Supplément de 2019

PDF, Supplément de 2019 au Programme de la maternelle et du jardin d'enfants – Révision des contenus d'apprentissage 7.4 et 26.1, 90 ko

Préface

Ce document remplace le Programme d’apprentissage de la maternelle et du jardin d’enfants, version provisoire, 2010-2011. À partir de septembre 2016, tous les programmes de la maternelle et du jardin d’enfants seront fondés sur les attentes et les approches pédagogiques énoncées dans ce document.

Remarque : Dans ce document, le masculin et le féminin sont utilisés en alternance.

Les écoles élémentaires au 21e siècle

Les écoles élémentaires de l’Ontario s'efforcent de soutenir un apprentissage de grande qualité tout en donnant à chaque enfant la possibilité d’apprendre de la manière qui correspond le mieux à ses points forts et à ses besoins. Le programme de la maternelle et du jardin d’enfants de l’Ontario est conçu pour aider chaque enfant à développer son plein potentiel grâce à un programme d’apprentissage cohérent, pertinent et adapté à son âge. Ce programme d’apprentissage favorise aussi le développement des habiletés de la pensée critique dont l’enfant a besoin, aujourd'hui et pour l’avenir, pour synthétiser de l’information, prendre des décisions éclairées, communiquer efficacement et prospérer dans une communauté mondiale en constante évolution. Il est important que l’enfant se sente interpellé par son programme d’apprentissage, se reconnaisse dans la matière qui lui est enseignée tout comme dans la façon dont elle lui est présentée, et qu'il en voie les applications dans le monde qui l’entoure. Le curriculum de l’Ontario tient compte des besoins diversifiés des apprenantes et apprenants et leur permet d’acquérir les connaissances et de développer les habiletés et les perspectives nécessaires pour devenir des citoyennes et citoyens informés, productifs, bienveillants, responsables et actifs au sein de leur communauté et dans le monde.

Depuis la mise en œuvre du programme d’apprentissage de la maternelle et du jardin d’enfants, de nouvelles approches ont contribué au passage de la pédagogie traditionnelle à une pédagogie centrée sur l’enfant et sur les preuves des recherches et de la pratique relative à la façon d’apprendre des jeunes enfants. Le présent document a été conçu en s'inspirant des découvertes des équipes pédagogiques qui œuvrent dans ce domaine et de celles de recherches canadiennes et internationales sur l’apprentissage des jeunes enfants.

École de langue française

L’école de langue française est un lieu de présence et d’affirmation francophone en Ontario, ce qui lui confère une vocation culturelle présumant un aménagement du contact entre la culture francophone et les élèves sur la durée de leurs études. En effet, s'éveiller et s'ouvrir à la francophonie, prendre conscience de ses enjeux, identifier ses caractéristiques, s'y engager avec fierté et contribuer à la vitalité de ses institutions, tout cela correspond sans aucun doute à la plus-value de l’apprentissage proposé, depuis l’inscription de l’enfant au programme de la maternelle et du jardin d’enfants jusqu'à l’obtention du diplôme d’études secondaires de l’Ontario.

À l’appui du mandat de l’école de langue française, la Politique d’aménagement linguistique de l’Ontario pour l’éducation en langue française, 2004 définit la nature et la portée des interventions en aménagement linguistique ainsi que les résultats escomptés. Ces résultats sont de trois ordres :

  • Pour les élèves : capacité accrue à acquérir les compétences en communication orale afin de maximiser l’apprentissage et la construction identitaire.
  • Pour le personnel scolaire : capacité accrue à œuvrer en situation minoritaire afin d’appuyer les apprentissages scolaires et le développement identitaire de chaque élève.
  • Pour les conseils scolaires : capacité accrue à maintenir et à augmenter l’effectif scolaire afin de contribuer à la vitalité des écoles de langue française et de la communauté francophone.

Pour parvenir à ces résultats, le personnel enseignant tient compte des attentes génériques suivantes :

  • L’élève utilise sa connaissance de la langue française et sa capacité de communiquer oralement en français pour interpréter de l’information, exprimer ses idées et interagir avec les autres.
  • L’élève manifeste son engagement pour la culture francophone en s'informant sur les référents culturels de la francophonie, en les faisant connaître, en en discutant et en les utilisant dans diverses situations.

Dans sa planification des activités d’enseignement et d’apprentissage, le personnel enseignant de l’école conçoit des interventions en aménagement linguistique qui réunissent les conditions favorables à la création d’un espace francophone respectueux du dynamisme et du pluralisme de la communauté et qui contrent les effets négatifs de l’assimilation sur la réussite des élèves. L’école de langue française, milieu de bilinguisme additif, permet aux élèves, dont les enfants qui suivent le programme de la maternelle et du jardin d’enfants, d’acquérir d’abord de solides compétences langagières en français, à l’oral et à l’écrit, et de faire un apprentissage de l’anglais. De plus, elle invite les élèves de toutes provenances linguistiques et culturelles à prendre conscience des avantages de maîtriser les deux langues officielles du Canada. Les élèves utilisent leur capacité à communiquer oralement en français pour apprendre à se connaître, à construire leur identité, à apprendre avec les autres et à faire état de leurs apprentissages. La politique d’aménagement linguistique de l’Ontario (PAL) comporte, entre autres, deux axes d’intervention qui ciblent la réussite scolaire et le développement de la personne.

L’axe de l’apprentissage. Cet axe d’intervention porte sur l’appropriation des savoirs et le choix de carrière. Le curriculum de l’Ontario définit les compétences transdisciplinaires que tous les élèves doivent acquérir pour évoluer comme francophones dans la vie et dans la société, c'est-à-dire savoir communiquer oralement, savoir lire, savoir écrire, savoir rechercher de l’information, savoir se servir des technologies de l’interaction et savoir exercer sa pensée critique. Garant de la réussite scolaire, le développement de ces compétences de base se fait graduellement et en parallèle avec la découverte des champs d’intérêt et des talents individuels, ce qui amènera chaque élève à définir son rôle dans la société et à choisir son domaine d’activité professionnelle.

L’axe de la construction identitaire. Cet axe d’intervention porte sur l’appropriation de la culture et le développement de l’identité. En approfondissant sa connaissance de la culture de langue française, l’élève acquiert un ensemble de repères culturels qui lui permettent d’interpréter le monde et de découvrir les traits distinctifs et les manifestations de la francophonie sur le plan matériel, culturel et intellectuel. Chez l’élève, ce cheminement culturel vient encadrer sa démarche de construction identitaire qui s'opère en trois étapes : l’ouverture et le constat où l’élève s'éveille au milieu environnant et à la réalité culturelle francophone, l’expérience où l’élève prend contact de façon approfondie et plus active avec les contextes socioculturels et l’affirmation où l’élève fait des choix déterminants pour s'engager et affirmer son identité.

L’école de langue française doit aussi s'assurer de créer des situations d’apprentissage qui, depuis son inscription au programme de la maternelle et du jardin d’enfants et tout au long de sa scolarisation, permettent à l’élève d’affirmer son identité comme francophone ou francophile. Les attentes génériques de même que les attentes et les contenus d’apprentissage propres à chaque matière ou discipline visent le cheminement de l’élève sur les plans personnel, interpersonnel et professionnel. En incitant l’élève à discuter de ses apprentissages et à les situer par rapport à ses émotions, ses valeurs et ses connaissances antérieures, on développe simultanément chez lui l’expression de la pensée et le courage d’exposer un point de vue et de le confronter à celui des autres avec confiance et respect. Ainsi, toutes les attentes et tous les contenus d’apprentissage du curriculum de l’Ontario constituent un tremplin à partir duquel l’élève peut, en perfectionnant ses compétences linguistiques, construire son identité et s'engager envers la culture francophone. En instaurant dans la salle de classe une ambiance collégiale et respectueuse des divers niveaux d’habiletés linguistiques et des différences culturelles, on contribue à rehausser l’estime de soi chez l’élève, à développer des relations individuelles et de groupe avec les personnes de culture perçue différente de la sienne et à construire une identité forte et engagée.

Finalement, les expériences vécues dans le milieu communautaire et les expériences d’apprentissage proposées dans le présent document offrent d’excellentes occasions pour que l’élève s'engage dans des activités sociales, communautaires ou culturelles et consolide ses liens avec la communauté francophone de l’Ontario.

Approche culturelle de l’enseignement

Afin de bien remplir son mandat, le personnel des écoles de langue française adopte une approche culturelle de l’enseignementfootnote 1. Intégrer la culture francophone dans l’enseignement des différentes matières permet d’ancrer les apprentissages dans une réalité perceptible pour les élèves. Les programmes-cadres, par la nature et la dynamique de leurs composantes, fournissent de multiples possibilités de traitement des savoirs et des savoir-faire qui constituent autant de portes d’entrée dans la culture. Des référents culturels de la culture francophone d’ici et d’ailleurs sont proposés aux élèves comme objets d’études dans toutes les matières du curriculum pour soutenir les apprentissages prescrits. L’enseignement de ces référents culturels selon des pratiques pédagogiques efficaces comme la communication partagée aide l’élève à mieux comprendre son environnement naturel et social, immédiat ou lointain, à mieux se situer dans cet environnement et à valoriser le capital linguistique, culturel et cognitif rassemblé dans la classe.

Présents dans tous les domaines d’activités, les référents culturels qui servent d’objets d’études sont sélectionnés à même l’univers familier de l’élève. Ils sont puisés dans l’actualité ou proviennent de l’observation de la vie courante, de la recherche historique ou de l’expérimentation scientifique. Ensemble, ils animent la mémoire collective de la communauté et rendent compte de ses modes de communication, de ses valeurs, de ses croyances, de ses modes de vie, de ses coutumes et des symboles auxquels elle est attachée. Ils sont le reflet de la communauté francophone régionale, provinciale, pancanadienne ou mondiale.

Intégration de la culture francophone dans l’enseignement

L’application de l’approche culturelle de l’enseignement fait partie intégrante de la tâche assignée au personnel scolaire des écoles de langue française en Ontario, en particulier le personnel enseignant. Pour s'acquitter de cette dimension de la tâche, les enseignantes et enseignants bénéficient d’une structure d’interventions curriculaires et pédagogiques.

Les interventions curriculaires. Ces interventions mettent l’accent, entre autres, sur la dimension culturelle des attentes génériques et des attentes se rattachant à la matière de chacun des cours du curriculum de langue française de la province et présentent des contenus d’apprentissage illustrés, quand cela s'avère pertinent, d’exemples de référents de la culture francophone régionale, provinciale, pancanadienne et mondiale.

Pour assurer la qualité des interventions curriculaires, le personnel enseignant tout comme les élèves doivent avoir à leur disposition des ressources pédagogiques qui reflètent le pluralisme de la culture francophone d’ici, en mettant en valeur les référents culturels et en présentant la perspective, de sorte que les élèves puissent, en situation de production ou de réception, toujours situer leurs savoirs disciplinaires dans un contexte culturel.

Les interventions pédagogiques. Ces interventions font valoir le rôle culturel majeur que jouent auprès des élèves qui fréquentent les écoles de langue française les enseignantes et enseignants ainsi que le personnel des programmes d’animation culturelle et de développement communautaire. Elles expliquent en quoi la mise en œuvre d’une approche culturelle de l’enseignement peut influer positivement sur leur pratique et rehausser à la fois la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves et la qualité de leurs expériences d’apprentissage.

Les pratiques pédagogiques qui font aujourd'hui leur preuve dans les classes découlent d’une conception de l’éducation qui met l’accent sur l’élève, sur la reconnaissance de ses besoins particuliers, de son rythme et de son style d’apprentissage, sur les interactions et l’idée d’une construction sociale des savoirs, c'est-à-dire de savoirs qui se construisent avec et par les autres, ainsi que sur les processus cognitifs, notamment l’acquisition des habiletés langagières, de raisonnement et de pensée critique.

L’ensemble de ces pratiques, et parmi elles l’offre de choix qui donne à l’élève la liberté d’exprimer ses préférences, le travail en équipe, le groupe de discussion, l’apprentissage coopératif, l’enseignement par les pairs, le jeu de rôle, l’étude de cas ou encore l’apprentissage par enquête, permet la création d’un environnement pédagogique propice à l’actualisation linguistique et culturelle par le développement de la compétence langagière et de la responsabilisation. La valeur ajoutée de ces pratiques en situation minoritaire réside dans le fait que l’enseignante ou l’enseignant assume à travers elles les rôles de modèle culturel, de passeur culturel et de médiateur culturel francophone.

Les pratiques d’évaluation servent essentiellement à déterminer où en est l’élève à tout moment de manière à pouvoir lui apporter le soutien dont il ou elle a besoin pour poursuivre son apprentissage. L’évaluation de l’acquisition des savoirs et des savoir-faire culturels de l’élève doit se faire dans le contexte de l’évaluation de ses apprentissages dans toutes les matières du curriculum.

L’appropriation par l’élève de la culture francophone va se manifester à travers une mobilisation de savoirs et de savoir-faire culturels qui, exprimés ou démontrés, rendent compte d’un savoir-être. Pour poser un regard juste et global sur le processus dynamique d’appropriation de la culture de chaque élève, l’enseignante ou l’enseignant a donc besoin de recueillir un ensemble de données pertinentes mettant en évidence ces trois types de savoirs.

Un programme de formation globale qui porterait sur l’approche culturelle de l’enseignement devrait réserver beaucoup de place à la réflexion et au dialogue concernant les pratiques pédagogiques et d’évaluation susceptibles de soutenir le mieux les élèves dans leur capacité à s'approprier la culture francophone.

Mise en contexte

Le gouvernement de l’Ontario a présenté un programme d’apprentissage de la maternelle et du jardin d’enfants étalé sur deux ans pour les enfants de quatre et cinq ans dans le cadre de son initiative visant à créer un système cohésif et coordonné pour les programmes et services de la petite enfance dans toute la province. Les jalons de la création de ce système sont les suivants :

  • En 2008, le gouvernement a publié L’apprentissage des jeunes enfants à la portée de tous dès aujourd'hui – Un cadre d’apprentissage pour les milieux de la petite enfance de l’Ontario, appelé AJEPTA, qui énonce les six principes qui visent à orienter le travail dans les milieux de la petite enfance :

    1. Les expériences positives dans la petite enfance jettent les bases de l’apprentissage des bons comportements, de la santé et du bien-être pour toute la vie.
    2. Les partenariats avec les familles et les communautés sont essentiels.
    3. Le respect de la diversité, l’équité et l’inclusion est vital.
    4. Un programme intentionnel et planifié favorise l’apprentissage.
    5. Le jeu et l’enquête sont des approches qui exploitent au mieux la curiosité et l’exubérance naturelle des enfants.
    6. Des équipes pédagogiques expertes, actives et réfléchies sont nécessaires.

    L’AJEPTA est reconnu comme un document fondateur dans le secteur de la petite enfance. Il procure une compréhension et un langage communs pour l’apprentissage et le développement des enfants à l’intention des professionnels de la petite enfance. Les principes de l’AJEPTA ont inspiré la politique provinciale relative à la garde d’enfants et des initiatives pancanadiennes pour l’apprentissage des jeunes enfants comme la Déclaration du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) sur l’apprentissage par le jeu. Les principes de l’AJEPTA ont également été incorporés au document utilisé dans le novateur Programme d’apprentissage de la maternelle et du jardin d’enfants, version provisoire, 2010-2011.

  • Le Cadre stratégique de l’Ontario sur la petite enfance, publié en 2013, lui aussi fondé sur l’AJEPTA, a préparé le terrain pour la création du système de services à la petite enfance, dont la vision est de donner aux enfants de la naissance à l’âge de six ans le meilleur départ possible dans la vie. Ce cadre stratégique guide l’approche de l’Ontario pour le développement et la prestation de programmes et de services pour les enfants et leur famille.
  • Comment apprend-on? Pédagogie de l’Ontario pour la petite enfance, publié en 2014, s'inspire de ce cadre stratégique. Il établit une compréhension générale des enfants, des familles et des équipes pédagogiques que ces dernières partagent pour soutenir les enfants dans les contextes de la petite enfance et une structure pédagogique qui appuie la transition de l’enfant du centre de garde à l’école élémentaire.
  • Le présent document, le Programme de la maternelle et du jardin d’enfants, 2016, énonce des principes, des attentes et des approches pédagogiques adaptées du point de vue développemental aux enfants de quatre et cinq ans qui s'alignent sur les approches présentées dans Comment apprend-on? et qui élargissent leur portée.

Soutien du bien-être et des capacités d’apprentissage de l’enfant

La priorité des équipes pédagogiques de l’Ontario est de promouvoir le développement sain de tous les enfants et de leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. Leur santé et leur bien-être affectent leur capacité à apprendre, ce qui à son tour affecte leur bien-être.

Les équipes pédagogiques jouent un rôle important dans la promotion du bien-être chez les enfants et les jeunes en créant et en maintenant un milieu d’apprentissage sain, sécuritaire, inclusif et ouvert. Un tel milieu favorise non seulement le développement cognitif, émotionnel, social et physique de l’enfant, mais aussi sa résistance et son sentiment général de bien-être. Tout cela contribue et l’aide à atteindre son plein potentiel à l’école et dans la vie.

Il est essentiel de se concentrer sur le bien-être dans les premières étapes de développement de l’enfant. Ce sujet est traité dans « Autorégulation et bien-être », l’un des quatre domaines du programme de la maternelle et du jardin d’enfants. Une discussion de ce que les équipes pédagogiques doivent savoir pour promouvoir le bien-être de l’enfant dans tous les domaines ayant trait à son développement et pour soutenir son apprentissage à propos du bien-être et de celui des autres, se trouve au chapitre 2.2, Réflexion sur l’autorégulation et le bien-être.

Fondements d’une école saine

Les écoles de l’Ontario offrent à tous les enfants de la maternelle et du jardin d’enfants et aux élèves de la première à la douzième année un environnement d’apprentissage sécuritaire et sain. Leur apprentissage à la maternelle et au jardin d’enfants les aide à prendre des décisions éclairées relativement à leur santé et leur bien-être, et les encourage à adopter un style de vie sain et actif. Cet apprentissage prend tout son sens et son efficacité est maximale quand il prend place dans le contexte d’une école « saine », c'est-à-dire dans lequel la santé et le bien-être sont soutenus et promus par des politiques, des programmes et des initiatives.

La ressource Les fondements d’une école saine – Promouvoir le bien-être dans le cadre de la vision renouvelée Atteindre l’excellence du Ministère détermine la façon dont les écoles et les conseils scolaires peuvent, en partenariat avec les parentsfootnote 2 et la communauté, créer des écoles plus saines. Les fondements s'appuient sur une approche compréhensive et intégrée comprenant cinq volets interdépendants étroitement liés. Ces cinq domaines, qui sont étroitement alignés avec le Cadre d’efficacité pour la réussite de chaque élève à l’école de langue française (M-12), 2013 sont les suivants :

  • Curriculum, enseignement et apprentissage
  • Leadership au sein de l’école et de la salle de classe
  • Engagement des élèves
  • Milieux social et physique
  • Alliance famille-école, partenariats et développement communautaire

Collectivement, les stratégies, politiques et initiatives entreprises par les écoles dans ces domaines contribuent à un climat scolaire positif, dans lequel tous les membres de la communauté scolaire se sentent en sécurité, inclus et acceptés, et promeuvent des interactions respectueuses et positives, ainsi que des relations saines.

Les principes et les approches pédagogiques qui définissent la maternelle et le jardin d’enfants encouragent les principes et pratiques de l’école saine dans chacun des cinq domaines énumérés ci-dessus. L’apprentissage de l’enfant dans les domaines « Appartenance et contribution » et « Autorégulation et bien-être » est centré sur les connaissances et les habiletés en lien avec la santé et le bien-être. De l’information plus détaillée sur la façon dont le programme de la maternelle et du jardin d’enfants promeut la santé et le bien-être se trouve aux chapitres suivants :


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Pour en savoir davantage, voir le document intitulé Une approche culturelle de l’enseignement pour l’appropriation de la culture dans les écoles de langue française de l’Ontario. Cadre d’orientation et d’intervention, 2009.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Dans le présent document, le terme parents désigne le père, la mère, le tuteur ou la tutrice et peut inclure un fournisseur de soins ou un membre de la famille proche, ou un gardien ou une gardienne ayant la responsabilité parentale de l’enfant.