Ce guide fait l’objet d’une révision pour tenir compte des modifications qui entrent en vigueur le 1er juillet 2016 et pour coïncider avec l’entrée en vigueur du nouveau Règlement de l’Ontario 381/15 portant sur le bruit.

 

Dans l’industrie du spectacle de scène, l’ouïe revêt une importance cruciale aussi bien pour les interprètes que pour le personnel de soutien. La présente ligne directrice porte sur les niveaux sonores rencontrés au cours des répétitions et des représentations, y compris ceux produits par la musique, les effets sonores, les effets pyrotechniques, les coups de feu, etc.

 

Le personnel qui participe à la construction des décors et à la confection des costumes peut être exposé à des niveaux sonores dangereux produits par des outils motorisés et d'autres appareils. Les personnes exposées au bruit produit notamment par des scies, des pistolets tamponneurs, des compresseurs et des machines à coudre (p. ex., les charpentières et les charpentiers, les fabricantes et les fabricants d'accessoires, les électriciennes et les électriciens, les soudeuses et les soudeurs) devraient porter des dispositifs de protection de l'ouïe. Veuillez consulter l'article 139 du Règlement 851 relatif aux établissements industriels pris en application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) afin de connaître les exigences réglementaires relatives à la protection de l'ouïe. Le règlement relatif aux projets de construction (Règl. de l'Ont. 213/91) s'applique au chargement, au montage, à la mise en place, à la suspension des dispositifs d'éclairage ainsi qu'au déchargement et au démontage, dans les cas suivants : lorsque plusieurs services travaillent simultanément dans le même secteur; lorsqu'on utilise des techniques d'installation/de retrait uniques ou lorsque les travailleurs risquent d'être exposés à des dangers provenant d'une grande variété de sources. Toutefois, lorsque le lieu de travail ne constitue plus un chantier de construction, c'est le Règlement 851 relatif aux établissements industriels qui s'applique.

La perte auditive attribuable à l'exposition sonore est cumulative. Les travailleurs doivent donc savoir que les activités menées dans les lieux travail traditionnels, y compris dans les lieux de représentation, ne représentent qu'une partie de l'exposition sonore à laquelle une personne est soumise quotidiennement dans le cadre de son travail. On peut également faire l'objet d'une exposition sonore en s'exerçant individuellement à un instrument, en écoutant des étudiants jouer, en écoutant des fichiers sur un dispositif d'enregistrement personnel avec un casque d'écoute ou des écouteurs-boutons, etc.

Bien que la présente ligne directrice ne traite pas des expositions sonores survenant à l'extérieur des lieux de représentation sur scène, on encourage les travailleurs à considérer ces expositions sonores supplémentaires comme un facteur qui contribue à la perte auditive.

Les recommandations qui suivent visent à protéger les travailleurs contre les dommages auditifs à long terme tout en minimisant les répercussions sur les normes artistiques.

Définitions

Remarque : Ces définitions ne sont fournies qu'aux fins de clarté et d'orientation.

dB (décibel)
Unité de mesure du niveau de pression acoustique. [Il s'agit d'une définition abrégée. Pour obtenir la définition complète, consulter le paragraphe 139 (1) du Règlement 851 relatif aux établissements industriels pris en application de la LSST.]
dBA
Unité de mesure du niveau sonore en décibels lorsqu'il est mesuré sur le réseau de pondération A d'un sonomètre. La pondération A fait appel à un filtre électronique qui évalue la réponse fréquentielle de l'oreille humaine. [Il s'agit d'une définition abrégée. Pour obtenir la définition complète, consulter le paragraphe 139 (1) du Règlement 851 relatif aux établissements industriels pris en application de la LSST.]
Impulsions sonores
Bruits de percussion, tels que des coups de feu ou des fracas de cymbale. Souvent très forts, ils peuvent atteindre des pointes de plus de 115 dB.
Matériel de protection individuelle (MPI)
Matériel utilisé afin de minimiser l'exposition à divers dangers. (Exemple : dispositifs de protection de l'ouïe, comme des bouchons d'oreille ou des protège-oreilles). Bien qu'il représente un aspect important du processus de gestion de l'hygiène et de la sécurité, le MPI est considéré comme une solution de dernier recours pour la maîtrise des dangers, étant uniquement utilisé après que les mesures d'ingénierie et les mesures administratives (ou les pratiques de travail) se sont révélées inapplicables, inefficaces ou insuffisantes.
Niveau d’exposition sonore équivalent (Lex,8)
Niveau sonore stable en dBA qui, s’il était présent quotidiennement dans le lieu de travail pendant huit heures, comporterait la même quantité d’énergie que celle produite par les niveaux sonores réels et variables auxquels est exposé le travailleur pendant toute sa journée de travail. On le calcule à l'aide d'une formule qui tient compte de l'effet cumulatif du niveau de pression acoustique, de la durée d'exposition et du rapport d'exposition. [Il s'agit d'une définition abrégée. Pour obtenir la définition complète, consulter le paragraphe 139 (1) du Règlement 851 relatif aux établissements industriels pris en application de la LSST.]
Niveau de pression acoustique
Intensité sonore mesurée en décibels.
Niveau sonore équivalent (Leq)
Niveau sonore mesuré sur une période donnée.
Pondération A
Voir « dBA ».
Programme de protection de l'ouïe
Programme visant à prévenir et atténuer la perte auditive due au bruit.
Rapport d'exposition
Rapport, mesuré en décibels, indiquant lorsque les dommages causés par l'exposition sonore sont multipliés par deux. Un rapport d'exposition de 3 dB signifie que les dommages sont multipliés par deux chaque fois que le niveau sonore augmente de 3 dB.
Son continu
Son qui ne comporte aucune augmentation ou diminution d'intensité rapide, contrairement aux impulsions sonores. Il peut être fort, mais son intensité est plus constante que celle des impulsions sonores (il peut s'agir d'un son non variable, tel qu'une note continue à la trompette ou le sifflement d'une scie circulaire à table).
Sonie
Perception subjective de l'intensité sonore qui nous permet d'évaluer cette dernière sur une échelle qui s'étend d'une intensité très faible à une intensité très élevée, sans utiliser d'échelle physique. Bien qu'il existe, dans tout environnement d'écoute, une étroite corrélation entre la mesure physique de l'intensité sonore et la perception subjective de cette dernière, elles peuvent différer l'une de l'autre.

Directives générales

  1. Les employeurs doivent prendre toutes les mesures raisonnablement nécessaires dans les circonstances afin de protéger les travailleurs contre l'exposition à des niveaux sonores dangereux.
  2. Les employeurs doivent veiller à ce que les travailleurs ne soient pas exposés à un niveau sonore supérieur à un niveau d'exposition sonore équivalent (Lex,8) de 85 dBA (consulter le paragraphe 139 [6] du Règlement relatif aux établissements industriels).
  3. Il s'avère nécessaire d'évaluer les dangers d'exposition sonore et de prendre les mesures d'ingénierie appropriées et les décisions adéquates en ce qui concerne les pratiques de travail, avant que les premiers besoins surgissent. De plus, il faut réévaluer les dangers d'exposition sonore et résoudre les problèmes connexes pendant la période de répétition et avant la première représentation. Les niveaux de pression acoustique et la durée d'exposition sonore servent à déterminer les dangers d'exposition sonore.
  4. Lorsqu'un travailleur fait l'objet d'une exposition sonore variable, des durées d'exposition maximales, indiquées dans le tableau ci-dessous, s'appliquent. Lorsque le seuil correspondant est atteint, l'exposition sonore du travailleur représente 100 % de la valeur d'exposition sonore quotidienne maximale.

     

    Tableau 1 – Durée d'exposition maximale admissible (selon le niveau d'exposition sonore équivalent indiqué à l'article 139 du Règlement 851 relatif aux établissements industriels)
    DuréeNiveau sonore continu (dBA)
    8 heures85
    4 heures88
    2 heures91
    1 heure94
    30 minutes97
    15 minutes100

    REMARQUE : En fonction d'un rapport d'exposition de 3 dBA. La formule de calcul du niveau d'exposition sonore équivalent présentée dans le tableau 1 se trouve à l'Annexe B des Modifications aux exigences en matière de bruit dans les règlements suivants (publiés en anglais seulement) – Industrial Establishments et Oil and Gas-Offshore.

    À un niveau sonore équivalent de 85 dBA, la durée d'exposition maximale admissible est de 8 heures (consulter l'article 139 du Règlement relatif aux établissements industriels). Si le niveau sonore équivalent augmente de 3 dBA, la durée d'exposition maximale admissible diminue de moitié, se chiffrant alors à 4 heures. À 100 dBA, la durée d'exposition maximale admissible est de seulement 15 minutes par journée de travail de 8 heures. Nous recommandons toutefois de ne pas s'exposer à un tel niveau sonore sans prendre de mesures de protection (p. ex., utiliser des déflecteurs acoustiques ou des dispositifs de protection de l'ouïe). De plus, ne pas n'oublier d'inclure l'exercice de la profession, l'enseignement et la recherche dans cette période de 8 heures.

  5. Les travailleurs ne doivent pas être exposés à des impulsions sonores supérieures à 100 dBA. Toutefois, s'il s'avère impossible d'éviter une telle exposition, des mesures de contrôle de l'exposition doivent être établies pour minimiser l'exposition. À titre d'exemple, lorsqu'on répète une scène qui comprend un coup de feu ou une autre impulsion sonore supérieure à 100 dBA, tous les travailleurs doivent être mis au courant du danger qui en découle préalablement à chaque répétition, afin de permettre l'adoption de mesures appropriées.
  6. Les employeurs doivent protéger les travailleurs contre l'exposition aux sons supérieurs à 85 dBA (Lex,8) en mettant en œuvre 1) des mesures d'ingénierie et 2) des pratiques de travail pour réduire les niveaux sonores.
  7. L'emploi de matériel de protection individuelle (MPI) pour protéger les travailleurs contre l'exposition aux sons supérieurs à la limite prescrite ne doit avoir lieu que dans les cas indiqués ci-dessous.
    • En l'absence de mesures d'ingénierie ou si aucune mesure d'ingénierie n'est accessible.
    • Lorsque les mesures d'ingénierie s'avèrent déraisonnables ou inapplicables en raison de la durée ou de la fréquence d'exposition ou de la nature du procédé, de l'activité ou du travail connexe.
    • Lorsque les mesures d'ingénierie deviennent inefficaces en raison d'une défaillance temporaire.
    • Lorsque les mesures d'ingénierie ne permettent pas de prévenir, de maîtriser ou de limiter efficacement l'exposition en raison d'une urgence.
  8. Des panneaux d’avertissement clairement visibles doivent être affichés aux abords de chaque zone du lieu de travail où le niveau sonore dépasse régulièrement 85 dBA (consulter le paragraphe 139 [10] du Règlement relatif aux établissements industriels).

Remarque : Consulter la ligne directrice intitulée Modifications aux exigences en matière de bruit dans les règlements suivants (publiés en anglais seulement) – Industrial Establishments et Oil and Gas-Offshore, laquelle renferme quelques exemples de renseignements que les panneaux doivent inclure.

Évaluation des expositions au bruit

  1. Il importe d'évaluer les expositions au bruit afin de déterminer les mesures qui doivent être prises pour assurer la santé et la sécurité des employés qui en font l'objet. Les renseignements qui suivent constituent un résumé de la ligne directrice du ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences qui décrit la marche à suivre pour évaluer l'exposition au bruit. Veuillez consulter Modifications aux exigences en matière de bruit dans les règlements suivants (publiés en anglais seulement) – Industrial Establishments et Oil and Gas-Offshore pour obtenir de plus amples renseignements.
  2. On peut utiliser un sonomètre intégrateur ou, dans certains cas, un sonomètre ordinaire, pour mesurer les niveaux sonores. L’Association canadienne de normalisation donne des conseils sur la sélection et les spécifications de ces instruments, ainsi que sur les méthodes de mesure ou de calcul des niveaux sonores.
  3. Pour assurer la conformité aux exigences réglementaires de l’Ontario en matière de contrôle de l’exposition au bruit, il n'est pas forcément nécessaire de procéder à une évaluation approfondie de l'exposition au bruit dans chaque lieu de travail. On peut se servir des données sur les niveaux sonores ou la dosimétrie dont on dispose déjà pour évaluer l'exposition des travailleurs et le risque qu'elle dépasse la limite permise dans le lieu de travail. On peut également utiliser les données sur le groupe de travailleurs le plus fortement exposé au bruit pour inférer ce qui conviendrait à des groupes moins exposés.
  4. Les facteurs pouvant justifier la nécessité d'évaluer l’exposition au bruit comprennent ce qui suit : utilisation de matériel connu pour produire des niveaux sonores supérieurs à 80 dBA d’après les données publiées, plaintes des travailleurs concernant le bruit et les symptômes connexes ou résultats d’examens audiométriques indiquant des signes précoces de perte auditive due au bruit. Lorsque les niveaux sonores dépassent régulièrement 85 dBA, il s'avère approprié pour l'employeur d'évaluer l'exposition au bruit (p. ex., dans les fosses d'orchestre) à l'aide d'outils de mesure homologués.
  5. S’ils ne disposent pas des instruments, des ressources ou des connaissances nécessaires, les employeurs peuvent faire appel à l'aide de leur association de sécurité au travail ou à des conseillers spécialisés en évaluation du bruit pour déterminer les niveaux sonores dans leur lieu de travail. De plus, le site Web du Centre de santé des travailleurs(ses) de l’Ontario (en anglais seulement) contient un tableur électronique très utile pour mesurer l’exposition au bruit.

REMARQUE : Mesurer les niveaux de pression acoustique au niveau de l’oreille du travailleur le plus exposé à la source sonore. Le cas échéant, prendre toutes les mesures au niveau sonore qui sera utilisé au moment de la représentation sans modifier les résultats obtenus pour tenir compte de l'emploi de MPI (p. ex., dispositifs de protection de l'ouïe).

Programmes de protection de l'ouïe

Bien que les règlements ne l’exigent pas, on considère comme une bonne pratique de santé et de sécurité qu'un employeur mette en œuvre, en consultation avec son comité mixte de santé et de sécurité (CMSS), un programme de protection de l’ouïe dans le cadre duquel les employés qui travaillent régulièrement dans des zones où les niveaux de bruit dépassent 80 dBA sont soumis à des examens audiométriques. Un tel programme s'avère avantageux pour les travailleurs et les employeurs, car il permet de déterminer les éventuelles lacunes du programme de contrôle de l’exposition au bruit.

Certains liens indiqués à la section Ressources de la présente ligne directrice donnent accès à des renseignements sur ce type de programme.

  1. Ce sont les employeurs, en consultation avec les travailleurs, qui sont responsables des programmes de protection de l'ouïe. Chaque employeur doit prendre toutes les précautions raisonnables dans les circonstances afin de protéger les travailleurs contre l'exposition à des niveaux sonores dangereux (consulter le paragraphe 139 [3] du Règlement 851). Ces programmes peuvent comprendre ce qui suit : surveillance des niveaux sonores; mesures de contrôle administratif et d'ingénierie, examens audiométriques, mesures de protection de l'ouïe, formation et éducation des travailleurs, ainsi que tenue de dossiers.
  2. Pour les programmes de protection de l'ouïe menés dans le cadre de productions de longue durée (plus de six mois), la réalisation d'évaluations auditives périodiques doit être envisagée. Les résultats de telles évaluations sont la propriété exclusive du travailleur et de son audiologiste.

Réduction des niveaux sonores pendant la représentation

La meilleure façon de réduire les effets du son est d’augmenter la distance entre la source sonore et le travailleur. Même dans un espace restreint, la réorientation ou le déplacement d’une source sonore peut faire une grande différence.

  1. Haut-parleurs : Minimiser les contacts des haut-parleurs et des moniteurs avec le sol, puisque les surfaces solides transmettent mieux les graves que l’air. De cette façon, on augmente le niveau des graves qui parviennent à l'auditoire et aux interprètes, ce qui permet de réduire le niveau sonore global nécessaire. De plus, il faut éviter d’exposer les travailleurs au son en provenance de l’arrière des haut-parleurs ouverts et il faut placer des déflecteurs entre les travailleurs et les haut-parleurs.
  2. Colonnes-supports : Le fait de placer la source sonore de 30 à 60 centimètres (1 à 2 pieds) au-dessus du niveau des oreilles des travailleurs réduit considérablement l’exposition de ces derniers aux aigus. Comme les aigus (généralement ceux produits par les haut-parleurs ou les instruments à pavillon) sont directionnels, les niveaux de pression acoustique sont nettement plus faibles au-dessus, en dessous et à côté de la source sonore que devant celle-ci.
  3. Espace libre : Dans la mesure du possible, prévoir une surface de sol réfléchissante d’une profondeur de 2 à 3 mètres (6 à 8 pieds) devant les groupes musicaux. L’augmentation des réflexions qui en résulte accroît le niveau sonore dans la salle plutôt que sur la scène, ce qui permet de réduire le niveau sonore global nécessaire.
  4. Protection contre les impulsions sonores : Les travailleurs ne doivent pas se trouver à moins de 2 mètres (6 pieds) des sources d’impulsions sonores. Dans la mesure du possible, utiliser des écrans et des déflecteurs et appliquer un traitement acoustique sur les surfaces réfléchissantes qui entourent les sources sonores afin de réduire l’effet des impulsions. S’il n’est pas possible d’isoler les travailleurs, prendre des mesures supplémentaires.

    Remarque : Si les impulsions sonores dépassent la limite prescrite dans le règlement applicable, l'emploi de dispositifs de protection de l'ouïe (c.-à-d. de MPI) n'est permis que dans certaines circonstances.
  5. Déflecteurs et écrans acoustiques : En combinaison avec d’autres stratégies de réduction de l’exposition sonore globale, des déflecteurs et des écrans acoustiques en plexiglas peuvent offrir une protection. Toutefois, les déflecteurs n’ont qu’un effet minime s’ils sont placés à plus de 18 centimètres (7 pouces) de la tête du travailleur. De plus, ils n’atténuent les aiguës d’environ 15 à 17 dB seulement.
  6. Dispositifs de protection de l'ouïe : On peut se procurer des bouchons d’oreille, fabriqués sur mesure ou non, qui assurent une atténuation uniforme. D'autres types de dispositifs de protection sont offerts pour des situations précises. Consulter un spécialiste de l’ouïe (p. ex., un audiologiste) avant de choisir de tels dispositifs.

Conclusions

Un certain nombre de stratégies permettent de réduire les effets potentiellement dommageables des sons forts sur l'ouïe. Les modifications apportées à la salle et au système de haut-parleurs ainsi que l'emplacement de l'orchestre ou du groupe peuvent réduire ces effets tout en assurant le maintien d'une qualité sonore optimale et la satisfaction des interprètes et de l'auditoire. De plus, les dispositifs de protection de l'ouïe, s'ils sont choisis adéquatement et qu'ils procurent une atténuation uniforme, peuvent s'avérer très utiles pour minimiser les effets potentiellement dommageables des sons forts, tant sur la scène que hors de celle-ci.

Appelez sans frais, n'importe quand

Composez n'importe quand le 1 877 202-0008 pour signaler des incidents en matière de santé et de sécurité au travail. Pour des renseignements de nature générale sur la santé et la sécurité au travail, composez ce numéro du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h. Dans le cas d'une situation d'urgence, il faut toujours composer immédiatement le 911.

Pour de plus amples renseignements

Industrie du domaine du spectacle
ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences
Ontario.ca/travail

Santé et sécurité Ontario (en anglais seulement)
www.healthandsafetyontario.ca

Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail
www.wsib.on.ca

Normes de la CSA mentionnées dans les lois sur la santé et la sécurité au travail
ohsviewaccess.csa.ca

Ressources

Hear The Music: Hearing Loss Prevention for Musicians
De Marshall Chasin, (audiologiste, M.Sc., membre agréé de l'OAOO et aud[C]), Directeur de l'audiologie, Musicians’ Clinic of Canada (ISBN 0-920445-74-8)

Hearing Loss in Musicians- Prevention and Management
De Marshall Chasin Plural Publishing Company, San Diego, CA, 2009 (ISBN 978-1-59756-181-5).

Strategies to Minimize the Exposure to Loud Music (en anglais seulement)
De Marshall Chasin
www.musiciansclinics.com

Tougher Legislation for Workplace Noise Exposure
Article rédigé par Robert Stevens (ingénieur et M.Sc.A) et Marshall Chasin
Engineering Dimensions, mai/juin 2007

Énoncé de principe de la Société canadienne de l’ouïe sur la pollution sonore
www.chs.ca

Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
www.cchst.ca

Sound Advice (en anglais seulement)
www.soundadvice.info

Guide Web publié par le ministère britannique de la Santé et de la Sécurité au travail, en fonction des recommandations du Music and Entertainment Sector Working Group (groupe de travail du secteur de la musique et du divertissement).

Music, Noise & Hearing – How to Play Your Part – A Guide for Musicians (BBC, août 2011)
www.bbc.co.uk

Sample Hearing Conservation Program (en anglais seulement)
www.ncbi.nlm.nih.gov

The social and emotional impact of hearing loss (en anglais seulement)
www.hear-the-world.com

Decibel scale of common sounds (en anglais seulement)
www.dangerousdecibels.org

Modifications aux exigences en matière de bruit dans les règlements suivants (publiés en anglais seulement) – Industrial Establishments et Oil and Gas-Offshore
ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences
Ontario.ca/travail

Musicians’ Clinics of Canada (en anglais seulement)
www.musiciansclinics.com

Société canadienne de l'ouïe
www.chs.ca

Artists’ Health Centre Foundation (en anglais seulement)
www.ahcf.ca

Royal National Institute for Deaf People (RNID – Royaum-Uni) (en anglais seulement)
www.actiononhearingloss.org.uk

Actsafe (en anglais seulement)
www.actsafe.ca

Remerciements

Membres du sous-comité

  • Marshall Chasin – Directeur de l'audiologie, Musicians’ Clinics of Canada
  • Christine Ardagh – Directrice générale, Artists’ Health Centre Foundation
  • Rex Banks – Audiologiste et directeur des soins de santé auditive, Société canadienne de l'ouïe
  • Janet Sellery – Sellery Health and Safety
  • Steve Mosher – Toronto Musicians’ Association, section locale 149 de l'American Federation of Musicians