Message de l’honorable Brad Duguid, ministre du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure

On dit que le meilleur moyen d’assurer son avenir est de le créer soi-même. Cette année, 865 jeunes Ontariens l’ont fait : ils ont mis à profit leur imagination, leur créativité et leur énergie pour lancer leur entreprise d’été.

J’ai le plaisir de vous présenter l’annuaire 2015 des entreprises d’été qui met en vedette 28 jeunes entrepreneurs. Ils ont choisi de créer de l’emploi plutôt que d’en chercher en lançant des projets d’affaires de tous les genres, allant des entreprises sociales écoresponsables aux nouvelles entreprises de photographie avec drone et de conception de logiciels.

La prospérité de demain repose sur les compétences et l’expérience qu’acquièrent nos jeunes et sur le soutien dont ils bénéficient pour participer activement à l’économie d’aujourd’hui et de l’avenir. En investissant dans le programme Entreprise d’été, nous soutenons une nouvelle génération d’entrepreneurs qui peuvent ainsi acquérir une expérience pratique d’entrepreneuriat et bénéficier de mentorat et de subventions de démarrage. Depuis 2001, 6 850 nouvelles entreprises ont vu le jour dans le cadre de ce programme.

Félicitations à tous les participants; votre esprit entrepreneurial est inspirant. Je vous souhaite beaucoup de succès dans vos prochains projets.

Sincères salutations,

 Brad Duguid signature

Brad Duguid,
Ministre du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure

Amy Kocher, Sew Cool by Amy, Stratford

Photo d’Amy Kocher, fondatrice de Sew Cool by Amy, posant avec quelques-unes de ses créations (sacs à bijoux et attaches pour cheveux).

De fil en aiguille

Les premiers pas d’Amy Kocher dans le monde de la vente au marché public de sa région n’ont pas été très concluants.

Mais s’il y a une chose que l’élève du programme de la Majeure Haute Spécialisation a apprise en participant au programme Entreprise d’été, c’est de savoir s’adapter pour faire face aux défis qui l’attendent.

« J’étais dans un bâtiment éloigné et j’étais déçue des résultats, raconte Amy. Je me suis dit qu’il fallait que ça change. »

Lors de sa deuxième présence au marché, elle a réservé un emplacement à l’extérieur où l’achalandage était plus élevé et a fait la promotion de son entreprise de couture personnalisée, Sew Cool by Amy, sur les médias sociaux.

Amy explique qu’afin de garder sa motivation à exploiter son entreprise, elle a appris à transformer les expériences négatives en expériences positives, comme lorsqu’elle a dû faire des changements à la suite de sa première présence décevante au marché.

En plus de lui donner l’occasion de gérer sa propre entreprise, elle a pu obtenir des crédits pour sa majeure dans le cadre du programme pilote d’éducation coopérative dans le cadre du programme Entreprise d’été.

« Être la seule responsable des décisions à prendre était parfois stressant, mais c’était une expérience d’apprentissage riche », indique Amy, qui entend bien poursuivre ses activités à temps partiel pendant l’année scolaire afin de diversifier sa gamme de produits et ainsi élargir sa clientèle et accroître la notoriété de sa marque.

Anna Dalcin, Anna's Lawn Care, Hornepayne (Timmins)

Photo d’Anna Dalcin, fondatrice d’Anna’s Lawn Care, avec une tondeuse à siège en arrière-plan.

Changements d’huile et tenue des livres

Certains vous diront qu’un village reculé de 1 000 habitants n’est pas l’endroit idéal pour lancer une nouvelle entreprise, pourtant la jeune entrepreneure Anna Dalcin y a vu du potentiel.

En s’appuyant sur une observation attentive, une analyse du marché approfondie et sa propre expérience d’entretien du gazon pour sa famille et ses voisins, Anna a décidé de lancer Anna’s Lawn Care, une entreprise offrant des services de qualité et fiables d’entretien des gazons dans la collectivité.

Au début, elle a tiré profit de la forte demande au sein d’une population composée en grande partie de personnes âgées à la retraite souvent parties en voyage. Mais grâce au bouche-à-oreille, Anna a commencé à varier ses activités en réalisant des contrats commerciaux et en offrant de nouveaux services aux résidents, comme l’entretien des plates-bandes et le taillage de haies, qui lui ont permis d’accroître ses revenus. Les jours de pluie étaient l’occasion idéale pour s’occuper de la tenue des comptes et du marketing.

Anna a fait la promotion de son entreprise à l’aide de dépliants et de Facebook, mais cette passionnée de nature a constaté qu’être vue sur le terrain à l’ouvrage était sa meilleure publicité.

Son plus gros défi? Apprendre à entretenir son équipement! « Maintenant je sais comment faire un changement d’huile, remplacer des filtres à carburant et calculer ma marge de profit », explique-t-elle.

Elle tient à remercier son organisme prestataire, son mentor et tous ses conseillers. « J’ai réussi à surmonter tous les obstacles qui se sont dressés sur mon chemin », raconte Anna. Elle prévoit continuer d’offrir ses services à temps partiel pendant l’année scolaire et l’été prochain.

Avery Campbell, Awarding Canada, Kingston

Photo d’Avery Campbell, fondateur d’Awarding Canada, avec un paysage de plage en arrière-plan.

Quand l’ingéniosité permet de s’envoler

Avery Campbell, étudiant de troisième année en droit à l’université Queen’s, adore voyager, mais il aime aussi économiser. En utilisant avec ingéniosité ses points voyage, il a réussi à voyager dans plus de 50 pays en se procurant des billets d’avion beaucoup moins cher que la moyenne. Cette expérience est à l’origine de son projet d’affaires qui a pu prendre son envol grâce au programme Entreprise d’été.

Awarding Canada offre deux types de services : réservation en fonction des points et consultation sur la gestion des achats à crédit. Le service de réservation s’appuie sur le solde de points ou de miles pour grands voyageurs accumulés pour traiter les demandes. Celui de consultation propose aux particuliers et aux entreprises des manières de gérer leur portefeuille de cartes de crédit pour maximiser leurs récompenses.

« Les consommateurs sont contrariés qu’il soit si difficile d’échanger les points et les miles pour grands voyageurs », explique Avery. Son entreprise les aide donc à éviter de payer les frais élevés associés à l’utilisation des points voyage.

Avery est également l’auteur d’un blogue populaire sur les points et les miles pour grands voyageurs. Il a été porté par le succès rapide d’Awarding Canada, dont la clientèle est répartie un peu partout en Amérique du Nord; son entreprise a d’ailleurs généré d’importants revenus dès les premiers mois d’exploitation.

« Le programme Entreprise d’été m’a donné les fonds dont j’avais besoin pour lancer mon entreprise, sans quoi, j’aurais eu trop peur du risque pour me jeter à l’eau », explique-t-il.

« Il m’a également permis d’acquérir les connaissances nécessaires et offert des services de supervision qui m’ont aidé à démarrer mon entreprise et à la faire grandir. » Avery prévoit d’ailleurs continuer ses opérations.

 Cassie Wilson, Cassie's Southern Kitchen, Île Manitoulin (Sudbury)

Photo de Cassie Wilson, fondatrice de Cassie’s Southern Kitchen, tenant un plat d’ailes de poulet.

La recette du succès

La jeune entrepreneure Cassie Wilson a fait découvrir la vraie cuisine louisianaise aux habitants de l’île Manitoulin à bord de son camion-restaurant, le Cassie’s Southern Kitchen, qui porte d’ailleurs bien son nom.

« La cuisine a toujours fait partie de ma vie. Quand l’occasion s’est présentée de participer au programme Entreprise d’été et de lancer mon propre camion-restaurant, j’étais toute excitée », raconte Cassie, une étudiante de troisième année au Redeemer University College.

Sa famille vient du sud des États-Unis, et ses proches qui y demeurent encore l’ont aidé en lui envoyant les ingrédients clés pour ses recettes : les vrais mélanges d’épices par exemple. La plupart du temps, elle servait ses plats alléchants dans la ville de Mindemoya, mais grâce à son restaurant « ambulant », elle a aussi pu participer à des événements spéciaux ailleurs sur l’île, comme lors de sa journée d’ouverture à la fête du Canada. Sur Facebook, elle invitait d’ailleurs les résidents de l’île et les touristes à « venir déguster un bol de gombo chaud et des petits pains anglais pour [leur] donner de l’énergie toute la journée en cette fête du Canada! ».

Grâce au soutien du programme Entreprise d’été qu’elle a obtenu pour démarrer son entreprise, Cassie prévoit exploiter sa cuisine pour quelques saisons encore. « Ça tombe sous le sens, comme on manque d’emplois d’été et de restaurants sur l’île Manitoulin », explique-t-elle.

Cavan Laferriere, Temiskaming Kayak Academy, Temiskaming

Photo de Cavan Laferriere, fondateur de la Temiskaming Kayak Academy, posant avec un kayak et une pagaie.

Comme un poisson dans l’eau

Avec ses deux pagaies doubles croisées derrière les ailes d’un aigle indiquant les quatre points cardinaux, le logo de la Temiskaming Kayak Academy est l’image parfaite pour représenter la manière dont Cavan Laferriere a dirigé son entreprise depuis sa création grâce au programme Entreprise d’été.

À l’entendre parler de « manœuvre » et de « ventilation », vous pourriez croire que Cavan Laferriere s’est lancé dans le domaine de la construction.

Pourtant, l’étudiant de l’Université de Guelph expliquait ces termes sur les eaux claires du lac Témiscamingue, où il a passé l’été à promouvoir le kayak et à en enseigner les rudiments aux petits et grands dans le cadre de ses très populaires camps d’un jour ou d’une semaine.

Les entreprises saisonnières sont tout un défi. En se servant des connaissances que le programme Entreprise d’été lui a permis d’acquérir, Cavan a fait la promotion de son projet de différentes manières, notamment à l’aide de dépliants colorés expliquant les différents cours offerts et d’une page Facebook où il a publié de nombreuses photos de pagayeurs de tous âges.

Il a également diversifié ses activités en concluant des ententes avec d’autres entreprises locales, dont une offrant de populaires escapades kayak et yoga les fins de semaine, et des hôtels des environs, pour fournir un programme à leurs clients. Son programme principal consistait à offrir des cours aux enfants après l’école et des cours pour adultes.

« Gérer mon entreprise m’a permis d’apprendre beaucoup, particulièrement sur l’importance de la bonne tenue des livres et de la comptabilité », indique Cavan, qui prévoit poursuivre ses opérations l’été prochain.

Charlee Johnston, NakdBasics, Owen Sound

Photo de Charlee Johnston, fondatrice de NakdBasics, posant avec l’un de ses flacons pulvérisateurs et un arrangement de tournesols.

L’entrepreneuriat dans la peau

Ce que vous appliquez sur votre peau peut ensuite se retrouver dans votre corps.

Inspirée par son parcours dans le domaine de la santé et des suppléments, l’étudiante de 25 ans en soins infirmiers au Collège Georgian, Charlee Johnson, a décidé de lancer NakdBasics, une ligne d’huiles pour le corps, d’exfoliants et de brumisateurs naturels. Elle offre ainsi à ses clients une solution naturelle et efficace aux produits chimiques qu’on retrouve souvent dans de nombreux produits de beauté.

La clé de son succès? Écouter les besoins particuliers de ses clients et adapter rapidement ses produits en les personnalisant et en créant de nouvelles gammes. Une formule qui a entraîné une forte augmentation des ventes peu de temps après le lancement de son entreprise.

Finaliste pour les prix « nouvelle entreprise de l’année » et « jeune entrepreneur » de la chambre de commerce d’Owen Sound and District, Charlee affirme qu’elle doit son succès en grande partie au programme Entreprise d’été grâce auquel elle a appris à bâtir un plan d’affaires et acquis des compétences en tenue des comptes et en gestion des finances.

« C’est souvent lorsqu’on est en dehors de notre zone de confort qu’on arrive à faire de grande chose », dit-elle. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait quand je me suis inscrite au programme Entreprise d’été. J’ai refusé un emploi d’été pour saisir cette occasion et je suis contente de l’avoir fait. Je suis très reconnaissante d’avoir vécu cette expérience et j’ai hâte de la pousser encore plus loin. C’est ce que je voulais : réussir. »

Daniel Pfingstgraef, MMD Data Systems, St. Thomas, Elgin

Photo de Daniel Pfingstgraef, fondateur de MMD Data Systems.

Le temps c’est de l’argent

Au moment où Daniel Pfingstgraef, étudiant en informatique à l’Université Western, s’est inscrit au programme Entreprise d’été, son projet était clair : démarrer une entreprise de création de sites Web. Mais une fois dans le feu de l’action, la réalité l’a mené à élargir son champ d’expertise et à proposer un système pour les services médicaux.

Au départ, MMD Data Systems créait des sites Web pour les entreprises de St. Thomas et des environs, notamment pour les fournisseurs de soins de santé. C’est alors que Daniel a constaté que de nombreux professionnels du domaine consacraient beaucoup de temps aux formalités administratives, particulièrement pour la prise de rendez-vous et les suivis. C’est à ce moment que l’idée du site appointmentmaker.ca lui est venue. Cette technologie permet aux patients des cliniques dentaires et des services médicaux de prendre rendez-vous, de créer des rappels automatiques et de remplir les formulaires en ligne. À la fin de l’été, MMD Data Systems avait réalisé 150 % de ses projections financières.

Daniel affirme que les différentes compétences en comptabilité et en gestion de ressources qu’il a acquises grâce au programme ont été un véritable avantage pour son projet.

« J’ai aussi appris à m’adresser aux autres de manière professionnelle, j’ai d’ailleurs découvert que c’est bien plus important que ce que je pensais », raconte-t-il.

L’expérience de Daniel est un bon exemple de la manière dont le mentorat et les conseils d’experts permettent aux participants d’élaborer et d’adapter leur plan d’affaires.

MMD Data Systems continue de prendre de l’expansion : son fondateur offre maintenant ses services à des clients au Manitoba et a engagé un employé pour pousser son projet encore plus loin.

Emma Arnott, Two Sisters Fruit & Vegetables, Niagara Falls

Photo d’Emma Arnott, fondatrice de Two Sisters Fruit & Vegetables, posant devant son kiosque de fruits et légumes.

Récolter la passion

Emma Arnott raffole de ce que la région de Niagara a à offrir – en particulier de ses produits frais exceptionnels. Elle croit aussi fermement en l’importance d’acheter local.

Grâce au programme Entreprise d’été, l’étudiante au Collège Niagara a su combiner ses deux passions en fondant Two Sisters Fruit & Vegetables.

Forte des compétences entrepreneuriales acquises grâce au programme, les techniques de vente et les stratégies marketing par exemple, Emma a revampé un étalage routier et acheté une fourgonnette de livraison remise à neuf pour accroître ses activités.

Les livraisons de fruits et de légumes frais provenant d’agriculteurs locaux ont rapidement fait la renommée d’Emma auprès des résidents et des touristes.

Grâce aux habitués qui venaient régulièrement la voir pour refaire le plein, elle a pu dépasser ses objectifs de vente et créer des liens avec bon nombre de ses concitoyens.

Emma s’est assuré qu’aucun des aliments non vendus n’a été perdu grâce à une entente conclue avec une banque alimentaire de la ville, qui achetait à prix réduit ce qu’elle n’avait pas vendu pendant la journée.

Inspirée par son expérience, elle a continué à vendre ses aliments durant l’automne en tenant un étalage au marché de producteurs local. Emma a l’intention d’ouvrir Two Sisters Fruit & Vegetables à nouveau l’été prochain et même d’aménager un deuxième emplacement. Son rêve? Posséder sa propre ferme un jour!

Eric Dolan, Neutun, Vaughan

Photo d’Eric Dolan, fondateur de Neutun, avec une diapositive de sa présentation commerciale en arrière-plan.

L’inspiration source d’aspirations

Bien que la mère d’Eric Dolan ait inspiré cette entreprise, il est également juste d’affirmer que le programme Entreprise d’été a été le catalyseur permettant de concrétiser cette idée.

Témoin des crises épileptiques de sa mère, Eric a commencé à faire des recherches sur la maladie et a constaté qu’il existait très peu d’information sur le déroulement de telles crises.

Il a également découvert qu’il n’existe aucun système ou appareil pour recueillir des données et ainsi prévenir les personnes de l’imminence d’une crise.

Dans le cadre du programme Entreprise d’été, Eric a développé Neutun, une application pour montres intelligentes et dispositifs prêts-à-porter qui prévient la personne qui le porte d’une crise imminente. Mais ce n’était que le début.

Pendant l’été, Eric a conclu de nouveaux partenariats d’affaires et s’est bâti une banque d’utilisateurs. Il s’est ensuite affairé à élargir son projet de technologie prêt-à-porter et à rendre celle-ci compatible avec les produits sur le marché, comme Apple Watch, pour mesurer les signes d’une foule d’autres maladies chroniques en plus de l’épilepsie. Il a connu un tel succès qu’au milieu de l’été, il a été accepté dans une grande pépinière d’entreprises à Philadelphie, d’où il a poursuivi le programme Entreprise d’été.

Étudiant aux cycles supérieurs de l’Université Johns Hopkins, Eric affirme que le programme lui a offert un environnement où il a pu réfléchir à la manière de faire croître et prospérer son entreprise, c’est de là qu’est née l’idée de s’associer aux hôpitaux locaux.

« Pourquoi aller travailler dans la Silicon Valley alors qu’il y a des débouchés à la maison? »

Giselle Groskleg, French Hill Stables, Renfrew

Photo de Giselle Groskleg, fondatrice de French Hill Stables, posant avec un cheval.

À bride abattue

Peu importe où la mènera cette aventure entrepreneuriale, Giselle Groskleg peut être fière de ce qu’elle a accompli depuis qu’elle est montée en selle.

Grâce au programme Entreprise d’été, elle a su transformer sa passion pour l’équitation et les chevaux en entreprise. French Hill Stables offre des cours d’entraînement de chevaux et d’équitation pour tous, mais principalement les enfants.

En tant que francophone, Gisèle était la seule dans la région à proposer des cours tant en français qu’en anglais, ce qui conférait un avantage unique à son entreprise.

L’instructrice et entraîneuse a donné des cours privés et semi-privés à une foule de jeunes durant l’été.  Elle a également accompagné ses élèves à des spectacles hippiques et les a aidés à se préparer pour les compétitions.

Giselle a aimé pouvoir discuter avec d’autres jeunes entrepreneurs et échanger sur la manière dont ils ont surmonté les défis auxquels elle avait aussi été confrontée.

« On découvre le parcours des autres et on réalise tranquillement que gérer une entreprise n’est pas aussi effrayant qu’on pourrait le croire, » raconte-t-elle.

Giselle a l’intention de reprendre son entreprise un de ces quatre, mais pour le moment elle se concentre sur ses études à l’Université d’Ottawa, où elle a entrepris sa première année au baccalauréat en français avec une majeure en psychologie.

Glen Reavie, Entostatic: Insect Taxidermy, Barrie

Photo de Glen Reavie, fondateur d’Entostatic: Insect Taxidermy, tenant deux cadres avec des photos de papillons.

Exposer la beauté de mère Nature

Entomologiste en devenir, Glen Reavie a trouvé une manière de combiner sa passion de toujours pour les insectes et son désir de lancer une entreprise grâce au programme Entreprise d’été.

C’est alors qu’Entostatic a vu le jour, une entreprise de taxidermie se spécialisant dans la création à la main de belles boîtes-cadres et de beaux cadres colorés renfermant différents insectes.

Alors qu’il apprenait les rudiments de la gestion d’une entreprise et de la mise en œuvre d’un plan d’affaires, Glenn a été fasciné de voir comment un plan théorique pouvait être transposé dans la réalité, notamment en ce qui a trait à la gestion du temps et aux stratégies marketing les plus efficaces.                                             

« J’ai appris ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans certaines situations », explique l’étudiant de première année en biologie de l’environnement à l’Université de Guelph. J’ai adoré le programme Entreprise d’été. C’est la meilleure décision que j’ai prise de toute ma vie. »

Un peu comme la fourmi omniprésente est capable de se déplacer comme bon lui semble sur le globe, Glen achète des insectes pour ses créations à des fermes situées un peu partout dans le monde. « Je peux ainsi promouvoir la beauté de la biodiversité des insectes et protéger leur population. »

Grâce à la diversité d’espèces qu’il offre, aux matériaux de bonne qualité qu’il utilise et aux éléments qu’il fabrique à la main, Glen a su se démarquer de ses concurrents dans la région et créer une entreprise florissante et prospère qu’il prévoit continuer d’exploiter.

Greg DeLaunay, Tron-Club, Toronto

Photo de Greg DeLaunay, fondateur de Tron-Club, posant avec une carte de circuit électrique et l’enseigne de son entreprise.

La logique des affaires

Greg DeLaunay peut vous expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur la conception de circuits logiques et de jeux électroniques, pourtant, avant de joindre le programme Entreprise d’été, son cerveau n’arrivait tout simplement pas à traiter certains principes de base de l’entrepreneuriat. Mais c’est chose du passé puisque pendant l’été il a entre autres appris à travailler avec les médias sociaux et à gérer les délais d’envois postaux des trousses de construction de circuits de son entreprise Tron-Club.

L’entreprise envoie aux abonnées un nouveau projet tous les mois, ils peuvent ainsi découvrir les dessous de chaque dispositif « mystère » et le construire à partir des pièces contenues dans le colis ou commander une version assemblée s’ils préfèrent.

« La demande a été plus forte que ce à quoi je m’attendais, c’était donc tout un défi, mais les formateurs du programme m’ont donné de bons conseils sur de nombreux aspects, par exemple la gestion et les finances », raconte-t-il.

Même s’il est reconnaissant des fonds de démarrage qu’il a reçus et fier de la légitimité qu’il a acquise aux yeux de ses amis et de sa famille quand sa candidature a été acceptée, Greg considère que l’expérience qu’il a acquise et les rencontres avec d’autres entrepreneurs ont été pour lui les éléments clés de ce projet.

« Les séances de groupe ont été ce que j’ai préféré, il y avait des entrepreneurs invités et je pouvais discuter avec des personnes qui vivaient les mêmes choses que moi », raconte l’étudiant de troisième année en physique de l’Université McMaster, aujourd’hui à la tête d’une entreprise incroyablement florissante qu’il a l’intention de continuer à exploiter.

« Maintenant je me motive en me répétant : Jour après jour, après jour, après jour, pas de vacances! »

James Juras, Hol Food, Toronto

Photo de James Juras, fondateur de Hol Food.

L’affaire est dans le sac

L’idée derrière l’entreprise Hol Food de James Juras, bachelier en neuroscience et candidat à la maîtrise en intelligence artificielle, est née du désir de créer des substituts de repas holistiques pour remplacer les produits traditionnels actuellement disponibles sur le marché.

Inspiré par les bienfaits sur sa santé de son propre style de vie actif et voyant une ouverture dans le marché pour ce créneau, James a élaboré son plan d’affaires et lancé son entreprise avec l’aide du programme Entreprise d’été.

Il décrit Hol Food comme étant « l’une des premières entreprises au Canada à offrir des substituts de repas holistiques et l’une des premières dans le monde à proposer des solutions nutritionnelles personnalisées ». James ajoute que son entreprise se distingue aussi des autres en raison sa mission humanitaire.

« Depuis le début, l’objectif de proposer des aliments nutritifs repose sur le principe que ces aliments ont le pouvoir de changer le monde pour le meilleur », explique-t-il.

Son objectif consiste à « déterminer les effets positifs de l’approvisionnement en aliments nutritifs dans le cadre des opérations de secours après une catastrophe ou en situation d’insécurité alimentaire ». Il explique d’ailleurs qu’il est en pleine négociation avec un grand organisme de secours d’urgence s’étant montré intéressé à utiliser les produits Hol Food pour venir en aide aux gens lors de catastrophes.

James a l’intention de poursuivre ses opérations et espère qu’Hol Food deviendra une marque de renom.

Jonathan Turco, SociusPro, Toronto

Photo de Jonathan Turco, fondateur de SociusPro, posant avec l’un de ses clients de la troupe The Second City.

Souriez, vous êtes filmé!

Il y a un dicton dans le milieu des affaires qui veut que le client ait toujours raison. Jonathan Turco a décidé de mettre cette théorie à l’épreuve à l’aide de la technologie pour dévoiler au grand jour la « face » cachée des commentaires de clients, grâce à une plateforme de partage de vidéos.

SociusPro, l’entreprise mise sur pied par Jonathan dans le cadre du programme Entreprise d’été, se sert d’une télévision à écran tactile et d’une webcam pour recueillir les témoignages, les expériences, les histoires et les commentaires des clients en temps réel. Cette application logicielle spécialisée utilise un système de reconnaissance faciale qui catégorise automatiquement les commentaires comment étant positifs ou négatifs.

L’entreprise a déjà connu du succès auprès de clients comme The Second City entre autres. Jonathan espère maintenant percer le marché de l’industrie hôtelière. Son système a d’ailleurs déjà été présenté lors de la conférence sur l’accessibilité des Jeux panaméricains et parapanaméricains au Centre MaRS géré par le District de la découverte MaRS, une pépinière d’entreprises qui aide les entrepreneurs à lancer et à faire croître des entreprises novatrices.

L’entrepreneur de 25 ans affirme que son expérience d’entreprise d’été lui a donné les outils dont il avait besoin pour faire face aux défis quotidiens associés à la gestion d’une entreprise.

« Un des moments forts pour moi a été lorsque j’ai compris que nous sommes plusieurs dans le même bateau », raconte Jonathan, étudiant à la maîtrise en science de la gestion à la Ryerson’s Ted Rogers School of Management.

« En tant qu’étudiant nouvellement entrepreneur, on peut côtoyer d’autres personnes qui font face aux mêmes difficultés que nous. C’est alors qu’on réalise que c’est en persévérant qu’on arrivera à accomplir quelque chose, parce que ce n’est pas une course… c’est un marathon! »

Josiah et Mattea Lodewyk, Tasty Turkeys (Josiah); Rapha Ridge Rabbitry (Mattea), St. Catharine's

Photo de Josiah Lodewyk, fondateur de Tasty Turkeys, posant devant sa ferme d’élevage de dindons.

Photo de Mattea Lodewyk, fondatrice de Rapha Ridge Rabbitry, tenant un lapin.

Une harmonie fraternelle

Josiah et Mattea Lodewyk partagent tous deux un esprit entrepreneurial et un amour de l’agriculture. Josiah est passionné par l’élevage de dindes depuis l’âge de 10 ans, un peu comme sa sœur, Mattea qui s’intéresse aux lapins depuis sa tendre enfance. Grâce au programme Entreprise d’été, ils ont pu concrétiser leur rêve entrepreneurial, devenant ainsi les plus jeunes éleveurs de la région de Niagara.

« L’agriculture demande un grand dévouement », explique Mattea. Mais c’est un métier très agréable. J’adore ce mode de vie et j’aime être témoin du cycle de vie d’un animal, du début à la fin. »

Au terme de quelques recherches, l’adolescente de 17 ans s’est rendu compte qu’il y avait une demande croissante pour la viande de lapin au sein des collectivités locales et des communautés d’immigrants dans la région du grand Toronto; c’est alors qu’elle a décidé de lancer Rapha Ridge Rabbitry avec l’objectif d’offrir de la viande de lapin maigre, locale et hypocalorique dans un marché où de tels produits sont plutôt rares.

De son côté, Josiah, âgé de 15 ans, a trouvé un créneau où la demande était forte pour les dindes élevées en pâturage et sans antibiotiques. À peine avait-il démarré son entreprise, Tasty Turkeys, qu’il avait déjà prévendu toutes ses dindes aux clients intéressés à acheter de la volaille de première qualité.

Les deux adolescents se sont jetés corps et âme dans ce mode de vie et ont saisi l’occasion d’être leur propre patron. Ils ont l’intention de poursuivre leur projet durant l’année scolaire, mais à plus petite échelle.

« Si je travaillais chez Tim Hortons par exemple, je n’aurais pas le choix de faire avec les horaires qu’on me donnerait, explique Josiah. Alors que gérer sa propre entreprise, être sur la ferme, c’est magique. »

Keigan Goetz, Goetz Fabricating, New Hamburg (Municipalité régionale de Waterloo)

Photo de Keigan Goetz, fondateur de Goetz Fabricating, posant avec son matériel de soudage.

Une volonté de fer

Depuis son plus jeune âge, Keigan Goetz aide son père qui possède un atelier de travail des métaux; ce n’était donc qu’une question de temps avant qu’il ne fasse de son passe-temps son gagne-pain.

Il s’est rapidement rendu compte qu’il aurait besoin d’un peu plus que de ses aptitudes d’artisan pour faire prospérer son entreprise de création d’objets personnalisés en fer, Goetz Fabricating. C’est à ce moment que le programme Entreprise d’été entre en scène.

« Ce programme m’a beaucoup aidé à prendre confiance en moi », raconte Keigan. Avant, je n’étais pas très bon vendeur et pour être franc avec vous, j’étais plutôt timide quand venait le temps de parler aux personnes que je ne connaissais pas. »

Il a donc appris différentes techniques et approches pour parler aux clients et réseauter, ce qui lui a permis de prendre de l’assurance dans sa communication avec la clientèle et la gestion de son entreprise.

Il a vendu quelques articles dans les marchés, mais a découvert que son véritable succès reposait dans la création d’articles personnalisés sur commande. C’est alors que les revenus de Goetz Fabricating se sont presque mis à doubler d’un mois à l’autre au cours l’été; il a maintenant une liste d’attente.

Il entend raffiner sa technique en suivant des cours dans une école de soudure, de manière à pouvoir offrir à ses clients une gamme encore plus vaste de produits l’été prochain.

Kyrstan Edmondson, Take A Break, St. Thomas

Photo de Kyrstan Edmondson, fondatrice de Take A Break, se tenant derrière son kiosque à café et tenant son enseigne commerciale.

Les grands avantages de gérer une entreprise

Kyrstan Edmondson a beaucoup appris en gérant une entreprise de vente de café, mais son plus grand apprentissage a sans doute été ce qu’elle a découvert à propos d’elle-même.

Comme l’indique sa mère, le projet entrepreneurial Take a Break de Kyrstan, qui consistait à vendre des grains de café à la station de train historique Caso de St. Thomas, était une toute nouvelle expérience qui s’est avérée remplie de défis pour sa fille ayant une déficience intellectuelle.

Mais avec l’aide de sa mère Denise, des mentors et des autres personnes-ressources du programme Entreprise d’été, l’élève de l’Arthur Voaden Secondary School a pu découvrir ses véritables capacités.

« Je pense que la plus belle récompense est qu’elle se soit prouvé à elle-même qu’elle peut faire tout ce dont elle a envie si elle s’y met », affirme Denise.

Grâce au programme et à la vente de café deux jours par semaine, Kyrstan a acquis une multitude de compétences entrepreneuriales, comme créer des partenariats avec d’autres entreprises, offrir un bon service à la clientèle, adapter ses plans dans le feu de l’action et perfectionner ses compétences en mathématique et en comptabilité.

À l’aide du soutien de sa mère, la jeune fille prévoit poursuivre son projet en distribuant des dépliants et en vendant des grains de café de qualité sur commande.

« J’ai observé une belle augmentation de sa confiance en elle et de son assurance, elle a d’ailleurs prouvé que ses capacités sont beaucoup plus grandes que sa déficience », confie sa mère.

Leslie Ashworth, Suite Melody Care©, Halton

Photo de Leslie Ashworth, fondatrice de Suite Melody Care©.

La musique au service de la collectivité

Un vieux succès pop entraînant inciterait n’importe qui à pousser la chansonnette.

D’une certaine manière, Leslie Ashworth tire profit de ce sentiment positif dans le cadre de son projet Suite Melody Care©, un programme de bénévolat encourageant les jeunes musiciens à redonner à la collectivité en se produisant dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les centres de soins de longue durée de la région du grand Toronto.

Pour Leslie, une élève de 12e année scolarisé à la maison qui suit ses cours en ligne, le programme Entreprise d’été a été essentiel pour lancer son entreprise. Grâce aux compétences en marketing et en réseautage qu’elle a acquises pendant l’été, elle a réussi à conclure de nouvelles ententes et à attirer d’autres élèves et de nouveaux commanditaires, tout en recevant les éloges de la population. D’ailleurs, elle vient tout juste de recevoir le Prix du lieutenant-gouverneur pour l’action bénévole communautaire des élèves qui souligne son implication dans la communauté.

« Participer au programme a été une expérience incroyable qui m’a permis d’amener mon projet, Suite Melody Care©, à un niveau supérieur, indique Leslie. J’ai eu accès à des outils et j’ai gagné en confiance et en connaissances pour pouvoir bâtir un organisme qui a des effets positifs sur la collectivité et inspire les jeunes et moins jeunes à redonner aux autres. »

Suite Melody Care© compte plus d’une douzaine de musiciens bénévoles s’étant produits un peu partout dans la région devant des centaines de spectateurs et qui continueront d’ailleurs de le faire puisque d’autres dates ont été fixées. Le public peut même revoir les spectacles grâce au CD/DVD gratuit préparé par Leslie.

suitemelodycare.com

Louise Marchand, Aura, London

Photo de Louise Marchand, fondatrice d’Aura, travaillant à l’ordinateur dans son studio de design.

Une créatrice engagée

La situation des travailleurs du textile dans les pays possédant peu, voire aucune, normes du travail préoccupe énormément Louise Marchand.

Ainsi, l’étudiante en création de mode au Collège Fanshawe de London a voulu offrir une autre option aux consommatrices avec Aura, une entreprise sociale de couture et de création se spécialisant dans la confection de vêtements pour femmes prêts-à-porter ou sur mesure. Toute la gamme de vêtements d’Aura, fabriquée au Canada et non dans des ateliers de misère, est certifiée biologique et a des incidences positives dans la société.

« Le programme Entreprise d’été m’a vraiment permis de voir toutes les étapes nécessaires à la gestion quotidienne d’une entreprise », raconte Louise.

« J’ai pu essayer, me tromper, apprendre et m’adapter dans un environnement sécuritaire. J’ai appris tellement de nouvelles choses en seulement quatre mois. Et ce que j’ai appris est inestimable pour quiconque souhaite se lancer en affaires. »

Louise a réellement adoré réseauter et apprendre des autres étudiants et élèves qui ont participé au programme, elle souligne d’ailleurs que cela les a tous aidés à relativiser les réussites et les échecs de chacun.

À de nombreuses reprises pendant l’été, dans les moments où elle avait l’impression d’être « sur la mauvaise voie », elle comptait sur ces rencontres pour obtenir du soutien et des commentaires.

« La chose la plus importante que j’ai apprise cet été est qu’en tant qu’entrepreneur, c’est qu’il faut persévérer et rester optimiste, raconte Louise, qui prévoit continuer ses activités. Nous sommes parfois très durs envers nous-mêmes, mais j’ai appris à m’attribuer un peu plus le succès qui me revient. »

Candace, Natasha et Sabrina Pardo, Candace Piano Magic; Natasha Solutions; Party Adventures, Brampton

Photo de Candace Pardo, fondatrice de Candace Piano Magic (à gauche), de Natasha Pardo, fondatrice de Natasha Solutions (au centre), et de Sabrina Pardo, fondatrice de Party Adventures (à droite).

C’est de famille

Les entreprises familiales occupent souvent une place importante dans la collectivité; les sœurs Pardo, elles, l’ont bien compris dans le cadre du programme Entreprise d’été.

Natasha a été la première à s’inscrire après que sa famille et elle ont vu une affiche du programme sur le bord de la route. Rapidement, Candace et Sabrina l’ont imitée. Elles s’aident maintenant mutuellement à gérer leur entreprise respective, et le reste de leur fratrie s’est même mis de la partie!

Sabrina a aidé Natasha à gérer Natasha Solutions, une entreprise offrant des cours pour obtenir l’accréditation de secouriste et de sauveteur.

Candace a ajouté sa touche personnelle à son entreprise de cours de piano à domicile, Candace Piano Magic, en encourageant ses clients à inviter leur famille et leurs amis à séance d’improvisation collective. Natasha, Sabrina, Isabella et Alex, leur frère, étaient souvent de la partie et aidaient à enseigner aux jeunes clients.

L’entreprise Party Adventures de Sabrina est née d’une tradition familiale d’organiser des jeux et d’inviter les amis de ses sept frères et sœurs à venir s’amuser, qui se transformait en événements pour tout le quartier. Pendant l’été, Sabrina proposait des fêtes thématiques « sans souci »; ses frères et sœurs lui ont proposé des idées et ont même mis la main à la pâte.

Les trois sœurs ont été scolarisées à la maison jusqu’en 12e année et sont maintenant inscrites à l’Université Athabasca, qui se spécialise dans l’éducation à distance en ligne. Toutes trois continuent d’exploiter leur entreprise.

« Notre organisme prestataire nous a offert tellement de soutien et de renseignements sur plusieurs sujets allant de la publicité aux assurances, indique Candace. Nous lui en sommes très reconnaissantes. »

Samantha Luck, Sam Luck House and Cottage Portraits, Sault Ste. Marie

Photo de Samantha Luck, fondatrice de Sam Luck House and Cottage Portraits, posant avec quelques-unes de ses toiles en arrière-plan.

Votre maison en peinture

L’étudiante de 19 ans au baccalauréat en illustration au Collège Sheridan, Samantha Luck, avait l’habitude de peindre pour le plaisir jusqu’au moment où elle a réalisé – après avoir été encouragée par sa famille et ses amis – qu’elle pourrait transformer sa passion en une entreprise prospère.

Samantha créait de magnifiques toiles vivantes des maisons de son quartier et les donnait à ses voisins en glissant ses coordonnés dans leur boîte aux lettres. Compte tenu des commentaires positifs qu’elle recevait, elle s’est rapidement rendu compte qu’elle tenait quelque chose.

Manquant de peu la date limite pour s’inscrire au programme Entreprise d’été l’an dernier, ce n’était que partie remise, puisqu’elle gère cette année son entreprise Sam Luck House and Cottage Portraits avec enthousiasme, créant des tableaux personnalisés des maisons et chalets de ses clients.

« Les gens entretiennent un lien très fort avec leur maison, explique Samantha. Mon entreprise me procure beaucoup de bonheur parce qu’elle rend les autres heureux, et ça me rend heureuse à mon tour. »

« Participer au programme m’a appris beaucoup sur la gestion d’une entreprise, notamment comment créer un plan d’affaires, faire de la publicité et gérer un budget », raconte-t-elle. Et par conséquent : « J’ai eu encore plus de clients que l’an dernier! »

Malgré son retour à l’école à l’automne, Samantha espère pouvoir continuer de gérer son entreprise. Elle a maintenant confiance de pouvoir mener une bonne carrière épanouissante à titre d’artiste et d’entrepreneure.

Sari Abukhadra, Hamster Fun, Mississauga

Photo de Sari Abukhadra, fondateur de Hamster Fun, se tenant devant l’une de ses boules de plastique transparentes.

Lâcher son fou

La plupart des gens sont stressés lorsqu’ils ont l’impression de tourner en rond et de faire du sur place. Sari Abukhadra cherche non seulement à faire vivre un tel sentiment à ses clients, mais aussi à les faire payer pour le ressentir!

Dans le cadre du programme Entreprise d’été, Sari a démarré Hamster Fun, qui propose une activité récréative consistant à se balader dans une sphère transparente aussi appelée ballule (Zorb).

En faisant la publicité sur les pages d’accueil de sites comme Wagjag, Buytopia et Groupon ainsi que dans les journaux et en envoyant des dizaines d’infolettres par courriel, il a réussi à créer un engouement pour ce sport.

Un tel succès a également amené son lot de nouveaux défis, comme l’acquisition de compétences en service à la clientèle et la création de relations. Il a également dû s’acquitter de coûts non prévus dans son plan d’affaires, en raison des exigences en matière d’assurance et des règlements de sécurité du gouvernement qu’il devait respecter.

L’étudiant en génie à l’Université de Toronto n’avait pas prévu non plus avoir à gérer un aussi grand nombre de demandes. Ainsi, des quatre heures originellement prévues par jour, il a dû prolonger ses heures d’exploitation à dix et parfois même douze heures en raison du très grand nombre de bons d’échange qu’il avait réussi à vendre et pour honorer l’engagement qu’il avait pris envers ses clients. À la fin de l’été, parmi tous les participants encadrés par l’organisme prestataire de sa région, il était celui ayant généré le plus de revenus et le plus grand profit net.

« Participer au programme était extraordinaire, raconte Sari, qui prévoit poursuivre ses activités. J’ai pu m’entourer de personnes motivées et capables de trouver des solutions aux problèmes que je rencontrais puisqu’elles y avaient parfois été confrontées elles-mêmes. »

Spencer Douglas-Hill, Right Hand Man Services, Hamilton

Photo de Spencer Douglas-Hill, fondateur de Right Hand Man Services, se tenant devant une barrière, avec une ferme en arrière-plan.

Un bon coup de main

Spencer Douglas-Hill, un élève du secondaire, a grandi à la campagne et a l’habitude des longues journées de travail et du dur labeur typiques de la vie à la ferme. Spencer sait également pour quel genre de tâches les agriculteurs aimeraient recourir à ses services, le temps qu’il mettrait à l’accomplir et comment réaliser son travail correctement.

Âgé de seulement 15 ans, il a choisi de prendre le risque de démarrer sa propre entreprise et d’offrir ses services d’aide agricole aux résidents de Caledonia. Le nom de son entreprise, Right Hand Man Services, prend tout son sens puisque l’adolescent a choisi d’offrir sa vaste gamme de services principalement aux agriculteurs locaux âgés, ayant un handicap ou besoin d’aide.

Spencer remercie le programme Entreprise d’été de lui avoir fait découvrir le monde de l’entrepreneuriat. Il a tiré profit de son expérience au maximum en apprenant à réseauter avec ses clients, ses mentors et les autres étudiants et élèves du programme, à créer des liens et à améliorer sa capacité à communiquer. Il a mis à profit son sens inné de la gestion du temps pour prendre ses engagements auprès de ses clients et a porté une attention particulière aux finances de l’entreprise.

Le secret de son succès réside dans les relations de qualité qu’il a bâties avec les nombreux agriculteurs qu’il a aidés durant l’été.

Entrepreneur né, Spencer affirme : « J’ai l’intention de retravailler mon plan d’affaires et de continuer à gérer mon entreprise pour plusieurs années encore! »

Tina Square, Tasty Creations, Cornwall

Photo de Tina Square, fondatrice de Tasty Creations, tenant l’une de ses créations : un bol en melon ciselé garni de boules de fruits et de marguerites.

Que les fruits soient avec toi

La jeune entrepreneure Tina Square rêvait de posséder une entreprise dans laquelle elle pourrait combiner son talent artistique et son amour des aliments santé afin de créer une expérience culinaire unique pour ses clients.

Avec l’aide du programme Entreprise d’été, elle a démarré Tasty Creations, une entreprise qui propose de l’art culinaire novateur qui, comme l’indique son matériel promotionnel, « fera trembler vos papilles gustatives! ».

Tina a réalisé d’impressionnantes commandes santé en utilisant des techniques de coupe et de sculpture uniques. Sa créativité semble sans borne! Bon nombre de ses œuvres sont présentées sur la page Facebook de son entreprise, on compte parmi celles-ci des ornements de table pour les mariages et même l’Étoile de la mort de La Guerre des étoiles.

Le mentorat et la formation offerts dans le cadre du programme ont aidé Tina à acquérir et à perfectionner les aptitudes en affaires nécessaires au démarrage de son entreprise, à sa croissance et à sa prospérité. Elle avait des objectifs clairs et bien définis pour son entreprise, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un article paru récemment dans Entrepreneur en action! de Cornwall (une initiative pour présenter les nouvelles petites et moyennes entreprises).

« Je souhaite proposer des commandes de mets préparés dans des délais raisonnables pour répondre aux besoins de tous vos événements et à toutes vos envies », expliquait la jeune fille originaire de la réserve mohawk d’Akwesasne

Elle croit en l’importance de redonner à la collectivité, elle a d’ailleurs remis un pourcentage de ses ventes à l’organisme sans but lucratif Beyond 21, qui a pour mission d’aider les jeunes adultes de Cornwall, et des environs, ayant une déficience développementale.

Waish Paypompee, Lake of the Woods Phone Repair, Kenora

Photo de Waish Paypompee, fondateur de Lake of the Woods Phone Repair, en train de réparer un iPhone.

Une demande d’amitié

Waish Paypompee avait originalement prévu s’appuyer sur le bon vieux bouche-à-oreille pour publiciser son entreprise de réparation d’appareils de haute technologie, Lake of the Woods Phone Repair, spécialisée dans les produits Apple (iPad, iPhone et iPod).

Le programme Entreprise d’été l’a aidé à améliorer son plan de départ en passant le mot sur les médiaux sociaux. Sa page Facebook compte aujourd’hui des centaines de « J’aime », 10 personnes ont évalué son entreprise et ses clients ont publié des commentaires pour faire part de leur grande satisfaction.

Le jeune autodidacte a appris les rouages du métier en regardant des vidéos sur YouTube et en s’entraînant sur les appareils de sa famille et de ses amis. Il a bien assimilé tout l’apprentissage tiré du programme et a mis en pratique ses nouvelles connaissances pour la gestion de son entreprise. Il a également mis beaucoup d’effort pour trouver les bons fournisseurs.

« J’ai sans doute appris à mieux ajuster mes tarifs grâce aux formations en classe, mais aussi à mon expérience », explique Waish, élève du secondaire originaire de la réserve de la Première Nation de Naotkamegwanning qui vit maintenant à Kenora.

« Passer les commandes était tout un défi. Je ne savais pas quelle quantité commander ni comment le faire. Mais en le faisant plusieurs fois, j’ai appris. »

Grâce à la version 2.0 du bouche-à-oreille, la clientèle de Waish s’est étendue et il compte maintenant des clients à Winnipeg et en Saskatchewan entre autres. Il souhaite diversifier ses services en réparant aussi les produits Samsung. Sans surprise, Waish a l’intention de poursuivre ses activités. En fait, il fera sans doute un entrepreneur toute sa vie : il est toujours à la recherche de nouvelles idées et avide de tout apprendre sur le monde des affaires!

Wyatt Brauer, Layton Designs, Belleville

Photo de Wyatt Brauer, fondateur de Layton Designs, portant son brassard Tensor Towel.

Balayer du revers de la main

Wyatt Brauer, un jeune homme aux multiples talents (concepteur, inventeur et athlète amateur), propriétaire et fondateur de Layton Designs, s’est inscrit au programme Entreprise d’été après avoir imaginé un produit novateur qui comblait un besoin dans le monde du hockey.

Le jeune homme avait en effet remarqué que le manteau de ses entraîneurs était toujours taché parce qu’ils effaçaient le tableau blanc avec leur manche, et que ces derniers cherchaient sans cesse leurs notes. De là est née l’idée du « Tensor Towel ».

Cette invention s’attaque aux deux problèmes. Le brassard confortable permet à l’entraîneur de ranger ses notes pour l’entraînement et la formation des trios et d’y avoir accès facilement en plus d’effacer le tableau d’un simple mouvement de bras grâce à sa brosse à tableau blanc intégré.

L’élève de l’école secondaire Hill Academy remercie son mentor de l’avoir guidé à travers les défis que posaient la conception et la fabrication de son produit.

En se servant de ses nouvelles aptitudes en affaires, il a pu étendre son réseau professionnel dans le domaine du sport, ce qui a constitué une expérience enrichissante et a mené à des ventes intéressantes.

« Je dois mon succès aux personnes que j’ai rencontrées pendant que je participais au programme », indique-t-il. Les conférenciers, mon mentor et les autres professionnels du milieu des affaires m’ont donné les conseils dont j’avais besoin pour rendre mon produit commercialisable. »

Wyatt a l’intention de continuer à vendre le Tensor Towel et est déterminé à proposer de nouveaux produits.

Yiyi Liang, ii's Kitchen, Markham

Photo de Yiyi Liang, fondatrice de ii’s Kitchen, penchée sur le menu devant son kiosque de nourriture.

Mettre la main à la pâte

Arrivée depuis peu au Canada, l’étudiante de l’Université York, YiYi Liang, n’aurait jamais imaginé avoir l’occasion de démarrer son entreprise ici.

Au départ, elle avait une idée « floue » de son concept d’affaires qui consistait à vendre de la nourriture dans un kiosque extérieur. Elle en a donc parlé au prestataire de programme de sa région, et voilà! Elle a vendu tout l’été des mets chinois maison dans un marché de producteurs sous la bannière ii’s Kitchen.

Des résidents faisaient la file pour se procurer ses délicieux rouleaux de printemps, dumplings et nouilles, et elle s’est bâti une clientèle fidèle. Les demandes sur un éventuel service de traiteur l’ont poussé à réfléchir à la façon dont elle pourrait diversifier ses activités.

Peu familière avec le marché canadien, elle a fait des recherches pour trouver les produits qu’elle pourrait vendre, passé plusieurs mois à chercher un local commercial et a consulté les règlements municipaux et ceux en matière de santé publique sur la vente de nourriture. Puis, elle a préparé ses mets frais dans une cuisine commerciale entre 1 h et 6 h du matin tous les jours avant de les amener au marché pour les vendre à partir de 8 h. Même lorsqu’elle a perdu toutes ses boîtes en carton pour servir la nourriture à cause d’une pluie diluvienne et de vents violents lors d’un festival de rue, elle a gardé le sourire.

Les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui apprennent à persévérer même si une myriade de problèmes s’abat sur eux : le succès de YiYi en est un bon exemple. « Tout est difficile avant d’être facile », explique la grande gagnante du prix Seneca au concours du meilleur plan d’affaires de Markham.

Elle indique que c’est grâce au programme Entreprise d’été qu’elle a pu s’épanouir sur les plans personnel et professionnel, acquérir des compétences entrepreneuriales et gagner en confiance. Son conseil pour les jeunes entrepreneurs? « Surmontez vos peurs et foncez. »

Zaheem Riberdy, Kustom Kicks, Windsor

Photo de Zaheem Riberdy, fondateur de Kustom Kicks, tenant l’une de ses créations : une chaussure personnalisée.

Partir du bon pied

Comme de nombreux autres adolescents, Zaheem Riberdy est passionné de chaussures. Mais contrairement aux jeunes de son âge, cet entrepreneur de 17 ans, finaliste du concours Jeunes entrepreneurs, faites votre présentation d’affaires, a transformé sa passion en entreprise internationale spécialisée dans la personnalisation d’espadrilles et leur remise à neuf.

Dans le cadre du programme Entreprise d’été, Zaheem a lancé Kustom Kicks, une entreprise qui vend des chaussures personnalisées et tendance à une vaste clientèle qui comprend tant des détaillants de sa région que l’équipe de basketball de l’Université de Californie à Los Angeles. Ses créations ont été présentées sur des sites Web américains et japonais, et il compte des milliers d’abonnées sur les médias sociaux.

Ses souliers hors du commun sont très en vogue, et il attribue une grande part de ce succès au programme Entreprise d’été, qui l’a aidé à bâtir un plan de marketing qui l’a amené à entrer en contact avec des acteurs influents du milieu de la mode.

Il indique aussi que le programme lui a permis de se procurer les outils dont il avait besoin pour créer de ses mains des chaussures uniques en leur genre.

Zaheem a l’intention de continuer ses activités pendant sa dernière année au secondaire. Il souhaite poursuivre des études supérieures pour faire carrière dans le domaine de la mode.

Si l’on se fie à ses nouvelles créations audacieuses et à son expérience acquise grâce au programme, le jeune homme semble avoir trouvé chaussure à son pied.

Vadim Korolitsky, VProductions, Vaughan

Photo de Vadim Korolitsky, fondateur de VProductions, tenant des baguettes de tambour.

Il faut le voir pour le croire

Il est facile de se laisser emporter par l’excitation d’une nouvelle entreprise et l’attrait des ventes, et même l’habitué Vadim Korolitsky affirme qu’il lui a fallu quelque temps pour modérer son enthousiasme et avoir une approche plus prudente pour trouver des clients et les conserver.

Actif dans l’industrie du divertissement depuis 2015, Vadim a démarré Vadim’s Drum Method, une entreprise de divertissement, dans le cadre du programme Entreprise d’été en 2013.

Porté par son succès, il a pris part, en 2014, à un autre programme de l’Ontario pour jeunes entrepreneurs : Entreprise en démarrage, dans le cadre duquel il a lancé VProductions, une entreprise spécialisée dans les productions audiovisuelles pour les événements. En 2015, il participe une nouvelle fois au programme Entreprise d’été, mais à titre de mentor cette fois.

Les principaux apprentissages qu’il a tirés de sa participation à ce programme ont été la gestion efficace de son temps et l’officialisation des ententes avec ses clients, soit par la signature d’un contrat, plutôt que de se fier simplement à une poignée de main ou à un échange informel de courriels.

On lui pardonnera d’avoir rappelé à certains de ses amis le scepticisme dont ils ont fait preuve à son égard lorsqu’il a été accepté dans le programme. « Ils pensaient que c’était trop beau pour être vrai et n’y croyaient pas, même si eux aussi essayaient de lancer leur entreprise », raconte-t-il.

Évidemment, maintenant ils en ont pris de la graine. Après tout, il faut le voir pour le croire, même si on ne fait pas carrière dans le domaine de l’audiovisuel.

Emma Halenko, Off the EJ, Toronto

Photo d’Emma Halenko, fondatrice d’Off the EJ, posant près de son kiosque de bijoux, avec quelques-uns de ses colliers et de ses boucles d’oreille.

La mode : un moyen d’expression

Emma Halenko débarque dans l’industrie de la mode.

La jeune femme engagée de 20 ans avait la ferme intention de combiner sa connaissance de la mode à son engagement envers l’environnement.

En 2014, avec l’aide du programme Entreprise d’été, Emma a lancé Off the EJ, une entreprise se spécialisant dans la création de bijoux écoresponsables fabriqués à partir d’articles recyclés, choisis à la main.

L’étudiante de troisième année en architecture de l’Université de Waterloo s’appuie sur son bagage en création et sur son talent pour trouver des façons originales de recycler tout et n’importe quoi, allant des morceaux de CD aux vieilles plaques d’immatriculation par exemple, afin d’agrémenter ses créations uniques en leur genre.

Son public cible est principalement composé de jeunes femmes qui adhérent au principe de développement durable, qui consiste à réutiliser les articles destinés au rebut pour les transformer en accessoires uniques, faits à la main. Ces bijoux font également d’intéressants sujets de conversations.

En plus de faire la promotion de ses produits sur les médias sociaux, Emma se rend dans de nombreux festivals d’artisans dans la région de Toronto. Son objectif à long terme est de devenir la marque par excellence des personnes qui souhaitent avoir du style, tout en respectant leurs valeurs.

L’ancienne participante au programme a aussi l’intention de créer une ligne masculine pour les jeunes professionnels qui désirent exprimer leurs convictions à l’aide d’accessoires qui ont une histoire.

Le ministère du développement économique, de l’emploi et de l’infrastructure

Le ministère du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure tient à remercier ses fournisseurs de programme et ses mentors pour leur contribution au succès du programme Entreprise d’été 2015.

Nottawasaga Futures
Alliston

Centre d’Encadrement Des Petits Entrepreneurs
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Bolton

Centre d’Encadrement des Petits Entrepreneurs — Muskoka
Bracebridge

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Brampton

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Brantford

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Chatham

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Collingwood

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Cornwall

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Essex

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Hamilton

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Markham

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Owen Sound

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Richmond Hill

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Scarborough

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St. Catharines

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Stratford

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Thunder Bay

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Toronto

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Toronto

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Toronto

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Toronto

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Vaughan

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Windsor

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Woodstock