Photos par : Allen Woodliffe (toutes les photos)

Situation

En voie de disparition

Le terme « en voie de disparition » signifie que cette espèce vit à l’état sauvage en Ontario, mais risque de disparaître de façon imminente.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

La paruline orangée a déjà été évaluée comme une espèce en voie de disparition lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008. Une réévaluation en mai 2017 montre que le statut de la paruline orangée n’a pas changé.

Lire le rapport d’évaluation PDF.

Apparence

La paruline orangée est un oiseau chanteur d’une beauté saisissante dont la tête et la poitrine sont d’un jaune doré vif. Son dos est vert olive et ses ailes, sa croupe et sa queue, gris-bleu foncé; la queue présente de larges taches blanches lorsqu’elle est ouverte. Les femelles et les juvéniles sont semblables aux mâles, mais leurs couleurs sont moins vives.

Cette espèce a aussi un bec inhabituellement gros si on le compare à celui des autres parulines et dont elle se sert pour creuser un nid dans du bois pourri. Son chant est très clair et rapide : « tsuite-tsuite-tsuite-tsuite ».

Habitat

En Ontario, on trouve la paruline orangée dans le climat plus chaud des forêts carolinienne caduques. Elle fait son nid dans des petites cavités peu profondes d’arbres morts ou mourants debout dans des forêts inondées ou des marais, ou près de ceux-ci.

Ils utilisent aussi des nichoirs artificiels posés de façon appropriée. L’érable argenté, le frêne et le bouleau jaune sont des arbres communs de ces habitats. La paruline orangée est la seule paruline de l’est de l’Amérique du Nord à construire son nid dans une cavité d’arbre, dans laquelle elle pond généralement de quatre à six œufs sur un coussin de mousse, de feuilles et de fibres de plantes.

Présence

Au Canada, la paruline orangée niche seulement dans le sud-ouest de l’Ontario, surtout le long de la rive nord du lac Érié. Environ la moitié de sa petite population en déclin est située dans le parc provincial Rondeau. En 2005, on estimait qu’il n’y avait que de 28 à 34 individus en Ontario.

présence de la paruline orangée

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Les principales menaces qui pèsent sur la paruline orangée sont la destruction de l’habitat provoquée par l’enlèvement des arbres morts et vivants et le drainage des marécages arborescents qui constituent son habitat exclusif.

Parmi les autres préoccupations, il y a perte continue de l’habitat d’hivernage, sur les mangroves, de l’Amérique centrale et du Sud. La concurrence d’autres espèces d’oiseaux, comme le troglodyte familier et le vacher à tête brune, est une menace dans certaines régions.

Des facteurs naturels comme les changements climatiques, les tempêtes et les fluctuations extrêmes des niveaux d’eau sont aussi des enjeux potentiels.

Mesures que nous prenons

Les espèces en voie de disparition et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Programme de rétablissement

Un programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé (15 juin 2012).

Lire le plan complet (15 juin 2012).

Réponse du gouvernement

Un réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire le réponse du gouvernement (31 mai 2013).

Examen quinquennal des progrès accomplis

Au plus tard cinq ans après qu’une réponse du gouvernement (RDG) est publiée, un examen des progrès accomplis en matière de protection et de rétablissement de l’espèce soit effectué.

Lisez le rapport sur les progrès accomplis dans la protection et le rétablissement de dix-sept espèces en péril, dont la paruline orangée (2018).

Protection de l’habitat

Protection générale de l’habitat - 30 juin 2008

Ce que vous pouvez faire

Signalez sa présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril; si vous trouvez la paruline orangée sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats; pour obtenir de plus amples informations, visitez :
    www.ontario.ca/especesenperil
  • études d’oiseaux Canada travaille à faire progresser la compréhension, l’appréciation et la conservation des oiseaux sauvages et de leur habitat, en Ontario et ailleurs; pour obtenir de plus amples informations sur la façon dont vous pouvez les aider, visitez le site :
    www.bsc-eoc.org
  • les forêts caroliniennes du sud de l’Ontario abritent une diversité étonnante de plantes et d’animaux sauvages, y compris de nombreuses espèces en péril; l’organisme Carolinian Canada œuvre au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats; pour en savoir plus, visitez :
    www.carolinian.org/SpeciesHabitats.htm

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIP-SMNR (847-7667).

Faits en bref

  • la paruline orangée se nomme Prothonotary warbler en anglais; elle tient ce nom des greffiers de l’Église catholique appelés « protonotaires » qui portent parfois un capuchon doré et une cape bleue
  • cette paruline est considérée comme l’un des oiseaux les plus éblouissants de l’Amérique du Nord en raison de ses couleurs vives et de son habitude de s’alimenter sur les bords des étangs où il voit constamment sa réflexion, ce qui double sa superbe apparence
  • la paruline orangée passe l’hiver dans le climat tropical chaud de l’Amérique centrale et du Sud; les mangroves côtières qu’elle privilégie sont l’un des habitats les plus menacés au monde