : 2011. »
- note de bas de page[341] Retour au paragraphe Centre du patrimoine régional de Red Lake.
- note de bas de page[342] Retour au paragraphe Conseil des jeunes du Musée Bytown.
- note de bas de page[343] Retour au paragraphe Rina Elster Pantalony, « Gestion de la propriété intellectuelle à l’intention des musées » (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, 2013).
- note de bas de page[344] Retour au paragraphe Institute of Museum and Library Services, « The Future of Museums and Libraries: A Discussion Guide » (Washington: Institute of Museum and Library Services, juin 2009).
- note de bas de page[345] Retour au paragraphe Association des musées de l'Ontario (AMO), « Reinforcing Relevance: The Strategic Plan of the OMA, 2010-2015, Summary Version » (Association des musées de l'Ontario, sans date).
- note de bas de page[346] Retour au paragraphe Association des musées de l'Ontario, « Reinforcing Relevance », 5 -6.
- note de bas de page[347] Retour au paragraphe Association des musées de l'Ontario, « Reinforcing Relevance. »
- note de bas de page[348] Retour au paragraphe Claudia Engelhardt, Stefan Strathmann et Katie McCadden, « Report and analysis of the survey of training needs » Digital Curator Vocational Education Europe (DigCurV), 2011): 54-55
- note de bas de page[349] Retour au paragraphe Ville d'Ottawa, « Ottawa 2020: Arts and Heritage Plan: 5-Year Progress Report ” (avril 2010).
- note de bas de page[350] Retour au paragraphe Commission royale sur les peuples autochtones, « Commission royale sur les peuples autochtones », Volume 3 (non disponible en français): Gathering Strength » (Gouvernement du Canada, 1996) : Ch. 6 Arts and Heritage, Appendix 6A: Fragments de Turning the Page: Forging New Partnerships Between Museums and First Peoples.
- note de bas de page[351] Retour au paragraphe Commission de vérité et réconciliation du Canada, « Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir : Sommaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada » (Commission de vérité et réconciliation du Canada, 2015) : 267.
- note de bas de page[352] Retour au paragraphe Commission de vérité et réconciliation du Canada, « Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir », 268.
- note de bas de page[353] Retour au paragraphe Lilla Vonk, « Indigenous peoples and ethnographic museums: A changing relationship » (The Nordic Centre of Heritage Learning and Creativity, 28 janvier 2015).
- note de bas de page[354] Retour au paragraphe Commission de vérité et réconciliation du Canada, « Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir », 271.
- note de bas de page[355] Retour au paragraphe Commission de vérité et réconciliation du Canada, « Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir », 272.
- note de bas de page[356] Retour au paragraphe L'aliénation est le processus qui consiste à se séparer d'objets ou de collections.
- note de bas de page[357] Retour au paragraphe Réseau canadien d'information sur le patrimoine.
- note de bas de page[358] Retour au paragraphe Institut canadien de conservation, Formation et Ateliers, Re-Org Canada.
- note de bas de page[359] Retour au paragraphe RE-ORG: Canada. Le cadre international a été mis au point par l'ICCROM et l'UNESCO. L'Institut canadien de conservation travaille en partenariat avec le programme international Re-Org, qui a coordonné des formations similaires dans plusieurs pays.
- note de bas de page[360] Retour au paragraphe Fiducie du patrimoine ontarien, « Registre aux fins de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario ».
- note de bas de page[361] Retour au paragraphe Rypkema et Cheong, « Measuring the Economics of Preservation: Recent Findings. »
- note de bas de page[362] Retour au paragraphe Robert Shipley, Michael Parsons, et Stephen Utz, University of Waterloo, « The Lazarus Effect: An Exploration of the Economics of Heritage Development in Ontario » (Architectural Conservancy of Ontario, janvier 2006); Héritage Canada La Fiducie nationale, « Mesures financières visant à encourager la mise en valeur du patrimoine : Rapport définitif » (Table fédérale-provinciale-territoriale des ministres de la culture et des ressources historiques, 2014).
- note de bas de page[363] Retour au paragraphe Shipley, Parsons et Utz, « The Lazarus Effect. »
- note de bas de page[364] Retour au paragraphe Michael Brightman, « Is the Conservation of the United Kingdom's Built Heritage Sustainable? » Reinvention: a Journal of Undergraduate Research, British Conference of Undergraduate Research 2012 Special Issue (2012).
- note de bas de page[365] Retour au paragraphe Carolyn Quinn, « L'alliance parfaite : Les bâtiments anciens et l’économie nouvelle » Héritage 18, no. 2 (2015). Voir également Artscape.
- note de bas de page[366] Retour au paragraphe Francesca Romana, Medda Simone Caschili et Marta Modelewska, « Financial Mechanisms for Urban Heritage Brownfields, » dans Guido Licciardi et Rana Amirtahmasebi, eds.,The Economics of Uniqueness: Cultural Heritage Assets and Historic Cities as Public Goods (Washington: World Bank, 2012): ch. 8.
- note de bas de page[367] Retour au paragraphe Ontario Public Works Association
- note de bas de page[368] Retour au paragraphe Ontario Public Works Association.
- note de bas de page[369] Retour au paragraphe Preservation Green Lab, « The Greenest Building: Quantifying the Environmental Value of Building Reuse ” (Seattle: National Trust for Historic Preservation, 2011): 18.
- note de bas de page[370] Retour au paragraphe Environmental Security Technology Certification Program (ESTCP), « Demonstrating the Environmental & Economic Cost-Benefits of Reusing DoD’s Pre-World War II Buildings » (ESTCP, avril 2013), VII.
- note de bas de page[371] Retour au paragraphe Preservation Green Lab, « The Greenest Building », 75.
- note de bas de page[372] Retour au paragraphe Preservation Green Lab, « The Greenest Building », 85.
- note de bas de page[373] Retour au paragraphe Preservation Green Lab, « The Greenest Building », 61.
- note de bas de page[374] Retour au paragraphe Muluken Yeheyis et al., « An overview of construction and demolition waste management in Canada: a lifecycle analysis approach to sustainability » Clean Technologies and Environmental Policy 15(1) (publié en ligne le 25 mars 2012) : 81-91.
- note de bas de page[375] Retour au paragraphe Conseil des ressources humaines du secteur culturel (CRHSC), « Les ressources humaines dans le secteur du patrimoine bâti au Canada » (CRHSC, 2004); National Heritage Training Group, « Built Heritage Sector Professionals: Current skills, future training » (London: The National Heritage Training Group, 2008).
- note de bas de page[376] Retour au paragraphe Conseil des ressources humaines du secteur culturel, « Les ressources humaines dans le secteur du patrimoine bâti au Canada »; National Heritage Training Group, « Built Heritage Sector Professionals. »
- note de bas de page[377] Retour au paragraphe Par exemple, University of Waterloo, étude sur les districts de conservation du patrimoine.
- note de bas de page[378] Retour au paragraphe Shipley, Parsons, et Utz, « The Lazarus Effect. »
- note de bas de page[379] Retour au paragraphe Héritage Canada La Fiducie nationale, « Mesures financières visant à encourager la mise en valeur du patrimoine. »
- note de bas de page[380] Retour au paragraphe Héritage Canada La Fiducie nationale, « Mesures financières visant à encourager la mise en valeur du patrimoine, » 11 (dans la version en anglais).
- note de bas de page[381] Retour au paragraphe Jenna Langdale, « Inventory of Ontario Heritage Incentive Programs: Extrait de « Heritage Incentive Programs: The Key to Achieving the Potential of Heritage Conservation in Ontario » (Toronto: Ryerson University, 1er juin 2011).
- note de bas de page[382] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, « À vos marques! Allègement fiscal à l'égard des biens patrimoniaux, Un guide destiné aux municipalités » (Gouvernement de l'Ontario, 2005).
- note de bas de page[383] Retour au paragraphe Ministère des Affaires municipales et du Logement, « Aménagement du territoire : Déclaration de principes provinciale. »
- note de bas de page[384] Retour au paragraphe Lisa Prosper, présentation, « Aboriginal Perspectives on Renewing and Revitalizing Cultural Meaning in Place » (15th US ICOMOS International Scientific Symposium, « World Heritage in the Americas: Confluence of Cultures,” 30 mai – 1er juin 2012, San Antonio, Texas).
- note de bas de page[385] Retour au paragraphe Wendy Shearer Landscape Architect (WSLA) et al., « Draft Heritage Conservation District Feasibility Study for the Town of Petrolia, Lambton County » (Juillet 2009).
- note de bas de page[386] Retour au paragraphe Ministère de la Culture, « Protégeons le patrimoine ontarien, Les districts de conservation du patrimoine : Guide de désignation des districts aux termes de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario » (Gouvernement de l'Ontario, 2006).
- note de bas de page[387] Retour au paragraphe Collection McMichael d'art canadien.
- note de bas de page[388] Retour au paragraphe Nora Mitchell, Mechtild Rössler, et Pierre-Marie Tricaud, « Paysages culturels du patrimoine mondial : Guide pratique de conservation et de gestion » (UNESCO, 2009).
- note de bas de page[389] Retour au paragraphe Reeve et Shipley, « The Impact of Heritage Investment on Public Attitudes to Place. »
- note de bas de page[390] Retour au paragraphe Robert Shipley, Marcie Snyder, « The Role of Heritage Conservation Districts in Achieving Community Economic Development Goals, » International Journal of Heritage Studies 19, no. 3 (2013): 304-321.
- note de bas de page[391] Retour au paragraphe Consortium CHCfE, Cultural Heritage Counts for Europe, p.145.
- note de bas de page[392] Retour au paragraphe Consortium CHCfE, Cultural Heritage Counts for Europe, p. 162.
- note de bas de page[393] Retour au paragraphe American Society of Landscape Architects, « Interview with Francesco Bandarin, Director, UNESCO World Heritage ».
- note de bas de page[394] Retour au paragraphe Conseil de l'Europe, « Paysage et développement durable : les enjeux de la Convention européenne du paysage » (Strasbourg : Éditions du Conseil de l'Europe, juillet 2006; Conseil de l'Europe, présentation, « Convention européenne du paysage : Rapport général d'activités » (7e conférence du Conseil de l'Europe sur la convention européenne du paysage, Strasbourg, avril 2015), (page en anglais seulement).
- note de bas de page[395] Retour au paragraphe American Society of Landscape Architects, « Interview with Francesco Bandarin. »
- note de bas de page[396] Retour au paragraphe Gouvernement français, « Communication relative à la reconquête des paysages et à la place de la nature en ville » Communiqué de presse, Ségolène Royal, Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (Gouvernement français 25 septembre 2014). La Convention européenne du paysage définit le paysage comme une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.
- note de bas de page[397] Retour au paragraphe Department of Arts, Heritage and the Gaeltacht, « National Landscape Strategy for Ireland 2015-2025 »
- note de bas de page[398] Retour au paragraphe Guntram Geser, Veronika Hornung-Prähauser et Andreas Strasser, eds., « Handbook for Creative Cultural Heritage Cooperation Projects » (Salzbourg : Salzburg Research Forschungsgesellschaft m.b.H., 2014). Le Memorial Landscape Berlin Wall a été développé par le Département de conservation architecturale de l'Université de Technolologie de Brandenburg, en collaboration avec l'Institut d'histoire contemporaine de Munich – Berlin et le bureau de recherche d'histoire militaire des forces armées allemandes (Potsdam).
- note de bas de page[399] Retour au paragraphe Ronald F. Williamson, « Planning for Ontario’s Archaeological Past: Accomplishments and Continuing Challenges, » Revista de Arqueologia Americana (Journal of American Archaeology) 28 (2010): 1-45, disponible à l'adresse .
- note de bas de page[400] Retour au paragraphe Williamson, « Planning for Ontario’s Archaeological Past, » 10.
- note de bas de page[401] Retour au paragraphe Neal Ferris, « Where the Air Thins: The Rapid Rise of the Archaeological Consulting Industry in Ontario » Revista de Arqueología Americana (Journal of American Archaeology) 21 (2002): 53-88; Neal Ferris, « From Crap to Archaeology: The CRM Shaping of Nineteenth-Century Domestic Archaeology/, » Ontario Archaeology no. 83/84 (2007): 3-29; Society for American Archaeology Bulletin 15, no. 5 (novembre 1997).
- note de bas de page[402] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport.
- note de bas de page[403] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, « Normes et directives à l'intention des archéologues-conseils. »
- note de bas de page[404] Retour au paragraphe Ministère des Affaires municipales et du Logement, « Aménagement du territoire : Déclaration de principes provinciale. »
- note de bas de page[405] Retour au paragraphe Ministère des Affaires municipales et du Logement, « Aménagement du territoire : Déclaration de principes provinciale. »
- note de bas de page[406] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, « Patrimoine autochtone : musées et archéologie » (Gouvernement de l'Ontario, 2015).
- note de bas de page[407] Retour au paragraphe Fiducie du patrimoine ontarien, diffusion aux médias, « Réinhumation de 1 760 ancêtres de la Nation Huronne Wendat » (14 septembre 2013).
- note de bas de page[408] Retour au paragraphe Williamson, « Planning for Ontario’s Archaeological Past, » 39.
- note de bas de page[409] Retour au paragraphe Sustainable Archaeology.
- note de bas de page[410] Retour au paragraphe Sustainable Archaeology.