1. actualisation de l’information sur la situation : Il revient généralement à l’unité d’information sur la situation de la Section de la planification de veiller à l’actualisation et à la transmission des renseignements sur la situation. Dans certains COU, elle peut constituer une section à part ou faire partie de la Section des opérations.
  2. adjoint : Personne pleinement qualifiée à qui, en l’absence d’un supérieur, on peut déléguer le pouvoir de gérer des fonctions ou de coordonner les tâches. Dans certains cas, cette personne peut prendre la relève de son supérieur. Elle doit donc être pleinement qualifiée pour occuper ce poste. Des adjoints peuvent être affectés au commandant des opérations sur le lieu de l’incident, à l’état-major général ou ailleurs, au besoin.
  3. agent d’information sur les situations d’urgence (AISU) : Personne chargée des communications au public et de la coordination de l’équipe des communications lors d’un incident. Lors d’incidents importants ou complexes, la fonction de gestion de l’information publique peut relever de la Section de la gestion de l’information publique, et l’AISU peut agir à titre de chef de section. L’information réglementaire sur l’agent d’information sur les situations d’urgence se trouve dans le Règlement de l’Ontario 380/04 : Normes, pris en application de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence, L.R.O. 1990, ch. E.9.
  4. agent de liaison : Personne-ressource principale pour les collectivités et organisations extérieures qui participent à l’intervention. Relevant directement du commandant des opérations sur le lieu de l’incident ou du directeur du COU, elle le conseille sur toute question ayant trait au soutien externe à l’intervention, notamment les demandes d’aide.
  5. agent de santé et de sécurité : Équivalent de l’agent de sécurité au COU. Il veille au bien-être physique et psychologique des intervenants du COU.
  6. agent de sécurité : Personne qui surveille les conditions de sécurité et élabore des mesures de sécurité lors d’un incident. Il évalue l’information sur les risques présents lors d’un incident et la communique, et est présent sur le lieu de l’incident pour contribuer à l’exécution de la partie sur la sécurité du PAI ou du plan médical en cas d’incident (ou les deux), selon les besoins. Il donne des conseils au commandant des opérations sur le lieu de l’incident (ou au commandement unifié) sur des questions relatives à la santé et la sécurité des intervenants. Il a le pouvoir de modifier, d’interrompre ou d’arrêter toute activité jugée dangereuse pour protéger les intervenants.
  7. base : Emplacement où le personnel coordonne les ressources logistiques et les fonctions administratives lors d’un incident. Il n’y a qu’une base par incident. L’équipement et les ressources de la base ne sont pas utilisés, soit parce qu’ils n’ont pas encore été affectés, soit parce qu’ils sont hors service. La base peut se trouver au même endroit que le poste de commandement du lieu de l’incident.
  8. camp : Installation temporaire, séparée de la base. Il peut s’avérer utile si, à la suite d’un incident, de l’aide sous forme de nourriture, d’hébergement et d’installations sanitaires est nécessaire. Il est possible d’installer plusieurs camps et de les déplacer selon les besoins.
  9. centre d’information sur les situations d’urgence (CISU) et centre commun d’information sur les situations d’urgence (CCISU) : Endroit désigné disposant de l’équipement nécessaire pour coordonner les activités de gestion de l’information publique, notamment la transmission d’information au public et aux médias, la réception des questions du public et la surveillance. Le CCISU comprend des représentants de plusieurs collectivités et organisations pour faciliter la coordination de l’information et des messages clés.
  10. centre de télécommunication sur le lieu de l’incident (CTI) : Avec le plan de télécommunication commun (formulaire SGI 205, Incident Telecommunications Plan [plan relatif aux télécommunications en cas d’incident] qui fait partie du PAI), permet à la coordination et au commandement de gérer les télécommunications sur le lieu de l’incident. Le CTI est créé par les ressources de commandement et de soutien ainsi que les ressources tactiques affectées à un incident. Toutes les entités participant à la gestion de l’incident doivent utiliser une terminologie commune en matière de télécommunication.
  11. centre des opérations d’urgence (COU) : Endroit désigné où le personnel représentant les collectivités et organisations s’unit pour appuyer les démarches d’intervention et les intervenants. Lors d’incidents non circonscrits, un COU peut coordonner et commander les efforts d’intervention.
  12. chef (aussi « chef de section ») : Personne qui s’occupe de gérer une section du système de gestion des incidents SGI (opérations; planification; logistique; finance et administration; et gestion de l’information publique, au besoin.
  13. commandant adjoint des opérations sur le lieu de l’incident : Personne nommée par le commandant des opérations sur le lieu de l’incident pour aider à la coordination et au commandement lors d’incidents. Elle peut aussi prendre les commandes d’un lieu pendant que le commandant des opérations sur le lieu de l’incident s’acquitte d’autres tâches, comme être porte-parole ou donner un compte rendu aux représentants élus et hauts fonctionnaires.
  14. commandant des opérations sur le lieu de l’incident (ou chef des opérations sur le lieu de l’incident) : Personne chargée de la coordination et du commandement du lieu d’incident et de l’équipe de gestion des incidents. Le commandant des opérations sur le lieu de l’incident devrait représenter l’organisation d’intervention principale et avoir l’autorité nécessaire pour prendre des décisions liées au commandement.
  15. commandement : Action d’ordonner ou de diriger en vertu d’une autorité législative, réglementaire ou déléguée.
  16. commandement de zone : Commandement mis en place pour superviser la gestion de plusieurs lieux d’incident ou d’incidents importants ou qui s’aggravent nécessitant l’intervention de plusieurs équipes de gestion des incidents. Il est chargé de définir les objectifs généraux pour la zone attribuée et d’établir les priorités pour la distribution des ressources essentielles sur les lieux d’incident.
  17. commandement de zone unifié : Commandement mis en place dans les rares cas où le processus décisionnel relatif à un incident nécessite l’intervention de plusieurs organisations, rendant difficile la mise en place un commandement simple. La gestion d’un incident dans un commandement de zone est partagée entre au moins deux organisations ou territoires principaux, qui partagent les mêmes objectifs, stratégies et tactiques.
  18. commandement simple : On adopte le modèle de commandement simple lorsque la coordination et le commandement d’une intervention relèvent d’une seule organisation ou d’un seul territoire, que ce soit par défaut, ou parce que plusieurs organisations s’entendent pour nommer une organisation principale et pour adopter ce modèle, ou encore parce qu’une organisation ou un territoire est tenu ou habilité par la loi de diriger l’intervention.
  19. commandement unifié : Un commandement unifié est mis en place dans les rares cas où le processus décisionnel relativement à un incident nécessite l’intervention de plusieurs organisations, rendant difficile de mettre en place un commandement simple. La gestion d’un incident dans un commandement de zone est partagée entre au moins deux organisation ou territoires principaux, qui partagent les mêmes objectifs, stratégies et tactiques.
  20. compte-rendu après action (CRAA) : Compte-rendu servant à évaluer les actions des intervenants et à formuler des recommandations aux fins d’amélioration. Le CRAA est rempli dans le cadre de la démobilisation.
  21. compte rendu : Discussion officielle permettant d’évaluer l’efficacité de l’exercice, de tirer des leçons de l’expérience vécue et de déterminer comment s’est déroulé le processus de gestion de l’incident. Une personne en position d’autorité devrait animer la discussion, et les conclusions devraient se trouver dans le compte-rendu après action.
  22. continuité des opérations : Fait d’assurer le bon déroulement des opérations quotidiennes de l’organisme. Dans certains cas, il peut être nécessaire de coordonner étroitement ces dernières avec l’intervention en général.
  23. coordination : Processus d’organisation des collectivités, des organismes et des ressources en vue d’assurer l’efficacité des interventions.
  24. directeur du COU, commandant du COU : Coordonne l’aide apportée (ressources et information) lors des interventions en cas d’incident. Dans de rares cas, le directeur du COU peut être responsable de l’intervention et prendre le rôle de commandant du COU.
  25. direction : Niveau de responsabilité fonctionnelle ou géographique pour les principaux aspects des opérations relatives à un incident. Elle relève d’une section.
  26. division : Subdivision du lieu de l’incident en zones opérationnelles géographiques. Des divisions sont créées lorsque l’ampleur des ressources dépasse l’étendue des responsabilités que le chef de la Section des opérations peut raisonnablement gérer. Dans la hiérarchie du système de gestion des incidents, une division est située entre la direction et les ressources de la Section des opérations.
  27. enquête : Fonction supplémentaire de recherche, de collecte, de traitement, d’établissement d’une chaîne de possession, de protection, d’analyse et de consignation des éléments de preuve. Cette fonction sert aussi à déterminer la source ou la cause d’un incident dans le but de limiter ses répercussions et d’éviter que des situations similaires se reproduisent. Au besoin, il peut s’agir d’identifier, d’appréhender et de poursuivre les auteurs d’infractions réglementaires et d’activités criminelles en lien avec un incident.
  28. enregistrement : Processus selon lequel les ressources se présentent pour la première fois sur le lieu d’un incident.
  29. entente d’assistance mutuelle et entente d’aide mutuelle : Entente écrite conclue entre des parties qui s’aideront mutuellement, sur demande, en fournissant du personnel, du matériel ou de l’expertise selon les modalités prévues. Une entente entre des services d’urgence (il peut s’agir de services d’urgence du secteur privé, le cas échéant) est une « entente d’assistance mutuelle », tandis qu’une entente entre des territoires de compétence est une « entente d’aide mutuelle ».
  30. équipe de gestion des incidents (EGI) : Équipe composée des personnes responsables de l’incident et du personnel qui travaille avec elles pour gérer l’incident. Au besoin, elle fournit des connaissances, des compétences et des conseils spécialisés. Les rôles et les responsabilités de l’EGI pourraient différer de ceux de la structure organisationnelle ordinaire des organismes.
  31. état-major général : Groupe composé de membres du personnel de gestion des incidents organisés selon leurs fonctions, relevant directement du commandant des opérations sur le lieu de l’incident (sur le site) ou du directeur du COU (dans un COU). L’état-major général se compose généralement du chef de la Section des opérations, du chef de la Section de la planification, du chef de la Section de la logistique et du chef de la Section des finances et de l’administration. Il pourrait aussi comprendre l’agent d’information sur les situations d’urgence s’il agit comme chef de la Section de la gestion de l’information publique.
  32. étendue des responsabilités : Correspond au nombre de personnes ou d’équipes qu’une seule personne peut gérer. Le meilleur ratio est de trois à sept par responsable. Dans un COU ou un emplacement de gestion des incidents supplémentaire, il se peut que plus de ressources relèvent d’un même responsable, tant que ça ne compromet pas l’efficacité de la gestion.
  33. événement planifié : Activité prévue non liée à une situation d’urgence. Le SGI peut servir de système de gestion pour un large éventail d’événements (ex. : défilés, concerts événements sportifs).
  34. fonction : Ensemble de tâches et de responsabilités. Les fonctions communes à tous les incidents sont les suivantes : coordination et commandement, opérations, planification, logistique, finance et administration, et gestion de l’information publique. Pour certains incidents, des fonctions supplémentaires sont nécessaires (ex. : renseignement, enquêtes, fonctions scientifique et technique, services sociaux d’urgence, continuité des opérations). On peut envisager d’autres fonctions selon la nature de l’incident.
  35. gestion des ressources : Méthode utilisée pour déterminer les ressources disponibles à tous les niveaux afin de permettre un accès facile et rapide aux ressources nécessaires à la préparation, à l’intervention et au rétablissement en cas d’incident. Les ententes d’assistance mutuelle et d’aide mutuelle en font partie.
  36. groupe de maîtrise des situations d’urgence (GMSU) : Groupe, composé notamment de cadres supérieurs, de membres du personnel d’une organisation et d’autres personnes, chargé de diriger l’intervention de l’organisation en situation d’urgence, notamment la mise en œuvre du plan d’intervention et des mesures d’urgence. Il peut ne faire partie d’un COU et participer à la coordination pluriorganisationnelle qu’en cas de besoin, pour offrir conseils et orientation stratégique spécialisés. L’information réglementaire sur le groupe de maîtrise des situations d’urgence (GMSU) se trouve dans le Règlement de l’Ontario 380/04 : Normes, pris en application de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence, L.R.O. 1990, ch. E.9.
  37. groupe de travail : Toute combinaison de ressources rassemblées pour appuyer une mission précise ou un besoin opérationnel. Toutes les ressources au sein d’un groupe de travail doivent relever d’un chef désigné et utiliser un système de communication commun.
  38. image commune de la situation opérationnelle : Portrait d’une situation en fonction de l’information la plus récente, commune à tous les intervenants et organisations d’intervention.
  39. incident : Événement qui exige une intervention d’urgence afin de protéger les personnes, les biens, l’environnement, l’économie ou les services.
  40. incident complexe : Type d’incident dont plusieurs facteurs ne peuvent être analysés ou compris aisément. Il peut s’agir d’incidents prolongés, de grande envergure ou mettant en cause de multiples territoires de compétence.
  41. incident important : Incident d’abord géré par une organisation, qui s’aggrave au point de devoir l’être par plusieurs; il faut alors étendre la structure de gestion des incidents pour permettre aux organisations d’intervention supplémentaires de collaborer à la réalisation d’objectifs communs relatifs à l’incident.
  42. incident mineur (une seule organisation) : Lorsque l’intervention relève d’une seule organisation, il y a une seule chaîne de commandement simple, et les ressources (humaines et matérielles) correspondent à celles de l’organisation. Un minimum de ressources suffit.
  43. incident relevant de multiples autorités : Incident exigeant des mesures de divers organismes, chacun ayant le pouvoir et la responsabilité d’en gérer certains aspects. Dans de rares cas, ces incidents peuvent être gérés par un commandement unifié.
  44. intervenant : Toute personne qui participe à une intervention en cas d’incident : ambulanciers paramédicaux, policiers ou pompiers, personnel des travaux publics, des offices régionaux de protection de la nature et des COU. Le personnel d’organisations non gouvernementales et du secteur privé peut aussi intervenir.
  45. intervention : Ensemble d’activités servant à contrer les répercussions directes et à court terme d’un incident. Une intervention comprend des mesures immédiates visant à sauver des vies, à protéger des biens et à répondre aux besoins humains fondamentaux. Elle comprend également l’exécution de plans d’urgence et d’activités d’atténuation conçus pour limiter les décès, les blessures, les dommages matériels et d’autres dénouements défavorables.
  46. lieu : Endroit où un incident se produit ou s’est produit (ex. : lieu d’un incendie ou d’un accident lors du transport de matières dangereuses). Certains incidents, comme les tempêtes de verglas et les urgences sanitaires, ne sont pas circonscrits à un lieu unique.
  47. mobilisation : Procédures et processus utilisés par toutes les collectivités et organisations pour activer, rassembler et transporter toutes les ressources nécessaires à l’intervention ou au soutien en cas d’incident.
  48. objectifs relatifs à l’incident : Énoncés qui guident et orientent le choix de stratégies appropriées pour la gestion d’un incident et la répartition tactique des ressources. Ces objectifs devraient être fondés sur des prévisions réalistes quant à ce qui peut être accompli lorsque toutes les ressources affectées sont déployées efficacement. Les objectifs relatifs à l’incident doivent être réalisables et mesurables, bien qu’assez souples pour permettre l’adoption d’autres solutions stratégiques et tactiques.
  49. organisation non gouvernementale (ONG) : Entité dont les membres ont des intérêts communs, qui n’est pas créée par un gouvernement, mais qui peut collaborer avec les gouvernements. La Croix-Rouge canadienne, l’Ambulance Saint-Jean et les organismes de bienfaisance religieux comme l’Armée du Salut et la Bourse du Samaritain en sont des exemples.
  50. organisme de soutien : Organisme offrant des services de soutien à celui qui a la responsabilité directe de la gestion d’un incident, mais n’offrant aucun apport ou soutien direct. Aussi appelé « organisme prêtant assistance ».
  51. organisme prêtant assistance : Organisme fournissant du personnel, des services ou d’autres ressources à l’organisme directement responsable de la gestion de l’incident. Aussi appelé « organisme de soutien ».
  52. personnel de la coordination et du commandement : Personnel qui relève directement du commandant des opérations sur le lieu de l’incident ou du directeur du COU. Il peut s’agir d’un agent d’information sur les situations d’urgence, d’un agent de sécurité, d’un agent de liaison ou autre, au besoin.
  53. phase opérationnelle : Temps prévu pour l’exécution d’un ensemble donné d’actions opérationnelles précisées dans le PAI. La durée des phases opérationnelles peut varier, bien qu’elle ne dépasse habituellement pas 24 heures.
  54. plan d’action en cas d’incident (PAI) : Plan sous forme verbale ou écrite décrivant la façon de gérer un incident. Il comprend des objectifs, des stratégies et des tactiques. Lors d’un incident simple, ceux-ci peuvent être déterminés par le commandant des opérations sur le lieu de l’incident ou le directeur du COU. Le PAI écrit, préparé par la Section de la planification, explique la façon dont les intervenants doivent collaborer et utiliser les ressources pour atteindre les objectifs d’intervention.
  55. poste de commandement de zone (PCZ) : Emplacement à partir duquel le commandement de zone gère les multiples équipes de gestion des incidents. Il présente des caractéristiques similaires à celles d’un poste de commandement du lieu de l’incident (PCI).
  56. poste de commandement du lieu de l’incident (PCI) : Endroit à partir duquel le commandement du lieu de l’incident supervise la gestion de l’incident. Un PCI est mis en place seulement si un incident survient ou est prévu. Il y a un seul PCI pour chaque incident ou événement prévu. Toutefois, cette installation peut être déplacée au cours de l’incident. Le PCI devrait être mis en place à l’extérieur de la zone dangereuse réelle ou potentielle, mais assez près de la zone d’incident pour en assurer efficacement la coordination et le commandement. Il se compose généralement des personnes qui assurent les fonctions de coordination et de commandement (simple ou unifié), et parfois d’autres intervenants, comme l’état-major général. Le PCI peut être installé dans un véhicule, une remorque, une tente ou un édifice.
  57. renseignement : Fonction englobant 1) la collecte et l’examen de l’information sur l’incident; 2) la sécurité des opérations et de l’information; et 3) la gestion de l’information. Elle doit également prévenir ou empêcher les attaques ou incidents illicites. À cet effet, le personnel qui se voit assigner cette fonction ne peut discuter de l’information sensible qu’avec le commandant des opérations sur le lieu de l’incident ou le directeur du COU.
  58. ressources : Personnel, équipement, fournitures, services, installations, soutien aux télécommunications et aux TI, transport et services médicaux disponibles ou susceptibles de l’être pour être assignés aux intervenants lors d’un incident. Les ressources sont décrites par catégorie et par type et peuvent être utilisées à des fins opérationnelles ou de soutien.
  59. ressources disponibles : Ressources (humaines ou matérielles) affectées à un incident, enregistrées et prêtes à l’emploi.
  60. Réunion de planification : Réunion tenue au besoin avant un incident et pendant celui-ci afin de choisir les stratégies et les tactiques précises concernant les opérations de maîtrise de l’incident et la planification des services et du soutien. Pour les incidents de grande envergure, la réunion de planification constitue un élément important de l’élaboration du plan d’action en cas d’incident.
  61. scientifique et spécialiste technique : Dans certains cas, un avis d’expert et les recommandations techniques d’un scientifique ou d’un spécialiste technique peuvent s’avérer nécessaires. Les scientifiques et spécialistes techniques peuvent avoir des responsabilités et des pouvoirs spécifiques relevant de la Section des opérations ou de la Section de la planification. Une Section des services scientifiques et techniques peut être mise sur pied au besoin.
  62. séance de rétroaction immédiate : Les séances de rétroaction immédiate ont lieu tout de suite après un incident et permettent aux intervenants de donner leurs commentaires directement, quand les événements sont encore frais dans leur mémoire, afin de déterminer s’il y a eu des problèmes et de proposer des améliorations. Chaque section devrait tenir une telle séance, animée par son chef.
  63. secrétaire : Personne qui prend des notes lors des réunions et des téléconférences et consigne les activités, les ententes et les événements principaux ainsi que toute autre question pouvant avoir une portée juridique tout au long d’une intervention suivant un incident.
  64. Secteur privé : Organismes et entités ne faisant partie d’aucune structure gouvernementale. Il comprend les organismes à but lucratif ou sans but lucratif, les structures officielles et non officielles, les entreprises commerciales et industrielles et les organisations privées de bénévoles.
  65. section : Niveau organisationnel responsable d’un domaine fonctionnel important en matière de gestion des incidents (ex. : opérations, planification, logistique, finances et administration et gestion de l’information publique). Ce niveau se trouve entre la direction et le poste de commandement du lieu de l’incident.
  66. Section de l’actualisation de l’information sur la situation (seulement pour le modèle 2 – COU de soutien) : Section assurant la transmission des renseignements sur la situation et le suivi de l’information, notamment en communiquant avec la Section des opérations sur le lieu de l’incident. Elle comprend l’unité d’information sur la situation, qui fait partie de la Section de la planification dans le cas d’un COU émulant le lieu de l’incident. L’unité transmet l’information à la Section de la planification et aux intervenants au moyen de rapports de situation.
  67. Section de la gestion de l’information publique : Section qui s’occupe de produire des messages et de les transmettre au public directement ou en passant par les médias. Elle suit les reportages des médias, notamment les profils de médias sociaux, et transmet l’information à la coordination et au commandement. Les intervenants qui en font partie devraient communiquer directement avec la collectivité, au besoin. La section est dirigée par l’agent d’information sur les situations d’urgence (AISU).
  68. Section de la logistique : Section fournissant des services et du soutien en matière de personnel, de matériel, d’installations et autres ressources lors d’un incident. Son responsable est le chef de la Section de la logistique (CSL).
  69. Section de la planification : Section qui recueille, confirme, analyse et transmet l’information situationnelle sur un incident en fonction des renseignements recueillis par les intervenants. Elle prépare aussi le PAI, ainsi que les plans d’urgence et à long terme. Elle est dirigée par le chef de la Section de la planification (CSP).
  70. Section de la vigilance opérationnelle (seulement pour le modèle 3 – COU de soutien hybride) : Section comprenant l’unité d’information sur la situation. Elle actualise les connaissances sur la situation actuelle et assure le suivi de l’information, notamment en communiquant avec la Section des opérations qui se trouve sur le site. Cette section s’occupe de produire les rapports de situation et transmet l’information situationnelle pertinente à la Section du soutien à la planification. La Section de la vigilance opérationnelle peut aussi fournir de l’information, de l’aide et des conseils à la Section des opérations sur place.
  71. Section de soutien au COU (seulement pour le modèle 2 – COU de soutien) : Section qui fournit des ressources et de l’aide au COU et à son personnel, notamment pour les fonctions financières et administratives directement liées au COU.
  72. Section des finances et de l’administration : La Section des finances et de l’administration s’occupe des aspects financiers et administratifs d’un incident (paie, contrats avec les fournisseurs, suivi des coûts entraînés par l’incident). Cette section est dirigée par le chef de la Section des finances et de l’administration (CSFO).
  73. Section des finances et de l’administration et du soutien du COU (seulement pour le modèle 3 – COU de soutien hybride) : Section qui fournit des ressources et de l’aide au COU et à son personnel, notamment pour les fonctions financières et administratives directement liées au site et au COU.
  74. Section des opérations : Section dont le rôle est de répondre aux priorités et objectifs relatifs à l’incident figurant dans le PAI pour la coordination et le commandement. Cette section est dirigée par le chef de la Section des opérations (CSO).
  75. Section des ressources et du soutien opérationnel (seulement pour le modèle 2 – COU de soutien) : Section combinant les fonctions de soutien des ressources de la Section des opérations et de la Section de la logistique, qui s’occupe de la totalité de l’approvisionnement, des commandes et du suivi des ressources, y compris des fonctions financières et administratives y afférant.
  76. Section des services scientifiques et techniques : Section mise en place lors d’un incident et consacrée à la surveillance continue des problèmes d’ordre scientifique ou technique, notamment la surveillance et l’échantillonnage. Relevant directement du commandant des opérations sur le lieu de l’incident ou du directeur du COU, elle analyse et évalue les données scientifiques en vue de donner des conseils techniques spécialisés aux responsables et recommande des mesures de protection, d’atténuation et de correction.
  77. Section du soutien à la planification (seulement pour les modèles 2 et 3) : Section qui s’occupe des plans d’urgence et de démobilisation et des plans à long terme, sans être responsable de l’actualisation de l’information situationnelle et de la gestion de l’information.
  78. Section du soutien logistique (seulement pour le modèle 3 – COU de soutien hybride) : Section combinant les fonctions de soutien des ressources de la Section des opérations et de la Section de la logistique, qui s’occupe de la totalité de l’approvisionnement, des commandes et du suivi des ressources.
  79. services sociaux d’urgence : Fonction supplémentaire chargée de fournir divers services aux particuliers et aux familles touchés par des situations d’urgence ou des catastrophes et de protéger leur bien-être. Cette fonction a pour but d’aider à répondre aux besoins fondamentaux des personnes touchées, et peut notamment fournir nourriture, vêtements, logement et services personnels, d’inscription et d’information. Ces services sont offerts temporairement et à court terme, pour permettre aux personnes touchées de recevoir des soins physiques et psychologiques et des services de soutien socioéconomique.
  80. situation d’urgence : Situation ou événement dangereux pour la population, les biens et l’environnement. La définition officielle figure dans la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence, L.R.O. 1990, ch. E.9.
  81. situation d’urgence locale, provinciale ou nationale : Incident complexe pouvant avoir des conséquences très importantes ou potentiellement catastrophiques pour la sécurité des personnes, les infrastructures essentielles, les biens et l’environnement. La durée de l’intervention ou de la période de rétablissement lors de ces incidents à grande échelle peut être assez longue. Une situation d’urgence locale, provinciale ou nationale peut concerner une zone géographique étendue ou ne pas se rattacher à un lieu, et avoir des conséquences qui touchent un vaste territoire géographique. Une situation d’urgence locale concerne une collectivité entière, que ce soit un village, une ville, une municipalité ou une région. Une situation d’urgence provinciale peut toucher une partie de la province ou son ensemble, et une situation d’urgence nationale, une partie du pays ou son ensemble.
  82. territoire de compétence : Étendue d’un pouvoir ou sphère d’autorité. La compétence relative à un incident peut être politique, législative ou géographique (ex. : municipale, provinciale ou fédérale).
  83. unité d’information sur la situation : Unité responsable d’assurer la transmission d’information sur la situation.
  84. unité de commandement : Concept voulant que chaque membre d’un organisme relève d’une seule personne. L’objectif est d’assurer l’harmonisation des efforts déployés sous les ordres du responsable de chaque objectif.
  85. Unité des ressources : Unité fonctionnelle chargée de consigner l’état des ressources affectées à un incident. Elle évalue également les ressources actuellement affectées à l’incident, les répercussions qu’auront les ressources d’intervention supplémentaires sur l’incident et les besoins prévus en ressources.
  86. Unité des télécommunications : Unité organisationnelle de la Section de la logistique chargée d’offrir des services de communication sur le lieu de l’incident ou dans un COU. Elle est également chargée d’élaborer des plans pour l’utilisation de l’équipement et des installations de télécommunications sur le lieu de l’incident, d’installer et de tester le matériel de télécommunications, de superviser le Centre de télécommunication sur le lieu de l’incident et de distribuer et d’entretenir l’équipement.
  87. zone de rassemblement : Emplacement déterminé où l’on peut réunir les ressources en attente d’une affectation tactique, géré par la Section des opérations.