Ce qu’est la qualité de l’air

La qualité de l’air décrit la condition de l’air qui nous entoure. Une bonne qualité correspond à un air propre et non pollué.

On dit que l’air est de mauvaise qualité quand les polluants atteignent des concentrations inquiétantes pour la santé humaine ou l’environnement.

Une mauvaise qualité de l’air est associée à plusieurs facteurs, dont les émissions de différentes sources naturelles et artificielles (feux de forêt, véhicules, centrales électriques, procédés industriels et résidences). Elle est influencée par les conditions atmosphériques et climatiques.

La pollution atmosphérique et votre santé

La santé humaine et celle de l’environnement dépendent de la propreté de l’air.

La pollution atmosphérique peut entraîner les conséquences suivantes :

  • rendre la respiration difficile
  • irriter les poumons et les voies aériennes
  • aggraver certaines affections chroniques comme les maladies du cœur, la bronchite chronique, l’emphysème et l’asthme

Les gens réagissent de façon différente à la pollution atmosphérique. Les enfants, les personnes âgées et celles qui sont atteintes de diabète, de maladies cardiaques ou de troubles pulmonaires sont plus sensibles à ses effets.

Les effets négatifs sur la santé peuvent augmenter à mesure que la pollution atmosphérique s’aggrave. Les symptômes sont pires pour les personnes exposées à la pollution de l’air pendant une longue période ou qui absorbent beaucoup de polluants à chaque respiration.

La surveillance de la qualité de l’air

L’Ontario possède un réseau de 38 stations de surveillance de la qualité de l’air ambiant (extérieur) réparties un peu partout dans la province. Celles-ci recueillent des données sur la pollution atmosphérique et transmettent des données sur certains polluants clés qui sont des indicateurs de la qualité de l’air extérieur en général.

Les stations de surveillance de la qualité de l’air ambiant sont réparties dans des collectivités de tout l’Ontario afin que les données que nous recueillons soient représentatives de l’exposition de la population générale. En revanche, dans certains quartiers à proximité de sources locales, comme les installations industrielles, les concentrations de polluants peuvent être supérieures à celles mesurées dans nos stations de surveillance.

Toutes les heures, ces données sont publiées sous forme d’une Cote air-santé. Celle-ci illustre le risque relatif d’une combinaison de polluants atmosphériques courants qui, selon ce qu’on sait, sont nuisibles pour la santé humaine.

Nous fournissons les relevés et prévisions de la Cote air-santé, des données sur la pollution atmosphérique et des renseignements sur les mesures à prendre dès qu’un bulletin spécial sur la qualité de l’air ou un avis sur le smog et la qualité de l’air est publié.

Nous publions un rapport annuel qui contient des renseignements sur la qualité de l’air dans la province, ainsi qu’un examen des tendances des principaux polluants sur une période de dix ans.

Le point sur la qualité de l’air

La qualité de l’air dans la province a connu une nette amélioration au cours des dix dernières années.

Depuis 2011, les concentrations de polluants atmosphériques qui causent le smog ont baissé considérablement en Ontario :

  • diminution de 50 % des concentrations de dioxyde de soufre
  • diminution de 25 % des concentrations de dioxyde d’azote
  • diminution de 17 % de la teneur en matières particulaires fines
  • diminution de 13 % des concentrations maximales d’ozone

En 2020 :

  • l’air de l’Ontario a été classé dans la catégorie à faible risque pendant 96 % de l’année
  • aucun avis de smog n’a été émis

Pour obtenir de plus amples renseignements, lisez le Rapport sur la qualité de l’air de 2020.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

L’Ontario a pris de nombreuses mesures pour améliorer la qualité de l’air. Nous sommes un des premiers territoires au monde à ne plus utiliser le charbon pour produire de l’électricité.

Nous collaborons avec les industries pour les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en cessant graduellement d’utiliser le charbon pour leurs activités.

En 2022, la province a annoncé qu’elle aiderait deux aciéries ontariennes à mettre fin à leur utilisation du charbon, ce qui entraînera une réduction d’environ 3 millions de tonnes des émissions de GES par année pour chaque aciérie. Cela équivaut à retirer près de deux millions de voitures supplémentaires des routes de la province.

Le virage écologique du secteur de la sidérurgie de l’Ontario :

  • améliorera considérablement la qualité de l’air à l’échelle locale en réduisant les concentrations de polluants toxiques comme le benzo[a]pyrène, le benzène et le dioxyde de soufre
  • est un pas important dans la lutte contre les changements climatiques

Progrès accomplis depuis 2020

  • Poursuite de la mise en œuvre d’une stratégie visant à réduire les émissions industrielles (comme le Plan d’action pour la qualité de l’air à Sarnia et le Plan d’action pour la qualité de l’air à Hamilton) qui comprend une meilleure surveillance des installations industrielles, notamment :
    • des inspections plus approfondies
    • la réponse réactive aux incidents
    • leur contrôle
    • la communication avec les intervenants locaux
  • Adoption d’un règlement qui établit des limites strictes pour les émissions de dioxyde de soufre, ce qui réduira de près de 90 % les émissions des installations pétrolières de Sarnia d’ici la fin de 2028.
  • Lancement du Projet relatif à l’hygiène du milieu dans la région de Sarnia afin d’évaluer le risque de pollution atmosphérique dans cette région. On prévoit que ce projet sera terminé au printemps ou à l’été 2023.
  • Mise en œuvre du programme amélioré d’analyse des émissions pour les camions commerciaux et les autobus afin de réduire davantage les polluants atmosphériques. Ce programme sera intégré au programme annuel d’inspection de sécurité des centres d’inspection des véhicules automobiles du ministère des Transports en 2022.
  • Amélioration de notre Cote air-santé et de nos réseaux de surveillance de la qualité de l’air en bordure de route en utilisant une nouvelle technologie à la station de surveillance de la qualité de l’air au centre-ville de Hamilton pour mieux comprendre la pollution atmosphérique de source industrielle et associée à la circulation.
  • Collaboration avec le gouvernement fédéral, le Michigan et la United States Environmental Protection Agency pour mieux comprendre la formation et la circulation d’ozone dans notre bassin atmosphérique commun.
  • Évaluation des répercussions de la pandémie de COVID‑19 sur la qualité de l’air en Ontario en utilisant des données recueillies grâce à notre réseau de stations de surveillance de la qualité de l’air en bordure de route. Ces données ont montré que les concentrations de plusieurs polluants atmosphériques courants associés au transport et à d’autres sources d’émissions importantes ont diminué en général lors des premières phases de la situation d’urgence déclarée par le gouvernement provincial en 2020.
  • Poursuite de la publication de rapports sur la qualité de l’air ambiant et en bordure de route qui confirment ce qui suit :
    • les mesures prises par l’Ontario pour réduire les concentrations de polluants atmosphériques sont efficaces
    • les concentrations d’un grand nombre de polluants atmosphériques courants ont diminué et la qualité de l’air dans les régions s’est améliorée au cours des dix dernières années
  • Adoption d’un règlement applicable aux installations de fusion et de raffinage de nickel de Sudbury afin de réduire les émissions de dioxyde de soufre.
  • Adoption d’un règlement afin de réduire les émissions de dioxyde de soufre des installations pétrolières en Ontario (y compris celles de Sarnia, Mississauga et Nanticoke).

Rapports sur la qualité de l’air