4 Protéger les ressources précieuses
4.1 Contexte
La REGH abrite un grand nombre d’éléments et zones hydrologiques ainsi que d’ éléments et zones du patrimoine naturel
, un territoire agricole dynamique et diversifié, des ressources du patrimoine culturel
inégalables et de précieuses ressources renouvelables et non renouvelables. Ces terres, éléments et ressources sont essentiels à la qualité de vie, à la prospérité économique, à la santé environnementale et à l’ intégrité écologique
à long terme de la région. Ensemble, ils assurent des écoservices cruciaux, comme le stockage et la filtration de l’eau, l’assainissement de l’air et des habitats, et favorisent les espèces pollinisatrices, la séquestration du carbone ainsi que l’adaptation et la résilience face au changement climatique.
Ces précieux atouts doivent être protégés et gérés de façon judicieuse dans le cadre de la planification de la croissance future. Cette protection est particulièrement importante dans la région en pleine expansion qu’est la REGH, qui abrite une faune et une flore parmi les plus diversifiées au Canada, notamment dans l’escarpement du Niagara (un site désigné réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO) et la moraine d’Oak Ridges – deux des reliefs les plus exceptionnels de l’Ontario – ainsi que le parc urbain national de la Rouge. Ces éléments, zones et sites sont déjà protégés par des lois et des politiques comme la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, les déclarations de principes provinciales (telles que celle de l’Ontario) et les plans provinciaux tels que les plans de protection de la ceinture de verdure, de la moraine d’Oak Ridges, de l’escarpement du Niagara et du lac Simcoe.
Grâce au lien historique qui les rattache à la terre et aux ressources de cette région, les communautés autochtones ont acquis des savoirs traditionnels qui sont utiles aux décisions actuelles touchant la planification. On suivra donc, dans la REGH, une démarche équilibrée pour utiliser et gérer judicieusement ces ressources, notamment celles de l’eau, des patrimoines culturel et naturel, de l’agriculture et celles en agrégats minéraux.
Le Plan reconnaît et soutient le rôle des politiques municipales en matière de leadership et d’innovation et les appuie dans l’élaboration d’une culture de conservation et dans la gestion des changements climatiques. La demande générale d’eau, d’énergie, d’air et de terres augmentera à mesure que la REGH prendra de l’expansion. La disponibilité permanente de ces ressources naturelles est donc essentielle à la durabilité de toutes les collectivités.
Le Plan requiert le recensement des systèmes de ressources en eau
et la protection des éléments
et zones hydrologiques clés
, soit un niveau de protection semblable à celui attribué à la ceinture de verdure, ce qui donne lieu à un cadre de protection de l’eau uniforme pour toute la REGH et renforce les plans et politiques actuels, par exemple le Plan de protection du lac Simcoe et les plans de protection des sources créés en vertu de la Loi de 2006 sur l’eau saine. Conscientes que les bassins versants
sont les premiers remparts à la qualité et quantité de l’eau
, les municipalités doivent assurer une gestion planifiée des bassins versants
pour orienter la protection des systèmes de ressources en eau
et les décisions pour planifier la croissance.
Le Plan recense et protège également le système du patrimoine naturel du Plan de croissance
en dehors de la zone de la ceinture de verdure
et des zones de peuplement
, et prévoit des mesures semblables à celles du Plan de la ceinture de verdure pour que la protection soit uniforme et à long terme dans l’ensemble de la REGH.
La REGH abrite quelques-unes des terres agricoles les plus importantes et les plus productives du Canada – une ressource limitée et non renouvelable. Le sol fertile de la région, le climat favorable et l’accès aux ressources en eau
en fait un lieu précieux pour le pays comme pour le monde. Le Plan prévoit l’identification et la protection du système agricole
dans la REGH. Le système agricole
comprend un territoire continu et productif de zones agricoles à fort rendement
, comme des zones de cultures spéciales
et des terres rurales
, ainsi qu’un réseau agroalimentaire
complémentaire, qui, ensemble, assurent la prospérité du secteur agroalimentaire. Bon nombre des fermes du système agricole
comportent d’importants éléments du patrimoine naturel ou hydrologiques, et les agriculteurs jouent à cet égard un rôle d’intendance essentiel. La protection du système agricole
servira donc à soutenir la viabilité du secteur agricole dans le cadre de la croissance de la région.
La REGH renferme aussi d’importantes ressources du patrimoine culturel
qui contribuent au sentiment d’identité et au dynamisme de l’industrie touristique, et attirent des investissements fondés sur les attraits culturels. La croissance peut mettre ces ressources en danger en raison de l’ aménagement
et des modifications d’emplacements
qui l’accompagnent. Il faut donc planifier de manière à protéger et à maximiser les avantages de ces ressources, qui font de nos collectivités des endroits uniques où il fait bon vivre.
L’aménagement des collectivités compactes et des infrastructures
requises pour soutenir la croissance nécessite une grande quantité de ressources en agrégats minéraux
. La Loi sur les ressources en agrégats énonce le processus global de gestion des exploitations d’agrégats minéraux
, cadre dans lequel le Plan s’inscrit pour offrir des directives sur les endroits où ces activités sont autorisées et les modalités connexes, tout en tenant compte d’autres priorités de planification. La REGH comporte d’importants gisements de ressources en agrégats minéraux
devant être gérés à long terme, notamment sur les plans de la réutilisation et du recyclage. La disponibilité de ces ressources à proximité de la demande peut contribuer à l’aménagement rapide d’ infrastructures
et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre découlant du transport.
Les systèmes de ressources en eau
, le système du patrimoine naturel du Plan de croissance
et le système agricole
de la REGH jouent aussi un rôle important pour répondre aux changements climatiques et renforcer la résilience. En effet, les émissions de gaz à effet de serre peuvent être compensées par des zones naturelles qui font office de puits de carbone. Les municipalités ontariennes contribuent de manière essentielle à la gestion et à la réduction de ces émissions et participent aux efforts d’adaptation aux changements climatiques. Le gouvernement provincial collaborera avec les municipalités pour décider de la façon d’inventorier, de réduire et de compenser les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs provinciaux, alors que nous nous employons à créer des collectivités viables sur le plan environnemental.
4.2 Politiques de protection des ressources précieuses
4.2.1 Systèmes de ressources en eau
- Les municipalités de palier supérieur et à palier unique, en partenariat avec les municipalités de palier inférieur et des offices de protection de la nature, s’il y a lieu, veilleront à assurer une
gestion planifiée des bassins versants
pour soutenir un processus de protection, d’amélioration ou de rétablissement de laqualité et de la quantité de l’eau
desbassins versants
qui soit complet, intégré et à long terme. - Les
systèmes de ressources en eau
seront recensés pour protéger, à long terme, leséléments hydrologiques clés
et leszones hydrologiques clés,
de même que leurs fonctions. - La
gestion planifiée des bassins versants
ou l’équivalent devra orienter :- le recensement des
systèmes de ressources en eau
; - la protection, l’amélioration ou le rétablissement de la
qualité et de la quantité d’eau
; - les décisions sur la répartition de la croissance;
- la planification des
infrastructures
de l’eau, des eaux usées et des eaux pluviales.
- le recensement des
- La planification des
aménagements
à grande échelle dans leszones incultes désignées
(p. ex. plans secondaires) se fondera sur unplan des sous-bassins versants
ou l’équivalent. - Les municipalités tiendront compte de la Stratégie ontarienne pour les Grands Lacs, des objectifs et buts de la Loi de 2015 sur la protection des Grands Lacs, et de toute entente visant les Grands Lacs dans leurs initiatives de
gestion planifiée des bassins versants
et des zones riveraines.
4.2.2 Système du patrimoine naturel
- La province a cartographié le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
pour faciliter une démarche complète, intégrée et durable visant la planification de la protection du patrimoine naturel et de la biodiversité de la région. La cartographie dusystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
exclut les terres situées dans les limites deszones de peuplement
qui avaient été approuvées et étaient en vigueur le 1erjuillet 2017. - Les municipalités incluront le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
comme un ajout dans leur plan officiel et appliqueront les politiques appropriées en vue d’entretenir, de rétablir ou d’améliorer la diversité et la connectivité du système et de sesfonctions hydrologiques
ou écologiques à long terme, ainsi que l’établissent les politiques de la présente sous-section et celles des sous-sections 4.2.3 et 4.2.4. - Dans le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
:- les propositions d’
aménagement
ou demodification d’emplacements
devront démontrer ce qui suit :- elles n’ont aucune
répercussion néfaste
sur leséléments clés du patrimoine naturel
ou sur leséléments hydrologiques clés
ni sur leurs fonctions; - la connectivité dans le système et entre les
éléments clés du patrimoine naturel
et leséléments hydrologiques clés
situés à moins de 240 m l’un de l’autre sera maintenue et, dans la mesure du possible, améliorée, pour faciliter le mouvement de la faune et de la flore sur les terres; - le retrait des éléments naturels qui ne sont pas des
éléments clés du patrimoine naturel
ouéléments hydrologiques clés
doit être évité si possible; les éléments en question doivent être intégrés, dans la mesure du possible, à la planification et à la conception des utilisations proposées; - à l’exception des utilisations indiquées à la sous-section 4.2.8 et régies par cette dernière, la zone perturbée, incluant les bâtiments et les structures, ne dépassera pas 25 % de la
zone aménageable totale
et la surface imperméable ne dépassera pas 10 % de lazone aménageable totale
; - en ce qui concerne les terrains de golf, la zone perturbée ne devra pas dépasser 40 % de la
zone aménageable totale
; - au moins 30 % de la
zone aménageable totale
restera ou retournera à l’état devégétation naturelle stable
, sauf dans les cas prévus aux politiques de la sous-section 4.2.8;
- elles n’ont aucune
- la gamme complète d’
utilisations agricoles
, d’utilisations liées à l’agriculture
et d’utilisations diversifiées à la ferme
existantes ou nouvelles, tout comme lespratiques agricoles normales
, sont permises. Cependant, les nouveaux bâtiments et les nouvelles structures aux fins d’utilisations agricoles,
d’utilisations liées à l’agriculture
et d’utilisations diversifiées à la ferme
ne sont pas assujettis à la politique 4.2.2.3 a), mais aux politiques des sous-sections 4.2.3 et 4.2.4.
- les propositions d’
- Les cartes provinciales du
système du patrimoine naturel
duPlan de croissance
ne s’appliquent pas tant qu’elles n’ont pas été ajoutées au plan officiel de la municipalité de palier supérieur ou à palier unique concernée. D’ici là, les politiques du Plan qui portent sur lesystème du patrimoine naturel
du Plan de croissance s’appliqueront en dehors deszones de peuplement
dessystèmes du patrimoine naturel
identifiés dans les plans officiels approuvés et en vigueur au 1erjuillet 2017. - Les municipalités de palier supérieur et à palier unique peuvent détailler davantage les cartes provinciales du
système du patrimoine naturel
du Plan de croissance au début de la mise en œuvre de leur plan officiel. Les municipalités de palier supérieur peuvent commencer à appliquer les cartes provinciales à des dates différentes pour chaque municipalité de palier inférieur. Une fois les nouvelles cartes dusystème du patrimoine naturel
du Plan de croissance incorporées aux plans officiels, il n’est possible d’ajouter des détails que dans le cadre d’unexamen municipal complet
. - En dehors du
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
, notamment dans leszones de peuplement
, la municipalité :- doit continuer de protéger les autres
éléments et zones du patrimoine naturel
en conformité avec la DPP; - peut continuer de protéger tout autre
système du patrimoine naturel
ou relever de nouveaux systèmes en conformité avec la DPP.
- doit continuer de protéger les autres
- Si une
zone de peuplement
est élargie pour intégrer lesystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
conformément aux politiques de la sous‑section 2.2.8, la partie qui se trouve dans les nouvelles limites de la zone :- est désignée dans le plan officiel;
- n’est plus visée par la politique 4.2.2.3;
- continue d’être protégée de façon à ce que la connectivité entre les
éléments et zones du patrimoine naturel
ainsi que la diversité et les fonctions de ces éléments soient maintenues, rétablies ou améliorées.
4.2.3 Éléments hydrologiques clés, zones hydrologiques clés et éléments clés du patrimoine naturel
- En dehors des
zones de peuplement
, les projets d’aménagement
ou demodification d’emplacements
ne sont pas autorisés dans leséléments clés du patrimoine naturel
qui font partie dusystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
ni dans leséléments hydrologiques clés
, à l’exception :- des projets de gestion des forêts et de faune aquatique et terrestre;
- des projets de conservation et de contrôle des inondations ou de l’érosion, mais uniquement s’il a été prouvé que ces projets étaient nécessaires à l’intérêt public et que toutes les solutions ont été étudiées;
- des activités qui créent ou entretiennent des
infrastructures
autorisées par une évaluation environnementale; - des puits d’extraction et carrières en bordure de route et des
exploitations d’agrégats minéraux
; - des projets d’expansion de bâtiments et de structures, des structures et utilisations accessoires, et des conversions d’utilisations légales actuelles qui renforcent la conformité de l’utilisation au Plan , s’il est prouvé que l’utilisation ne s’étend pas à l’
élément hydrologique clé
ou à l’élément clé du patrimoine naturel
, ou à lazone de protection de la végétation
, à moins qu’il n’y ait pas moyen de faire autrement, auquel cas la portée de l’expansion devra être limitée et restreinte aux environs de la structure existante; - des projets d’expansion ou de modification de bâtiments et de structures actuels destinés à des
utilisations agricoles
, à desutilisations liées à l’agriculture
ou à desutilisations diversifiées à la ferme
, et des projets d’expansion de résidences, s’il est prouvé :- qu’il n’y a pas moyen de faire autrement et que l’expansion ou la modification dans l’élément est limitée, et, au sein de la
zone de protection de la végétation,
et située le plus loin possible de l’élément; - les répercussions de l’expansion ou de la modification sur l’élément et ses fonctions sont réduites au minimum et atténuées le plus possible;
- qu’il n’y a pas moyen de faire autrement et que l’expansion ou la modification dans l’élément est limitée, et, au sein de la
- des petites structures de loisir (trottoirs de bois, passerelles, barrières, quais, aires de pique-nique), si des mesures sont en place pour en limiter le nombre et les
répercussions néfastes
.
- En dehors des
zones de peuplement
, les propositions d’aménagements
à grande échelle réalisés au moyen de plans de lotissement, de plans condominiaux sur un terrain vacant et de plans d’implantation peuvent être autorisées dans unezone hydrologique clé
s’il est prouvé que lesfonctions hydrologiques
, notamment laqualité et la quantité de l’eau
de ces zones seront protégées et, si possible, améliorées ou rétablies moyennant :- l’identification des pratiques et techniques de planification, de conception et de construction;
- le respect des autres critères et orientations énoncés dans la
gestion planifiée des bassins versants
ou leplan des sous-bassins versants
qui s’applique; - le respect de toutes les normes, lignes directrices et procédures provinciales qui s’appliquent.
4.2.4 Terres adjacentes à des éléments hydrologiques clés ou à des éléments clés du patrimoine naturel
- En dehors des
zones de peuplement
, les propositions d’un nouvelaménagement
ou demodification d’emplacements
à moins de 120 m d’unélément clé du patrimoine naturel
dans lesystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
ou d’unélément hydrologique clé
requerront une évaluation hydrologique ou du patrimoine naturel qui définira unezone de protection de la végétation
qui :- est suffisamment large pour protéger l’
élément clé du patrimoine naturel
ou l’élément hydrologique clé
et ses fonctions contre les répercussions du changement proposé; - est établie afin de permettre la croissance de
végétation naturelle stable
et d’être maintenue comme telle; - dans le cas des
éléments hydrologiques clés
, de l’habitat du poisson
et desrégions boisées d’importance
, est d’au moins 30 m mesurée à partir de la limite extérieure de l’élément clé du patrimoine naturel
ou de l’élément hydrologique clé
.
- est suffisamment large pour protéger l’
- Les évaluations entreprises conformément à la politique 4.2.4.1 devront recenser toutes les autres restrictions à appliquer avant, pendant et après
l’aménagement
en vue de protéger lesfonctions hydrologiques
et lesfonctions écologiques
de l’élément. - Aucun
aménagement
nimodification d’emplacements
ne sont autorisés dans lazone de protection de la végétation
, à l’exception de ce qui est décrit dans la politique 4.2.3.1 ou de l’aménagement
de rivages autorisé aux termes de la politique 4.2.4.5. - Nonobstant les politiques 4.2.4.1, 4.2.4.2 et 4.2.4.3 :
- une évaluation du patrimoine naturel ou une évaluation hydrologique ne sera pas requise pour une proposition d’
aménagement
ou demodification d’emplacements
sur un site où le seulélément clé du patrimoine naturel
est unhabitat des espèces en voie de disparition
et desespèces menacées
; - dans le cas des nouveaux bâtiments et des nouvelles structures aux fins d’
utilisations agricoles,
d’utilisations liées à l’agriculture
ou d’utilisations diversifiées à la ferme
, il n’est pas nécessaire de procéder à une évaluation hydrologique ou du patrimoine naturel s’il existe unezone de protection de la végétation
d’au moins 30 m à partir d’unélément clé du patrimoine naturel
ou d’unélément hydrologique clé
; - les utilisations autorisées aux termes de la politique 4.2.4.4 b) :
- sont exemptées de l’exigence prévoyant l’établissement d’une
végétation naturelle stable
, si les terres sont utilisées à des fins agricoles et continueront de l’être; - doivent faire appel à des pratiques de gestion exemplaires en vue de protéger ou de rétablir les
éléments clés du patrimoine naturel
ou leséléments hydrologiques clés
et leurs fonctions;
- sont exemptées de l’exigence prévoyant l’établissement d’une
- une évaluation du patrimoine naturel ou une évaluation hydrologique ne sera pas requise pour une proposition d’
- En dehors des
zones de peuplement
, sur les rivages aménagés des lacs intérieurs qui sont désignés ou zonés pour desaménagements
concentrés à compter du 1erjuillet 2017, sont autorisés lesaménagements
intercalaires, lesréaménagements
et lesaménagements
à des fins de villégiature, sous réserve des exigences de planification des municipalités et des autres organismes ainsi que des exigences réglementaires, si l’aménagement
:- est intégré à des parcs ou à des sentiers existants ou prévus et ne restreint pas les efforts d’intendance et de remise en état en cours ou prévus;
- rétablit, dans la mesure du possible, les éléments et fonctions écologiques du rivage aménagé; et
- dans le cas de
réaménagement
ou d’aménagement
aux fins de villégiature :- crée ou agrandit une
zone de protection de la végétation
d’au minimum 30 m le long du rivage; - agrandit l’
habitat du poisson
dans la zone côtière; - est planifié, conçu et construit de manière à protéger les
fonctions hydrologiques
, à réduire au minimum l’érosion, et à éviter ou à atténuer la sédimentation et l’introduction de nutriments ou de polluants dans le lac; - ne comporte pas de structures côtières qui entraveront le cours naturel de l’eau ou aggraveront les problèmes liés aux algues le long du rivage;
- contribue à faire du rivage le couloir de déplacement et l’
habitat faunique
de la faune et de la flore des lieux; - comprend des systèmes de contrôle des eaux pluviales dans les lots pour réduire le ruissellement et les charges de polluants;
- répond aux problèmes de stabilisation, d’érosion et de protection des rivages par des moyens naturels;
- respecte les autres critères et lignes directrices prévus dans la
gestion planifiée des bassins versants
et lesplans des sous-bassins versants
qui s’appliquent; - bénéficie des services de
stations d’épuration des eaux d’égout
qui limitent à la base l’introduction de nutriments dans les eaux souterraines et le lac; - concerne un plan d’eau ayant une capacité suffisante, laquelle a été confirmée lors d’
aménagements
existants ou approuvés.
- crée ou agrandit une
4.2.5 Espace ouvert public
- Les municipalités, les offices de protection de la nature, les organismes non gouvernementaux et les autres parties intéressées sont invités à créer, dans la REGH et sur ses rivages, un réseau de parcs, d’espaces ouverts et de sentiers accessibles au public qui :
- délimitera clairement les zones accessibles et non accessibles au public;
- reposera sur une méthode coordonnée de planification et d’aménagement des sentiers;
- reposera sur de bonnes pratiques d’intendance pour les terres publiques et privées.
- Les municipalités sont invitées à mettre en place un système d’espaces ouverts au sein des
zones de peuplement
qui pourrait comporter des installations d’agriculture urbaine, des jardins sur les toits, des cours collectives et des parcs publics.
4.2.6 Système agricole
- Le gouvernement provincial a délimité le
système agricole
de la REGH. - Les
zones agricoles à fort rendement
, notamment leszones de cultures spéciales
, seront désignées conformément à la cartographie choisie par le gouvernement et seront protégées pour être utilisées à long terme à des fins agricoles. - Lorsque des terres à
utilisation agricole
touchent des terres àutilisation non agricole
en dehors deszones de peuplement
, la compatibilité de l’aménagement du territoire sera assurée en évitant, ou si cela n’est pas possible, en réduisant au minimum et en atténuant les répercussions néfastes sur lesystème agricole
. Au besoin, les mesures d’atténuation nécessaires sont incorporées aux utilisations non agricoles dans la zone visée par l’aménagement et, s’il y a lieu, fondées sur uneévaluation des répercussions sur l’agriculture.
- La continuité géographique du territoire nécessaire à l’agriculture et les liens fonctionnels et économiques qu’il entretient avec le
réseau agroalimentaire
seront entretenus et améliorés. - La conservation des lots existants réservés à des
utilisations agricoles
est encouragée, mais leur utilisation à d’autres fins est déconseillée. - La planification intégrée visant la gestion de la croissance, notamment la circulation des marchandises et la planification des transports, tient compte des possibilités de soutenir et d’améliorer le
système agricole
. - Les municipalités sont invitées à mettre en place des stratégies et d’autres approches agroalimentaires régionales pour soutenir et améliorer le
système agricole
ainsi que la prospérité et la viabilité économique du secteur agroalimentaire, notamment à entretenir et à améliorer leréseau agroalimentaire
:- en créant des possibilités de soutenir l’accès à des aliments locaux sains et abordables, l’agriculture urbaine, l’agriculture périurbaine et la planification du système alimentaire et de promouvoir la viabilité des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la production agricole. Pour ce faire, elles protégeront les ressources agricoles et réduiront au minimum les conflits liés à l’utilisation du sol;
- en protégeant, en améliorant ou en soutenant des possibilités liées à l’
infrastructure
, aux services et aux actifs. Si les répercussions néfastes sur leréseau agroalimentaire
sont inévitables, elles devront être évaluées, réduites au minimum et atténuées dans la mesure du possible; - en mettant sur pied des comités consultatifs agricoles, en les consultant ou en prenant conseil auprès d’agents de liaison agricoles.
- En dehors de la zone de la ceinture de verdure, les cartes du territoire nécessaire à l’agriculture ne s’appliquent pas tant qu’elles n’ont pas été ajoutées au plan officiel de la municipalité de palier supérieur ou à palier unique concernée. D’ici là, les zones agricoles à fort rendement précisées dans les plans officiels approuvés et en vigueur au 1er juillet 2017 constitueront le territoire agricole aux fins du Plan.
- Les municipalités de palier supérieur et à palier unique peuvent détailler davantage les cartes provinciales du territoire nécessaire à l’agriculture au début de la mise en œuvre de leur plan officiel, en conformité avec les modalités de mise en œuvre fixées par la province. Les municipalités de palier supérieur peuvent commencer à appliquer les cartes provinciales à des dates différentes pour chaque municipalité de palier inférieur. Une fois les cartes provinciales du territoire agricole incorporées aux plans officiels, il n’est possible d’ajouter des détails que dans le cadre d’un
examen municipal complet.
4.2.7 Ressources du patrimoine culturel
- La
conservation des ressources du patrimoine naturel
sera assurée pour le bien des collectivités et pour créer un sentiment d’appartenance, en particulier dans leszones de croissance stratégique
. - Les municipalités collaboreront avec des intervenants et les communautés des Premières Nations et des Métis en vue de créer et de mettre en œuvre pour leurs plans officiels des politiques et stratégies d’identification, d’utilisation judicieuse et de gestion des
ressources du patrimoine culturel
. - Les municipalités sont invitées à créer des plans de gestion archéologiques et des plans culturels et à en tenir compte lorsqu’elles prendront des décisions.
4.2.8 Ressources en agrégats minéraux
- Les municipalités créeront pour leurs plans officiels des politiques et d’autres stratégies de conservation des
ressources en agrégats minéraux
qui porteront notamment :- sur la récupération et le recyclage des matériaux fabriqués à partir de
ressources en agrégats minéraux
et réutilisés comme substituts de ces ressources dans le cadre de projets de construction, de fabrication, d’industrialisation ou d’entretien; - sur l’utilisation à bon escient des
ressources en agrégats minéraux
, y compris l’utilisation et l’extraction des ressources sur le site de l’aménagement, avant que celui-ci n’ait lieu.
- sur la récupération et le recyclage des matériaux fabriqués à partir de
- Nonobstant les politiques des sous-sections 4.2.1, 4.2.2, 4.2.3 et 4.2.4, les
exploitations d’agrégats minéraux
et les puits d’extraction et carrières en bordure de route au sein dusystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
sont assujettis aux politiques suivantes :- aucune nouvelle
exploitation d’agrégats minéraux
et aucun puits d’extraction ou carrière en bordure de route ni aucune utilisation connexe ou accessoire afférente ne sera autorisé au sein deséléments clés du patrimoine naturel
et deséléments hydrologiques clés
suivants :- les
terres humides d’importance
; - les
habitats des espèces en voie de disparition et des espèces menacées
; - les
régions boisées d’importance
, à moins que celles-ci ne soient occupées par de jeunes plants ou ne soient au stade pionnier, selon la définition du gouvernement provincial. Dans ce cas, le projet doit prouver que ses activités respecteront les politiques 4.2.8.4 b) et c) et 4.2.8.5 c);
- les
- les demandes de nouvelle
exploitation d’agrégats minéraux
devront prouver :- comment la connectivité entre les
éléments clés du patrimoine naturel
et leséléments hydrologiques clés
sera entretenue avant, pendant et après l’activité d’exploitation; - comment l’exploitant compte remplacer les
éléments clés du patrimoine naturel
et leséléments hydrologiques clés
qui seraient perdus sur l’emplacement par des éléments équivalents situés dans une autre partie de l’emplacement ou sur des terres adjacentes; - comment le
système de ressources en eau
sera protégé ou amélioré; - comment les
éléments clés du patrimoine naturel,
leséléments hydrologiques clés
et leszones de protection de la végétation
connexes qui n’ont pas été identifiés dans la politique 4.2.8.2 a) seront pris en compte en conformité avec les politiques 4.2.8.4 b) et c) et 4.2.8.5 c);
- comment la connectivité entre les
- une demande nécessitant une nouvelle autorisation aux termes de la Loi sur les ressources en agrégats en vue d’agrandir une
exploitation d’agrégats minéraux
peut être permise dans lesystème du patrimoine naturel du Plan de croissance
, y compris dans deséléments clés du patrimoine naturel
ou deséléments hydrologiques clés
, de même que dans unezone de protection de la végétation
associée, mais seulement si la décision concernant cette demande est conforme à la DPP et si elle remplit les exigences énoncées dans les politiques de la présente sous‑section concernant la remise en état de l’emplacement;
- aucune nouvelle
- Sur les
terres agricoles à fort rendement
, les demandes de nouvelleexploitation d’agrégats minéraux
devront faire l’objet d’uneévaluation des répercussions sur l’agriculture
et, dans la mesure du possible, viseront l’entretien ou l’amélioration de la connectivité dusystème agricole
. - Les dispositions suivantes s’appliquent à toute remise en état de nouveaux emplacements
d’exploitation d’agrégats minéraux
:- La zone perturbée sera réhabilitée dans un état de
valeur écologique
équivalente ou meilleure, et l’intégrité écologique
à long terme du reste du site sera entretenue ou améliorée. - Si l’emplacement comprend des
éléments clés du patrimoine naturel
ou deséléments hydrologiques clés
, ou si de tels éléments existent au moment où la demande est présentée :- l’état, la diversité et la taille de ces éléments seront entretenus ou améliorés;
- l’exploitation de
ressources en agrégats minéraux
autorisée dans un de ces éléments est menée à terme, et la zone sera réhabilitée dès que possible pendant les activités.
- Les zones aquatiques qui resteront après l’extraction seront restaurées et améliorées de manière à reproduire l’écosystème naturel des lieux ou de l’écodistrict en question; la remise en état terrestre et aquatique devra respecter la politique 4.2.8.4 b).
- En dehors du
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
et à l’exception des cas précisés dans les politiques 4.2.8.4 a), b) et c) la remise en état finale devra refléter parfaitement l’utilisation à long terme de la zone et tenir compte des politiques du Plan qui s’appliquent et, dans la mesure où le Plan l’autorise, des politiques municipales et provinciales. Les terres deszones agricoles à fort rendement
seront remises en état conformément à la politique 2.5.4 de la DPP de 2020.
- La zone perturbée sera réhabilitée dans un état de
- La remise en état finale des nouvelles
exploitations d’agrégats minéraux
dans lesystème du patrimoine naturel du plan de croissance
devra respecter ces autres critères :- Si les activités ne comprennent pas d’extraction sous la nappe phréatique, une parcelle de terre égale à celle qui se trouvait sous la couverture végétale naturelle avant l’extraction et au minimum 35 % des terres visées par chaque permis dans le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
devront être réhabilitées en surface boisée représentative de l’écosystème naturel des lieux ou de l’écodistrict en question. Si l’emplacement se trouve aussi dans unezone agricole à fort rendement
, le reste des terres visées par le permis doivent être rétablies à unétat favorable à l’agriculture
. - Si les activités comprennent une extraction sous la nappe phréatique, au minimum 35 % de la part non aquatique des terres visées par chaque permis délivré dans le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
devra être réhabilité en surface boisée représentative de l’écosystème naturel des lieux ou de l’écodistrict en question. Si l’emplacement se trouve aussi dans unezone agricole à fort rendement
, le reste des terres visées par le permis doivent être rétablies conformément à la politique 2.5.4 de la DPP de 2020. - La remise en état sera mise en œuvre de manière à ce que la connectivité des
éléments clés du patrimoine naturel
et deséléments hydrologiques clés
du site et des terres adjacentes soit entretenue ou améliorée.
- Si les activités ne comprennent pas d’extraction sous la nappe phréatique, une parcelle de terre égale à celle qui se trouvait sous la couverture végétale naturelle avant l’extraction et au minimum 35 % des terres visées par chaque permis dans le
- À l’exception de ce qui est prévu dans les politiques de la présente sous‑section, les décisions relatives aux questions d’aménagement doivent être conformes aux politiques de la DPP portant sur la gestion des
ressources en agrégats minéraux
. - Lorsqu’une demande aux termes de la Loi sur les ressources en agrégats a été reçue et jugée complète par la province au plus tard le 1erjuillet 2017, toute demande en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire pour autoriser la création, l’établissement ou l’exploitation du puits d’extraction ou de la carrière visés par la demande aux termes de la Loi sur les ressources en agrégats, si elle est approuvée, ne sera pas assujettie aux politiques du Plan.
4.2.9 Une culture de conservation
- Les municipalités créeront pour leurs plans officiels des politiques et d’autres stratégies afin d’appuyer les objectifs de conservation suivants :
- la conservation de l’eau, notamment par :
- la gestion de la demande, afin d’améliorer l’efficacité de son utilisation;
- le recyclage, afin d’en optimiser la réutilisation;
- la conservation de l’énergie pour les bâtiments actuels et les aménagements prévus (y compris les installations municipales), notamment par :
- le recensement des possibilités de conservation, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de gestion de la demande, ainsi que de production d’énergie de quartier, de
systèmes d’énergie renouvelable,
desystèmes d’énergie de remplacement
et de distribution au moyen de processus communautaires, municipaux et régionaux de planification énergétique, et dans le cadre de l’élaboration de plans de conservation et de gestion de la demande; - les modèles d’aménagement du territoire et les normes de conception urbaine qui favorisent l’efficacité énergétique et la réduction de la demande, ainsi que les possibilités de
systèmes d’énergie de remplacement
, tels que les systèmes énergétiques de quartier; - les autres méthodes de conservation, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de gestion de la demande visant à faire une utilisation judicieuse de l’énergie et à réduire la consommation d’énergie;
- le recensement des possibilités de conservation, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de gestion de la demande, ainsi que de production d’énergie de quartier, de
- l’amélioration et la protection de la qualité de l’air, notamment par la réduction des émissions d’origine municipale, commerciale, industrielle et résidentielle;
- la gestion intégrée des déchets, notamment par :
- des initiatives plus poussées de réduction des déchets, de compostage et de recyclage et la recherche de nouvelles occasions de récupération de l’énergie des déchets, de réduction à la source, de réutilisation et de réacheminement, lorsque c’est possible;
- une planification globale comprenant des démarches intégrées de gestion des déchets telles que la réduction, la réutilisation, le recyclage, le compostage, le réacheminement et la gestion des déchets résiduaires;
- la promotion de la conservation des bâtiments et de la réutilisation adaptée, ainsi que de la réutilisation et du recyclage des matériaux de construction;
- l’examen des initiatives de gestion des déchets dans le cadre de la planification régionale à long terme et en collaboration avec les municipalités voisines.
- la conservation de l’eau, notamment par :
- Les municipalités devraient élaborer des stratégies de réutilisation des sols excédentaires dans le cadre de la planification de la croissance et du développement.
- Les politiques municipales relatives à l’aménagement et les projets d’aménagement concernés incorporent des pratiques exemplaires pour la gestion des sols et remblais excédentaires que peut engendrer un
aménagement
ou unemodification d’emplacements
, y compris un aménagement d’infrastructure,
afin de s’assurer que :- les sols excédentaires sont, dans toute la mesure du possible, réutilisés sur place ou localement, et, lorsque cela est possible, la planification relative à la réutilisation de ces sols est menée en même temps que la planification et la conception des aménagements;
- les emplacements nécessaires à l’entreposage et au traitement des sols excédentaires sont permis près des zones où se concentre l’aménagement proposé ou des zones de réutilisation éventuelles des sols;
- la qualité du remblai transporté et son emplacement dans un lieu n’ont pas de répercussions néfastes sur l’utilisation actuelle ou proposée de la propriété ni sur l’environnement naturel, et sont compatibles avec les utilisations du sol sur les terrains adjacents.
4.2.10 Changements climatiques
- Les municipalités de palier supérieur et à palier unique créeront pour leurs plans officiels des politiques qui définiront les mesures à prendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs d’adaptation aux changements climatiques, politiques qui cadreront avec les autres plans et politiques de la province en matière de protection de l’environnement. Ces mesures consisteront notamment à :
- faciliter l’édification de
collectivités complètes
ainsi que la réalisation des objectifs de densité et de densification minimums fixés dans le Plan; - réduire la dépendance à l’automobile et soutenir le transport en commun existant et prévu ainsi que le
transport actif
; - évaluer les risques et vulnérabilités liés à l’
infrastructure
et préciser les mesures et les investissements permettant d’y faire face; - planifier la gestion des eaux pluviales d’une manière qui tient compte des répercussions des phénomènes météorologiques violents et incorpore les
infrastructures vertes
et lesaménagements à faible incidence
appropriés; - reconnaître l’importance de la
gestion planifiée des bassins versants
pour la protection de laqualité et de la quantité de l’eau
et pour l’identification et la protection des éléments et zones hydrologiques; - protéger le
système du patrimoine naturel du Plan de croissance
et lessystèmes de ressources en eau
; - promouvoir les aliments locaux, la sécurité alimentaire et la santé des sols, et protéger le territoire nécessaire à l’agriculture;
- fournir l’orientation appuyant une culture de conservation conformément aux politiques énoncées dans la sous‑section 4.2.9;
- ajouter d’autres politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience, s’il y a lieu, à condition qu’elles ne soient pas incompatibles avec le Plan.
- faciliter l’édification de
- Dans leur planification visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à répondre aux effets de l’évolution du climat, les municipalités sont invitées :
- à mettre au point des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à accroître leur résilience en cernant leurs vulnérabilités aux changements climatiques, en planifiant l’aménagement du territoire, l’
infrastructure,
y compris le transport en commun et l’énergie, lesinfrastructures vertes
et lesaménagements à faible incidence
, et les objectifs de conservation de la politique 4.2.9.1; - à dresser le bilan des émissions de gaz à effet de serre des transports, des bâtiments, de la gestion des déchets et de leurs propres activités;
- à fixer des objectifs de réduction des émissions provisoires et à long terme qui appuient les objectifs provinciaux, tiennent compte des enjeux de l’objectif visant des collectivités sobres en carbone et rendent compte des progrès réalisés en ce sens.
- à mettre au point des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à accroître leur résilience en cernant leurs vulnérabilités aux changements climatiques, en planifiant l’aménagement du territoire, l’