Le succès en un coup d’œil : Rapport de 2025 sur les progrès de l’Ontario dans la mise en œuvre d’une croissance durable
Consultez notre rapport d’étape sur la Stratégie pour le secteur forestier de 2020.
Message du ministre associé
Le secteur forestier est un pilier de la vigueur économique de l’Ontario. La forêt et les produits forestiers ont généré des revenus de près de 22 milliards de dollars l’an dernier et assuré plus de 128 000 emplois bien rémunérés, dont beaucoup dans des communautés autochtones et des régions rurales et nordiques.
Pour faire croître et pour renforcer cet important secteur, notre gouvernement a préparé le document Croissance durable : Stratégie pour le secteur forestier de l’Ontario, une feuille de route stratégique à long terme qui vise à créer des emplois et à stimuler la croissance dans les collectivités forestières et dépendantes de la foresterie.
Or, depuis que nous avons publié cette stratégie, de nouveaux obstacles et écueils ont émergé dans le secteur. Nous sommes maintenant confrontés à des marchés mondiaux incertains, ce qui se traduit par une pression croissante sur les entreprises de la province. Dans cette période d’incertitude, nous continuons d’agir pour protéger les forêts et les produits forestiers, notamment par l’intermédiaire du Programme d’utilisation de la biomasse forestière et du Programme d’investissement et d’innovation dans le secteur forestier, ainsi qu’en facilitant l’ouverture de débouchés, en réduisant les formalités administratives et en favorisant l’utilisation accrue du bois.
Nous portons en avant la longue histoire de productivité et de prospérité du secteur forestier.
La Stratégie pour le secteur forestier de l’Ontario a été élaborée en collaboration avec maints partenaires, dont l’industrie forestière, les communautés autochtones, le milieu universitaire, les associations sectorielles et les municipalités. Cette collaboration se poursuit et transparaît à chaque étape que nous franchissons.
Maintenant plus que jamais, il est essentiel de faire équipe pour surmonter les difficultés qui émergent et pour développer le potentiel encore inexploité du secteur forestier.
Notre gouvernement a été clair : nous continuerons de protéger ce secteur et de veiller à ce que les forêts de l’Ontario continuent de prospérer et de répondre aux besoins de la population aujourd’hui et demain.
L’honorable Kevin Holland
Ministre associé des Forêts et des Produits forestiers
Aperçu
L’Ontario est un chef de file mondial reconnu dans la production et la distribution de matériaux provenant de ses forêts, dont la gestion responsable favorise le renouvellement et la viabilité. La stratégie à long terme (sur 10 ans) du gouvernement, appelée Croissance durable : Stratégie pour le secteur forestier de l’Ontario, a pour objet d’appuyer la modernisation, d’alléger les formalités administratives et d’accroître la viabilité du secteur forestier.
À mesure que nous poursuivons la mise en œuvre de la stratégie, l’environnement évolue. L’industrie forestière de l’Ontario est confrontée actuellement à plusieurs défis fondamentaux. L’absence de marchés du bois, les fermetures d’usines, le conflit commercial sur le bois d’œuvre résineux avec les États-Unis, l’incertitude du marché et des investissements et la pénurie de main-d’œuvre créent des vents contraires qui doivent être constamment évalués. En outre, les mesures doivent être recalibrées pour être gérées efficacement.
Dans le cadre de la Stratégie pour le secteur forestier, l’Ontario a élaboré 2 plans d’action clés pour soutenir le secteur forestier et tirer parti des possibilités qui s’offrent à l’Ontario.
- Plan d’action en matière de biomasse forestière (PABF) : Mets l’accent sur une utilisation accrue des biofibres forestières (fibres de catégorie moindre) et des résidus pour produire des bioproduits grâce à des procédés industriels nouveaux et existants et à la production d’énergie.
- Plan d’action pour les techniques avancées de construction en bois (PATACB) : Établit les moyens d’augmenter l’utilisation du bois dans laconstruction.
Le contexte actuel présente des défis nouveaux et émergents. C’est pourquoi la stratégie de l’Ontario, qui en est à sa cinquième année, demeure primordiale pour attirer des investissements cruciaux dans le se cteur forestier. Ceux-ci appuieront des milliers d’emplois en Ontario et poseront les jalons de la prospérité économique future et de la croissance à long terme tout en soutenant les communautés autochtones, nordiques et rurales qui en dépendent.
La présente mise à jour sur les progrès réalisés est la quatrième. Elle fait suite aux mises à jour de septembre 2022, 2023 et 2024.
L’industrie forestière et l’économie de l’Ontario
En Ontario, les forêts gérées constituent la principale source de matières premières dont le secteur primaire a besoin. En 2023, l’industrie forestière a généré des recettes globales de 21,6 milliards de dollars et son apport au produit intérieur brut (PIB) global de l’Ontario s’est chiffré à 5,4 milliards de dollars. Le secteur des produits forestiers et du bois en Ontario est exceptionnel : d’une part, il englobe un important secteur secondaire à valeur ajoutée et, d’autre part, les usines qui en font partie sont fortement intégrées et très tributaires les unes des autres.
Statistiques annuelles :
- l’apport du secteur forestier au PIB provincial s’établit à 5,4 milliards de dollars (données de 2023)
- ses recettes globales s’élèvent à 21,6 milliards de dollars (données de 2023)
- ses exportations se chiffrent à 8 milliards de dollars, y compris à 703 millions de dollars relativement aux meubles en bois (données de 2024)
- il est à l’origine de plus de 128 000 emplois directs, indirects et induits (données de 2024)
Réalisations
Dans le présent document, les mesures prises aux termes de la stratégie sont mises en relief et regroupées en six catégories, à savoir :
- L’intensification des usages du bois
- L’allègement des formalités administratives
- L’amélioration de la compétitivité des coûts
- La consolidation des partenariats avec les Autochtones et le renforcement de leurs capacités
- Le soutien au développement de la main-d’œuvre
- Les marchés en expansion
1. L’intensification des usages du bois
Le gouvernement de l’Ontario continue de jeter les bases qui permettront à l’industrie forestière d’intensifier les usages du bois et de refermer l’écart entre la récolte effective et la récolte éventuelle, pendant que les décisions prises dans la gestion des forêts continueront de privilégier la viabilité. En Ontario, l’intensification des usages du bois sera favorable aux usines de transformation du bois, aux exploitants forestiers et aux localités qui dépendent du secteur forestier.
Les fermetures d’usines de pâte à papier survenues récemment ont mis en évidence l’importance de la bioéconomie forestière pour bâtir un secteur forestier plus robuste et souple à l’avenir.
Le PABF constitue un élément important pour atteindre les objectifs définis dans la stratégie. En stimulant la croissance de la bioéconomie forestière de l’Ontario, le plan d’action joue un rôle clé dans le développement de nouveaux marchés pour les chutes de sciage et d’autres formes de biomasse forestière sous-utilisée.
Voici les mesures prises par le gouvernement de l’Ontario pour appuyer l’élaboration de nouveaux produits et de nouvelles technologies, réviser les politiques pour assurer la disponibilité des fibres et promouvoir une utilisation accrue du bois :
- Soutien des initiatives par l’entremise du Programme d’utilisationde la biomasse forestière pour aider à développer des utilisations nouvelles et émergentes de la biomasse forestière, composée de ressources forestières sous-utilisées et de sous-produits des usines.
- À ce jour, le gouvernement s’est engagé à verser par l’intermédiaire du programme près de 50 millions de dollars en soutien à plus de 55 initiatives de recherche, d’innovation et de modernisation visant à développer le potentiel inexploité de la biomasse forestière, notamment :
- Le Centre de recherche et d’innovation en bioéconomie (CRIBE) : 5 millions de dollars pour accélérer la croissance du secteur forestier en développant et commercialisant des produits forestiers novateurs, en contribuant au développement technologique et en favorisant la collaboration intersectorielle.
- Haliburton Forest Biochar : 4 643 100 $ pour acquérir une nouvelle technologie permettant une production de biochar plus importante et plus efficace, une substance utilisée pour la production d’électricité, l’amendement des sols et la filtration de l’eau.
- EACOM : 5 millions de dollars pour l’adoption de technologies en vue de moderniser les opérations et d’accroître la productivité tout en réduisant les déchets de bois et les gaz à effet de serre.
- Killaloe Wood Products : 952 437 $ pour améliorer la compétitivité de l’industrie et réduire l’utilisation de combustibles fossiles en acquérant de l’équipement mobile pour rendre plus de biomasse forestière disponible pour la production de bioénergie.
- Le Programme d’utilisation de la biomasse forestière investira 40 millions de dollars supplémentaires au cours des 2 prochaines années dans des projets qui permettront de récolter davantage de bois de la Couronne, de créer des emplois dans le secteur forestier, de stimuler la croissance économique régionale et de trouver de nouvelles utilisations du bois en collaboration avec les intervenants, l’industrie et les communautés autochtones.
- À ce jour, le gouvernement s’est engagé à verser par l’intermédiaire du programme près de 50 millions de dollars en soutien à plus de 55 initiatives de recherche, d’innovation et de modernisation visant à développer le potentiel inexploité de la biomasse forestière, notamment :
- Publication de la version finale du PATACB. Le plan créera des possibilités pour le secteur forestier en positionnant l’Ontario pour lui permettre d’utiliser davantage de bois dans la construction de bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels multifamiliaux de hauteur moyenne et élevée.
- Collaboration avec les entreprises pour mettre en œuvre et intégrer des changements au Manuel de planification de la gestion forestière (FMPM, PDF) (offert en anglais seulement) à mesure que les plans de gestion forestière sont renouvelés. La version révisée de ce document est entrée en vigueur le 1er juillet 2024. Elle mentionne la nécessité de mettre davantage l’accent sur l’approvisionnement en bois pendant le processus de planification.
- Collecte de données à propos de la détection et de la télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR) dans les forêts gérées de l’Ontario sur une superficie de 415 000 km2 (sur un total de 455 000 km2), depuis le début de la collecte de données LiDAR en 2018. Ces données favoriseront la création de répertoires améliorés de données LiDAR au sujet des ressources forestières, ce qui guidera la préparation des plans de gestion forestière) qui seront mis en œuvre de 2028 à 2037. La production des stocks est en cours et est en phase avec le calendrier de planification de la gestion forestière.
- Élaboration et mise en œuvre de 4 programmes de lutte contre les insectes nuisibles (tordeuse des bourgeons de l’épinette) consécutifs de 2020 à 2024 dans le nord-est de l’Ontario grâce à une collaboration avec l’industrie forestière, les communautés autochtones et les personnes et organismes touchés et intéressés. À l’aide d’une combinaison d’insecticides aériens à traitement unique et double, appliqués sur un total d’environ 850 000 hectares au cours de la période de 4 ans, quelque 272 000 hectares individuels de forêts provinciales prioritaires et de grande valeur ont été protégés.
Administration du Programme ontarien de soutien visant les copeaux de scieries conçu pour aider les scieries et les autres exploitations touchées à relever des défis sans précédent en gérant d’importants stocks de copeaux causés par les perturbations du marché des pâtes et papiers pendant que le marché fait l’objet d’un réétalonnage. Doté d’un financement total de 10 millions de dollars à l’exercice 2024-2025, le programme a permis à 15 installations touchées de transporter plus de 810 000 tonnes métriques vertes (TMV) (soit environ 21 000 chargements de camions) de copeaux vers de nouveaux marchés et des endroits plus éloignés. Ainsi, il a été possible de maintenir les activités opérationnelles, de protéger des emplois et de veiller à ce que les cours de scieries demeurent fonctionnelles. De plus, le programme :
- prévenait l’élimination des déchets dans les sites d’enfouissement, réduisant ainsi les répercussions environnementales des résidus et des copeaux de l’usine, le cas échéant
- maintenait l’efficacité opérationnelle en libérant de l’espace dans les cours de scieries
- réduisait les risques d’incendie associés aux matériaux stockés dans les installations et dans les collectivités
Seront investis à l’exercice 2025-2026, par le biais du Programme ontarien de soutien visant les copeaux de scieries, 10 millions de dollars pour aider davantage les scieries et les autres exploitations à trouver des utilisations provisoires à leurs sous-produits, en attendant de pouvoir percer de nouveaux marchés et de trouver de nouvelles utilisations plus pérennes à leurs résidus ligneux.
- Surveillance de la récolte et du déplacement du bois en Ontario, de ses forêts aux usines du secteur forestier, et publication du Rapport sur le bois disponible. Le rapport trimestriel aide les entreprises nouvelles et existantes à tirer parti des occasions d’accroître la récolte et l’utilisation du bois disponible en Ontario.
- Développement de l’outil Forest EDGE (disponible en anglais seulement) de concert avec le CRIBE (disponible en anglais seulement). Il s’agit d’un outil géospatial de source ouverte qui permet aux parties intéressées de cartographier les ressources forestières disponibles en Ontario et d’en établir le coût, afin de rendre les investissements plus attrayants. L’outil combine de l’information provenant de diverses sources, comme l’inventaire des ressources forestières de l’Ontario, les plans de gestion forestière, les installations de traitement et les réseaux routiers.
- Organisation, par l’entremise de CRIBE, des forums d’innovation réunissant des intervenants de l’industrie des produits forestiers traditionnels et des secteurs non traditionnels. Les sociétés, les entreprises en démarrage, le milieu universitaire et le gouvernement collaborent pour cerner les obstacles et les possibilités d’accélérer l’innovation et la commercialisation dans le domaine de la bioéconomie forestière en Ontario. Le plus récent forum, Cultiver notre avenir forestier (disponible en anglais seulement), a eu lieu en mai 2025.
- Soutien du développement commercial, de l’investissement et du déploiement de solutions forestières de prochaine génération en Ontario par l’entremise des défis liés au financement Nextfor (disponible en anglais seulement) de CRIBE. Le plus récent défi de financement a été lancé en mai 2025 dans le but d’accroître l’utilisation de la biomasse forestière inutilisée.
2. L’allègement des formalités administratives
Le gouvernement de l’Ontario s’emploie à modifier et à améliorer les processus opérationnels et administratifs fondamentaux. Ainsi, l’industrie pourra économiser temps et argent, commercialiser judicieusement ses produits et demeurer conforme aux normes élevées de viabilité. Voici comment le gouvernement de l’Ontario a allégé les formalités administratives et réglementaires qui touchent le secteur forestier :
- Réduction des coûts de planification de la gestion forestière de 1,2 million de dollars par année. Le FMPM (PDF) (offert en anglais seulement), le Manuel d’information sur les forêts (PDF) (offert en anglais seulement) et le Manuel de mesurage des ressources forestières (PDF) (offert en anglais seulement) ont été révisés et sont entrés en vigueur le 1er juillet 2024. L’Ontario collabore avec les entreprises pour mettre en œuvre et intégrer les changements à mesure que les plans de gestion forestière sont renouvelés.
- Le FMPM révisé réduit également les coûts en fournissant des conseils au sujet d’un processus de planification de la gestion forestière souple et à plus petite échelle pour la préparation de plans communautaires de gestion forestière dans le Grand Nord. Lorsque les communautés des Premières Nations du Grand Nord suscitent l’intérêt, l’Ontario collabore avec elles pour établir des plans communautaires de gestion forestière.
- Publication du Plan de modernisation du mesurage du bois. Dans le but de moderniser sans cesse le mesurage du bois en Ontario, le plan prescrit des mesures visant à réduire le fardeau réglementaire, accroître les talents dans le secteur forestier et encourager l’adoption de nouvelles technologies. Un Comité de modernisation du mesurage du bois, formé de représentants de l’industrie forestière et du ministère des Richesses naturelles, a été mis sur pied pour collaborer et donner des conseils au sujet de la mise en œuvre du plan de modernisation et de l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de mesurage du bois.
- Révision de la politique sur les vérifications forestières indépendantes en vertu du règlement sur les vérifications forestières indépendantes de l’Ontario (Règlement de l’Ontario 319/20 pris en vertu de la Loi de 1994 sur la durabilité des forêts de la Couronne). La politique a été révisée à la suite d’un examen de la mise en œuvre du règlement effectué par la Division de la vérification interne de l’Ontario (DVIO) pour l’exercice 2022–2023. La version révisée du Processus et protocole des vérifications indépendantes des forêts (IFAPP) (offert en anglais seulement) est entrée en vigueur pour les vérifications de 2025. Le nouveau protocole IFAPP a amélioré l’efficience et l’efficacité en :
- harmonisant l’IFAPP avec le Règlement 319/20
- clarifiant les rôles et responsabilités des participants
- accroissant les possibilités de participation des communautés des Premières Nations et des Métis
- recentrant les vérifications vers les résultats plutôt que vers les processus
- réorganisant et supprimant les directives désuètes ou redondantes et en rendant obligatoires toutes les procédures de vérification restantes
- Modification du Code du bâtiment de l’Ontario de 2024, en vigueur le 1er janvier 2025, pour permettre l’utilisation d’une plus grande quantité de bois dans la construction.
- Le Code du bâtiment de l’Ontario de 2024 a été modifié pour permettre la construction en bois massif encapsulé (CBME) d’immeubles pouvant compter jusqu’à 18 étages.
- De plus nombreux types d’occupation d’immeubles sont maintenant autorisés à être de type CBME, y compris les installations de montage, d’entretien, d’habitation, d’affaires et de services personnels, les établissements commerciaux et les établissements industriels à risque faible et moyen. Avant la modification, la construction en bois massif comme matériau structurel principal ne pouvait être utilisée que pour les immeubles résidentiels et de bureaux (jusqu’à 12 étages).
- Les modifications apportées au Code comprennent également des dispositions visant à permettre l’exposition d’une plus grande quantité de bois dans les bâtiments CBME, ce qui maximise les avantages esthétiques et biophiliques de la construction en bois.
- Modification de la Loi de 1992 sur le code du bâtiment, entrée en vigueur le 1er juillet 2025, afin d’éliminer les approbations secondaires des produits déjà évalués par le Centre canadien de matériaux de construction du gouvernement fédéral, ce qui facilitera et accélérera l’utilisation de produits de construction novateurs à l’échelle de la province.
- Amélioration de l’environnement réglementaire des technologies de biochaleur en Ontario grâce à l’élaboration d’une nouvelle Norme nationale du Canada (NNC) pour les petits brûleurs à biomasse solide (PBBS). En collaboration avec le Groupe CSA, cette nouvelle NNC vise à harmoniser les normes de PBBS entre l’Union européenne et le Canada. La norme vise à :
- améliorer l’abordabilité des PBBS
- améliorer la sécurité énergétique dans les communautés autochtones, rurales et nordiques qui adoptent le chauffage au moyen de PBBS
- soutenir la productivité du secteur forestier et l’efficacité de l’utilisation des ressources
- maintenir la sécurité publique
- Présentation de la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en réduisant les formalités administratives, qui appuie l’objectif de la province de réduire les formalités administratives pour faire de l’Ontario l’endroit le plus concurrentiel du G7 pour investir, créer des emplois et faire des affaires. Dans le cadre de la Loi, l’Ontario envisage de modifier la politique de gestion forestière afin d’améliorer la compétitivité de l’Ontario en matière de coûts. Ces changements comprennent la mise à jour des guides de gestion forestière et l’exploration de changements visant à améliorer les processus et à accroître les incitatifs financiers pour la coupe de récupération, entre autres.
- Poursuite des révisions apportées au Guide de gestion forestière pour la conservation de la biodiversité à l’échelle du peuplement et du site (offert en anglais seulement) dans l’optique de simplifier la directive en lien avec la classification des nids d’oiseaux, la vulnérabilité des lacs et des cours d’eau et la conservation des arbres en milieu sauvage.
- Mise à jour des intervalles simulés de variabilité naturelle en milieu boréal, à l’appui de la mise en œuvre et de la révision du Guide de gestion forestière relatif aux paysages boréaux (offert en anglais seulement). Le projet de modèle a récemment intégré des considérations relatives aux répercussions de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
- Accélération de l’utilisation des nouvelles technologies et soutien de la croissance d’un secteur solide de la gestion du carbone grâce à l’élaboration du Cadre de gestion du carbone. Cette initiative s’appuie sur les efforts continus du gouvernement pour permettre le stockage géologique du carbone, tout en ouvrant de nouveaux marchés d’exportation, en attirant des investissements et en réduisant l’empreinte carbone de l’industrie.
3. L’amélioration de la compétitivité des coûts
Nous réduisons le coût d’accès à l’approvisionnement en bois et l’investissement dans des technologies novatrices pour moderniser et raffermir le secteur forestier en Ontario. Voici comment le gouvernement de l’Ontario a rehaussé la compétitivité du secteur forestier :
- Maintien de l’offre du Programme provincial de financement des routes forestières pour soutenir l’infrastructure routière rurale dans les forêts de la Couronne qui sont utilisées par l’industrie forestière, les sociétés minières, les services publics, les chemins de fer, les chasseurs, les campeurs, les pêcheurs à la ligne et les communautés autochtones, et appui à la préparation aux situations d’urgence. Au cours de l’exercice 2024-2025, l’Ontario a versé 59,2 millions de dollars pour rembourser à l’industrie forestière la part proportionnelle du gouvernement des coûts de construction et d’entretien des voies d’accès publiques dans les forêts de la Couronne afin de permettre l’exploitation forestière. En 2025-2026, l’allocation annuelle a été portée à 79,2 millions de dollars.
- Investissement de plus de 3 millions de dollars au cours de l’exercice 2024–2025 par l’entremise de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario pour créer et conserver des emplois dans le secteur forestier en fournissant un soutien financier pour l’équipement, l’expansion et la productivité dans 18 projets. En voici des exemples :
- 312 535 $ pour l’entreprise Norquay Trusses Ltd., un fabricant de produits de construction en bois préfabriqués, afin d’élargir ses activités et de créer une installation spécialisée axée sur la production de panneaux
- 150 000 $ pour Cedric Lacroix pour l’achat d’équipement forestier
- 123 000 $ pour l’entreprise Boissoneault Logging Inc. afin d’acheter de l’équipement pour ses services de coupe et de débusquage
- 12 576 $ pour l’entreprise Little John Enterprises Ltd. afin de construire un abri d’entreposage à deux fermes pour accroître sa capacité d’entreposage et de maintien d’un inventaire de bois d’œuvre de dimensions en demande
- Publication de L’énergie pour les générations à venir, le tout premier plan intégré de la province en matière d’énergie. Le plan énergétique regroupe les sources d’énergie dans le cadre d’une seule stratégie coordonnée ayant pour but de veiller à ce que la province dispose de l’énergie abordable, sûre, fiable et propre nécessaire pour soutenir une économie en croissance. Le plan reconnaît la bioénergie comme option à faibles émissions de carbone qui aide à répondre aux besoins énergétiques et à diversifier l’approvisionnement énergétique de la province.
- Réduction permanente des taux d’imposition sur l’essence et le carburant (diesel) pour aider les ménages et les entreprises à lutter contre l’inflation en Ontario. Cette réduction aide les entreprises de camionnage à relever des défis en matière de flux de trésorerie, car le carburant est habituellement le deuxième coût en importance, derrière la main-d’œuvre de l’industrie du camionnage. L’Ontario a réduit de façon temporaire le taux de la taxe sur l’essence de 5,7 cents le litre et le taux de la taxe sur le carburant de 5,3 cents le litre le 1er juillet 2022 et a prolongé les réductions 4 fois. La province a ensuite rendu la réduction permanente à compter du 1er juillet 2025, en maintenant les taux provinciaux de la taxe sur l’essence et de la taxe sur le carburant à 9 cents le litre.
- Octroi de 525 000 $ par année à FPInnovations pour les projets qui aident à réduire les coûts des activités de coupe et de transport, notamment :
- mise en œuvre élargie des trains B à neuf essieux, y compris un guide de mise en œuvre, une carte révisée des corridors avec de nouveaux itinéraires approuvés et une conception améliorée des remorques du camion à sept essieux
- réalisation des étalonnages sur le terrain avec des entrepreneurs en exploitation forestière du nord de l’Ontario sur la précision des machines, l’étalonnage des couteaux de traitement, la configuration de la collecte et de l’analyse des données et les pratiques exemplaires
- Investissements stratégiques dans le secteur forestier qui améliorent la productivité et l’innovation ainsi que la compétitivité, appuient l’accès aux nouveaux marchés, renforcent les économies régionales et procurent des avantages au secteur forestier en général de l’Ontario. Depuis que le Programme d’investissement et d’innovation dans le secteur forestier a été établi, l’Ontario a approuvé 22 projets totalisant 72 millions de dollars, créant 358 emplois, conservant 3 356 emplois existants et mobilisant 425 millions de dollars en nouveaux investissements, notamment :
- 3,46 millions de dollars à la société Element5 pour aider le fabricant de bois massif à étendre ses activités. L’entreprise est le premier fabricant certifié de bois lamellé-croisé en Ontario. Elle fait partie du domaine en croissance rapide de la construction en bois de pointe qui permet de construire plus rapidement et plus efficacement que les matériaux de construction traditionnels. L’Ontario a également investi près de 5 millions de dollars pour aider à établir l’installation d’Element5 à St. Thomas en 2019, par l’entremise du Fonds de développement du secteur forestier (maintenant appelé Programme d’investissement et d’innovation dans le secteur forestier).
- Deux millions et demi de dollars accordés à DSI Industries, fabricant de mobilier de bureau, pour l’aider à moderniser ses opérations afin de réduire le temps de production de moitié et d’accroître la capacité de son usine.
- Un million de dollars accordés à Diamond CNC, fabricant d’armoires de cuisine, pour l’aider à implanter une nouvelle technologie afin de moderniser ses opérations, et donc d’améliorer l’assurance qualité et d’accroître la production.
- Recherches sur le recours à la technologie LiDAR afin d’analyser les résultats de croissance des peuplements en régénération. On a mis au point un outil d’analyse des résultats fondé sur un modèle de hauteur du couvert forestier afin que les gestionnaires forestiers puissent confirmer les hypothèses de croissance quant à la régénération et que les exigences relatives aux relevés sur le terrain soient minimisées. Un guide de l’utilisateur connexe est également en cours d’élaboration. Grâce à cet outil, les équipes responsables de la planification disposeront en temps voulu de données exactes pour évaluer les attentes en matière de rendement et guider la mise en œuvre des directives politiques liées à la sylviculture.
4. La consolidation des partenariats avec les Autochtones et le renforcement de leurs capacités
Nous mobilisons et consultons les communautés autochtones et leurs membres, qui jouent un rôle fondamental dans le secteur forestier en tant que contributeurs, participants du secteur économique et chefs de file. Leurs droits, exercés dans les forêts de l’Ontario, sont protégés par la Constitution. À l’appui des communautés autochtones, l’Ontario a permis le renforcement des capacités et la création de partenariats constructifs comme suit :
- Collaboration avec les communautés autochtones et prestation d’un soutien financier servant à la mise au point de stratégies d’expansion économique forestière, de plans d’approvisionnement en bois, de plans d’affaires, de la planification de l’approvisionnement en fibres des systèmes de chauffage à la biomasse, de la formation des travailleurs, et du renforcement des capacités des entreprises autochtones. Neuf projets autochtones ont été financés au cours de l’exercice 2024-2025 pour un total de 238 000 $, soit une somme supplémentaire de 182 000 $.
- Appui à l’inclusion et à la participation des Autochtones à la gouvernance des forêts gérées. À l’heure actuelle, plus de 50 % des unités de gestion comprennent des actionnaires de communautés autochtones ou des conseils d’administration de leurs entreprises de gestion forestière durable (GFD).
- Partage de plus de 163 millions de dollars en revenus tirés des ressources forestières avec 44 organisations des Premières Nations et 2 organisations métisses depuis 2018.
- Appui aux entreprises et communautés autochtones afin que leur participation au secteur forestier s’intensifie et qu’elles dirigent l’expansion de la bioéconomie forestière aux termes du volet des partenariats autochtones en bioéconomie du Programme d’utilisation de la biomasse forestière. Dans le cadre de ce volet, un financement de plus de 3,7 millions de dollars a été accordé à 17 projets dont les coûts totaux sont supérieurs à 5,5 millions de dollars. En voici des exemples :
- Première Nation Bingwi Neyaashi Anishinaabek (Première Nation de la pointe Sand) : 250 000 $ pour soutenir le développement d’un système de chauffage communautaire en finançant une étude sur l’approvisionnement local en biomasse et l’achat d’équipement pour convertir la biomasse forestière en combustible
- Lake Nipigon Forest Management Inc. (Hurkett) : 250 000 $ pour procurer de la biomasse forestière accessible à des fins de développement local en aidant à l’obtention de licences, à la planification et aux initiatives de développement en rapport avec un entrepôt de bois et un lieu de présentation de marchandises pour un biocarrefour régional
- Première Nation Kitchenuhmaykoosib Inninugug (Première Nation du lac Big Trout) : 249 544 $ pour accroître la capacité communautaire en foresterie en finançant des activités de formation, en achetant de l’équipement et en élaborant un plan opérationnel sur 10 ans dans le domaine de la foresterie
- Première Nation de Pikangikum : 160 996 $ pour élaborer un plan opérationnel sur 10 ans dans le domaine de la foresterie et former des membres de la collectivité en matière de santé des forêts, de pratiques viables de récolte, d’entretien de l’équipement et de protocoles de sécurité
5. Le soutien au développement de la main-d’œuvre
Pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur forestier, le gouvernement de l’Ontario invite les gens à y faire carrière et appuie la formation en foresterie. À cet égard, il a notamment mis en relief la gamme étendue des perspectives de carrière et conscientisé l’opinion publique à la gestion viable et responsable des forêts de l’Ontario. Voici comment le gouvernement de l’Ontario a soutenu le développement de la main-d’œuvre dans le secteur :
- Maintien de l’initiative de prêt de simulateurs d’équipement forestier lourd, dans le cadre de laquelle les simulateurs ont été utilisés dans six conseils scolaires et lors de plusieurs événements et salons de l’emploi au cours de la dernière année. Des centaines de jeunes Ontariens ont ainsi été exposés à des carrières dans le secteur forestier.
- Élaboration de ressources éducatives pilotes pour compléter l’initiative de prêt de simulateurs d’équipement forestier lourd. Au cours de la dernière année, environ 400 élèves de la province ont été joints grâce à une présentation sur les cheminements de carrière en foresterie et à des modules interactifs sur l’identification et la mesure des arbres.
- Aide apportée aux principaux partenaires du secteur forestier pour faire progresser les efforts de sensibilisation et de promotion de carrière pour mettre en relief la diversité des carrières dignes de mention en foresterie et dans ses secteurs en aval par les moyens suivants :
- joindre plus de 6 000 étudiants au moyen d’activités de sensibilisation, de présentations et de visites guidées
- communiquer avec plus de 1 700 éducateurs pour partager des renseignements exacts et des ressources pratiques sur la gestion durable des forêts et les carrières dans le secteur forestier
- élaborer une version bêta d’un nouveau cours de techniques avancées de construction en bois à utiliser dans les classes pertinentes du secondaire
- Mise en évidence des possibilités de mesurage du bois et offre de licences de mesureurs dans quatre collèges axés sur la foresterie.
- Octroi de plus de 307 000 $ par l’entremise de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario (SGFPNO) au cours de l’exercice 2024-2025 pour appuyer 8 stages liés à la foresterie. Le programme Main-d’œuvre et talent de la SGFPNO est conçu pour attirer, fidéliser et faire croître la main-d’œuvre dans le Nord de l’Ontario par la prestation de stages aux termes des volets « Développement de la main-d’œuvre autochtone » et « Développement de la main-d’œuvre » au moyen de partenariats d’affaires.
6. Les marchés en expansion
Nous maintenons et développons les marchés pour les produits du bois fabriqués en Ontario et nous atteignons de nouveaux marchés pour maximiser l’utilisation de l’approvisionnement en bois disponible. En outre, nous encourageons l’utilisation accrue du bois dans la construction et nous assurons la conscientisation du public à la gestion durable des forêts de l’Ontario. Voici comment le gouvernement de l’Ontario a élargi l’accès à de nouveaux marchés et favorisé la croissance de l’industrie forestière :
- Suivi du risque quant à la formation d’obstacles techniques au commerce par une préparation précoce à la mobilisation et à la revendication en lien avec l’introduction du Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RUED). Le gouvernement de l’Ontario continue de travailler par l’entremise du Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF) à élaborer une définition faite au Canada du terme « dépérissement de la forêt », une approche de mesure et de production de rapports, et à diffuser son acceptation sur les marchés mondiaux.
- Poursuite de l’attaque des obstacles au commerce par une participation constante au programme « Forest-in-Mind » (Forêt en tête) du CCMF, dans l’optique de mener une campagne de conscientisation avec d’autres partenaires provinciaux, territoriaux, fédéraux et industriels au sein d’une « Équipe Canada ». L’Ontario a dirigé trois projets visant à recueillir des renseignements sur des questions préoccupantes pour les journalistes des médias environnementaux de masse, les entreprises de biens de consommation qui utilisent des produits forestiers et les organisations du secteur financier qui investissent dans des entreprises du secteur forestier. À la lumière des renseignements recueillis, le programme Forest-in-Mind (Forêt en tête) a entrepris des efforts pour élaborer des produits de communication ciblés qui répondront plus efficacement aux questions d’intérêt de ces publics.
- Établissement de liens entre les petites et moyennes entreprises dans l’accès aux marchés d’exportation mondiaux en expansion par la transmission de conseils stratégiques et de connaissances sur les marchés, ainsi que l’appui à l’accès aux marchés. En voici des exemples :
- Collaboration avec l’ambassade de la Finlande pour créer une occasion de réseautage et de développement des affaires pour les entreprises ontariennes de concert avec une nouvelle délégation finlandaise.
- Accueil d’un pavillon ontarien à la mission commerciale internationale 2024. Quatre entreprises ont participé et ont signalé de nouvelles occasions d’affaires importantes, notamment de nouvelles possibilités d’exportation au Japon (habitation) et en Asie du Sud-Est (bois de pin blanc et bois franc).
- Accueil d’un pavillon de l’Ontario au Congrès de Montréal sur le bois 2025. Les quatre entreprises qui ont participé ont fait état d’une croissance éventuelle des ventes, surtout aux États-Unis, mais l’incertitude du marché se révélait importante en raison du contexte commercial actuel.
- Présentation de la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en favorisant le libre-échange au Canada, qui appuie l’objectif de la province de protéger l’Ontario et de rendre l’économie de l’Ontario plus concurrentielle et plus ouverte au commerce et à l’investissement en éliminant les obstacles au commerce des biens et des services, à la mobilité de la main-d’œuvre et à l’investissement entre l’Ontario et d’autres administrations. La Loi établit également le jour « Achetons ontarien, achetons canadien » qui a lieu chaque année le dernier vendredi de juin pour aider les consommateurs à soutenir les entreprises et les travailleurs locaux grâce à des programmes comme Fabrication en Ontario, Le bois en Ontario et Ontario, terre nourricière.
- Promotion des produits du bois cultivés et fabriqués en Ontario grâce au programme Le bois de l’Ontario. Le programme compte maintenant 524 partenaires, dont 483 sont des particuliers et des entreprises qui s’approvisionnent en de tels produits, les produisent et les vendent. Le programme Le bois de l’Ontario soutient les activités de marketing de ses partenaires et facilite la participation à des événements commerciaux clés. Au cours de la dernière année, le programme a appuyé un total de 54 apparitions commerciales à 3 salons axés sur les consommateurs dans le sud de l’Ontario. Le programme aide également les consommateurs et les entreprises à identifier les produits fabriqués en Ontario en faisant la promotion de l’identificateur de marque « Look for the Leaf » (Repérez la feuille d’érable) sur les médias sociaux et lors d’événements publics, ce qui donne davantage de valeur à l’achat local.
- Collaboration avec l’organisme Forests Canada (disponible en anglais seulement) et des partenaires de l’industrie à l’initiative « It Takes A Forest (ITAF) » (Ça prend une forêt) afin de présenter au public des renseignements factuels sur le secteur forestier de l’Ontario. Le financement provincial a contribué à 6 000 visionnements Web sur des pages liées à l’initiative ITAF. En outre, près de 500 000 personnes ont été rejointes par des publications et il y a eu plus de 2 850 nouveaux abonnés au cours de la dernière année.
- Octroi de plus de 345 000 $ au Conseil canadien du bois pour faire progresser l’éducation, la sensibilisation et la connaissance des techniques avancées de la construction en bois. Le travail comprenait la présentation de plus de 30 exposés techniques et de 15 séances de formation à l’interne à des architectes, des fonctionnaires municipaux et des professionnels de la construction, la présentation de plus de 7 000 participants et l’organisation de 18 visites guidées de bâtiments en bois massif, notamment : la Limberlost Place (disponible en anglais seulement) et la Tour universitaire à l’Université de Toronto (disponible en anglais seulement) pour les principaux intervenants. Un nouveau contenu promotionnel et technique a été élaboré pour appuyer l’adoption de la construction modulaire et préfabriquée en bois partout en Ontario.
- Appui au Conseil canadien du bois dans l’élaboration et la diffusion de multiples ressources techniques, notamment :
- Guide de la CBME dans le Code du bâtiment de l’Ontario (PDF) (Deuxième édition, offert en anglais seulement)
- Une voie pratique pour la fabrication hors site : stratégies d’accroissement de la capacité et de réussite en construction industrialisée à base de bois (PDF) (offert en anglais seulement)
- Explorer le rôle du bois massif : construction de bâtiments industriels et d’entrepôts (PDF) (offert en anglais seulement)
- Guide d’inspection, d’entretien, de restauration et de conception détaillée de ponts en bois (offert en anglais seulement)
- Création d’une ressource pour attirer des investissements pour la construction hors site, intitulée Étude d’opportunité sur la construction préfabriquée en Ontario. L’étude examine l’analyse de rentabilisation portant sur l’établissement de nouveaux bâtiments préfabriqués ou de l’expansion de ceux-ci en Ontario.
- Aide à WoodWorks Ontario pour tirer parti d’essais antérieurs de résistance au feu du bois massif en élaborant de nouveaux documents d’information sur le comportement en cas d’incendie. Le matériel a été lancé en ligne, y compris le module Exploiter les perspectives : résistance du bois massif au feu qui a été complété plus de 50 fois.
- Octroi annuel de 525 000 $ à FPInnovations pour les projets qui développent une expertise pour le secteur de la construction en bois hors site, notamment :
- élaboration du manuel de construction en bois hors site
- essais de résistance au feu pour étudier le rendement structural d’un système novateur de planchers en bois lamellé-croisé (BLC), afin d’accélérer l’adoption et d’orienter l’analyse de l’assurance
- Soutien à l’équipe de recherche appliquée sur le bois d’œuvre de l’Université de Waterloo pour aider à valider le rendement en matière de structure, de résistance au feu et de vibration des panneaux en bois massif à âme creuse, un système de plancher en bois massif novateur et très efficace.
- Octroi d’un financement continu au réseau canadien de recherche sur la construction en bois (disponible en anglais seulement) pour appuyer plus de 35 projets de recherche faisant progresser les systèmes de construction en bois et élargissant les dispositions relatives à l’utilisation du bois dans les codes et les normes du bâtiment.
- Soutien du programme du Mass Timber Institute (disponible en anglais seulement, institut ontarien de la construction massive en bois) de l’Université de Toronto et l’enquête de l’Ontario Woodlot Association (disponible en anglais seulement, association ontarienne des propriétaires de terres à bois) sur la faisabilité de l’utilisation de bois de pin rouge provenant de récoltes d’éclaircissement des plantations en Ontario pour produire du bois lamellé-croisé (BLC). Il en est résulté la construction et l’installation, à l’aide de panneaux en BLC de pin rouge, d’une cabane chauffante dans la forêt de Limerick (PDF) (offert en anglais seulement).
- Collaboration avec l’industrie sidérurgique pour effectuer une évaluation du cycle de vie quantifiant les émissions de gaz à effet de serre afin de produire du biocarbone à partir de sources multiples de biomasse forestière. Deux articles scientifiques ont été publiés :
- Empreinte carbone du biochar provenant des résidus de récolte forestière comme substitut au charbon pendant la production d’acier (offert en anglais seulement)
- Analyse du cycle de vie du berceau à la porte du biochar à pyrolyse lente provenant des résidus de récolte forestière en Ontario, au Canada (offert en anglais seulement)
- Réalisation d’une évaluation du cycle de vie quantifiant la réduction des émissions de gaz à effet de serre associée à la substitution de l’utilisation de combustibles fossiles pour produire de la chaleur par la biomasse forestière dans les collectivités nordiques et éloignées de l’Ontario.
- Collaboration avec l’Université de la Colombie-Britannique à l’élaboration d’un modèle d’évaluation du cycle de vie pour évaluer avec exactitude la contribution éventuelle du secteur forestier de l’Ontario à l’atténuation des changements climatiques.