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Profil du secteur : Les industries de la culture
Aperçu
Les entreprises culturelles participent à la création, la production et la diffusion de biens et de services culturels.
Les sociétés de l’industrie culturelle élaborent, produisent et commercialisent des produits et des services dont la valeur réside dans leur propriété intellectuelle. Elles font le commerce de droits de propriété intellectuelle, en particulier de droits d’auteur,
Le gouvernement de l’Ontario aide principalement l’industrie culturelle de la province au travers des programmes et des services proposés par la Société de développement de l’industrie des médias de l’Ontario et le Conseil des arts de l’Ontario.
L’industrie culturelle est confrontée à un certain nombre d’obstacles, mais bénéficie aussi d’occasions de développement :
- La transformation numérique a profondément modifié la production de contenus, les modèles économiques et les modes de consommation de contenu
- Le piratage entraîne la perte des revenus
- La rapidité de la diffusion permet de toucher des publics plus larges, mais ne se traduit pas forcément par des revenus supérieurs
- Le volume gigantesque de contenus, produits à la fois par des amateurs et des professionnels, nuit à la visibilité (la découverte en ligne des contenus par les publics cibles)
L’industrie culturelle de l’Ontario est la plus importante au pays, avec presque la moitié du PIB du secteur au Canada.
Approche sectorielle choisie par l’Ontario pour l’industrie culturelle
Depuis les années 90, le gouvernement de l’Ontario a opté pour une approche sectorielle pour valoriser l’industrie culturelle dans la province, en définissant le « secteur créatif » comme l’ensemble des personnes et des sociétés dont la principale occupation est la création, la production et/ou la monétisation de produits créatifs fondés sur la propriété intellectuelle.
L’approche sectorielle facilite le partage des locaux ou le regroupement géographique d’industries complémentaires et l’abolition des barrières qui freinent la collaboration, qu’elles soient physiques, sociales ou culturelles.
Bien que la province soutienne principalement le segment de l’industrie culturelle du secteur créatif, elle reconnaît qu’il est important d’entretenir l’ensemble de l’écosystème créatif. D’après la théorie sectorielle, les industries et les entreprises interreliées tirent avantage d’être coimplantées dans des régions où elles peuvent à la fois coopérer et être mises en concurrence. En effet, elles ont de meilleures chances d’accéder à l’expertise de travailleurs qualifiés, au financement, aux réseaux d’affaires et de recherche, à une collaboration accrue et au transfert de connaissances. Au travers d’investissements ciblés dans l’écosystème du secteur créatif et de programmes de soutien à la collaboration et aux partenariats, la politique sectorielle de l’Ontario a été axée sur la formation d’un réseau diversifié de sociétés et d’institutions qui a permis d’offrir au secteur d’importants avantages.
L’approche sectorielle est cohérente avec celles d’autres régions du monde. Aux États-Unis, des états comme l’Arkansas, le Colorado et le Mississippi soutiennent le développement de centres d’innovation, de districts culturels et d’espaces où les artistes et d’autres talents créatifs peuvent se regrouper.
Le secteur de la création et du divertissement de l’Ontario : Un cadre propice à la croissance désigne les six piliers qui soutiennent la croissance du secteur créatif en Ontario. La politique du secteur créatif en Ontario a été axée sur la définition de ces piliers : développer l’investissement et le financement privés; acquérir une présence mondiale et élargir le marché; stimuler l’innovation et faciliter la transition numérique; développer un écosystème fort; acquérir des compétences et mettre en place une infrastructure d’encadrement, et encourager la collaboration entre le gouvernement et l’industrie. Les priorités de la politique sectorielle ont servi de base aux investissements de l’Ontario dans ce secteur, en aidant à tisser des liens à l’intérieur de l’industrie culturelle de la production cinématographique et télévisuelle, des produits multimédias interactifs numériques, de la musique et de l’édition de livres et de revues, ainsi que des connexions entre l’industrie et le noyau artistique du secteur, l’industrie créative sous-jacente et l’économie au sens large.
Production cinématographique et télévisuelle
L’industrie de la production cinématographique et télévisuelle englobe des sociétés spécialisées dans la production et la postproduction, l’animation et les effets visuels. Elle produit du contenu pour les programmes de télévision et les longs métrages, qui sont ensuite vendus ou concédés aux télédiffuseurs et/ou distributeurs. L’industrie englobe également les distributeurs, les guildes, les festivals de cinéma, les associations commerciales, les diffuseurs et de multiples industries annexes.
L’Ontario est toujours la première province au Canada en ce qui concerne la production de films pour le cinéma et la télévision, en contribuant à hauteur de 2,3 milliards de dollars en dépenses de production (soit 40 % du cumul national) et en soutenant de manière directe ou indirecte 44 410 emplois en 2013-2014.
La production cinématographie et télévisuelle a contribué au PIB de l’Ontario à hauteur de 1,9 milliard en 2010.
En moyenne, les Canadiens regardent des films canadiens par l’intermédiaire de services de vidéo sur demande et de télévision à la carte quelques fois par année, et 12 % d’entre eux téléchargent ou regardent en continu des films canadiens sur Internet au moins une fois par semaine.
Le nombre de films visionnés dans le monde n’a jamais été aussi important, compte tenu de la diversité des formats et des appareils disponibles.
En 2013, les Canadiens ont passé en moyenne 29 heures à regarder la télévision traditionnelle par semaine. Ceux qui préfèrent Internet ont généralement passé un peu plus de cinq heures à regarder des émissions.
Le problème de mesure d’audience généré par le passage des écrans traditionnels aux nouveaux appareils touche à la fois l’industrie et les décideurs politiques. L’initiative « Parlons télé » du CRTC vise à remédier à ce problème en créant un groupe de travail destiné à mettre au point un système de mesure et d’analyse d’audience au moyen d’un boîtier numérique.
Principales tendances
Contexte financier
Les diffuseurs et les groupeurs de contenus sur le Web, tels que Netflix, Hulu, YouTube et Amazon, se différencient en produisant leurs propres contenus originaux, à des coûts parfois plus élevés que ceux payés pour les contenus sur catalogue.
Relativement nouvelle, la tendance du financement participatif en capital est prometteuse pour les films indépendants à petit budget. Cette source de financement participatif qui connaît la croissance la plus rapide devrait permettre de lever 2,6 milliards de dollars de fonds en 2015.
La Documentary Australia Foundation a lancé une initiative de financement qui bénéficie du soutien du secteur philanthropique. La fondation soutient les efforts des documentaristes pour collecter des fonds, fait la promotion de leurs projets en ligne et leur fournit des outils de recherche de financements, une plateforme de financement participatif et un service de délivrance de reçus d’impôt. La fondation a également accueilli Good Pitch2 Australia, un événement destiné à rapprocher le secteur du documentaire et le secteur philanthropique lors d’une journée fructueuse de collecte de fonds.
Un certain nombre de pays soutiennent la réalisation de films à petit budget, comme la Suède avec le programme Rookie Film du Swedish Film Institute. Ce programme a permis de financer à hauteur de 80 % des films dont le budget maximum était de 1,08 million d’euros (1,56 million de dollars). Lancé sous forme de projet pilote en 2009, il a permis de soutenir cinq films. En France, l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles se charge de faciliter l’accès au financement bancaire. Issu d’un partenariat entre l’état français et les banques publiques et privées, il offre une garantie de prêt pour les productions audiovisuelles et les sociétés cinématographiques,
Plusieurs provinces ont réévalué leur soutien direct à la production cinématographique et télévisuelle. Certaines, comme la Saskatchewan, ont supprimé le crédit d’impôt pour la production cinématographique. D’autres, à l’instar de la Nouvelle-Écosse, ont remplacé les crédits d’impôt par des subventions. Ces dernières années, certains rapports, y compris ceux de la Commission de la réforme des services publics de l’Ontario, ont plaidé en faveur d’une restriction ou d’une redéfinition des soutiens directs du gouvernement de l’Ontario à l’économie, y compris en ce qui concerne les crédits d’impôt accordés aux supports culturels.
Les modifications réglementaires résultant des décisions du CRTC après les débats « Parlons télé » peuvent également changer les perspectives financières des producteurs de contenu sur écran. L’élimination et la réduction de certains soutiens réglementaires au contenu canadien et le choix du dégroupage des canaux TV ne sont que deux exemples de changements significatifs récents qui peuvent toucher le secteur de la production en Ontario.
Visibilité
Les types d’écrans sur lesquels regarder les films vont continuer à se multiplier et, que ce soit à la maison ou à l’extérieur, il sera possible d’accéder à la vidéo sur demande et aux services Internet sur une grande variété d’appareils. Cependant, les sorties en salle continueront d’offrir de la visibilité aux longs métrages canadiens et de promouvoir leur visionnement sur toutes les autres plateformes.
Toutes les activités du secteur sont touchées par ces tendances, mais plus particulièrement celles des producteurs et des distributeurs. Les distributeurs ont déjà adopté de nouveaux modèles d’affaires en optant pour la planification événementielle, des fenêtres de diffusion plus courtes et des stratégies de sortie sur plusieurs plateformes. Il sera de plus en plus important de recourir à la promotion et au marketing de manière innovante pour renforcer la visibilité des émissions de télévision et des longs métrages canadiens.
Modèle canadien unique, CineCoup Film Accelerator, soutient à la fois les productions de cinéastes indépendants et s’engage auprès du public. Le modèle aide les cinéastes à développer leurs projets en organisant le soutien des admirateurs par l’intermédiaire d’un marketing en ligne.
Sachant que les programmes tournés au Canada doivent être disponibles et visibles par le plus grand nombre pour réussir dans le contexte actuel, le CRTC a l’intention d’accueillir un sommet pour inciter les intervenants à prendre part à l’élaboration de stratégies et de mécanismes, afin d’améliorer la visibilité et la promotion des contenus canadiens.
La visibilité dépend de nombreux facteurs, dont la promotion fait partie au premier chef. Dans le cadre de ses recherches de stratégies innovantes pour exploiter la propriété intellectuelle, l’Institute for Capitalising on Creativity (ICC) de l’université de St. Andrews a mis en place un partenariat de transfert de connaissances (KTP, Knowledge Transfer Partnership). Ce partenariat réunit un chercheur, un membre de l’industrie et l’institut, qui travaillent sur des projets lancés par l’industrie. En l’occurrence, le projet visait à étudier les meilleures méthodes pour mettre au point des stratégies de propriété intellectuelle destinées à soutenir le retour sur investissement. Les principales questions soulevées étaient les suivantes : Gestion des droits numériques, concession de licences, ventes directes, autres sources de revenus, licence Creative Commons, marquage et droits de propriété intellectuelle formels (brevets, marques de commerce, droits d’auteurs, secrets de fabrication, droits attachés aux dessins ou modèles). Ainsi, Creative Scotland, l’organisme de financement national des arts, du cinéma et des industries créatives, a multiplié par dix ses fonds consacrés au marketing et à la diffusion.
Le British Film Institute aide les diffuseurs à utiliser de nouvelles approches pour atteindre le public, des nouvelles techniques de marketing, des plateformes de diffusion ou des maquettes d’exposition novatrices.
Viabilité au travers du marché international
Les films sont des « actifs immobilisés dont la durée de vie semble augmenter avec l’émergence de nouveaux marchés dans le monde ».
Avec des antennes dans 13 pays membres de l’Union européenne, l’ECBN (European Creative Business Network) favorise la collaboration en mettant en relation des entrepreneurs créatifs et des agences de développement situées en Europe. Au travers d’échanges et de missions commerciales, l’ECBN aide les sociétés créatives à surmonter les obstacles qui les empêchent de travailler sur la scène l’internationale, comme la difficulté de trouver l’information, la bureaucratie, le manque de personnes-ressources et de collaborateurs.
Australians in Film est une association pour les cinéastes et les interprètes australiens aux États-Unis qui fonctionne avec le soutien du gouvernement de l ’Australie. Elle permet à ses membres d’accéder à des laboratoires de production et d’écriture, à des comités et des séminaires de l’industrie, et de pouvoir réseauter avec d’autres professionnels du secteur.
Produits multimédias interactifs numériques
L’industrie des produits multimédias numériques interactifs (MNI) englobe les jeux vidéo, les applications mobiles, les médias interactifs et l’apprentissage en ligne. La plupart des sociétés de ce secteur recourent à des canaux de diffusion numériques pour atteindre leurs clients directement ou au travers de magasins en ligne et d’applications tierces.
La demande de produits multimédias interactifs numériques continue de grimper. D’après un rapport d’enquête, plus de la moitié des Canadiens ont joué à un jeu vidéo dans les quatre semaines précédant le sondage.
L’industrie des produits multimédias interactifs numériques en Ontario
L’approche résolument indépendante de la scène du jeu vidéo en Ontario attire les investissements dans la province. En 2012, les 96 éditeurs de jeux vidéo installés en Ontario employaient directement 1 850 personnes.
Les jeux vidéo présentent le grand avantage de s’insérer facilement dans des applications éducatives et économiques. La « ludification » permet d’intégrer des éléments ludiques aux activités de formation, d’éducation et de marketing. En éducation, l’apprentissage en ligne est perçu comme un avantage, à la fois par les élèves et par les enseignants.
Principales tendances
Ouverture vers les marchés internationaux
De plus en plus, les sociétés des MNI conçoivent leurs produits pour les marchés internationaux, en les localisant par la langue, les noms et d’autres éléments spécifiques à la culture.
Les prévisions de revenus pour l’industrie des applications mobiles de l’Ontario tournent autour de 1,9 milliard de dollars en 2016 et 3,3 milliards de dollars en 2018.
D’une manière générale, les ventes de jeux mobiles devraient surpasser celles des jeux sur consoles en 2015,
Cependant, en Amérique du Nord, les ventes de jeux sur consoles devraient continuer à dépasser celles des jeux mobiles. En 2015, les ventes de jeux sur consoles devraient s’élever à 11,1 milliards de dollars et celles des jeux mobiles à 7,2 milliards de dollars.
Aide financière au démarrage
Les emprunts et le capital-risque sont difficiles à obtenir au Canada
Le Fonds des médias du Canada a présenté un certain nombre d’initiatives de financement innovantes visant à faciliter l’accès aux investisseurs. Le Programme pilote de partenariat avec des accélérateurs (3PA) vise à offrir aux producteurs de projets de médias numériques, au travers d’accélérateurs, un meilleur accès aux marchés, au mentorat et aux capitaux.
Au Royaume-Uni, le programme d’investissement SEIS (Seed Enterprise Investment Scheme) cherche à aider les petites entreprises à un stade précoce de développement à trouver des financements par actions en offrant aux particuliers des allègements fiscaux. Le SEIS prévoit également des allègements fiscaux plus importants pour les entreprises en phase de démarrage.
Main-d’œuvre qualifiée
Pour être compétitives à l’échelle mondiale, les entreprises des MNI ont besoin de main-d’œuvre dans différents domaines. Le secteur manque de travailleurs hautement qualifiés. Ce sont les compétences techniques qui manquent le plus, et la pénurie va s’accentuer dans les prochaines années. Aux compétences techniques et créatives en demande viennent s’ajouter des compétences commerciales et d’analyse des données, ainsi que la maîtrise de la monétisation, essentielle pour profiter des occasions offertes par le marché des applications. Les compétences de leadership et de gestion de production font également défaut.
La stratégie des industries créatives du Royaume-Uni reconnaît l’importance de l’apport artistique aux compétences scientifiques pour stimuler l’innovation. Cette stratégie soutient les matières créatives, la sensibilisation à la propriété intellectuelle, l’informatique et les compétences entrepreneuriales/commerciales dans le cursus scolaire britannique.
Industrie musicale
Les Canadiens pensent que la musique améliore leur qualité de vie et qu’il est important de pouvoir accéder à la musique des artistes canadiens.
Les Canadiens, et surtout les adolescents, consacrent de plus en plus de temps à écouter de la musique.
La consommation de musique sur tablettes et téléphones intelligents atteint des sommets sans précédent. La diffusion de musique en continu augmente toujours.
La plupart des Canadiens se fient à la radio et au bouche-à-oreille pour découvrir de nouveaux sons. Les sources sur le Web, comme les stations de radio en ligne, les réseaux sociaux et les magasins de musique en ligne constituent également des moyens privilégiés pour découvrir de nouvelles musiques.
L’industrie de la musique de l’Ontario est la plus importante du Canada. Elle représente 78 % du chiffre d’affaires de la musique enregistrée au pays,
En 2013, les compagnies discographiques multinationales appartenant à des intérêts étrangers (p. ex., Universal Music Group, Warner Music et Sony Music) représentaient presque les quatre cinquièmes des ventes totales de l’industrie musicale.
Les revenus générés par les tournées sont importants pour les musiciens, et le tourisme musical peut contribuer à les augmenter.
Des initiatives similaires en Australie ont donné des rendements intéressants. D’après une étude de l’Australian Live Music Office, pour chaque dollar investi dans l’industrie des concerts en Australie, trois dollars sont réinjectés dans l’économie dans son ensemble.
L’industrie de l’enregistrement sonore et de l’édition musicale en Ontario a contribué au PIB à hauteur de 275 millions de dollars et a employé 5 296 personnes en 2010.
Le gouvernement de l’Ontario s’est engagé dans une stratégie de promotion des concerts. Présentée pour la première fois en 2013, cette stratégie fait la promotion du secteur des concerts musicaux en Ontario et place la province au premier rang pour les concerts et le tourisme musical.
Principales tendances
Services de diffusion de musique en continu
L’industrie de la musique tire ses revenus des abonnements aux services musicaux, de la vente de CD et de disques vinyles, des téléchargements et des redevances des droits d’exploitation. Les services de diffusion de musique en continu ont changé la donne. Les services de diffusion en continu par abonnement ou financés par la publicité, qui représentaient 25 % en 2013 de l’ensemble des revenus générés par la musique numérique, sont passés à 32 % en 2014.
Stimulé par des services étrangers tels que Spotify, Google Play Music, Rdio, Slacker et Songzae, le modèle par abonnement à un service musical est celui qui se développe le plus vite. Le Canada a tardé à offrir des services de musique en continu, mais ils sont désormais populaires auprès du public. Par rapport aux derniers six mois de 2014 qui ont marqué le début des statistiques, les flux audio ont augmenté de 127 % pour la première moitié de 2015. Cette forte augmentation coïncide avec l’arrivée de Spotify au second semestre de 2014.
Cette tendance a également une incidence sur le flux de rentrées financières des artistes, en leur offrant une source de revenus supplémentaire. Au cours des cinq années précédant 2014, les recettes provenant de la diffusion en continu ont augmenté d’une manière globale pour les artistes. Cependant, cette part des recettes reste relativement faible par rapport à l’ensemble des revenus.
Essor à l’exportation
La réputation de pépinière de talents du Canada auprès du monde entier n’est plus à faire. Bien que les maisons de disque indépendantes s’intéressent surtout au marché national, les entreprises canadiennes ont la possibilité de tisser des relations internationales afin de commercialiser, promouvoir et soutenir les tournées des talents canadiens.
Au Royaume-Uni, le programme Music Export Growth offre des subventions à des maisons de disque indépendantes pour leur permettre de commercialiser la musique britannique à l’étranger.
Le programme Nomex (Nordic Music Export Program) est une plateforme commune à cinq pays nordiques : la Suède, la Finlande, le Danemark, l’Islande et la Norvège. Ce programme vise à consolider le marché dans le nord de l’Europe et à promouvoir les projets de Nomex dans d’autres pays. Cette initiative comprend une plateforme de réservation pour les artistes en tournée, une liste d’écoute de titres nordiques et des vitrines musicales au Royaume-Uni et au Japon.
Édition de livres et de revues
Les Canadiens ont une haute opinion de la lecture et lui confèrent des atouts sociaux, comme la littéracie, la créativité, la qualité de vie, la cohésion sociale et une économie en bonne santé.
Des études montrent qu’il existe un lien entre la lecture et l’engagement social. Les lecteurs consacrent du temps à aider des organismes sans but lucratif et donnent de l’argent ou des marchandises à des œuvres caritatives, dans une proportion beaucoup plus élevée que ceux qui ne lisent pas. En général, leur sentiment d’appartenance au Canada est beaucoup plus fort.
La lecture occupe environ un quart du temps de loisirs des Canadiens. La plupart des Canadiens (8 sur 10) lisent des livres et consacrent en moyenne plus de cinq heures par semaine à la lecture. Environ un tiers des Canadiens passent au moins 75 % de leur temps de lecture à lire des œuvres de fiction.
L’industrie de l’édition du livre en Ontario englobe les entreprises canadiennes et celles à capitaux étrangers. Les maisons d’édition étrangères sont souvent de grandes sociétés multinationales. Les éditeurs canadiens sont plus souvent de petites entreprises, spécialisées par genre. La plupart des éditeurs de l’Ontario impriment des livres en anglais et sont installés à Toronto. L’Ontario compte un certain nombre d’éditeurs de langue française situés à Ottawa, Sudbury et Toronto.
Les ventes de livres physiques ont été à l’origine de la grande majorité (89 %) des recettes des éditeurs de livres de l’Ontario en 2011.
Au cours des dernières années, les éditeurs de livres ont pu constater la popularité croissante des livres numériques. Environ la moitié des lecteurs au Canada lisent des livres numériques. Ce sont les plus jeunes lecteurs qui en lisent le plus, mais parmi les lecteurs plus âgés, quatre sur dix lisent des livres numériques, que ce soit sur un appareil mobile ou un ordinateur. Ils considèrent les livres numériques comme très pratiques en voyage.
La plus importante au Canada,
L’Ontario possède l’industrie d’édition des revues la plus importante au pays, avec 1,13 milliard de dollars de recettes en 2013.
La plupart des périodiques nationaux sont publiés en Ontario. Ils s’agit de revues de consommation, d’affaires et culturelles, publiées en anglais et en français, ainsi qu’en langue autochtone ou autre.
Quelles que soient les tranches de population considérées, les Canadiens sont des lecteurs assidus de revues dans presque toutes les phases de la vie. Malgré l’avènement des plateformes numériques, les lecteurs âgés de 12 à 24 ans lisent presque autant que les lecteurs de revues moyens qui consacrent 44 minutes à lire un magazine papier.
Principales tendances
Édition numérique
L’édition numérique devrait avoir une incidence grandissante et durable sur l’édition des livres et des revues. La vente des livres et des revues numériques devrait stimuler la croissance mondiale.
La majorité des éditeurs en Ontario publient des livres électroniques, mais les ventes numériques commencent tout juste à compenser la perte des revenus résultant du déclin du papier. La demande de revues et de livres numériques a augmenté, mais les promesses des nouveaux canaux de diffusion numérique n’ont pas encore été tenues. D’après les éditeurs, les ventes numériques représentent moins de 15 % de leurs revenus.
Les ventes de livres papier devraient chuter à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de -3,1 %. La demande de livres électroniques devrait stimuler les ventes mondiales, avec une croissance annuelle de 1,3 % attendue annuellement jusqu’en 2019.
Le nombre croissant de magazines numériques et le lancement de services d’abonnement devraient avoir pour résultat de maintenir le chiffre d’affaires total des revues sur les quatre prochaines années, voire de l’augmenter légèrement. Cependant, le déclin des tirages papier et la baisse des revenus de la publicité devraient continuer à avoir des répercussions sur le secteur des périodiques.
Le gouvernement australien met en place un certain nombre d’initiatives sur le plan national dans le but de soutenir son industrie du livre, et particulièrement l’envolée numérique. Il a créé un organisme de conseil public-privé représentant toute la chaîne logistique du livre, le Book Industry Collaboration Council, pour accompagner l’industrie sur des questions prioritaires.
En avril 2015, le Québec a lancé un plan d’action sur le livre en 12 mesures. L’une des mesures vise à soutenir les projets innovants qui cherchent à augmenter la part de produits numériques dans les librairies agréées.
L’Association of Canadian Publishers et l’Organization of Book Publishers of Ontario ont reçu l’appui des deux niveaux de gouvernement pour promouvoir l’industrie du livre, par la création de BookNet Canada, par exemple. Au travers de ce projet, l’industrie du livre met en place des technologies visant à promouvoir et vendre des livres, à simplifier les processus, et à analyser l’évolution du marché pour s’y adapter au fur et à mesure.
Marketing en ligne et visibilité
Le secteur des périodiques s’adapte aux possibilités offertes par la transformation numérique et aux problèmes qu’elle pose, en utilisant Internet et les applications mobiles pour étendre et renforcer ses relations avec les lecteurs.
Avec le marché du détail au Canada qui change et le déclin des librairies classiques, la visibilité représente un défi de taille, surtout pour les petites maisons d’édition. Cependant, la découverte de nouveaux livres passe toujours par les points de vente traditionnels, que les sites Web n’ont pas encore détrônés.
À l’étranger, certains pays ont pris des initiatives pour soutenir le marketing en ligne et la visibilité des livres. Le programme Digital R&D Fund for the Arts du Royaume-Uni, qui s’est déroulé sur trois ans, avait pour but de favoriser la collaboration entre les organismes avec des projets artistiques, les fournisseurs de technologie et les chercheurs.
Au Canada, des projets collaboratifs soutiennent la visibilité numérique des livres. Un projet de l’Association of Canadian Publishers et du Canadian Publishers’ Council, 49thShelf.com vise à faciliter la découverte de livres canadiens en tout genre par le public, grâce à un large panel d’écrivains et d’éditeurs de partout au pays. Le projet est soutenu par le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial.
La technologie numérique, en apportant de nouveaux modèles, a rendu la diffusion plus efficace. Les améliorations induites par la technologie, comme la gestion des stocks, des réseaux de communication et un suivi des données des ventes, ont largement contribué à l’amélioration du système de diffusion. Le marketing en ligne peut permettre également d’atteindre de nouveaux publics.
Au Royaume-Uni, le projet Digital Skill Sharing a permis aux bibliothécaires et aux éditeurs de collaborer sur des campagnes de lecture par l’intermédiaire de plateformes de communications numériques et des réseaux sociaux. Les éditeurs ont pu faire partager leur expertise et leurs compétences, au travers de discussions et de présentations, y compris sur le Web, sur les avantages des plateformes numériques et des réseaux sociaux, et au cours de classes de maître sur les réseaux sociaux avec des leaders de l’innovation numérique.
Accès aux capitaux
La faible ampleur du marché national continue de freiner la croissance des petites maisons d’édition. Le manque d’accès aux capitaux empêche certains éditeurs d’investir dans les systèmes et les technologies dont ils ont besoin pour asseoir leur compétitivité.
Les éditeurs de revues ont les mêmes problèmes. Le manque d’accès aux capitaux a gêné l’expansion des produits numériques. En outre, le secteur est confronté à la baisse des revenus de la publicité.
CultuurInvest est un fonds d’investissement public-privé belge destiné à soutenir les éditeurs. Ce fonds permet de financer des projets, la croissance et des prêts. CultuurInvest offre également aux entrepreneurs un soutien de gestion et des formations, afin de stimuler le développement de l’industrie.
Notes en bas de page
- note de bas de page[145] Retour au paragraphe Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), « Rapport sur l’économie créative 2008 — Le défi d’évaluer l’économie créative : vers une politique éclairée » (Genève : Nations Unies, 2008) : 11.
- note de bas de page[146] Retour au paragraphe Scott Lash et John Urry, Economies of Signs and Space (SAGE Publications Limited, 1994) : 117; Groupe de travail d’experts des états membres de l’UE sur les secteurs créatifs et culturels, « Good Practice Report on the cultural and creative sectors’ export and internationalisation support strategies » (Bruxelles : Union européenne, janvier 2014) : 17.
- note de bas de page[147] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 ». Le CSC permet de mesurer l’importance économique de la culture (incluant les arts, l’industrie culturelle et le patrimoine) et du sport au Canada en termes de résultats, de produit intérieur brut et d’emploi.
- note de bas de page[148] Retour au paragraphe Statistics Canada, “Provincial and Territorial Culture Satellite Account, 2010.”
- note de bas de page[149] Retour au paragraphe Castledale Inc., en collaboration avec Nordicity Group Ltd., « Étude stratégique relative à l’industrie ontarienne de l’édition » (Comité consultatif de l’industrie de l’édition de la Société de développement des médias de l’Ontario, 11 septembre 2008); Hogeschool vor de Kunsten Utrecht (HKU), « The Entrepreneurial Dimension of the Cultural and Creative Industries » (Utrecht : HKU, 2010).
- note de bas de page[150] Retour au paragraphe Reid, Albert et Hopkins, « A Creative Block? » 8.
- note de bas de page[151] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, « Le secteur de la création et du divertissement de l’Ontario : Un cadre propice à la croissance » (Gouvernement de l’Ontario, 2010) : 3.
- note de bas de page[152] Retour au paragraphe Ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, « Le secteur de la création et du divertissement de l’Ontario ».
- note de bas de page[153] Retour au paragraphe National Governors Association, « New Engines of Growth ».
- note de bas de page[154] Retour au paragraphe National Governors Association, « New Engines of Growth ».
- note de bas de page[155] Retour au paragraphe Mercedes Delgado, Michael E. Porter et Scott Stern, « Clusters and Entrepreneurship », Journal of Economic Geography 10, n° 4 (2010) : 495-518.
- note de bas de page[156] Retour au paragraphe Association canadienne de production de média et al., « Profil 2014 », 11-12.
- note de bas de page[157] Retour au paragraphe Canadian Media Production Association et al., “Profile 2014,” 109.
- note de bas de page[158] Retour au paragraphe Statistics Canada, “Provincial and Territorial Culture Satellite Account, 2010.” Les chiffres se placent du point de vue de l’industrie.
- note de bas de page[159] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Apport économique du secteur cinématographique et télévisuel au Canada ».
- note de bas de page[160] Retour au paragraphe Quorus Consulting, « Sondage d’opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales ».
- note de bas de page[161] Retour au paragraphe Téléfilm Canada, « La consommation de films au Canada : les tendances sur trois ans et les conclusions des groupes de discussion » (Téléfilm Canada, 2014).
- note de bas de page[162] Retour au paragraphe Michael Gubbins, « Digital Revolution: The Active Audience » (Cine-Regio, octobre 2012) : 1.
- note de bas de page[163] Retour au paragraphe Téléfilm Canada, « La consommation de films au Canada ».
- note de bas de page[164] Retour au paragraphe Téléfilm Canada, « La consommation de films au Canada ».
- note de bas de page[165] Retour au paragraphe Comscore, Inc., « Digital Future in Focus » (Comscore Inc., 2014).
- note de bas de page[166] Retour au paragraphe Simon Khalaf, article de blogue, « Mobile to Television: We Interrupt this Broadcast (Again)t » (Flurry Insights, 18 novembre 2014.
- note de bas de page[167] Retour au paragraphe Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), « Rapport de surveillance des communications 2014 » (CRTC, 2015).
- note de bas de page[168] Retour au paragraphe CRTC, « Rapport de surveillance des communications 2014 ».
- note de bas de page[169] Retour au paragraphe Duopoly, « Content Everywhere (2): Securing Canada’s Place in the Digital Future » (Canadian Media Production Association, février 2015) : 9.
- note de bas de page[170] Retour au paragraphe MasSolutions Inc., « 2015CF: The Crowdfunding Industry Report » mentionné dans Chance Barnett, « Trends Show Crowdfunding to Surpass VC in 2016/ » (Forbes, 9 juin 2015).
- note de bas de page[171] Retour au paragraphe Documentaristes du Canada, « Growing the Pie: Alternative Financing and Canadian Documentary » (Documentaristes du Canada, mai 2014).
- note de bas de page[172] Retour au paragraphe Tracey Friesen, « Story, Money, Impact: Good Pitch2 Canada 2016 Feasibility Research Report » (Creative BC/Inspirit Foundation, août 2014). Good Pitch2 est une initiative élaborée et partagée à l’échelle mondiale par BRITDOC. Voir aussi Tracey Friesen, « Canadian Impact Media: Research Report » (Fondation Inspirit, août 2014).
- note de bas de page[173] Retour au paragraphe Olsberg SPI, « Building Sustainable Film Businesses: The Challenges for Industry and Government. » (Film i Väst, PACT et le Swedish Film Institute, 2012) : 34, 44, Voir aussi Groupe de travail d’experts des états membres de l’UE sur les secteurs créatifs et culturels, « Policy Handbook ».
- note de bas de page[174] Retour au paragraphe Commission européenne, Document de travail du personnel de la Commission, « Proposition de Règlement du Parlement européen et du Conseil établissant le programme Europe créative » (Bruxelles : Commission européenne, 23 novembre 2011).
- note de bas de page[175] Retour au paragraphe Commission de la réforme des services publics de l’Ontario, « Des services publics pour la population ontarienne : Cap sur la viabilité et l’excellence ».
- note de bas de page[176] Retour au paragraphe Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), « Politique réglementaire de radiodiffusion 2015-86 ».
- note de bas de page[177] Retour au paragraphe Monique Lafontaine, « Survol de l’industrie canadienne du cinéma : 2012-2015 » (Téléfilm Canada, 31 mars 2015).
- note de bas de page[178] Retour au paragraphe CineCoup.
- note de bas de page[179] Retour au paragraphe CRTC, « Politique réglementaire de radiodiffusion, CRTC 2015-86 »
- note de bas de page[180] Retour au paragraphe Institute for Capitalising on Creativity, Creative Industries Scotland: Capitalising on Creativity – Report on ESRC Grant RES 187-24-0014, University of St. Andrews, 2015.
- note de bas de page[181] Retour au paragraphe British Film Institute
- note de bas de page[182] Retour au paragraphe Institute for Capitalising on Creativity (ICC) et University of St. Andrews, « Creative Industries Scotland: Capitalising on Creativity – Report on ESRC Grant RES 187-24-0014 » (ICC, 2015).
- note de bas de page[183] Retour au paragraphe Olsberg SCI, « Building Sustainable Film Businesses », 17.
- note de bas de page[184] Retour au paragraphe Groupe de travail d’experts des états membres de l’UE sur les secteurs créatifs et culturels, « Good Practice Report », 41.
- note de bas de page[185] Retour au paragraphe Australians in Film.
- note de bas de page[186] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Profil de l’industrie interactive canadienne 2012 ».
- note de bas de page[187] Retour au paragraphe Association canadienne du logiciel de divertissement (ACLD), « Faits essentiels sur le secteur canadien du jeu vidéo 2014 » (ACLD, 2014) : 16.
- note de bas de page[188] Retour au paragraphe Maria De Rosa et Marilyn Burgess, Communications MDR, « Monétisation des médias numériques : Tendances, observations clés et stratégies efficaces (Alliance interactive canadienne, novembre 2014); Newzoo, « The Consumer as Producer: How Games & Video Converge to Drive Growth » (Newzoo, 21 juillet 2015), disponible à l’adresse.
-
note de bas de page[189]
Retour au paragraphe
« Le sous-domaine Médias interactifs est défini... commeles composantes des MNI qui consistent en des jeux électroniques, vidéo ouen ligne, y compris les jeux sur console, les jeux en ligne, les jeux sansfil et les jeux sur ordinateur, ainsi que tous les autres produits interactifs
d’infodivertissement. Sur le plan conceptuel, bon nombre de ces produitsrépondent aux critères de la culture puisqu’ils sont protégés par le droitd’auteur et qu’ils sont le fruit d’une activité artistique créative. » Statistique Canada, « Cadre conceptuel pour les statistiques de la culture 2011 » (Ottawa : Statistique Canada (novembre 2011) : 47. - note de bas de page[190] Retour au paragraphe Statistics Canada, “Provincial and Territorial Culture Satellite Account, 2010.” L’approche choisie est celle de l’industrie.
- note de bas de page[191] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Profil de l’industrie interactive canadienne 2012 ».
- note de bas de page[192] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Profil de l’industrie interactive canadienne 2012 ».
- note de bas de page[193] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Apport économique du secteur cinématographique et télévisuel au Canada ».
- note de bas de page[194] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Apport économique du secteur cinématographique et télévisuel au Canada ».
- note de bas de page[195] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Apport économique du secteur cinématographique et télévisuel au Canada ».
- note de bas de page[196] Retour au paragraphe Association canadienne du logiciel de divertissement, « Faits essentiels sur le secteur canadien du jeu vidéo 2014 ».
- note de bas de page[197] Retour au paragraphe Michael Gaebel et al., « E-learning in European Higher Education Institutions » (Bruxelles : Association européenne de l’université, novembre 2014); Jacqueline Bichsel, « The State of E-Learning in Higher Education: An Eye toward Growth and Increased Access » (Louisville, CO : Educause Center for Analysis and Research, juin 2013).
- note de bas de page[198] Retour au paragraphe Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC), « Applications mobiles : Les retombées économiques pour les médias créatifs en Ontario » (CTIC, janvier 2014) :.
- note de bas de page[199] Retour au paragraphe CTIC, « Applications mobiles : Les retombées économiques pour les médias créatifs en Ontario », v.
- note de bas de page[200] Retour au paragraphe John Gaudiosi, « Mobile Game Revenues Set to Overtake Console Games in 2015 » (Fortune, 15 janvier 2015).
- note de bas de page[201] Retour au paragraphe John Gaudiosi, « Mobile Game Revenues Set to Overtake Console Games in 2015 ».
- note de bas de page[202] Retour au paragraphe Mobile Experience Innovation Centre (MEIC), « Mobile Innovation: Ontario’s Growing Mobile Content, Services and Applications Industry 2012 » (Toronto : OCAD University, 2012); Nordicity Group Ltd., « Profil de l’industrie interactive canadienne 2012 ».
- note de bas de page[203] Retour au paragraphe John Gaudiosi, « Mobile Game Revenues Set to Overtake Console Games in 2015 ».
- note de bas de page[204] Retour au paragraphe Maria De Rosa et Marilyn Burgess, « New Directions for the Financing of Interactive Digital Media in Canada » (Alliance interactive canadienne, 2012).
- note de bas de page[205] Retour au paragraphe MEIC, « Mobile Innovation: Ontario’s Growing Mobile Content, Services and Applications Industry 2012 » 53-54.
- note de bas de page[206] Retour au paragraphe De Rosa et Burgess, « New Directions for the Financing of Interactive Digital Media in Canada ».
- note de bas de page[207] Retour au paragraphe Canada Media Fund.
- note de bas de page[208] Retour au paragraphe United Kingdom, « Business Tax Guidance: Seed Enterprise Investment Scheme » (Gov.UK, 22 octobre 2013).
- note de bas de page[209] Retour au paragraphe Gouvernement britannique et David Gauke, MP, communiqué de presse, « Video games companies to begin claiming tax relief » (Gouvernement britannique, HM Treasury, 19 août 2014).
- note de bas de page[210] Retour au paragraphe De Rosa et Burgess, « Où la créativité rencontre la technologie dans l’économie numérique : Contexte pour un projet d’information sur le marché du travail sur la création de contenu numérique ».
- note de bas de page[211] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., « Apport économique du secteur cinématographique et télévisuel au Canada ».
- note de bas de page[212] Retour au paragraphe UK Trade & Investment (UKTI), « UK Creative Industries – International Strategy » (Londres : UKTI, 2014) : 10-11.
- note de bas de page[213] Retour au paragraphe Quorus Consulting, « Sondage d’opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales », 9.
- note de bas de page[214] Retour au paragraphe Nielsen, « Music 360 Canada » (Neilsen Canada, 6 février 2015)
- note de bas de page[215] Retour au paragraphe Nielsen, « Music 360 Canada ».
- note de bas de page[216] Retour au paragraphe Nielsen, « Music 360 Canada ».
- note de bas de page[217] Retour au paragraphe Nielsen, « Music 360 Canada ».
- note de bas de page[218] Retour au paragraphe Quorus Consulting, « Sondage d’opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales ».
- note de bas de page[219] Retour au paragraphe Selon le Tableau de Statistique Canada 361-0034, « Enregistrement sonore et édition de musique, statistiques sommaires » (accès le 1er septembre 2015). Les chiffres d’affaires englobent la catégorie Production d’enregistrements sonores et production et distribution d’enregistrements sonores de manière intégrée, composée des éléments Production d’enregistrements sonores [512210] et Production et distribution d’enregistrements sonores de manière intégrée [512220].
- note de bas de page[220] Retour au paragraphe Based on Statistics Canada Table 551-0005, “Canadian business patterns, location counts, employment size and North American Industry Classification System (NAICS), national industries, by Canada and provinces December 2013” (accessed September 1, 2015). Seules les entreprises qui tiennent des registres de paie sont prises en compte. Détail du regroupement : Production d’enregistrements sonores [512210]; Production et distribution d’enregistrements sonores de manière intégrée [512220]; et Éditeurs de musique [512230].
- note de bas de page[221] Retour au paragraphe Selon le Tableau de Statistique Canada 361-0061, « Enregistrement sonore et édition de musique, ventes totales d’enregistrements selon le pays de contrôle » (accès le 2 septembre 2015).
- note de bas de page[222] Retour au paragraphe Based on Statistics Canada Table 361-0061, “Sound recording and music publishing, total sales of recordings by country of control” (accessed September 2, 2015).
- note de bas de page[223] Retour au paragraphe Jones et al., « The Next Big Bang: A New Direction for Music in Canada », 3.
- note de bas de page[224] Retour au paragraphe Titan Music Corp, « Accelerating Toronto Music Industry Growth: Leveraging Best Practices From Austin, Texas » (Music Canada, mars 2012).
- note de bas de page[225] Retour au paragraphe University of Tasmania et al., « The Economic and Cultural Value of Live Music in Australia 2014 », (APRA AMCOS, 12 août 2015).
- note de bas de page[226] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 ». Les chiffres se placent du point de vue de l’industrie.
- note de bas de page[227] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 ». Les chiffres se placent du point de vue de l’industrie.
- note de bas de page[228] Retour au paragraphe Ontario, communiqué de presse, « L’Ontario, chef de file du secteur des concerts : Le gouvernement McGuinty élabore une Stratégie de promotion des concerts pour positionner l’industrie sur la scène internationale » (Salle de presse de l’Ontario, 23 janvier 2013).
- note de bas de page[229] Retour au paragraphe Quentin Burgess, « Ontario Government launches Live Music Portal and announces recipients of the first year of the Ontario Music Fund » (Music Canada, 19 septembre 2014).
- note de bas de page[230] Retour au paragraphe International Federation of the Phonographic Industry (IFPI), « Digital Music Report 2015: Charting the Path to Sustainable Growth » (IFPI, 2015) : 7.
- note de bas de page[231] Retour au paragraphe IFPI, « Digital Music Report 2015 », 7.
- note de bas de page[232] Retour au paragraphe Tim Ingham, « Audio Streaming Volume Grows 127% in Canada – But YouTube is King/ » (Music Business Worldwide, 21 juillet 2015).
- note de bas de page[233] Retour au paragraphe IFPI, « Digital Music Report 2015 », 20.
- note de bas de page[234] Retour au paragraphe Titan Music Corp, « Accelerating Toronto Music Industry Growth », 52.
- note de bas de page[235] Retour au paragraphe Department of Culture Media and Sport, communiqué de presse, « Another record year for the UK’s creative industries » (Gov.UK, 30 décembre 2014).
- note de bas de page[236] Retour au paragraphe Groupe de travail d’experts des états membres de l’UE sur les secteurs créatifs et culturels, « Good Practice Report », 43. Voir aussi Nordic Music Export.
- note de bas de page[237] Retour au paragraphe Ekos Research Associates Inc., « Public Opinion on the Value of Books in the English Language Book Sector, Summary Report » (Association of Canadian Publishers, janvier 2015) : 4.
- note de bas de page[238] Retour au paragraphe Hill Stratégies Recherche Inc., « Les effets sociaux de la culture : statistiques exploratoires » (Hill Stratégies Recherche Inc., 31 mars 2008).
- note de bas de page[239] Retour au paragraphe Ekos Research Associates, « Public Opinion on the Value of Books in the English Language Book Sector ».
- note de bas de page[240] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd. et Castledale Inc., « Étude de l’impact économique de l’industrie de l’édition de livres en Ontario » (Société de développement de lʼindustrie des médias de lʼOntario, 12 septembre 2013). Les sociétés multinationales en sont exclues.
- note de bas de page[241] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd. et Castledale Inc., « Étude de l’impact économique de l’industrie de l’édition de livres en Ontario », 8. Ce chiffre ne tient pas compte de ceux de Harlequin Enterprises. Les ventes numériques de Harlequin étaient plus proches de 15 % de ses ventes totales.
- note de bas de page[242] Retour au paragraphe Ekos Research Associates, « Public Opinion on the Value of Books in the English Language Book Sector ».
- note de bas de page[243] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Les éditeurs de livres 2012 » (Statistique Canada, Catalogue n° 87F0004X, Tableau 1, mars 2014).
- note de bas de page[244] Retour au paragraphe Statistique Canada Tableau 361-0007, « Éditeurs de livres, statistiques sommaires, selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) » (accès le 9 août 2015). Les éditeurs de livres sont ceux qui ont tenu un registre de paie des employés. Ne comprend pas les éditeurs dont les effectifs sont constitués de sous-traitants, de membres de la famille ou d’entrepreneurs.
- note de bas de page[245] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 ». Les chiffres se placent du point de vue de l’industrie.
- note de bas de page[246] Retour au paragraphe Statistique Canada, Tableau 361-0032, « Éditeurs de périodiques, statistiques sommaires » (accès le 9 août 2015).
- note de bas de page[247] Retour au paragraphe Statistique Canada, « Compte satellite de la culture provincial et territorial, 2010 ». Les chiffres se placent du point de vue de l’industrie.
- note de bas de page[248] Retour au paragraphe Statistique Canada, Tableau 361-0052, « Les éditeurs de périodiques, revenus publicitaires et de diffusion » (accès le 9 août 2015).
- note de bas de page[249] Retour au paragraphe Magazines Canada, « Building on Canadian Strengths: Canadian Magazines in the Digital Economy » (Toronto: Magazines Canada, 2010).
- note de bas de page[250] Retour au paragraphe TCI Management Consultants, « Une étude stratégique de l’industrie de l’édition de revues en Ontario » (Comité consultatif de l’industrie del’édition de revues de la Société de développement de l’industriedes médias de l’Ontario, 30 septembre 2008) : 3.
- note de bas de page[251] Retour au paragraphe Magazines Ontario, « Ontario Pre-Budget Submission » (Magazines Canada, n.d.)
- note de bas de page[252] Retour au paragraphe Magazines Canada, « Canadians Love Canadian Magazines: PMB Spring 2015 Study » (Magazines Canada, 24 avril 2015).
- note de bas de page[253] Retour au paragraphe NADbank + PMB (maintenant Vividata) « NADbank + PMB Topline Report 2015 Spring Release » (Vividata, avril 2015).
- note de bas de page[254] Retour au paragraphe Magazines Canada, « Building on Canadian Strengths ».
- note de bas de page[255] Retour au paragraphe PricewaterhouseCoopers, « Global Entertainment and Media Outlook 2015-2019, Book Publishing: Key Insights at a Glance »; PricewaterhouseCoopers, « Global Entertainment and Media Outlook 2015-2019, Magazine Publishing: Key Insights at a Glance ».
- note de bas de page[256] Retour au paragraphe Digital Book World, « Most Canadian Publishers Now Selling Ebooks Direct ” (Digital Book World, 12 mai 2015).
- note de bas de page[257] Retour au paragraphe PricewaterhouseCoopers, « Book Publishing: Key Insights at a Glance ».
- note de bas de page[258] Retour au paragraphe PricewaterhouseCoopers, « Book Publishing: Key Insights at a Glance ».
- note de bas de page[259] Retour au paragraphe Book Industry Collaborative Council, « Final Report 2013 » (Australie, 2013).
- note de bas de page[260] Retour au paragraphe Quebec, ministère de la culture et des communications, communiqué de presse,« Le livre : au cœur de la culture – plan d’action sur le livre » (avril 2015).
- note de bas de page[261] Retour au paragraphe Quebec, ministère de la culture et des communications.
- note de bas de page[262] Retour au paragraphe Booknet Canada.
- note de bas de page[263] Retour au paragraphe Quorus Consulting, « Sondage d’opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales ».
- note de bas de page[264] Retour au paragraphe Digital R&D Fund for the Arts.
- note de bas de page[265] Retour au paragraphe Digital R&D Fund for the Arts.
- note de bas de page[266] Retour au paragraphe Site Web de 49th Shelf.
- note de bas de page[267] Retour au paragraphe Arts Council England.
- note de bas de page[268] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd. et Castledale Inc., « Étude de l’impact économique de l’industrie de l’édition de livres en Ontario ».
- note de bas de page[269] Retour au paragraphe Nordicity Group Ltd., en association avec PricewaterhouseCoopers, « Study of Digital Magazine and Newspaper Publishing in Canada: Final Report » (Canada, Ministère du Patrimoine canadien,, août 2009) : 42.