Message du ministre

Notre gouvernement s’efforce d’aider les personnes touchées par la pauvreté à s’en sortir et de bâtir une province qui ne fait aucun laissé-pour-compte.

Nous rendons la vie plus abordable pour les Ontariennes et les Ontariens en contribuant à réduire le coût de la vie, en soutenant davantage les personnes en situation de handicap, les femmes, les anciens combattants et les aînés, et en protégeant le pouvoir d’achat.

Pour aider les personnes touchées par la pauvreté à s’en sortir, y compris toutes celles qui rencontrent des obstacles à l’emploi, il est indispensable d’investir dans des programmes qui leur permettent de perfectionner leurs compétences et les aident à cheminer vers l’autonomie économique en les orientant vers des emplois gratifiants et bien rémunérés.

Dans un contexte où les relations géopolitiques et commerciales ne cessent d’évoluer, il faudra absolument continuer d’accompagner les travailleurs vers la réussite professionnelle et cultiver une main-d’œuvre qualifiée, capable de soutenir la santé et la résilience de l’économie ontarienne.

Voilà pourquoi nous avons poursuivi nos investissements au titre du volet Formation du Fonds pour le développement des compétences. Le budget de 2024 a en effet alloué une enveloppe supplémentaire de 260 millions de dollars au financement de programmes permettant de rapprocher les travailleurs des possibilités de formation et d’emploi dans des secteurs stratégiques tels que l’extraction minière, les métiers spécialisés et l’énergie.

Ce fonds vient en aide à plus de 90 000 personnes, notamment aux travailleurs qui rencontrent un surcroît d’obstacles à l’emploi ou qui sont en situation de handicap, ainsi qu’aux Autochtones et aux membres d’un groupe racisé.

Et nous le savons : ces investissements portent leurs fruits. L’an dernier, nous avons enregistré près de 35 000 départs de l’aide sociale vers l’emploi, soit un nombre record en Ontario depuis 2020.

Notre gouvernement a également continué d’investir dans les infrastructures, la formation et d’autres initiatives contribuant à renforcer les entreprises et les économies autochtones.

Ainsi, le budget de 2024 prévoyait 9,2 millions de dollars de financement au titre du Fonds de développement économique pour les Autochtones et du Programme de subventions pour l’infrastructure des communautés autochtones, lesquels sous-tendent 48 initiatives à travers la province, dont des projets favorisant la création d’entreprises, de centres communautaires et d’installations de formation.

Par ailleurs, nous avons continué d’aider les femmes à se lancer dans le secteur des métiers spécialisés et dans l’entrepreneuriat afin de promouvoir encore davantage leur sécurité économique et d’accroître leur autonomie financière.

L’an dernier, nous avons élargi nos investissements au titre du Programme pour la sécurité économique des femmes et soutenu ainsi à l’échelle de la province 25 programmes de formation qui aident ces dernières à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience dont elles ont besoin pour trouver un emploi, créer une entreprise et atteindre l’autonomie financière.

Dans l’optique de continuer à soutenir les anciens combattants et les membres des Forces armées canadiennes, nous avons augmenté l’aide financière versée par l’entremise de la Commission d’aide aux anciens combattants à hauteur de 3 000 dollars (au lieu de 2 000 dollars) par période de 12.

Nous avons également annoncé investir 3 millions de dollars sur trois ans au titre du programme Du régiment aux bâtiments afin d’aider les membres actifs et anciens des Forces armées canadiennes à réintégrer la vie civile en les formant aux carrières dans le secteur de la construction.

Nous savons que les Ontariennes et les Ontariens continuent de perdre du pouvoir d’achat. Voilà pourquoi le budget de 2024 prévoyait des mesures visant à rendre la vie plus abordable, notamment en éliminant les frais de correspondance entre les réseaux de transport en commun, en réduisant les taxes sur l’essence et sur le carburant et en augmentant le nombre de personnes admissibles au Programme ontarien d’aide relative aux frais d’électricité. Notre gouvernement a notamment versé aux contribuables une remise de 200 dollars pour offrir aux particuliers admissibles et à leurs enfants un allégement du coût de la vie.

Nous avons par ailleurs continué d’œuvrer pour préserver le revenu des travailleurs arrivant sur le marché du travail des effets de l’inflation en augmentant le salaire minimum à 17,20 dollars par heure.

Notre gouvernement a conscience de l’importance d’améliorer l’abordabilité dans l’intérêt de toutes et tous, y compris des personnes en situation de handicap. En juillet dernier, nous avons donc rehaussé de 4,5 % le soutien du revenu versé dans le cadre du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées et du Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave, portant à 17 % les augmentations totales octroyées en deux ans.

Le budget de 2024 a également élargi le Régime de revenu annuel garanti (RRAG) de l’Ontario et indexé cette prestation sur l’inflation, de sorte que quelque 100 000 aînés supplémentaires puissent recevoir des paiements à ce titre.

Si les mesures mises en œuvre l’an dernier contribuent à aider de nombreux habitants de la province, nous savons qu’il nous reste du travail à faire pour améliorer les possibilités économiques offertes à la population et renforcer notre province.

Nous remercions les partenaires autochtones, les organismes communautaires et tous les ordres de gouvernement pour leur soutien sans faille. Ensemble, nous poursuivrons nos efforts pour aider les gens à se relever, soutenir les collectivités et préserver l’Ontario.

Michael Parsa
Ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires

Introduction

Au terme de l’actuelle Stratégie de réduction de la pauvreté Établir une base solide pour la réussite : Réduire la pauvreté en Ontario (2020-2025), le gouvernement provincial reste déterminé à soutenir les populations vulnérables, à consolider l’économie et à créer de meilleurs emplois mieux rémunérés, tout en contenant les coûts pesant sur les familles et les entreprises.

Depuis 2020, la Stratégie de réduction de la pauvreté est déployée par le biais d’initiatives intergouvernementales articulées autour de quatre grands piliers, à savoir : encourager la création d’emplois; offrir aux gens les soutiens et les services appropriés; rendre la vie plus abordable et renforcer la résilience financière; et accélérer les mesures et favoriser le progrès.

Lancée en pleine pandémie, cette stratégie avait pour but de relever les défis posés par cette dernière dans un monde de plus de plus complexe aux dynamiques géopolitiques mouvantes.

Ces cinq dernières années, l’Ontario a réalisé des investissements cruciaux en faveur de la stabilité, de l’abordabilité et du redressement à long terme, en axant notamment ses efforts sur : la reconversion et le perfectionnement professionnels en vue d’orienter la population ontarienne vers les emplois en demande; la mise en œuvre de programmes, services et dispositifs de soutien à destination des populations vulnérables; les soins de santé et les infrastructures (routes et autoroutes, hôpitaux, logements, écoles). Ces actions, associées à un allégement immédiat des dépenses pour les familles, forment un plan complet à l’appui de l’engagement pérenne de la province visant à réduire la pauvreté, à contenir les coûts, à renforcer la résilience économique et à bâtir un avenir radieux pour l’ensemble des Ontariennes et des Ontariens.

Le présent Rapport annuel 2024 souligne la priorité stratégique durablement accordée par le gouvernement à l’abordabilité et à la résilience financière dans une optique de stabilité socio-économique. La hausse des investissements dans les services d’emploi intégrés a permis de soutenir les efforts entrepris pour rapprocher les demandeurs d’emploi des entreprises dans les secteurs en forte demande tels que la fabrication, la construction et les soins de santé. La réalisation d’investissements conséquents dans les programmes de perfectionnement professionnel a également favorisé de manière stratégique la reconversion professionnelle et le renforcement des compétences de la population ontarienne.

La province continue d’accomplir des progrès au regard de son objectif stratégique, plusieurs indicateurs faisant état d’améliorations. L’année 2024 a été marquée par une hausse du nombre de ménages qui ont quitté l’aide sociale pour occuper un emploi, lequel s’est établi à 34 994 contre 28 599 en 2023.

L’Ontario a réalisé par ailleurs des investissements conséquents en faveur d’initiatives visant à renforcer la résilience financière, dont le prolongement des mesures d’allégement temporaires de la fiscalité comme la réduction des taux de la taxe sur l’essence et le carburant, destinée à contenir les coûts pour les conducteurs. Le gouvernement a également accru le financement du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, revu à la hausse le salaire minimum et élargi les programmes de remise et de réduction de la fiscalité, toutes ces mesures ayant pour but d’alléger les fardeaux financiers et de promouvoir le bien-être économique des Ontariennes et des Ontariens.

Contexte en Ontario en 2024

En 2024, la province a redoublé d’efforts pour bâtir un Ontario prospère en investissant davantage dans les domaines de l’aide économique, de la santé et du bien-être, du perfectionnement de la main-d’œuvre et des partenariats communautaires. Plus de 500 millions de dollars ont été alloués au titre du renforcement de la formation professionnelle, de l’amélioration des débouchés d’emploi et du soutien aux secteurs stratégiques. La province a par ailleurs augmenté les investissements visant à renforcer la résilience financière et à rendre la vie plus abordable pour l’ensemble de la population ontarienne, et plus particulièrement les groupes prioritaires.

Malgré la conjoncture économique et géopolitique toujours incertaine, l’Ontario continue d’agir avec audace et détermination pour lutter contre la perte de pouvoir d’achat et les taux élevés d’inflation, mais aussi pour s’adapter à la complexité croissante des besoins en matière de santé physique et mentale ainsi qu’à la mutation du marché du travail.

Progrès accomplis dans les différents piliers de la Stratégie de réduction de la pauvreté

En 2024, le gouvernement de l’Ontario a continué d’appliquer sa Stratégie de réduction de la pauvreté en s’appuyant sur quatre grands piliers dans le but d’aider les personnes touchées par la pauvreté à s’en sortir et de promouvoir l’autonomie financière. Grâce à la réalisation d’investissements ciblés, à la mise en œuvre de programmes innovants et à l’adoption de mesures législatives, cette stratégie permet aux Ontariennes et aux Ontariens de se former et leur offre les débouchés nécessaires à l’obtention à long terme d’un emploi valorisant.

Premier pilier : encourager la création d’emplois et rapprocher les gens de l’emploi

Le gouvernement soutient la création d’emplois et aide les gens à se rapprocher d’un emploi valorisant dans des secteurs en demande, en réponse aux besoins des marchés du travail locaux. Ces initiatives lèveront les obstacles à l’emploi rencontrés par les Ontariennes et les Ontariens et fourniront des soutiens ciblés à l’égard des groupes prioritaires, tout en améliorant les débouchés d’emploi et les possibilités de formation dans les métiers spécialisés.

Élargissement des services d’emploi intégrés

L’Ontario continue de réformer ses services d’emploi, en adoptant par exemple une optique de simplification et de focalisation sur les résultats, tout en veillant à leur disponibilité dans toutes les régions de la province. Il s’agit notamment de renforcer la formation professionnelle, de créer des occasions d’emploi et de rapprocher les gens d’emplois valorisants.

Le gouvernement de l’Ontario a élargi les services d’emploi intégrés de la province afin de favoriser l’accès des demandeurs d’emploi (notamment des bénéficiaires de l’aide sociale et des personnes en situation de handicap) à des carrières gratifiantes. La planification de la dernière phase d’extension du Renouvellement des services d’emploi a commencé début 2024, l’objectif étant de garantir que les gestionnaires de système de services locaux fournissent des services d’emploi intégrés, simplifiés et axés sur les résultats partout dans la province. La mise en œuvre complète des services d’emploi intégrés a été achevée en mars 2025, à l’issue de la transition des régions de Toronto ainsi que du Nord-Est et du Nord-Ouest de l’Ontario, soit les trois dernières zones de service sur les 15 concernées par cette initiative. Plus de 265 000 personnes en Ontario ont bénéficié d’une aide pour cheminer vers l’emploi grâce à cette approche intégrée.

Renforcement des compétences pour de meilleurs résultats en matière d’emploi

Afin de suivre l’évolution des besoins sur le marché du travail ontarien et de favoriser la croissance économique à long terme, le gouvernement provincial continue d’investir dans le perfectionnement de la main-d’œuvre au moyen de financements ciblés et de programmes innovants. Ces initiatives visent à former la population ontarienne et à la doter des compétences requises pour s’épanouir dans des secteurs en forte demande, des métiers spécialisés aux industries émergentes, tout en apportant un soutien particulier aux personnes qui rencontrent des obstacles à l’emploi. En renforçant la résilience et l’inclusivité de sa main-d’œuvre, l’Ontario jette les bases d’une économie plus compétitive.

Le Fonds pour le développement des compétences (FDC) joue un rôle crucial à cet égard. Le volet Formation du FDC finance les organisations à l’origine de projets innovants qui résolvent les difficultés d’embauche, de formation ou de maintien en poste des travailleurs, y compris des apprentis. Il a pour objectif de lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, de stimuler la croissance dans les secteurs stratégiques et de renforcer la compétitivité économique de l’Ontario en dotant la province d’une main-d’œuvre qualifiée et pérenne. Ce volet soutient également les personnes qui rencontrent des obstacles à l’emploi, notamment celles qui sont en situation de handicap, qui sont membres d’un groupe racisé, qui appartiennent aux communautés autochtones ou qui ont un casier judiciaire.

Au titre de l’année 2024-2025, le gouvernement a investi 260 millions de dollars supplémentaires dans le volet Formation afin de mieux combler le déficit de compétences de la province et d’aider les Ontariennes et les Ontariens à trouver un emploi bien rémunéré dans leur collectivité. Il s’agit de la plus importante levée de capitaux depuis le lancement du FDC en 2021, laquelle porte l’investissement total de l’Ontario à 1,4 milliard de dollars. Le volet Formation du FDC aidera plus de 90 000 travailleurs à se former et à se perfectionner afin d’accéder aux carrières en demande dans des secteurs tels que l’extraction minière, les métiers spécialisés et l’énergie.

Par ailleurs, le volet Immobilisations du FDC finance les organisations admissibles qui souhaitent construire de nouveaux centres de formation, moderniser des installations existantes ou convertir des bâtiments en lieux de formation. Ces centres mettent l’accent sur la formation professionnelle dans des secteurs cruciaux qui rencontrent des difficultés pour recruter, à l’image des métiers spécialisés, des soins de santé et des technologies de l’information. Lancé en novembre 2024, le deuxième cycle de financement a alloué plus de 74 millions de dollars à l’agrandissement et à la rénovation d’installations destinées à la formation des travailleurs.

Voici quelques-uns des projets notables financés par l’entremise des deux volets du FDC :

  • Investissement de 26 millions de dollars en vue de la construction d’un nouveau centre de formation pour LiUNA, section locale 183, qui permettra de former près de 50 000 personnes supplémentaires dans le secteur de la construction civile et résidentielle, doublant ainsi sa capacité de formation actuelle pour atteindre quelque 100 000 travailleurs. Ce projet prévoit la construction d’un nouvel atelier industriel et de nouvelles salles de classe destinées à la formation pratique comme théorique, ainsi que la rénovation du bureau syndical.
  • Investissement de 17 millions de dollars pour combler le déficit de compétences dans le Nord au travers de partenariats avec les Premières Nations, les syndicats, les employeurs et les organismes communautaires. Ce financement servira à former plus de 36 000 travailleurs, notamment autochtones, aux emplois dans les secteurs de l’extraction minière, de la construction, de l’énergie et de la foresterie, mais aussi à construire de nouvelles installations de formation.
  • Investissement de 10 millions de dollars en partenariat avec Ontario Shipyards Inc. pour former des travailleurs et améliorer leurs compétences en vue de carrières dans le secteur ontarien de la construction navale.
  • Investissement de 9 millions de dollars pour former quelque 2 300 travailleurs aux carrières dans les secteurs de la fabrication et de la construction à Windsor, dont 4,7 millions de dollars destinés à la construction d’un nouveau centre de formation pour les ouvriers en électricité locaux.
  • Investissement de 7,3 millions de dollars visant à financer trois projets de formation à Milton, lesquels aideront plus de 700 travailleurs et demandeurs d’emploi à se préparer aux carrières dans les métiers spécialisés.
  • Investissement de 5 millions de dollars en partenariat avec l’Union Internationale des Opérateurs Ingénieurs (IUOE) afin de construire une installation de formation à la conduite de grues pour plus de 1 600 travailleurs à Barrie.
  • Investissement de 4 millions de dollars pour moderniser le centre de formation de SMART 47 destiné aux ouvriers en tôlerie et pour élargir son programme de formation en y intégrant des supports en français, ce qui permettra de former plus de 500 travailleurs supplémentaires au cours des cinq prochaines années.
  • Investissement de 672 700 dollars à l’intention de la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE) dans le but d’offrir un programme de préparation à l’emploi aux apprentis et aux demandeurs d’emploi dans la région de Niagara.

Ces investissements ciblés contribueront à renforcer la résilience de la main-d’œuvre en formant et en aidant les personnes qui rencontrent des obstacles à l’emploi, de façon à leur ouvrir la voie de l’autonomie financière à long terme.

Soutiens à l’emploi pour les groupes prioritaires

Les groupes historiquement marginalisés rencontrent un surcroît d’obstacles pour entrer sur le marché du travail et trouver un emploi valorisant. L’Ontario demeure déterminé à investir dans des programmes qui aident les groupes sous-représentés, notamment les personnes noires, autochtones ou racisées, ainsi que les femmes, à accéder à la formation professionnelle, aux programmes d’apprentissage et aux possibilités entrepreneuriales. Ces actions ciblées ont pour but d’accroître la diversité de la main-d’œuvre, de renforcer la sécurité économique et de lever les obstacles à la réussite dans des secteurs en forte demande.

L’Ontario poursuit son action en faveur des communautés noires en aidant leurs jeunes, notamment les jeunes professionnels noirs, à acquérir les compétences nécessaires pour entamer une carrière dans des secteurs en forte demande tels que les métiers spécialisés, les technologies de l’information, l’automobile, la santé, la production cinématographique et les arts. En 2024-2025, le gouvernement de l’Ontario a investi 30,5 millions de dollars dans le Plan d’action pour les jeunes noirs (PAJN) en vue de contribuer à éliminer les disparités systémiques fondées sur la race pour les enfants, les jeunes et les familles noirs par le biais d’une approche qui favorise le bien-être des familles et renforce les voies d’accès à l’éducation, y compris aux études postsecondaires à divers stades de la vie.

Cet investissement englobe un budget de 16,5 millions de dollars à l’appui du volet Autonomisation économique du PAJN, de façon que les organismes communautaires menant une démarche axée sur la culture puissent continuer d’œuvrer à l’autonomisation des enfants et des familles des communautés noires. Ce volet a pour objectif d’aider les jeunes noirs à acquérir des compétences recherchées pour lancer leur carrière, engranger de l’expérience à des fins d’évolution professionnelle et décrocher des occasions d’emploi dans des secteurs en forte croissance.

En plus d’élargir les possibilités de formation, le gouvernement améliore l’accès à l’éducation en dotant le Fonds d’aide à la réussite des étudiantes et étudiants autochtones pour les collèges et universités de 18,2 millions de dollars par an à l’appui de la prestation de programmes et de services à l’intention des apprenants autochtones, offrant ainsi une source de financement stable au sein de ces établissements en faveur des mesures essentielles de soutien aux étudiants autochtones et des bureaux de services aux Autochtones.

Pour favoriser l’entrepreneuriat, le gouvernement de l’Ontario investit 5 millions de dollars supplémentaires au titre du Programme de subventions pour le soutien aux entrepreneurs racisés et autochtones pour l’année 2024-2025, afin d’offrir un accès gratuit à l’accompagnement en affaires, à la formation et aux subventions à près de 500 entrepreneurs autochtones, noirs et racisés. Ce financement fait partie de l’investissement de 15 millions de dollars sur trois ans du gouvernement qui permettra de former et d’accompagner plus de 1 400 entrepreneurs dans la création et l’expansion de petites entreprises prospères.

L’Ontario continue d’aider et d’encourager toujours plus de femmes à se lancer dans des secteurs d’emploi en forte demande. En 2024, le gouvernement de l’Ontario a étendu le programme Investir dans l’avenir des femmes par l’entremise d’un nouveau site qui fournira des services aux femmes francophones et permettra à davantage de femmes rencontrant des obstacles sociaux et économiques d’avoir accès à des services de soutien et d’acquérir les compétences dont elles ont besoin pour assurer leur sécurité financière et leur indépendance. Cet ajout porte à 34 le nombre total de lieux de prestation de ce programme.

Le gouvernement de l’Ontario s’est engagé à hauteur de 26,7 millions de dollars sur trois ans au titre du Programme pour la sécurité économique des femmes lancé initialement en 2018, afin de soutenir à l’échelle de la province 25 programmes locaux qui proposent aux femmes des occasions de formation professionnelle. À cette somme s’ajoutent des investissements fédéraux supplémentaires en 2024-2025. Ce programme aide les femmes à faible revenu à acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience dont elles ont besoin pour trouver un emploi ou créer une entreprise et atteindre l’autonomie financière en leur offrant une formation de préparation à l’emploi, de préapprentissage et d’entrepreneuriat.

Par ailleurs, l’Ontario reste le chef de file canadien en matière d’amélioration des conditions de travail des femmes dans divers secteurs d’activité. Les modifications législatives et réglementaires apportées par la Loi visant à œuvrer pour les travailleurs, cinq, annoncées en 2024, ont vocation à encourager davantage de femmes à faire carrière dans les métiers spécialisés. Parmi elles, citons les dispositions imposant l’approvisionnement en produits d’hygiène menstruelle sur les grands chantiers de construction et exigeant que les salles de toilette sur le lieu de travail soient propres et hygiéniques, avec tenue obligatoire d’un registre de nettoyage – une mesure pionnière au Canada. Le gouvernement a également mis à jour les politiques sur le harcèlement au travail afin d’inclure des dispositifs de protection en ligne.

S’appuyant sur les progrès réalisés dans le cadre des cinq précédentes moutures, la Loi visant à œuvrer pour les travailleurs, six a reçu la sanction royale en décembre 2024. Ce nouveau texte législatif instaure des mesures de soutien inédites au Canada et des dispositifs de protection encore plus solides en vue d’améliorer la sécurité et le bien-être des travailleurs et de leurs familles, d’étoffer la main-d’œuvre de l’Ontario et de réduire les coûts tant pour les travailleurs que pour les entreprises. Parmi les mesures stratégiques figurent la création d’un nouveau congé parental et d’un nouveau congé de maladie de longue durée, l’élargissement de la couverture du cancer pour les pompiers et la réalisation d’investissements conséquents par l’entremise du Fonds pour le développement des compétences dans le but de former plus d’un million de travailleurs aux métiers spécialisés et à d’autres emplois en demande. Cette loi réforme également la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB) afin de remettre plus d’argent dans les poches des travailleurs et des entreprises, et durcit les sanctions à l’égard des intervenants malhonnêtes en imposant des amendes minimales obligatoires de 500 000 dollars aux sociétés reconnues coupables de récidives au titre de la Loi sur la santé et la sécurité au travail dans un délai de deux ans.

L’Ontario aide également les groupes sous-représentés à démarrer ou à faire croître leur propre entreprise dans le secteur agroalimentaire. À compter de 2024-2025, les gouvernements du Canada et de l’Ontario investissent jusqu’à 1,5 million de dollars dans la nouvelle Initiative pour l’équité et la diversité dans le secteur agricole par l’entremise du Partenariat canadien pour une agriculture durable afin de réduire les obstacles entravant la création ou le développement d’entreprises par les groupes sous-représentés dans ce secteur. Cette initiative finance les entreprises sur la base d’un partage des coûts pour permettre aux groupes sous-représentés d’avoir accès à des espaces ou à de l’équipement ou les aider à obtenir un financement.

Formation aux métiers spécialisés

Pour attirer davantage de travailleurs vers les métiers spécialisés, le gouvernement de l’Ontario a adopté en 2024 de nouvelles mesures législatives visant à réduire les obstacles à la formation en apprentissage pour les personnes ayant déjà une expérience professionnelle. Ces modifications incluent notamment la création d’une nouvelle voie d’apprentissage et d’une plateforme de jumelage travailleur-emploi en ligne, deux initiatives destinées à faire la promotion des métiers spécialisés et à favoriser l’orientation vers des carrières gratifiantes et bien rémunérées d’électriciens, de plombiers, de charpentiers, etc.

Faisant fond sur le succès du Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO), la province a créé en 2024 le volet Accélération de l’apprentissage et de la formation professionnelle (APTE) qui permet aux élèves de 11e et 12e année d’acquérir davantage d’expérience en apprentissage en obtenant des crédits pour l’éducation coopérative supplémentaires tout en terminant leurs études secondaires. Les diplômés recevront un nouveau sceau sur leur diplôme d’études secondaires de l’Ontario pour indiquer qu’ils ont achevé le programme avec succès et rendre compte de leur engagement à apprendre les métiers spécialisés.

À compter de 2024-2025, le gouvernement de l’Ontario investit 3 millions de dollars sur trois ans au titre du programme Du régiment aux bâtiments afin d’aider 650 membres actifs et anciens des Forces armées canadiennes (FAC) à réintégrer la vie civile en les formant aux carrières dans le secteur de la construction en Ontario. Cet investissement vise à combler les ressources lacunaires en matière d’emploi et de formation, tout en répondant aux besoins particuliers des anciens combattants. Les fonds permettront également à l’organisme d’étendre les services offerts aux personnes qui sont en situation de handicap, qui ont des problèmes de dépendance, qui sont sans-abri ou qui souffrent de stress post-traumatique, de façon qu’elles bénéficient de mesures de soutien essentielles pour surmonter les obstacles à l’emploi.

Soutien à l’emploi dans le secteur des soins de santé

Le gouvernement de l’Ontario investit plus de 100 millions de dollars au titre de deux programmes lancés en 2024-2025 dans le but de contribuer à la formation de quelque 32 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne et infirmiers dans le secteur des soins de longue durée au cours des trois prochaines années. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du plan Votre santé du gouvernement, lequel vise à recruter et à maintenir en poste des dizaines de milliers de membres du personnel de soins de longue durée dans les prochaines années. En décembre 2024, le gouvernement a également annoncé investir près de 17 millions de dollars supplémentaires pour favoriser la réalisation de stages dans des établissements de soins de longue durée et l’acquisition de nouvelles compétences par les étudiants.

Aide à la création d’entreprise

Le gouvernement aide également les Ontariennes et les Ontariens de tous âges à créer et à faire croître leur entreprise. À ce titre, le gouvernement investit 4,8 millions de dollars sur deux ans à compter de 2024 en vue d’élargir le programme Entreprise en démarrage Plus et d’aider ainsi 500 entrepreneurs supplémentaires à lancer ou à développer une entreprise. Ce programme, mis en œuvre par les centres d’encadrement des petits entrepreneurs pour l’Ontario, offre aux entrepreneurs âgés de 18 ans et plus un soutien individuel, l’accès à des ateliers, des séminaires ou des événements de réseautage, ainsi que des subventions pouvant atteindre 5 000 dollars. Au cours des cinq dernières années, Entreprise en démarrage Plus a soutenu plus de 5 500 entreprises, ce qui a permis de créer plus de 6 300 emplois en Ontario. Ce nouvel investissement portera le financement total du programme à 6,5 millions de dollars par an.

L’Ontario soutient également les étudiants qui veulent créer et faire croître leur entreprise. Ainsi, le gouvernement investit une somme de 1,5 million de dollars sur deux ans à compter de 2024 au titre du programme Entreprise d’été, en sus du financement existant de 1,6 million de dollars par an, afin d’aider 250 jeunes de plus. Ce programme permet aux élèves et étudiants âgés de 15 à 29 ans de bénéficier d’au moins 12 heures de formation commerciale, d’un mentorat individuel et de bourses pouvant atteindre 3 000 dollars pour démarrer une entreprise à temps plein. Au cours des cinq dernières années, ce programme mis en œuvre par les centres d’encadrement des petits entrepreneurs a aidé au lancement de plus de 1 700 entreprises en Ontario.

En 2024, le gouvernement de l’Ontario a octroyé la somme de 2 millions de dollars à Futurpreneur Canada, un organisme sans but lucratif qui accompagne les jeunes entrepreneurs, afin d’aider plus de 300 personnes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Cet investissement devrait permettre la création de quelque 1 200 emplois, plus particulièrement dans les collectivités rurales et du Nord de l’Ontario. Futurpreneur Canada octroie un financement, fournit un mentorat et met à disposition des outils et des ressources pour les entrepreneurs en herbe âgés de 18 à 39 ans, par l’entremise de son Programme de démarrage. Ce dernier offre jusqu’à 75 000 dollars de financement sous forme de prêts sans garantie, ainsi que deux ans de mentorat et d’accompagnement en personne. L’investissement de la province aidera les entrepreneurs des collectivités rurales, éloignées et du Nord de l’Ontario à stimuler la croissance économique et à créer de nouveaux débouchés d’emploi dans ces régions.

Deuxième pilier : offrir aux gens les soutiens et les services appropriés

L’Ontario investit dans des soutiens ciblés afin de rapprocher les personnes et les familles des services dont elles ont besoin, de façon à garantir un accès en temps opportun et l’amélioration de leurs résultats à long terme. Ces efforts axés sur les populations prioritaires visent à aider davantage de personnes à atteindre la stabilité financière grâce au renforcement des mesures d’aide sociale et des programmes de logement abordable, à la multiplication des possibilités de formation et à l’offre d’emplois stables, tout en élargissant l’accès aux services de santé mentale et aux programmes de prévention de la violence.

Efficacité et efficience du système d’aide sociale

Le gouvernement de l’Ontario continue d’œuvrer aux côtés de ses partenaires municipaux pour bâtir un système d’aide sociale plus efficace, efficient et centré sur les personnes, qui aide les bénéficiaires à obtenir un emploi durable et à atteindre, si possible, l’autonomie financière. Sa démarche d’amélioration de l’efficacité et d’allégement du fardeau administratif se poursuit grâce à la prestation de plus en plus centralisée des programmes ainsi qu’à d’autres initiatives numériques qui permettent aux gestionnaires de cas de se consacrer aux activités ayant le plus de retombées pour les Ontariennes et les Ontariens.

Amélioration de la stabilité en matière de logement

L’Ontario réalise d’importants investissements destinés à développer les logements abordables, à prévenir l’itinérance et à aider les populations prioritaires, l’objectif étant de remédier aux pénuries de logements et d’améliorer la qualité de vie au moyen de financements ciblés et de partenariats dans l’ensemble de la province.

En 2023–2024, l’Ontario a mobilisé 472 millions de dollars de fonds provinciaux et fédéraux au titre d’initiatives relevant de la Stratégie nationale sur le logement, dont l’Initiative Canada-Ontario de logement communautaire et l’Initiative liée aux priorités de l’Ontario en matière de logement. Les investissements consentis ont pour but d’accroître l’offre en matière de logement communautaire, de préserver le parc ontarien de logements sociaux et de financer des logements pour les Autochtones en milieu urbain. Ce financement témoigne des efforts continus de défense des intérêts de l’Ontario auprès du gouvernement fédéral visant à faire en sorte que les partenaires dans le domaine du logement disposent des ressources nécessaires pour protéger, renouveler et élargir les programmes de logement communautaire dans toute la province. En outre, l’Ontario a reçu en mars 2025 l’approbation fédérale eu égard à son plan d’action triennal final relatif à la Stratégie nationale sur le logement, avec à la clé environ 1,5 milliard de dollars de financement fédéral octroyé sur les trois prochaines années au titre de trois programmes provinciaux.

Les projets financés sont les suivants :

  • Construction de logements abordables à Beaverton : investissement des gouvernements provincial et fédéral à hauteur de 3,3 millions de dollars pour construire 47 logements abordables à Beaverton dans le cadre de l’Initiative liée aux priorités de l’Ontario en matière de logement. L’ensemble de logements de transition avec services de soutien de Beaverton comprend 47 unités modulaires destinées aux personnes sans-abri ou à risque de le devenir.
  • Logements avec services de soutien à St. Thomas : investissement combiné de plus de 2,4 millions de dollars pour financer la construction de 40 logements avec services de soutien à St. Thomas. Le nouvel ensemble résidentiel baptisé Tiny Hope permettra à des femmes, des Autochtones, de jeunes adultes et des personnes en situation de handicap d’avoir un chez-soi.
  • Logements abordables dans le Nord-Ouest de l’Ontario : investissement combiné de plus de 4,2 millions de dollars pour financer la construction de 102 logements abordables répartis dans trois ensembles résidentiels exploités par le Conseil des services du district de Kenora, en vue d’accueillir principalement des aînés de la région.

Outre son action visant à accroître l’offre de logements, la province a consacré près de 700 millions de dollars au Programme de prévention de l’itinérance et au Programme de logement avec services de soutien pour les Autochtones en 2024-2025. Par l’entremise des gestionnaires des services municipaux et des administrateurs de programmes autochtones, ces fonds serviront à fournir des logements abordables et des services de soutien essentiels aux personnes sans-abri ou à risque de le devenir. Le gouvernement a par ailleurs annoncé en avril 2024 un investissement de 9,2 millions de dollars pour appuyer la création de 52 logements avec services de soutien à Thunder Bay, lesquels seront d’une grande aide pour offrir un toit aux personnes vulnérables, y compris à celles à risque d’itinérance.

En 2024-2025, la province a accordé jusqu’à 75,5 millions de dollars à divers programmes de prévention de l’itinérance pour la création de places supplémentaires dans les maisons d’hébergement d’urgence et d’unités de logement abordables, afin de procurer aux Ontariennes et aux Ontariens vulnérables des solutions de rechange convenables aux campements, dans l’immédiat et à long terme. Cet investissement se répartit comme suit :

  • 50 millions de dollars pour soutenir la création d’ensembles de logements abordables prêts à construire;
  • 20 millions de dollars pour accroître la capacité d’accueil des maisons d’hébergement et créer des places supplémentaires d’hébergement temporaire;
  • 5,5 millions de dollars pour augmenter l’Allocation Canada-Ontario pour le logement (ACOL) et aider ainsi les personnes vivant dans des maisons d’hébergement à déménager dans un logement à plus long terme, de façon à libérer des places dans les maisons d’hébergement d’urgence pour les personnes vivant dans des campements.

Le logement joue un rôle crucial dans le rétablissement des personnes aux prises avec des dépendances ou des problèmes de santé mentale. Comme annoncé dans le budget de 2024, l’Ontario a investi un montant supplémentaire de 152 millions de dollars sur trois ans dans diverses initiatives offrant des logements avec services de soutien aux personnes vulnérables. Ces fonds serviront notamment à stabiliser 11 816 logements et à créer 748 nouveaux logements avec services de soutien qui serviront, entre autres, à l’accueil de résidents ayant des besoins importants.

À l’appui de l’engagement provincial visant à prévenir l’itinérance, le nouvel accord pour Toronto conclu fin 2023 avec la Ville de Toronto vise à améliorer la gestion financière et le développement durable à l’échelon municipal. L’Ontario octroie à ce titre 600 millions de dollars de financement sur trois ans aux maisons d’hébergement (hors accueil de réfugiés) et aux initiatives de prévention de l’itinérance, soit un montant de 200 millions de dollars par an en 2023–2024, 2024-2025 et 2025-2026 (conditionnel à l’aide fédérale pour subvenir aux besoins d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés).

Par ailleurs, l’accord Ontario-Ottawa conclu en mars 2024 formalise les modalités de collaboration entre le gouvernement de l’Ontario et la Ville d’Ottawa en vue de répondre aux défis particuliers rencontrés à l’échelon municipal et de promouvoir la reprise économique. Parmi les piliers du programme en question figure le financement provincial des maisons d’hébergement et de l’aide aux sans-abri incluant un montant de 120 millions de dollars sur trois ans (de 2023–2024 à 2025-2026) conditionnel à l’aide fédérale pour subvenir aux besoins d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés. Ces fonds sont destinés à augmenter le nombre de lits à disposition dans les maisons d’hébergement d’urgence, à renforcer la prestation de services connexes, à satisfaire les besoins de première nécessité des personnes sans-abri ou à risque de le devenir, ainsi qu’à fournir d’autres soutiens aux personnes concernées.

L’ACOL est un programme qui améliore l’accès à l’aide au logement pour les ménages dans le besoin en réduisant les délais d’attente et en leur offrant plus de choix concernant l’endroit où ils veulent vivre. Ce programme verse aux ménages qui sont inscrits ou admissibles à l’inscription sur une liste d’attente pour un logement social une prestation de logement directe, transférable et fondée sur le revenu qui contribue à accroître l’abordabilité des logements locatifs. Il s’adresse également aux ménages dans le besoin qui habitent un logement communautaire. Le montant total des fonds fédéraux et provinciaux disponibles au titre de l’ACOL, programme qui s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement, a augmenté de manière régulière au fil des années, passant de 94,9 millions de dollars en 2022–2023 à 194,7 millions de dollars en 2023–2024, pour atteindre 244,3 millions de dollars en 2024-2025.

Amélioration des résultats en matière de santé pour la population ontarienne

L’Ontario continue d’investir en priorité en faveur de l’amélioration du système de soins de santé dans l’intérêt de l’ensemble des Ontariennes et des Ontariens, en particulier de celles et ceux touchés par la pauvreté ou risquant de le devenir. Ces investissements sont destinés à améliorer l’accès à des soins de qualité au sein des collectivités locales, de façon à favoriser la santé et la réussite de tout un chacun.

Dans l’exposé d’automne 2024, le gouvernement de l’Ontario a dévoilé le plan d’agrandissement hospitalier le plus ambitieux de l’histoire de la province, en vertu duquel il s’engage à investir près de 50 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour améliorer l’infrastructure de la santé, dont quelque 36 milliards de dollars en subventions d’immobilisations qui favoriseront l’expansion des installations hospitalières, l’ajout de lits et la modernisation des services de soins de santé à l’échelle de la province. En outre, le gouvernement s’engage à verser 620 millions de dollars sur dix ans pour répondre aux besoins urgents en matière de renouvellement des infrastructures, dans l’optique de prolonger la durée de vie des installations hospitalières et de soins de santé communautaires.

Dans le cadre de son engagement durable en faveur de la santé mentale, l’Ontario renforce son soutien à l’appui des services de santé mentale et de lutte contre les dépendances grâce à un investissement de plus de 1,6 milliard de dollars destiné à la construction de deux nouveaux bâtiments sur le campus de la rue Queen du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto. Ces fonds contribueront à renforcer la capacité du système de soins de santé mentale de la province et à offrir aux personnes dans le besoin des options de traitement plus accessibles.

Afin d’aider les personnes ayant des besoins complexes et interdépendants en matière de services, l’Ontario investit par ailleurs près de 550 millions de dollars pour la création de 28 nouveaux carrefours d’aide aux sans-abri et de lutte contre les dépendances (AIDE) à travers la province. Ces carrefours AIDE fourniront jusqu’à 560 logements avec services de soutien supplémentaires faisant partie d’un système de soins qui accorde la priorité à la sécurité communautaire et place l’accent sur le traitement et sur le rétablissement afin d’aider les personnes concernées à reprendre leur vie en main. Les carrefours AIDE rapprocheront également les personnes dans le besoin de services et de soutiens en matière de santé mentale et de lutte contre les dépendances, de services sociaux, de programmes de soutien à l’emploi et de logements avec services de soutien.

La province accorde toujours autant d’importance à la santé mentale, comme en témoigne l’engagement phare de 3,8 milliards de dollars annoncé en 2020 dans le cadre de son plan Vers le mieux-être, en vue de mettre en place un système moderne et intégré de services de santé mentale et de lutte contre les dépendances. À titre d’exemple, la province a investi 2,9 millions de dollars dans 15 lits de dégrisement sécuritaire à Thunder Bay pour que les personnes ayant consommé des substances puissent bénéficier d’un endroit où dormir et obtenir les soins nécessaires en toute sécurité.

Le gouvernement de l’Ontario investit également un montant supplémentaire de 100 millions de dollars par an pour aiguiller les enfants et les jeunes vers des services de santé mentale partout dans la province, leur assurant ainsi l’accès aux soins dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin, au sein de leur collectivité. Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large pris en 2023–2024 visant à investir 330 millions de dollars supplémentaires par an dans les services de santé pédiatriques des hôpitaux et des établissements de soins de santé en milieu communautaire de l’Ontario, l’objectif étant d’améliorer les soins de santé mentale offerts à tous les enfants et les jeunes, et plus particulièrement à ceux issus de groupes vulnérables. Il s’agit notamment de fournir des services de santé mentale aux enfants, aux jeunes et aux familles des communautés noires, ainsi qu’aux jeunes 2SLGBTQIA+, plus près de chez eux.

Ce financement renforcera par ailleurs le soutien en santé mentale disponible dans les hôpitaux et les établissements de soins de santé en milieu communautaire, par l’entremise d’initiatives stratégiques telles que le Modèle ontarien pour l’accès au traitement intensif, l’élargissement du service d’aide virtuel Parlons maintenant et l’augmentation du Fonds d’aide à la transition en cas de besoins complexes, qui offre un soutien souple, à court terme, aux enfants et aux jeunes ayant des besoins complexes en santé mentale. En complément des 22 carrefours bien-être pour les jeunes déjà ouverts dans la province, dix nouveaux sont en cours de création. Ces carrefours assurent aux jeunes âgés de 12 à 25 ans un accès gratuit et pratique à des services de santé mentale, de lutte contre la toxicomanie et de soins de santé primaires, offerts en colocation avec divers soutiens à visée sociale, pédagogique et professionnelle dans des environnements sécuritaires et adaptés aux jeunes, conçus en tenant compte de l’avis des jeunes et des familles de la collectivité locale pour faire en sorte qu’ils répondent à leurs besoins particuliers.

Ces investissements forment conjointement une stratégie exhaustive visant à améliorer les résultats en matière de santé pour la population ontarienne, en cultivant le sentiment général de bien-être dont elle a besoin pour participer au marché du travail. De la construction d’importantes infrastructures de santé au soutien en faveur de la prestation de soins de santé mentale en milieu communautaire, l’Ontario prend des mesures audacieuses pour garantir à toutes et à tous l’accès aux soins et aux services nécessaires à leur épanouissement.

Repas nutritifs en soutien à l’apprentissage et au perfectionnement des élèves

L’Ontario a conscience de l’importance d’aider les enfants et les jeunes à apprendre sans interruption. Chaque année, la province investit 28,1 millions de dollars au titre du Programme d’alimentation saine pour les élèves et 4,4 millions de dollars au titre du Programme d’alimentation saine pour les élèves des Premières Nations. La province a également versé un financement ponctuel d’un montant de 6,1 millions de dollars à l’appui de ce programme en 2023–2024.

Au titre de l’année scolaire 2023–2024, l’Ontario a par ailleurs œuvré aux côtés de partenaires communautaires pour améliorer encore davantage l’alimentation des élèves en lançant la campagne « Élèves en santé, avenir meilleur pour l’Ontario » : il s’agit du premier partenariat jamais conclu à l’échelle provinciale avec des organismes communautaires. Ces derniers ont collaboré avec divers groupes locaux et entreprises en vue d’encourager tous les habitants de la province à s’impliquer dans les programmes d’alimentation saine pour les élèves. Au cours de l’année scolaire 2024, ils ont levé plus de 5 millions de dollars de capitaux.

La province bénéficie en outre depuis 2024 d’un financement de 108,5 millions de dollars sur trois ans de la part du gouvernement du Canada dans le cadre du Programme national d’alimentation scolaire, dont 18,5 millions de dollars versés dans le courant de cette année scolaire. Cet investissement conséquent, destiné à améliorer les programmes provinciaux d’alimentation existants, ainsi qu’à accroître leur portée et leur viabilité à long terme, reflète l’engagement pris par les gouvernements tant fédéral que provincial d’offrir aux élèves de la province un meilleur accès à des repas nutritifs, tout en appuyant les efforts plus généraux visant à rendre la vie des familles plus abordable et à renforcer la résilience des collectivités.

En Ontario, 160 000 écoliers supplémentaires bénéficieront de repas nutritifs et de collations par l’intermédiaire du Programme d’alimentation saine pour les élèves durant cette année scolaire. Au total, 9,8 millions de repas additionnels seront ainsi servis, y compris 130 000 repas de plus à des enfants vivant dans des communautés autochtones. Grâce à la réduction des obstacles financiers et à l’accès amélioré à des aliments nutritifs, cet investissement contribue à faire en sorte que les enfants et les jeunes s’épanouissent, tout en allégeant le fardeau pesant sur les familles et en favorisant la santé et la résilience à l’échelle des collectivités.

Soutiens et services auprès des victimes d’actes de violence sexiste et des survivants de la traite des personnes

L’Ontario continue d’améliorer la sécurité des femmes et des enfants en soutenant des programmes de prévention de la violence sexiste et de la traite des personnes. Les investissements consentis aideront les personnes concernées à se sentir en sécurité, tout en promouvant l’autonomie financière et la sécurité économique nécessaires pour qu’elles puissent reconstruire leur vie.

L’Ontario investit plus de 1,4 milliard de dollars sur quatre ans dans des programmes et des services destinés à mettre fin à la violence sexiste et à mieux accompagner les victimes. Dans le cadre de l’accord de 162 millions de dollars conclu entre l’Ontario et le gouvernement fédéral au titre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, la province a lancé en 2024 un appel de propositions visant de nouveaux projets en milieu communautaire axés sur le soutien aux personnes survivantes de violence sexiste. La province investira près de 100 millions de dollars pour soutenir des approches novatrices de prévention de la violence par la diffusion de l’information et la sensibilisation : prévention et intervention précoce; planification communautaire et intégration des services; et sécurité économique et autonomie financière.

En 2024, le gouvernement de l’Ontario a annoncé la mobilisation de 13,5 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour renforcer les services de soutien, en sus de l’investissement existant d’un montant de 307 millions de dollars. Ce financement contribuera à mieux accompagner les femmes, les enfants, les jeunes et d’autres groupes courant un risque accru de violence ou d’exploitation, y compris les communautés autochtones et racisées, ainsi que les enfants et les jeunes pris en charge par le système de protection de l’enfance. À titre d’exemple, citons les investissements suivants :

  • 6 millions de dollars sur trois ans pour doter l’Équipe d’intervention auprès des enfants à risque d’exploitation (Équipe INTERE) du district de Kenora d’un meilleur accès aux soutiens spécialisés tenant compte des traumatismes à l’intention des enfants et des jeunes victimes de traite sexuelle;
  • 4,5 millions de dollars de financement additionnel sur trois ans au titre du Programme d’intervention rapide+ auprès des victimes afin de renforcer l’accès des victimes de traite des personnes et de violence sexiste et de leurs familles aux services de première nécessité, en particulier dans les collectivités du Nord, rurales et éloignées;
  • 2,5 millions de dollars de financement additionnel sur trois ans pour renforcer la liaison avec les enfants et les jeunes relevant du système de protection de l’enfance et mettre à leur disposition des ressources et des soutiens pédagogiques;
  • 500 000 dollars en 2024-2025 pour mieux former les travailleurs du système de protection de l’enfance à la prise en charge des cas de traite des personnes et à l’identification des enfants et des jeunes à risque.

Dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement, la province a finalisé en 2024-2025 les modalités d’un accord sur le renforcement de l’Allocation Canada-Ontario pour le logement, qui s’accompagnera d’une contribution supplémentaire du gouvernement fédéral d’environ 97,4 millions de dollars versée de 2023–2024 à 2027-2028 au titre du volet du programme visant les personnes survivantes de violence fondée sur le sexe (dont 11,5 millions de dollars injectés en 2023–2024). Ce financement favorise l’abordabilité directe d’un logement pour les personnes survivantes de violence sexiste dans le besoin.

Amélioration du bien-être et des résultats à long terme des enfants et des jeunes pris en charge

La Loi visant à soutenir l’avenir des enfants, qui a reçu la sanction royale en juin 2024, améliore davantage la sécurité, le bien-être et la protection de la vie privée des enfants et des jeunes actuellement ou anciennement pris en charge et de ceux placés dans d’autres établissements agréés de soins hors domicile. Cette loi constitue un pas important vers la réalisation de la vision du gouvernement d’un Ontario où tous les enfants, les jeunes et les familles, y compris ceux et celles relevant du secteur des services à l’enfance et à la jeunesse, disposent des ressources et du soutien dont ils ont besoin pour réussir et s’épanouir.

Cette démarche s’appuie sur les efforts continus du gouvernement visant à transformer les services à l’enfance et à la famille et à améliorer le bien-être des enfants et des jeunes. La province continue de soutenir la mise en œuvre du programme À vos marques, prêts, partez lancé en avril 2023, lequel permet aux jeunes pris en charge par le système de protection de l’enfance d’acquérir les compétences de la vie quotidienne et de recevoir les soutiens dont ils ont besoin pour poursuivre des études postsecondaires, suivre une formation à un métier spécialisé et trouver un emploi. La province collabore également avec les sociétés d’aide à l’enfance pour leur donner les moyens de mieux accompagner la transition vers l’âge adulte des enfants et des jeunes.

Soutien aux organismes sans but lucratif par l’entremise du Fonds pour les communautés résilientes

Afin d’aider les organismes sans but lucratif de l’Ontario à relever les défis posés par la pandémie, la province a créé en août 2020 le Fonds pour les communautés résilientes, facilitant ainsi la continuité de la prestation des services locaux essentiels. À ce jour, le fonds a financé près de 3 300 projets à hauteur de 294 millions de dollars. En février 2024, le gouvernement de l’Ontario a annoncé l’octroi de plus de 26 millions de dollars de subventions supplémentaires pour soutenir 251 projets locaux menés par des organismes sans but lucratif de toute la province dans le cadre du septième et dernier cycle de financement.

Troisième pilier : rendre la vie plus abordable et renforcer la résilience financière

Bon nombre d’Ontariennes et d’Ontariens continuent de souffrir de la hausse des coûts, en particulier celles et ceux en proie à des difficultés financières. La province investit dans des initiatives visant à réduire les coûts et à améliorer l’abordabilité pour l’ensemble de la population, y compris les personnes en situation de handicap, les familles s’occupant d’enfants qui ont un handicap grave, les aînés, les anciens combattants et les ménages ayant un revenu faible. L’Ontario augmente par ailleurs le salaire minimum et l’aide à la garde d’enfants, tout en soutenant les logements abordables. Autant d’efforts destinés à alléger le fardeau financier et à promouvoir la stabilité à long terme.

Améliorations apportées au Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées et au Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave

La province s’efforce d’aider les bénéficiaires de l’aide sociale en situation de handicap en poursuivant ses investissements dans des programmes qui améliorent leur bien-être financier. En juillet 2024, les taux du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) et du Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave (Programme d’AEHG) ont été rehaussés de 4,5 %, dans le sillage des augmentations de 5 % et de 6,5 % réalisées respectivement en 2022 et en 2023, soit une hausse totale de 17 % depuis septembre 2022. Désormais, les prestations continueront d’être rajustées annuellement en fonction de l’inflation pour éviter que les bénéficiaires perdent en pouvoir d’achat.

Augmentation du salaire minimum

Le 1er octobre 2024, le salaire minimum général en Ontario est passé de 16,55 dollars à 17,20 dollars par heure, aidant ainsi plus de 935 600 travailleurs à travers la province à gagner un meilleur salaire net pour eux et leur famille. Cette hausse annuelle de 3,9 %, basée sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario, fait du salaire minimum de la province le deuxième plus élevé au Canada.

Investissement dans les écoles et les services de garde d’enfants dans l’intérêt des familles

Le gouvernement investit jusqu’à 23 milliards de dollars sur les dix prochaines années, dont 16 milliards de dollars en subventions d’immobilisations, afin de bâtir de nouvelles écoles, de créer des places de garderie et de moderniser les infrastructures scolaires.

L’Ontario continue de réduire les frais de garde d’enfants pour les familles dans le cadre du Système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (SPAGJE). Depuis le mois de janvier 2025, les frais exigés des parents sont plafonnés à 22 dollars par jour pour les enfants de moins de six ans pris en charge dans les programmes participant au SPAGJE, ce qui permettra aux familles d’économiser près de 300 millions de dollars supplémentaires en 2025.

Le gouvernement de l’Ontario agit par ailleurs pour mettre fin à la stigmatisation liée à la précarité menstruelle en veillant à ce que les écoles de toute la province offrent gratuitement aux élèves des produits menstruels. En 2024, le gouvernement a annoncé avoir conclu avec Shoppers Drug Mart une nouvelle entente visant à élargir l’Initiative pour l’équité en matière d’hygiène féminine, en vertu de laquelle plus de 23 millions de produits menstruels seront distribués gratuitement aux élèves au cours des trois prochaines années. Shoppers Drug Mart fournira en outre 1 380 distributeurs durant la première année dans le but d’améliorer l’accès à ces produits essentiels d’hygiène féminine dans les écoles. Ce volet représente une contribution en nature de plus de 8 millions de dollars, soit trois millions de produits supplémentaires.

Plafonnement de l’augmentation des loyers

Le gouvernement de l’Ontario continue de protéger les locataires en maintenant le taux légal d’augmentation des loyers à 2,5 % en 2024 et en 2025. Le taux légal d’augmentation des loyers est le taux maximal qu’un locateur peut appliquer au loyer de la plupart des locataires pour l’augmenter annuellement sans l’approbation de la Commission de la location immobilière. Cette mesure de plafonnement contribue à protéger les locataires de la hausse des loyers.

Économies sur les coûts d’énergie

Le Programme ontarien d’aide relative aux frais d’électricité (POAFE) est une initiative fondée sur le revenu qui applique directement un crédit mensuel sur les factures d’électricité des personnes admissibles, de façon à aider les ménages modestes qui consacrent une part disproportionnée de leur revenu aux frais d’électricité.

En 2024, le gouvernement de l’Ontario a rehaussé les seuils d’admissibilité du revenu au titre du POAFE d’un maximum de 35 %, rendant ainsi ces crédits accessibles à des milliers de familles à faible revenu supplémentaires, lesquelles bénéficieront d’une électricité plus abordable.

Programme plus général d’allégement des frais, la remise de l’Ontario pour l’électricité (ROE) permet aux particuliers, aux petites entreprises et aux fermes de profiter d’une remise de 13,1 % sur le sous-total de leurs factures. Appliquée automatiquement au montant facturé en vertu du plan tarifaire réglementé, elle réduit les frais d’électricité d’environ 17 dollars par mois.

Le Plan exhaustif relatif à l’électricité (PERE) de l’Ontario, quant à lui, réduit les coûts de l’électricité pour tous les consommateurs en finançant une partie des contrats d’énergie renouvelable. Cette mesure est appliquée automatiquement au montant facturé en vertu du plan tarifaire réglementé, avec à la clé une réduction moyenne avoisinant 17 dollars par mois pour les particuliers. Ensemble, la ROE et le PERE réduisent les frais d’électricité des consommateurs résidentiels d’environ 23 % en moyenne.

Ces initiatives gouvernementales permettent un allégement immédiat de la facture d’électricité de la population ontarienne et assurent un soutien à long terme aux particuliers à faible revenu.

Réduction des taux de la taxe sur l’essence et le carburant

Le gouvernement de l’Ontario a prolongé la réduction temporaire des taux de la taxe sur l’essence et le carburant, maintenant ainsi un taux de neuf cents par litre sur l’essence et le diesel jusqu’au 30 juin 2025. Cette mesure devrait permettre aux ménages ontariens de réaliser 380 dollars d’économies en moyenne sur trois ans, à compter de juillet 2022.

Crédits d’impôt pour les travailleurs et les familles

L’Ontario continue de réduire le fardeau financier des familles et de contribuer à augmenter leur pouvoir d’achat. La province a notamment versé aux contribuables une remise de 200 dollars pour leur offrir un allégement immédiat et leur permettre de faire face aux taux d’intérêt élevés et aux retombées de la taxe fédérale sur le carbone. Cette remise a été envoyée à tous les adultes admissibles qui ont produit leur déclaration de revenus et de prestations de 2023 au plus tard le 31 décembre 2024. Les familles admissibles, quant à elles, ont reçu un montant additionnel de 200 dollars pour chaque enfant à charge de moins de 18 ans.

L’Ontario a également collaboré à l’initiative du gouvernement fédéral prévoyant la suppression temporaire de la TPS/TVH sur les produits essentiels du temps des Fêtes, comme l’épicerie, les repas au restaurant, les boissons, les collations, les vêtements pour enfants et les cadeaux. En vigueur du 14 décembre 2024 au 15 février 2025, cette mesure a offert à la population ontarienne un congé de taxe sur tous les aliments et sur bon nombre d’articles des Fêtes, réduisant ainsi les contraintes financières pour aider chacun et chacune à célébrer cette période festive en famille et entre amis. Une initiative en harmonie avec la vision de l’Ontario consistant à alléger le fardeau financier et à rendre la vie plus abordable pour les familles de toute la province.

L’Ontario continue de proposer un éventail de crédits d’impôt et d’avantages fiscaux dans le but d’aider les travailleurs ainsi que les familles, et plus particulièrement les personnes en proie à des difficultés financières. Ces programmes contribuent à alléger le fardeau fiscal et le coût de la vie pour les particuliers et les familles à l’échelle de la province. Le train de crédits d’impôt et d’avantages fiscaux au profit des travailleurs et des familles en 2024-2025 comprend les éléments suivants :

  • Crédit d’impôt pour les travailleurs à faible revenu (connu sous le nom de « crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu » [CIPFR]) : crédit d’impôt non remboursable d’un montant maximum de 875 dollars permettant de réduire ou d’éliminer l’impôt sur le revenu des particuliers de l’Ontario.
  • Crédit d’impôt de l’Ontario pour la garde d’enfants (connu sous le nom de « crédit d’impôt de l’Ontario pour l’accès aux services de garde d’enfants et l’allégement des dépenses ») : crédit d’impôt remboursable qui donne aux familles la souplesse nécessaire pour choisir les options de garde d’enfants qui leur conviennent le mieux. Les familles admissibles peuvent demander un crédit couvrant jusqu’à 75 % de leurs dépenses admissibles au titre des services de garde d’enfants fournis notamment dans des garderies, à domicile ou dans des camps.
  • Prestation Trillium de l’Ontario : prestation visant à aider les résidents de l’Ontario ayant un revenu faible ou modeste à assumer les coûts énergétiques, la taxe de vente et les impôts fonciers, en regroupant trois crédits :
    • Crédit d’impôt de l’Ontario pour les coûts d’énergie et les impôts fonciers : paiement non imposable qui aide les résidents de l’Ontario à revenu faible ou modeste à assumer les coûts d’énergie et les impôts fonciers. Le montant maximum au titre de l’année de calcul des prestations 2024 (de juillet 2024 à juin 2025) s’élevait à 1 421 dollars pour les aînés et à 1 248 dollars pour les adultes plus jeunes.
    • Crédit pour les coûts d’énergie dans le Nord de l’Ontario : paiement non imposable qui aide les résidents du Nord de l’Ontario à revenu faible ou modeste à assumer les coûts d’énergie plus élevés dans la région. Au titre de l’année de calcul des prestations 2024 (de juillet 2024 à juin 2025), les personnes célibataires sans enfant pouvaient percevoir un montant annuel maximum de 180 dollars, tandis que ce dernier pouvait atteindre jusqu’à 277 dollars pour les familles (y compris les parents célibataires).
    • Crédit de taxe de vente de l’Ontario : paiement non imposable pour aider les Ontariennes et les Ontariens à revenu faible ou modeste à assumer la taxe de vente qu’ils paient. Au titre de l’année de calcul des prestations 2024 (de juillet 2024 à juin 2025), le montant maximum s’élevait à 360 dollars par adulte et par enfant à charge de moins de 19 ans.

Aide financière pour les aînés à faible revenu

Pour faire en sorte qu’un plus grand nombre d’aînés reçoivent l’aide financière dont ils ont besoin, le gouvernement a élargi le Régime de revenu annuel garanti (RRAG) de l’Ontario et indexé cette prestation sur l’inflation. Le 1er juillet 2024, le montant maximum des paiements a été porté à 87 dollars par mois pour les aînés célibataires admissibles et à 174 dollars par mois pour les couples. Le seuil du revenu privé annuel d’admissibilité a également été revu à la hausse, passant de 1 992 dollars à 4 176 dollars pour les personnes seules et de 3 984 dollars à 8 352 dollars pour les couples. Cela permettra à davantage d’aînés de conserver une part plus importante de la prestation alors même que leur revenu privé annuel augmente.

Soutien financier en faveur des anciens combattants à faible revenu

En novembre 2024, l’Ontario a promulgué la Loi visant à honorer les anciens combattants, en application de laquelle le gouvernement provincial a augmenté l’aide financière offerte aux anciens combattants et à leurs familles par l’entremise de la Commission d’aide aux anciens combattants. Les personnes admissibles reçoivent ainsi 3 000 dollars sur 12 (au lieu de 2 000 dollars auparavant) pour les aider à payer les services et les soutiens essentiels. Le processus de demande a également été simplifié.

En remerciement des services rendus par les anciens combattants des Forces armées canadiennes et les membres actifs de la Force régulière, l’Ontario a également introduit en novembre 2024 un nouveau programme d’allégement des coûts de transport qui éliminera les frais sur le réseau GO Transit à compter du 1er mars 2025. Il est également prévu de l’étendre au service UP Express de façon que les anciens combattants puissent faire des économies supplémentaires.

Allégement des coûts de transport grâce au programme de tarif unique

Pour alléger les dépenses quotidiennes des Ontariennes et des Ontariens, le gouvernement de l’Ontario a réduit les coûts de transport en lançant le programme de tarif unique, qui devrait permettre aux usagers empruntant plusieurs réseaux de transport en commun dans la région du grand Toronto d’économiser en moyenne 1 600 dollars par an. Depuis le 26 février 2024, les usagers ne paient qu’une seule fois pour les trajets entre la Toronto Transit Commission et les réseaux participants de la région du grand Toronto, y compris GO Transit. Entièrement financé par le gouvernement de l’Ontario, ce programme s’est traduit par quelque 123 millions de dollars d’économies depuis son lancement, rendant les déplacements plus abordables pour les étudiants, les aînés et les personnes à faible revenu, entre autres.

Quatrième pilier : accélérer les mesures et favoriser le progrès

Le gouvernement collabore avec les collectivités et les partenaires sectoriels afin de soutenir la reprise économique et d’offrir à toute la population ontarienne une chance de réussir en améliorant la connectivité et l’accessibilité des services. Un Ontario connecté permettra à un plus grand nombre de personnes d’obtenir la formation et l’éducation dont elles ont besoin pour occuper de nouveaux emplois.

Développement accéléré des logements en Ontario

Face aux besoins croissants de l’Ontario en matière de logement, le gouvernement provincial réalise d’importants investissements dans l’infrastructure favorisant la construction de logements.

Le gouvernement de l’Ontario mobilise plus de 1,8 milliard de dollars sur dix ans pour financer les infrastructures nécessaires à la construction d’au moins 1,5 million de logements à l’horizon 2031. Cette enveloppe comprend 1 milliard de dollars au titre du nouveau Programme pour l’infrastructure municipale et le logement et 625 millions de dollars supplémentaires au titre du Fonds pour les réseaux d’eau visant la construction de logements, pour un total de 825 millions de dollars. Ce nouveau financement vient renforcer les investissements provinciaux déjà en place pour soutenir les infrastructures favorables aux logements et aux collectivités. Le gouvernement donne ainsi aux municipalités les moyens dont elles ont besoin pour construire plus de foyers plus rapidement et pour s’attaquer à la crise de l’abordabilité, afin que tout un chacun, en particulier les jeunes familles et les nouveaux arrivants, puisse accéder à la propriété.

Également destiné à lutter contre la crise du logement, le Fonds pour l’accélération de la construction est un programme sur trois ans doté d’une enveloppe de 1,2 milliard de dollars qui récompense les municipalités en fournissant un financement au titre de la construction d’infrastructures favorables aux logements et aux collectivités en fonction de leur rendement par rapport aux cibles provinciales. Les municipalités qui atteignent au moins 80 % de la cible annuelle en matière de logement fixée par la province sont admissibles à un financement, une prime étant versée en sus à celles qui dépassent leur cible.

Routes, autoroutes et transports en commun

Le gouvernement de l’Ontario investit 27,8 milliards de dollars sur dix ans dans des projets routiers et autoroutiers pour contribuer à désengorger le réseau et relier les collectivités. Un financement supplémentaire de 68,2 milliards de dollars servira à concrétiser le plus grand projet d’expansion des transports en commun en Amérique du Nord, ce qui est essentiel pour soutenir l’économie de la province et pour réduire la pauvreté en rapprochant davantage de personnes des emplois et des logements.

Soucieux de répondre aux besoins actuels tout en préparant l’avenir, l’Ontario met actuellement en œuvre son plan d’immobilisations le plus ambitieux à ce jour.

Ce dernier prévoit notamment des investissements autoroutiers, dont 635 projets d’expansion et de réfection planifiés sur les quatre prochaines années. En 2024-2025, quelque 3,9 milliards de dollars ont été alloués à l’extension et à la réparation d’autoroutes et de ponts.

À compter de 2025-2026, le gouvernement investit également un montant annuel de 5 millions de dollars par l’entremise du Fonds ontarien d’investissement dans les transports en commun (FOITC) pour aider à la mise en place et à l’extension des services de transport, en particulier dans les régions rurales, et ainsi combler les lacunes dans les zones mal desservies de l’Ontario.

Services à large bande

Le gouvernement de l’Ontario a mobilisé 4 milliards de dollars pour déployer un accès Internet haute vitesse fiable dans les collectivités de la province mal ou insuffisamment desservies d’ici à la fin 2025. Cet investissement vise à faire en sorte qu’un plus grand nombre d’Ontariennes et d’Ontariens aient accès à l’univers numérique, y compris aux débouchés d’emploi, aux perspectives d’avancement de carrière et aux possibilités de croissance commerciale qu’il offre.

Depuis le mois de novembre 2024, l’Ontario a validé le financement de plus de 270 projets, pour un montant total de 2,6 milliards de dollars. Ces initiatives offriront un accès Internet haute vitesse à plus de 550 000 foyers et entreprises et amélioreront la connectivité cellulaire dans l’ensemble de la province. Le gouvernement accomplit d’importants progrès et est en bonne voie de relier toutes les collectivités à l’échéance prévue.

La province demeure déterminée à mettre en place un accès Internet haute vitesse fiable dans l’ensemble des collectivités de la province et continue d’étudier toutes les options et technologies viables (y compris la fibre, l’accès sans fil fixe et les solutions par satellite) pour y parvenir et faire en sorte que davantage d’Ontariennes et d’Ontariens puissent bénéficier d’occasions propices à la réalisation de leurs objectifs professionnels.

Assurer la prospérité et le bien-être des Autochtones

L’Ontario œuvre aux côtés des communautés autochtones pour éliminer les obstacles systémiques et promouvoir la croissance économique, la prospérité et le bien-être. Adoptant une approche stratégique intergouvernementale, la province s’attaque aux difficultés socio-économiques et aux problèmes de santé mentale, tout en élargissant les possibilités d’éducation et de carrière des peuples autochtones de l’Ontario.

La pauvreté continue de toucher un grand nombre de membres des Premières Nations vivant dans des réserves : cette problématique exige une action concertée de la part de tous les ordres de gouvernement. L’Ontario reconnaît que les partenaires des Premières Nations sont les mieux placés pour appréhender et saisir les occasions bénéfiques pour leurs communautés. Voilà pourquoi la province s’efforce de promouvoir des approches en faveur du développement économique, de la prospérité et de la création de richesses qui soient dirigées par les Premières Nations et respectueuses de la diversité de leurs communautés et de leurs cultures.

Le gouvernement de l’Ontario s’est associé aux Chiefs of Ontario en vue de créer un Groupe d’action pour la croissance économique et la prospérité des Premières Nations, à l’appui de l’avancement économique et du bien-être des communautés autochtones. Ce groupe réunit dirigeants des Premières Nations et ministères provinciaux afin de discuter des objectifs économiques autochtones et d’établir des relations avec les économies, les industries et les partenaires commerciaux environnants. La province demeure déterminée à plancher encore avec les partenaires des Premières Nations sur un projet de renouvellement de l’aide sociale tenant compte des besoins et des priorités propres à ces dernières.

À ce titre, l’Ontario investit 10 millions de dollars en partenariat avec la Première Nation de Matachewan, la Nation Taykwa Tagamou et la Première Nation crie de la Moose afin de former des travailleurs aux carrières dans le secteur minier. Par ailleurs, Keewaytinook Okimakanak s’est vu allouer une enveloppe d’un million de dollars dans le but de recruter des membres de six communautés des Premières Nations qui bénéficieront d’une formation et d’un mentorat dans divers métiers, dont celui de charpentier.

Pour soutenir encore davantage l’éducation et la formation, l’Ontario élargit le financement des parcours d’éducation adaptés à la culture des communautés autochtones. En 2021–2022, l’Ontario a engagé 34,8 millions de dollars sur quatre ans pour augmenter le nombre d’inscriptions aux programmes de soins infirmiers et de services de soutien à la personne dans six établissements autochtones. À cette enveloppe est venu s’ajouter un investissement allant jusqu’à 34 millions de dollars sur quatre ans (à compter de 2024-2025) qui financera la création de parcours supplémentaires dans sept établissements autochtones à l’intention des apprenants autochtones souhaitant se former pour devenir des infirmiers autorisés, des infirmiers auxiliaires autorisés et des préposés aux services de soutien à la personne, ou se perfectionner par l’intermédiaire de programmes en présciences de la santé.

En plus d’élargir les possibilités d’éducation et de formation aux métiers spécialisés, le gouvernement de l’Ontario accorde 9,2 millions de dollars en subventions et en financement aux entrepreneurs, aux entreprises, aux communautés et aux organisations autochtones par l’entremise du Fonds de développement économique pour les Autochtones (FDEA) et du Programme de subventions pour l’infrastructure des communautés autochtones (PSICA), dans le but de promouvoir une prospérité économique durable. En 2024-2025, l’Ontario a soutenu 48 initiatives partout dans la province en mobilisant au total 3,2 millions de dollars au titre du FDEA et 6 millions de dollars au titre du PSICA. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre de l’engagement pris par l’Ontario en faveur de la réconciliation économique avec les peuples autochtones.

À l’appui de l’amélioration de la santé mentale des communautés autochtones et de leur bien-être en général, le gouvernement de l’Ontario a octroyé un financement de plus de 2,6 millions de dollars à Nishnawbe Aski Nation (NAN), un organisme représentant 49 Premières Nations et quelque 45 000 Autochtones, afin que les communautés autochtones du Nord de l’Ontario aient accès à des services sûrs et efficaces en matière de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie plus près de chez elles.

Outre le renforcement des mesures générales en faveur de la santé mentale, le gouvernement de l’Ontario adopte une approche ciblée visant à améliorer l’accès des jeunes à un soutien en santé mentale et en lutte contre la toxicomanie en créant un carrefour bien-être pour les jeunes au service de la Première Nation anichinabée de Sagamok et des communautés voisines. Il s’agit d’un des huit nouveaux carrefours que le gouvernement a ajoutés (en 2024) aux 14 déjà créés depuis 2020. Dix autres sont en cours de création, dont un s’adressant à la Première Nation d’Akwesasne, ce qui portera le total provincial à 32 carrefours.

Ces derniers assurent aux jeunes âgés de 12 à 25 ans un accès gratuit et pratique à des services de santé mentale, de lutte contre la toxicomanie et de soins de santé primaires, ainsi qu’à des services axés sur les méthodes traditionnelles de guérison et de mieux-être, dans un environnement sécuritaire et accueillant, adapté à leurs besoins.

L’Ontario finance également deux carrefours AIDE dirigés par les Autochtones, à Kenora et à Sault Ste. Marie, lesquels proposent des parcours de soins culturellement sûrs et adaptés aux besoins particuliers des clients et des familles autochtones. En outre, chaque carrefour AIDE s’implantant dans des régions où il sera amené à servir une forte proportion de clients autochtones est tenu de travailler en partenariat avec un ou plusieurs organismes de services dirigés par les Autochtones afin de favoriser l’élaboration de parcours de soins adaptés à la culture. La prestation de services sensibles à la culture en faveur du bien-être et de la santé mentale est essentielle pour lever les obstacles à l’emploi.

Les transports jouent également un rôle stratégique à l’appui du développement économique. Voilà pourquoi l’Ontario a investi près de 675 000 dollars en 2024-2025 au titre du Fonds pour les initiatives autochtones relatives aux transports, destiné à financer des projets connexes en milieu urbain et rural, ainsi que dans les réserves. Ce concours invite les communautés et les organisations autochtones à soumettre des propositions répondant aux besoins et aux priorités en matière de transports à l’échelon local, tout en renforçant les capacités et l’offre de solutions adaptées à la culture.

La province demeure par ailleurs déterminée à améliorer la sécurité alimentaire des communautés autochtones. En 2023–2024, le Fonds ontarien pour le renforcement des capacités et la croissance a financé des projets agroalimentaires dans l’intérêt de 65 communautés des Premières Nations et peuples autochtones vivant en milieu urbain. Parmi ces initiatives figuraient la création de serres, le développement de l’aquaculture, l’accès amélioré à une alimentation saine et abordable, ainsi que la formation dans les domaines agricole et piscicole. En 2024-2025, la province a soutenu 17 projets, notamment : la création d’une coopérative féminine dans le secteur de l’agroalimentaire et de la restauration, la modernisation de serres, la planification et la conception de nouvelles serres dans le Nord, la planification d’une affaire de commercialisation de riz sauvage, la préparation à l’emploi au moyen d’une formation agricole, et la prestation de soutiens en santé mentale par le biais de l’agriculture et de la production d’aliments traditionnels.

En plus de renforcer les possibilités de formation et de soutien en matière de santé mentale, le gouvernement de l’Ontario aide les communautés autochtones à préserver leur pouvoir d’achat. En mars 2024, le plafond de l’incitatif au titre du Programme de modernisation des édifices communautaires des Premières nations a été rehaussé à 330 000 dollars par communauté (contre 100 000 dollars auparavant) pour accroître les économies d’énergie réalisées et faciliter les décisions en multipliant les installations susceptibles d’en bénéficier. Ce programme offre une aide financière et une assistance technique aux communautés des Premières Nations vivant dans des réserves dans le but d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments commerciaux et publics de leur bande, de mieux gérer la consommation d’électricité et de réduire les coûts.

Outre les initiatives susmentionnées, les frais ont été abolis pour les survivants de pensionnats autochtones et les membres de leur famille qui veulent changer leur nom pour reprendre leur nom traditionnel et pour les Autochtones qui souhaitent changer leur nom à un seul nom conformément à leur culture.

Mesurer la réussite

La Stratégie de réduction de la pauvreté 2020-2025 de l’Ontario inclut un ensemble complet d’indicateurs permettant de mesurer les progrès de la province, d’évaluer les retombées et de déterminer les points à améliorer. La section suivante contient les renseignements disponibles les plus récents pour chaque indicateur ainsi qu’une brève description de ce qui a changé depuis le rapport de l’année précédente (voir les définitions complètes et les sources dans l’annexe).

Les indicateurs puisent des données dans diverses sources. Par conséquent, la disponibilité des données varie d’un indicateur à l’autre et les indicateurs ont des années de base et des délais différents pour la diffusion des mises à jour. Toutes les mises à jour s’appuient sur les données les plus récentes disponibles.

La province a continué d’accomplir des progrès au regard de son objectif stratégique. En 2024, près de 35 000 bénéficiaires de l’aide sociale ont accédé à l’emploi, poursuivant ainsi la tendance à la hausse observée depuis 2021.

Plusieurs indicateurs parmi les 17 faisant l’objet d’un suivi stratégique se sont améliorés par rapport à l’année précédente ou à l’année de base (valeur de référence). Par exemple, parmi les personnes qui ont quitté le programme Ontario au travail entre octobre 2023 et décembre 2023, le pourcentage de réinscriptions moins d’un an plus tard a diminué à l’échelle du groupe comparativement à l’année précédente et à la valeur de référence. Concernant le logement, la proportion de ménages à faible revenu bénéficiant des programmes de logement communautaire s’est améliorée en 2023–2024 par rapport à l’année précédente ainsi qu’à la valeur de référence.

En revanche, d’autres indicateurs se sont détériorés comparativement à l’année précédente. C’est notamment le cas des taux d’emploi de l’ensemble des groupes, en baisse entre 2023 et 2024. Le nombre total de nouveaux emplois nets créés a également reculé par rapport à l’année précédente et à l’année de base, hors emplois à temps partiel. Par ailleurs, le pourcentage de participants au programme Ontario au travail déclarant un revenu d’emploi a diminué, s’établissant au-dessous de la valeur de référence. Les taux de pauvreté, qui sont rapportés à retardement par rapport à d’autres indicateurs, se sont aggravés en 2022, suivant la tendance déjà à l’œuvre entre 2020 et 2021. Cette accentuation s’explique principalement par la réduction des transferts du gouvernement fédéral en lien avec la pandémie. Les taux de pauvreté restent néanmoins inférieurs à la valeur de référence établie en 2018 au sein de la population générale et de la plupart des groupes prioritaires.

Objectif

La stratégie vise principalement à obtenir qu’un plus grand nombre de bénéficiaires de l’aide sociale trouvent un emploi et la stabilité financière. Elle a pour objectif d’offrir aux gens les soutiens et les services appropriés afin d’accroître le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui trouvent un emploi chaque année. En 2024, la province a poursuivi sur la lancée des progrès accomplis pour se rapprocher de cet objectif : en effet, le nombre de personnes qui ont quitté l’aide sociale pour occuper un emploi a considérablement augmenté par rapport aux deux années précédentes.

Indicateur : Personnes ayant quitté l’aide sociale pour occuper un emploifootnote 1
Année2019
Année de base
20202021202220232024
Nombre total de départs35 98326 94520 99927 41828 59934 994

Évolution : l’indicateur s’est amélioré par rapport à l’année précédente, mais reste encore en deçà de la valeur de référence.

En 2024, les départs vers l’emploi ont augmenté de 22 %, s’établissant à 34 994 contre 28 599 en 2023 et prolongeant ainsi la tendance à la hausse observée depuis 2021. Afin d’aider davantage d’Ontariennes et d’Ontariens et notamment de mieux accompagner les bénéficiaires de l’aide sociale sur le chemin de l’emploi, l’Ontario continue d’améliorer ses services d’emploi dans une optique de simplification et de focalisation sur les résultats, en veillant à leur disponibilité dans toutes les régions de la province.

Indicateurs relatifs à l’emploi, aux compétences et à la formation

Les indicateurs suivants mesurent le taux d’emploi, le nombre d’emplois créés, la mesure dans laquelle les bénéficiaires de l’aide sociale trouvent un emploi (tout en restant admissibles à l’aide sociale) ainsi que les résultats de la formation.

Alors que l’Ontario avait enregistré une croissance de l’emploi de 3,1 % en 2023, le ralentissement de la croissance économique en 2024 a contribué à modérer ce tauxfootnote 2 au cours de l’année, marquant une chute de 42 % par rapport à l’année précédente et un recul de 19 % par rapport à l’année de base. En 2024, le taux d’emploi de la population générale a diminué comparativement à 2023, revenant à la valeur de référence. Les taux d’emploi de l’ensemble des groupes prioritaires sont également en baisse.

Les indicateurs portant sur les programmes de soutien aux personnes à faible revenu et aux demandeurs d’emploi font état de résultats mitigés en 2024 comparativement à l’année précédente. Ainsi, les résultats des clients des services d’emploi intégrés ont connu une évolution positive, tandis que le nombre d’interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle dans le cadre d’Emploi Ontario a diminué. Parmi les personnes recevant l’aide sociale, le pourcentage de bénéficiaires du POSPH déclarant un revenu d’emploi est resté stable. A contrario, cette part a diminué pour les participants au programme Ontario au travail.

Indicateur : Taux d’emploi des groupes prioritaires, 15 à 64 ansfootnote 3
Année2019
Année de base
20202021202220232024
Population générale73,3 %68,8 %72,1 %74,6 %74,8 %73,2 %
Jeunes
(15-24 ans)
55,2 %45,7 %50,9 %55,5 %54,5 %50,4 %
Femmes69,9 %65,2 %68,8 %71,2 %71,6 %70,4 %
Autochtones vivant hors réserve62,6 %60,0 %63,4 %67,6 %67,6 %63,4 %

Évolution : on observe une baisse des taux d’emploi de tous les groupes comparativement à l’année précédente, avec un retour à la valeur de référence chez la population générale et chez les femmes.

Le taux d’emploi global a enregistré une baisse de 1,6 point de pourcentage entre 2023 et 2024. Le taux d’emploi a également diminué chez tous les groupes prioritaires. Ainsi, les taux d’emploi des Autochtones vivant hors réserve et des jeunes ont respectivement perdu 4,2 et 4,1 points de pourcentage, tandis que le taux d’emploi des femmes a affiché une baisse de 1,2 point de pourcentage.

La diminution du taux d’emploi global de l’Ontario entre 2023 et 2024 s’explique par le fait que la croissance de la population cible de l’Enquête sur la population active (EPA) a dépassé la croissance de l’emploi. En 2024, la population cible de l’EPA a enregistré sa hausse la plus importante de l’histoire, tandis que l’emploi a affiché des gains modérés, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique.

Malgré les reculs observés par rapport à l’année précédente, le taux d’emploi des Autochtones vivant hors réserve s’est maintenu au-dessus de la valeur de référence (+0,8 point de pourcentage), tandis que ceux de la population générale et des femmes en sont désormais très proches. Le taux d’emploi des jeunes, quant à lui, s’avère inférieur de 4,8 points de pourcentage.

Indicateur : Création d’emplois à temps plein et à temps partiel, 15 ans et plus
Année2019
Année de base
20202021202220232024
Nombre total de nouveaux emplois nets créés172 500-369 500361 400 359 300242 000140 000
Nombre de nouveaux emplois nets à temps plein créés153 000  -215 100  289 300  300 100  221 300  78 600  
Nombre de nouveaux emplois nets à temps partiel créés19 500-154 40072 10059 20020 80061 300
Nombre de nouveaux emplois nets à temps plein et à temps partiel créés – Femmes84 800  -206 300  189 300  175 400  106 000  71 900  
Nombre de nouveaux emplois nets à temps plein et à temps partiel créés – Autochtones vivant hors réserve3 500-7 80013 10014 300 8 700-10 000

Évolution : le nombre total de nouveaux emplois nets créés a reculé par rapport à l’année précédente et à l’année de base, hors emplois à temps partiel.

Par suite du ralentissement de la croissance économique ontarienne en 2024, la croissance de l’emploi a également marqué le pas après avoir atteint un taux de 3,1 % en 2023. Au total, 140 000 nouveaux emplois nets ont été créés en 2024, dont 78 600 (soit environ 56 %) à temps plein et 61 300 (44 %) à temps partiel. Cette situation est très différente de celle observée les années précédentes, au cours desquelles les créations d’emploi à temps plein étaient largement majoritaires.

Les femmes ont représenté 51 % du total des gains en termes de nouveaux emplois nets, soit une augmentation d’environ 8 points de pourcentage par rapport à 2023 (44 %). Toutefois, l’emploi des Autochtones vivant hors réserve a diminué, avec une perte de 10 000 emplois nets enregistrée en 2024. Malgré ce déclin, le taux d’emploi des Autochtones vivant hors réserve en 2024 est resté supérieur d’environ 12 % à celui observé en 2019.

Indicateur : Interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle dans le cadre d’Emploi Ontario (EO)footnote 4
Année2019–2020
Année de base
2020–20212021–20222022–20232023–2024
Nombre total d’interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle62 23243 47150 59451 43245 107

Évolution : l’indicateur a reculé par rapport à l’année précédente et à la valeur de référence.

Par l’entremise d’EO, la province permet aux travailleurs et aux demandeurs d’emploi de se former et d’acquérir les compétences et l’expérience nécessaires pour atteindre leurs objectifs professionnels. En 2023–2024, 45 107 interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle ont été achevées par les participants aux programmes d’EO, soit une diminution de 12 % par rapport à l’année précédente.

Indicateur : Emploi ou poursuite des études après des services d’emploi intégrés
Année2021–2022
Année de base
2022–20232023–2024
Tous les clients67,8 %61,4 %62,6 %
Femmes70,6 %63,4 %63,7 %
Hommes64,8 %59,3 %61,7 %
Clients autochtones54,9 %51,0 %49,7 %
Clients racisés71,2 %67,0 %67,0 %

Évolution : l’indicateur a augmenté pour l’ensemble des clients par rapport à l’année précédente, mais il est resté stable chez les femmes et les clients racisés. En revanche, le taux relatif aux clients autochtones a diminué comparativement à l’année précédente. Dans l’ensemble, les taux sont restés en deçà de la valeur de référence, pour tous les clients et tous les groupes.

Cet indicateur mesure le pourcentage de clients des services d’emploi intégrés dans les domaines concernés par le Renouvellement des services d’emploifootnote 5 qui s’identifient comme ayant un emploi ou comme suivant des études ou une formation au moment du suivi effectué trois mois après avoir quitté le programme.

En 2023–2024, cet indicateur a augmenté de 1,2 point de pourcentage par rapport à l’année précédente pour l’ensemble des clients. Il est resté stable chez les femmes et les clients racisés, tandis qu’un recul de 1,3 point de pourcentage a été observé à l’égard des clients autochtones.

Malgré tout, le nombre total de clients et le nombre de clients issus de groupes prioritaires qui s’identifient comme ayant un emploi ou comme suivant des études ou une formation au moment du suivi à trois mois ont augmenté de manière substantielle par rapport à 2022–2023, signe de la portée accrue des programmes et de l’augmentation des retombées connexes. Les résultats feront l’objet d’un suivi au fur et à mesure de la maturation du modèle de prestation des services d’emploi intégrés.

Indicateur : Pourcentage de participants au programme Ontario au travail et de bénéficiaires du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) ayant un revenu d’emploi
Année2019
Année de base
20202021202220232024
Ontario au travail13,2 %8,9 %8,6 %9,3 %8,5 %7,3 %
POSPH10,8 %8,0 %8,2 %9,5 %10,3 %10,1 %

Évolution : l’indicateur relatif aux bénéficiaires du POSPH est resté stable, tandis qu’une diminution a été enregistrée à l’égard des participants au programme Ontario au travail comparativement à l’année précédente. Dans les deux cas, l’indicateur est resté en deçà de la valeur de référence.

En 2024, le pourcentage de bénéficiaires du POSPH déclarant un revenu d’emploi est resté stable, s’établissant à 10,1 % contre 10,3 % en 2023. En revanche, le taux relatif aux participants au programme Ontario au travail a diminué pour s’établir à 7,3 % en 2024, contre 8,5 % en 2023.

Indicateurs relatifs à l’éducation

Les indicateurs suivants mesurent les progrès accomplis en ce qui concerne les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires et d’accumulation de crédits qui maintiendront les élèves en voie d’obtenir leur diplôme en même temps que leurs pairs, en plus de mesurer les taux d’obtention d’un diplôme d’études postsecondaires (universitaire et collégial).

Trois des quatre indicateurs relatifs à l’éducation se sont améliorés ou sont restés stables par rapport à l’année précédente. Les taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires et postsecondaires se sont tous deux améliorés comparativement aux données de référence prépandémiques. En revanche, les taux d’accumulation de crédits des élèves du secondaire sont en baisse par rapport à l’année précédente et inférieurs à la valeur de référence.

Indicateur : Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires
Année2017–2018
Année de base
2018–20192019–20202020–20212021–20222022–2023
Études secondaires87,1 %87,2 %88,1 %89,0 %89,1 %89,5 %

Évolution : l’indicateur s’est amélioré comparativement à la valeur de référence et demeure stable par rapport à l’année précédente.

Le pourcentage d’élèves qui obtiennent leur diplôme dans les cinq ans suivant leur entrée en 9e année s’est établi à 89,5 % en 2022–2023, marquant une légère augmentation par rapport à l’année scolaire précédente (89,1 %).

Indicateur : Pourcentage d’élèves ayant accumulé des crédits qui les maintiendront en voie d’obtenir leur diplôme en même temps que leurs pairs
Année2018–2019
Année de base
2019–20202020–20212021–20222022–2023
9e année  
(8 crédits ou plus)
86 %87 %84 %85 %84 %
10e année  
(16 crédits ou plus)
79 %81 %80 %80 %78 %
11e année  
(23 crédits ou plus)
83 %84 %83 %83 %82 %

Évolution : en 2022–2023, l’indicateur a diminué par rapport à l’année précédente et à la valeur de référencefootnote 6.

Au cours de l’année scolaire 2022–2023, le pourcentage d’élèves de 9e année en voie d’obtenir leur diplôme a légèrement diminué (-1 point de pourcentage) comparativement à l’année scolaire précédente. De la même façon, les pourcentages d’élèves de 10e et 11e année en voie d’obtenir leur diplôme ont diminué respectivement de 2 points de pourcentage et de 1 point de pourcentage.

Indicateur : Taux d’obtention d’un diplôme universitairefootnote 7
Période de 
déclaration
2018–2019
Année de base
2019–20202020–20212021–20222022–2023
Taux d’obtention d’un diplôme universitaire76,9 %77,1 %77,5 %78,9 %78,2 %

Évolution : l’indicateur est resté relativement stable par rapport à l’année précédente et s’est amélioré comparativement à la valeur de référence.

En 2022–2023, le taux d’obtention d’un diplôme universitaire de l’Ontario s’est établi à 78,2 %, soit 0,7 point de pourcentage au-dessous du taux enregistré pour la période de déclaration 2021–2022, mais toujours 1,3 point de pourcentage au-dessus de la valeur de référence.

Indicateur : Taux d’obtention d’un diplôme collégialfootnote 8
Période de déclaration2018–2019
Année de base
2019–20202020–20212021–20222022–2023
Taux d’obtention d’un diplôme collégial70,2 %70,9 %72,1 %73,4 %74,7 %

Évolution : l’indicateur s’est amélioré par rapport à l’année précédente, accentuant la tendance positive comparativement à la valeur de référence.

En 2022–2023, le taux d’obtention d’un diplôme collégial de l’Ontario s’est établi à 74,7 %, soit 1,3 point de pourcentage au-dessus du taux enregistré pour la période de déclaration 2020–2021 et 4,5 points de pourcentage au-dessus de la valeur de référence.

Indicateurs de progrès vers une plus grande autonomie financière

Les indicateurs suivants mesurent les progrès accomplis par la province pour aider les particuliers et les familles à faible revenu à cheminer vers l’autonomie financière. Ces indicateurs consistent notamment à déterminer le délai entre l’inscription à l’aide sociale et le moment où les bénéficiaires trouvent un emploi ou quittent le programme, le pourcentage de personnes qui réintègrent le programme Ontario au travail moins d’un an après l’avoir quitté et la proportion de la population ontarienne recevant l’aide sociale. Ils étudient en outre l’accessibilité des programmes de logement communautaire pour les ménages à faible revenu et le pourcentage des ménages de l’Ontario ayant des besoins impérieux en matière de logement.

Dans l’ensemble, le pourcentage de la population ontarienne recevant l’aide sociale est resté relativement stable entre 2023 et 2024. Le niveau actuel représente une amélioration par rapport à l’année de base.

Parmi les personnes qui se sont inscrites au programme Ontario au travail ou qui ont commencé à bénéficier du POSPH en 2023, le délai nécessaire pour obtenir un emploi ou quitter l’aide sociale est resté stable à l’échelle du groupe et pour l’ensemble des participants au programme Ontario au travail, tandis qu’il s’est détérioré pour l’ensemble des bénéficiaires du POSPH par rapport à l’année précédente, restant toutefois conforme à la valeur de référence.

Parmi les personnes qui ont quitté le programme Ontario au travail entre octobre 2023 et décembre 2023, le pourcentage de réinscriptions moins d’un an plus tard a diminué à l’échelle du groupe comparativement à l’année précédente.

Concernant le logement, la proportion de ménages à faible revenu bénéficiant des programmes de logement communautaire s’est améliorée en 2023–2024 par rapport à l’année précédente ainsi qu’à la valeur de référence.

Indicateur : Délai avant de trouver un emploi ou de quitter l’aide socialefootnote 9

Tous les participants
Programme (mois)2018 
Année de base
20192020202120222023
Les deux programmes888888
Ontario au 
travail
888888
POSPH999989
Cas dont le demandeur principal est un jeune (15-24 ans)
Programme (mois)2018 
Année de base
20192020202120222023
Les deux programmes888888
Ontario au 
travail
777877
POSPH10101010910
Cas dont le demandeur principal est une femme
Programme (mois)2018 
Année de base
20192020202120222023
Les deux programmes88888
Ontario au 
travail
88888
POSPH999989

Évolution : le délai moyen avant de trouver un emploi ou de quitter l’aide sociale est resté stable depuis l’année de base pour les participants des deux programmes. Si l’on observe une augmentation par rapport à l’année précédente en ce qui concerne les nouveaux bénéficiaires du POSPH, l’indicateur demeure conforme à la valeur de référence. En revanche, aucun changement n’a été observé à l’égard des nouveaux participants au programme Ontario au travail comparativement à l’année précédente et à la valeur de référence.

Cet indicateur mesure le délai moyen (en mois) avant que les nouveaux bénéficiaires de l’aide sociale sur la période déclarent un revenu d’emploi ou quittent l’aide sociale. Les données de 2023 portent sur les personnes qui ont commencé à recevoir l’aide sociale dans le courant de l’année 2023, puis ont fait l’objet d’un suivi pendant 12 à compter de cette date. Malgré les améliorations de cet indicateur observées en 2022, la tendance s’est inversée en 2023, anéantissant une grande partie des progrès accomplis. Le délai moyen nécessaire aux personnes qui ont commencé à bénéficier de l’aide sociale en 2023 pour déclarer des revenus d’emploi ou quitter l’aide sociale est revenu au niveau de référence pour l’ensemble des bénéficiaires du POSPH et des participants au programme Ontario au travail.

Indicateur : Réinscriptions au programme Ontario au travailfootnote 10
Année2018
Année de base
20192020202120222023
Tous les participants33 %28 %27 %33 %32 %31 %
Cas dont le demandeur principal est un jeune 
(15-24 ans)
39 %34 %31 %35 %36 %34 %
Cas dont le demandeur principal est une femme32 %28 %27 %33 %32 %36 %

Évolution : en 2023, l’indicateur s’est amélioré pour tous les participants et dans les cas où le demandeur principal est un jeune, mais il a augmenté dans les cas où le demandeur principal est une femme comparativement à l’année précédente et à la valeur de référence.

Cet indicateur étudie le pourcentage de personnes ayant quitté le programme Ontario au travail qui le réintègrent moins d’un an plus tard. Des améliorations notables avaient déjà été observées à l’égard des cohortes 2019 et 2020, en sachant que ces dernières avaient parfois pu bénéficier de prestations liées à la pandémie pour éviter leur réinscription au cours de l’année suivant leur départ. Cependant, cet indicateur est revenu aux valeurs de référence à l’égard des cohortes 2021 et 2022 après la fin des prestations liées à la pandémie. En 2023, on a observé une amélioration pour tous les participants et dans les cas où le demandeur principal est un jeune, mais une détérioration dans les cas où le demandeur principal est une femme comparativement à l’année précédente et à la valeur de référence.

Indicateur : Proportion de bénéficiaires de l’aide sociale
2019
Année de base
20202021202220232024
6,9 %6,6 %6,1 %6,0 %6,1 %6,2 %

Évolution : l’indicateur est resté relativement stable par rapport à l’année précédente et s’est amélioré comparativement à la valeur de référence.

En 2024, 6,2 % de la population ontarienne bénéficiait de l’aide sociale, soit une proportion en légère hausse par rapport à 2023 (6,1 %) mais inférieure de 0,7 point de pourcentage à la valeur de référence.

La diminution du pourcentage de bénéficiaires de l’aide sociale en 2021 et en 2022 coïncidait avec la période de disponibilité des prestations liées à la pandémie, lesquelles ont offert un allégement temporaire du fardeau financier et ainsi réduit l’aide sociale nécessaire. Après que ces prestations ont pris fin, le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale a augmenté, et ce, à un rythme plus soutenu que la croissance de la population depuis 2023. Entre 2023 et 2024, la proportion de bénéficiaires de l’aide sociale affiche une légère hausse, en corrélation avec le taux de chômage accru.

Indicateur : Ménages à faible revenu bénéficiant des programmes de logement communautairefootnote 11
2018–2019
Année de base
2019–20202020–20212021–20222022–20232023–2024
23,5 %23,1 %27,6 %23,3 %24,3 %24,6 %

Évolution : suivant une tendance à la hausse, l’indicateur s’est amélioré comparativement à la valeur de référence.

La proportion de ménages à faible revenu de l’Ontario bénéficiant des programmes de logement communautaire a augmenté de 1,1 point de pourcentage depuis 2018–2019. Cette proportion est en hausse pour la deuxième année consécutive (+0,3 point de pourcentage par rapport à 2022–2023).

Le nombre de ménages bénéficiant des programmes de logement communautaire a augmenté de 5,3 % en glissement annuel, soit plus vite que le taux de croissance des ménages à faible revenu.

Indicateur : Besoins impérieux en matière de logementfootnote 12
2016
Année de base
2021
15,3 %12,1 %

Évolution : l’indicateur s’est amélioré en 2021 comparativement à l’année de base (2016).

Aucune nouvelle donnée n’est disponible concernant cet indicateur. La prochaine collecte aura lieu dans le cadre du recensement de 2026.

Indicateur : Besoins impérieux en matière de logement selon la population
Année2016
Année de base
2021
Population totale13,1 %9,3 %
Jeunes (15-24 ans)14,1 %8,3 %
Femmes14,0 %10,0 %
Minorités visibles20,8 %13,2 %
Autochtones vivant hors réserve18,8 %11,3 %

Évolution : en 2021, l’indicateur s’est amélioré pour tous les groupes comparativement à la période précédente et à la valeur de référence.

Aucune nouvelle donnée n’est disponible concernant cet indicateur. La prochaine collecte aura lieu dans le cadre du recensement de 2026.
 

Indicateurs relatifs à la pauvreté

Les deux indicateurs suivants mesurent les progrès accomplis par la province pour diminuer le nombre de personnes à faible revenu, en mettant l’accent sur les populations prioritaires suivantes : les jeunes (15-24 ans), les femmes, les Autochtones vivant hors réserve et les minorités visibles.

En 2022, les taux de pauvreté et de grande pauvreté ont augmenté au sein de la population générale et de l’ensemble des groupes prioritaires comparativement à l’année précédente. Cette hausse était attendue, compte tenu de la réduction des prestations fédérales et des transferts gouvernementaux en lien avec la COVID-19, lesquels avaient contribué à faire baisser les taux de pauvreté en 2020 et 2021.

Dans l’ensemble, les taux de pauvreté et de grande pauvreté en 2022 demeurent conformes ou inférieurs à ceux de l’année de base (2018), sauf chez les Autochtones vivant hors réserve dont les taux de pauvreté et de grande pauvreté ont augmenté pour s’établir respectivement à 17,7 % et 9,4 %.

Indicateur : Taux de pauvreté d’après la mesure du panier de consommation (MPC)footnote 13
Année2018
Année de base
2019202020212022
Population générale
(tous âges)
11,6 %10,9 %6,8 %7,7 %10,9 %
Jeunes
(15-24 ans)
15,0 %12,0 %9,2 %9,1 %13,7 %
Femmes
(tous âges)
11,4 %11,7 %6,7 %7,8 %11,0 %
Autochtones vivant hors réserve 
(15 ans et plus)footnote 14
14,4 %15,5 %13,8 %16,3 %17,7 %
Minorités visibles
(tous âges)
N. D.N. D.8,5 %10,0 %13,7 %

Évolution : en 2022, l’indicateur a augmenté comparativement à l’année précédente chez l’ensemble des groupes, restant toutefois inférieur à la valeur de référence dans la majorité des cas.

Le taux global de pauvreté de la population générale en Ontario a augmenté de 3,2 points de pourcentage, passant de 7,7 % en 2021 à 10,9 % en 2022. Cet indicateur continue de se rapprocher des niveaux prépandémiques, même s’il reste en deçà de la valeur de référence. On observe également une hausse des taux de pauvreté chez toutes les populations prioritaires. Plus précisément, les taux de pauvreté des jeunes, des femmes, des Autochtones vivant hors réserve et des minorités visibles ont augmenté respectivement de 4,6 points de pourcentage, de 3,2 points de pourcentage, de 1,4 point de pourcentage et de 3,7 points de pourcentage entre 2021 et 2022.

Indicateur : Taux de grande pauvreté (MPC)
Année2018
Année de base
2019202020212022
Population générale (tous âges)5,7 %5,0 %3,2 %3,8 %5,6 %
Jeunes
(15-24 ans)
9,7 %5,7 %5,6 %5,6 %8,1 %
Femmes 
(tous âges)
5,3 %5,3 %3,0 %3,5 %5,5 %
Autochtones vivant hors réserve
(15 ans et plus)footnote 15
7,0 %6,3 %7,0 %8,0 %9,4 %
Minorités visibles
(tous âges)
N. D.N. D.4,4 %4,5 %7,0 %

Évolution : en 2022, l’indicateur a augmenté comparativement à l’année précédente, marquant un retour à la valeur de référence en ce qui concerne la population générale. Si une hausse a été observée par rapport à l’année précédente et à la valeur de référence dans la plupart des groupes prioritaires, ce n’est toutefois pas le cas des jeunes dont le taux est resté inférieur à celui de l’année de base.

Le taux de grande pauvreté fait référence au pourcentage de personnes dont le revenu familial disponible est inférieur à 75 % du seuil de la MPC compte tenu de la taille de la famille et de la région. Entre 2021 et 2022, la proportion de personnes vivant dans une grande pauvreté a augmenté de 1,8 point de pourcentage au sein de la population générale. Cette hausse du taux de grande pauvreté peut être attribuée à la réduction des transferts gouvernementaux, en particulier après que les prestations fédérales liées à la COVID-19 ont cessé d’être versées en 2022, ainsi qu’à une légère baisse du revenu marchand des familles et des particuliers en Ontario. Le taux de grande pauvreté a augmenté chez tous les groupes prioritaires. Plus précisément, les taux de grande pauvreté des jeunes, des femmes, des Autochtones vivant hors réserve et des minorités visibles ont augmenté respectivement de 2,5 points de pourcentage, de 2,0 points de pourcentage, de 1,4 point de pourcentage et de 2,5 points de pourcentage entre 2021 et 2022. Les données mises à jour permettant d’établir les taux de pauvreté et de grande pauvreté pour 2023 seront disponibles en 2025footnote 16.

Perspectives d’avenir

Le gouvernement de l’Ontario demeure déterminé à réduire la pauvreté en collaboration avec tous les ordres de gouvernement, ainsi qu’avec les organismes sans but lucratif et les partenaires du secteur privé, en veillant tout particulièrement à donner aux personnes touchées les moyens d’acquérir les compétences et de recevoir les soutiens dont elles ont besoin pour cheminer vers un emploi stable et atteindre l’autonomie financière.

La province continue d’accomplir des progrès au regard des grandes priorités de sa Stratégie de réduction de la pauvreté, notamment les suivantes :

  • Emploi et formation : les programmes tels que Meilleurs emplois Ontario et le Fonds pour le développement des compétences aident les demandeurs d’emploi à trouver des débouchés dans des secteurs en forte demande.
  • Abordabilité : face à l’augmentation du coût de la vie, l’Ontario améliore l’accès aux logements abordables et aux places abordables en services de garde d’enfants.
  • Renforcement de l’aide sociale : la province a simplifié l’accès aux soutiens à l’emploi pour les bénéficiaires de l’aide sociale et augmenté de 4,5 % les taux du POSPH et du Programme d’aide à l’égard d’enfants qui ont un handicap grave, portant l’augmentation totale à 17 % depuis 2022.
  • Augmentation du salaire minimum : l’Ontario a augmenté le salaire minimum à 17,20 dollars par heure, soit l’un des taux les plus élevés au Canada.

À l’avenir, l’Ontario continuera de soutenir les populations vulnérables, de favoriser la stabilité économique et d’investir dans les services publics essentiels pour faire en sorte que tous ses habitants aient les mêmes chances de s’épanouir. En application de la Loi sur la réduction de la pauvreté, l’Ontario élaborera une nouvelle stratégie en 2025.

Annexe : Objectif et indicateurs

Objectif stratégique : Obtenir qu’un plus grand nombre de bénéficiaires de l’aide sociale trouvent un emploi valorisant et la stabilité financière. Le gouvernement offrira les soutiens et les services appropriés dans le but d’augmenter le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale qui trouvent un emploi chaque année.

IndicateurDéfinitionSource
Personnes ayant quitté l’aide sociale pour occuper un emploiNombre de personnes qui ont quitté le programme Ontario au travail (programme OT) et le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) pour occuper un emploi au moins une fois pendant l’année civile.Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
Taux de pauvreté/mesure du panier de consommation (MPC)

Le taux de pauvreté indique le pourcentage de personnes à faible revenu, d’après la mesure du panier de consommation (MPC). Le seuil de la MPC est le revenu disponible nécessaire à une famille pour l’achat d’un panier de biens et de services précis défini comme le minimum requis pour atteindre un niveau de vie de base (sur la base de l’année 2018).

Une famille est à faible revenu si son revenu disponible est inférieur au seuil de pauvreté défini pour un ménage de sa taille dans sa région.

Statistique Canada, Enquête canadienne sur le revenu
Taux de grande pauvreté (MPC)Pourcentage de personnes dont le revenu disponible est inférieur à 75 % du seuil de la MPC.Statistique Canada, Enquête canadienne sur le revenu
Taux d’emploi des groupes prioritaires (jeunes, femmes, Autochtones)

Pourcentage de membres des groupes prioritaires, âgés de 15 à 64 ans, qui ont un emploi.

Cet indicateur peut être ventilé selon le sexe, l’âge et l’identité autochtone. Bien que les personnes noires et racisées constituent un groupe prioritaire dans le cadre de cette stratégie, les données correspondantes ne sont pas disponibles actuellement.

Statistique Canada, Enquête sur la population active
Création d’emplois à temps plein et à temps partiel, 15 ans et plus

Nombre total de nouveaux emplois nets créés.

Nombre de nouveaux emplois nets à temps plein créés.

Nombre de nouveaux emplois nets à temps partiel créés.

(Ces données illustrent la variation de l’emploi des particuliers âgés de 15 ans et plus, comparativement à l’année précédente. Étant donné qu’un faible pourcentage de personnes employées ont plusieurs emplois, il se peut qu’il y ait une légère différence entre la variation de l’emploi et les nouveaux emplois nets créés.)

Statistique Canada, Enquête sur la population active
Interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle dans le cadre d’Emploi Ontario (EO)Nombre d’interventions relatives à l’acquisition de compétences ou d’une expérience professionnelle achevées par les participants aux programmes d’EO (à l’exclusion de l’apprentissage).Ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences
Emploi ou poursuite des études après des services d’emploi intégrésPourcentage de clients des services d’emploi intégrés dans les domaines concernés par le Renouvellement des services d’emploi qui s’identifient comme ayant un emploi ou comme suivant des études ou une formation au moment du suivi effectué trois mois après avoir quitté le programme.Ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences
Pourcentage de participants au programme Ontario au travail et de bénéficiaires du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) ayant un revenu d’emploiPourcentage de participants au programme Ontario au travail et de bénéficiaires du POSPH déclarant un revenu d’emploi (tout en restant admissibles à l’aide sociale) en moyenne mensuelle.Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondairesPourcentage d’élèves qui obtiennent un diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO) dans les cinq ans suivant leur entrée en 9e année.Ministère de l’Éducation
Pourcentage d’élèves ayant accumulé des crédits qui les maintiendront en voie d’obtenir leur diplôme en même temps que leurs pairs (études secondaires)

9e année : Pourcentage d’élèves ayant accumulé 8 crédits ou plus après une année d’études secondaires sur le nombre total d’élèves ayant terminé une année d’études secondaires.

10e année : Pourcentage d’élèves ayant accumulé 16 crédits ou plus après deux années d’études secondaires sur le nombre total d’élèves ayant terminé deux années d’études secondaires.

11e année : Pourcentage d’élèves ayant accumulé 23 crédits ou plus après trois années d’études secondaires sur le nombre total d’élèves ayant terminé trois années d’études secondaires.

Ministère de l’Éducation
Taux d’obtention d’un diplôme universitaireProportion de tous les nouveaux étudiants universitaires de premier cycle en première année à temps plein effectuant un programme de baccalauréat (premier cycle) ou un programme menant à un grade professionnel (deuxième cycle) qui ont commencé leurs études à un trimestre d’automne donné et qui ont obtenu un diplôme du même établissement en l’espace de sept ans.Ministère des Collèges et Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité
Taux d’obtention d’un diplôme collégialPourcentage d’étudiants à temps plein qui ont commencé un programme d’enseignement durant une période de déclaration des effectifs donnée et qui ont obtenu un diplôme dans un délai précis (200 % du délai d’achèvement pour les programmes menant à un diplôme ou un certificat et 175 % du délai d’achèvement pour les programmes menant à un grade).Ministère des Collèges et Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité
Délai avant de trouver un emploi ou de quitter l’aide socialeDélai moyen entre l’inscription au programme Ontario au travail ou au POSPH et le moment de quitter le programme ou d’obtenir un emploi (tout en restant admissible à l’aide sociale), au cours de la première année.Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
Réinscriptions au programme Ontario au travailPourcentage de personnes ayant quitté le programme Ontario au travail et qui l’ont réintégré moins d’un an plus tard.Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
Proportion de bénéficiaires de l’aide socialePourcentage de la population recevant l’aide sociale.Ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
Ménages à faible revenu bénéficiant des programmes de logement communautaireNombre de ménages bénéficiant des différents programmes de logement communautaire, en proportion de tous les ménages ontariens dont le revenu est inférieur au seuil de la mesure de faible revenu (MFR).Ministère des Affaires municipales et du Logement
Besoins impérieux en matière de logement

Pourcentage de ménages vivant dans un logement inadéquat, inabordable ou d’une taille non convenable, et dont 30 % du revenu total avant impôt serait insuffisant pour payer le loyer médian des logements acceptables situés dans leur localité.

  • Un logement est inadéquat s’il nécessite des réparations majeures.
  • Un logement est inabordable si le ménage y consacre au moins 30 % de son revenu total avant impôt.
  • Un logement est de taille non convenable s’il ne compte pas suffisamment de chambres à coucher pour répondre aux besoins du ménage étant donné sa taille et sa composition, d’après les prescriptions de la Norme nationale d’occupation.

L’indicateur des besoins impérieux en matière de logement par population rend compte du pourcentage de personnes ayant des besoins impérieux en matière de logement.

Statistique Canada, Recensement