À propos de la violence conjugale

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la violence conjugale comme un comportement au sein d’une relation intime qui cause un préjudice physique, sexuel ou psychologique, y compris des actes d’agression physique, de coercition sexuelle, de maltraitance psychologique et de contrôle. Cette définition couvre la violence exercée par les conjoints et partenaires actuels et anciens. La violence conjugale sous toutes ses formes est inacceptable. Toute personne a le droit de vivre en sécurité et dans la dignité, à l’abri de l’intimidation et de la menace de la violence.

Si 80 % des survivantes de la violence d’un partenaire intime parlent de leur situation à leur famille ou à leurs amis, seuls 30 % d’entre elles signalent l’abus à la police.

Qui est touché par la violence conjugale?

Toute personne peut être confrontée à la violence d’un partenaire intime, quels que soient son âge, sa race, son statut économique, sa religion, son orientation sexuelle ou son niveau d’éducation.

Si les hommes peuvent être victimes de violence de la part de leur partenaire intime, les femmes le sont davantage. Huit personnes sur dix qui subissent des violences de la part d’un partenaire intime sont des femmes ou des filles.

Les expériences de violence peuvent entraîner des conséquences à court et à long terme sur la santé physique et mentale des survivantes.

Les effets suivants ont été associés aux victimes de violences sexuelles et physiques :

  • les problèmes de santé mentale et d’abus de substances, y compris le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété permanente, la dépression, la détresse et les troubles de l’alimentation
  • l’insécurité financière ou économique
  • le sans-abrisme
  • les douleurs physiques telles que les maux d’estomac chroniques ou les traumatismes crâniens

En fin de compte, la vie académique, professionnelle et sociale d’une survivante peut en souffrir, ce qui limite sa capacité à réaliser son plein potentiel.

Les femmes et les enfants ayant une identité intersectionnelle peuvent être plus exposés à la violence de leur partenaire intime. Par exemple, les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les femmes non autochtones et 2,5 fois plus susceptibles d’être victimes de violence conjugale (Statistique Canada statcan.gc.ca).

Obtenez de l’aide pour vous-même ou pour une personne que vous pensez être victime de violence de la part d’un partenaire intime.

Si vous avez subi ou subissez des violences de la part d’un partenaire intime, ou si vous pensez qu’une personne que vous connaissez subit de la violence conjugale, vous pouvez obtenir de l’aide :

Trouver des ressources pour obtenir de l’aide.

Avez-vous besoin d’aide pour masquer vos recherches sur Internet concernant les aides aux victimes de la violence sexiste

Si vous craignez que quelqu’un vous surveille, il est utile de savoir comment dissimuler vos activités sur l’internet.

Découvrez comment dissimuler votre activité sur Internet.