Photo par : Jean-François Landry

Situation

En voie de disparition

Espèce indigène qui risque, de façon iminente, de disparaître de l’Ontario ou de la planète.

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

2 juin 2017

Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais seulement)

Apparence

Le perceur du ptéléa est un petit papillon nocturne ayant une envergure alaire moyenne de 17 à 20 mm. On le reconnaît à sa couleur et à son motif caractéristiques : ses ailes antérieures sont blanches avec des petits points noirs, et ses ailes postérieures et son abdomen sont d’un brun rouille rosé. Les chenilles mesurent jusqu'à 20 mm de longueur et présentent une teinte vert pâle ou jaunâtre avec des lignes latérales indistinctes.

Habitat

Cette espèce est dépendante de la seule plante qui lui sert de gîte larvaire, le ptéléa trifolié, présent sur le littoral du lac Érié. Le perceur du ptéléa a été observé uniquement dans les plus grandes sous-populations de cette plante, mais il n'a pas été trouvé parmi les plus petites sous-populations plus isolées le long du littoral du lac Érié, au nord-est de la pointe Pelée.

Présence

La répartition du perceur du ptéléa est extrêmement limitée en Ontario. On ne semble le trouver qu'à deux endroits : dans le parc national de la Pointe Pelée et sur l’île Pelée. Les habitats connus de cette espèce sont d’ailleurs dans des zones protégées.

Menaces

Les mêmes menaces guettent le perceur du ptéléa et sa plante hôte, le ptéléa trifolié. Les plus importantes comprennent l’érosion et la dégradation du littoral, la succession naturelle par de plus grosses plantes produisant de l’ombre et l’avancée des plantes envahissantes.

Parmi les autres menaces, notons la pullulation de l'Agonopterix pteleae, une espèce indigène de papillon nocturne qui peut défolier presque complètement les plantes hôtes et donc nuire à la survie des perceurs du ptéléa en leur livrant une compétition directe pour la source d’alimentation.

Mesures que nous prenons

Les espèces en voie de disparition et leur habitat général sont automatiquement protégés.

Programme de rétablissement

Un programme de rétablissement propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le résumé (le plan complet est disponible en anglais seulement) (7 décembre 2018).

Réponse du gouvernement

Une réponse du gouvernement décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire la réponse du gouvernement (5 septembre 2019).

Examen des progrès accomplis

Un examen des progrès accomplis pour protéger et rétablir une espèce est exigé au plus tard à la date indiquée dans la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement de l’espèce ou, si aucune date n’est indiquée, au plus tard cinq ans après la publication de la déclaration.

Lire le rapport des progrès accomplis pour protéger et rétablir 12 espèces en péril, y compris le perceur du ptéléa (2024).

Ce que vous pouvez faire

Signalez sa présence

Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires de terres privées ont un rôle très important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril; si vous trouvez le perceur du ptéléa sur votre propriété, vous pourriez être admissible à des programmes d’intendance qui contribuent à la protection et au rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale liée aux espèces en péril en composant le 1 866 MOE-TIPS (663-8477).

Faits en bref

  • On connaît peu de la biologie du perceur du ptéléa, par exemple sur la durée des étapes de son développement ou son comportement de ponte.
  • Les chenilles de cette espèce ne se nourrissent que du ptéléa trifolié, mais le comportement alimentaire des adultes reste inconnu.