Glossaire

Agents de protection de la nature :
Les agents de protection de la nature font appliquer les règlements de la pêche de l’Ontario. Ils ont le droit d’inspecter les prises, de fouiller votre équipement, de saisir le poisson ou votre équipement et de procéder à des arrestations aux termes des diverses lois dont ils assurent l’application, y compris la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune et la Loi sur les pêches. Dans l’exercice de leurs fonctions, les agents de protection de la nature peuvent : 
  • immobiliser et inspecter un véhicule, une embarcation ou un avion
  • poser des questions pertinentes à l’inspection
  • inspecter des bâtiments ou autres endroits
  • demander de l’aide pour procéder à une inspection complète
  • pénétrer dans des lieux privés pour faire leur travail
  • procéder à une perquisition permise par un mandat
  • perquisitionner sans mandat si les circonstances exigent une action immédiate
  • saisir des objets liés à une infraction
  • arrêter quiconque s’ils croient que cette personne a commis, commet ou s’apprête à commettre une infraction
Appâts :

Les appâts comprennent les animaux vivants ou morts, les plantes, ou leurs parties. Dans certaines régions de la province, l’utilisation d’appâts est interdite.

Appâts d’origine végétale

Appâts faits à partir de ce qui suit :

  • entièrement de plantes (par exemple, du maïs)
  • principalement faits à partir de plantes (bouillettes et boules de pâte) – ils ne peuvent pas contenir des morceaux de poisson ou d’animaux visibles, contenir une saveur de poisson ou d’animal, ou inclure des œufs de volaille, sauf s’ils sont utilisés pour lier les ingrédients ensemble
Concours de pêche :
Les bateaux de remise à l’eau de poissons vivants qui prennent part à un concours de pêche doivent avoir un permis leur permettant de transporter les prises de plusieurs pêcheurs et d’avoir à bord plus que la limite maximale quotidienne d’un seul pêcheur.
Crapet :
Aux fins du présent Résumé, le crapet comprend le crapet-soleil, le crapet arlequin, le crapet vert, le crapet à longues oreilles, le crapet menu et leurs hybrides.
Exceptions :

Certaines espèces et certains plans d’eau particuliers font l’objet d’exceptions aux règlements généraux établis pour chaque zone. Ceci comprend les exceptions visant des espèces (tailles, limites, saisons), les exceptions visant des plans d’eau (combinaison d’exceptions visant des espèces, des réserves (sanctuaires) de poissons, des restrictions visant les engins de pêche et les appâts), les restrictions concernant les appâts et les réserves (sanctuaires) de poissons.

Certaines eaux sont jumelées à d’autres qui font l’objet des mêmes exceptions aux règlements. Elles seront généralement énumérées sous le nom propre du plan d’eau le plus important ou le plus vaste. Si aucune mention particulière n’est faite aux exceptions, les règlements de la zone s’appliquent alors à ces eaux.

Exportation du poisson :
Nul ne peut, en quittant l’Ontario, emporter plus que le nombre limite de prises désigné.
Hameçon :
Un hameçon est composé d’un crochet simple ou d’un crochet multiple au bout d’une seule tige et n’est pas muni d’un croc (snagger) ou d’une gaffe à ressort. Le nombre de crochets inclut tous ceux, à une ou à plusieurs pointes, faisant partie d’un leurre.
Hameçon sans barbes :
Hameçon dépourvu de barbes ou hameçon dont les barbes ont été aplaties de façon à être entièrement en contact avec la tige de l’hameçon.
Hameçons et lignes à pêche :
Un pêcheur ne doit utiliser qu’une seule ligne sauf s’il en est précisé autrement aux règlements. L’utilisation de deux lignes est permise lorsqu’on pêche à bord d’une embarcation sur certaines parties des Grands Lacs ou lorsqu’on fait la pêche sur la glace, à de nombreux endroits. Un maximum de quatre hameçons peuvent être attachés à une ligne à pêche.
Leurres artificiels :
Un leurre artificiel est une cuillère, un poisson-nageur (plug), une turlutte (jig), une mouche artificielle ou tout autre instrument conçu pour attraper du poisson lorsqu’on fait la pêche à la ligne.
La limite de prise et de possession :
La limite de prise est le nombre de poissons qu’il vous est permis de prendre et de conserver en un jour. Cette limite comprend les poissons que vous ne relâchez pas immédiatement ainsi que les poissons que vous mangez ou donnez. La limite de prise s’applique à chaque personne et tout poisson donné à quelqu’un d’autre fait également partie de votre limite de prise, même si le poisson est donné à une personne pêchant avec vous.
La limite de possession :
C’est le nombre de poissons qu’il vous est permis d’avoir en votre possession à portée de la main, en entreposage sous froid, en transit ou n’importe où ailleurs. La limite de possession est la même que la limite de prise par jour, sauf s’il en est précisé autrement. Si vous attrapez un poisson après avoir atteint votre limite quotidienne pour cette espèce, vous devez immédiatement remettre le poisson à l’eau. Si la limite est de zéro, les pêcheurs ne peuvent pratiquer que la méthode « pêche avec remise à l’eau » et tout poisson pris doit être immédiatement remis à l’eau.
Limites de taille :
Toutes les limites de taille font référence à la longueur totale du poisson, mesurée depuis le bout de la gueule (mâchoires fermées) jusqu’au bout de la queue, les lobes de la nageoire caudale compressés pour permettre une longueur maximale.
Limites combinées pour la truite et le saumon (y compris le touladi et l’omble de fontaine) :
Dans toute la province, des limites globales normalisées sont établies en combinaison pour toutes les espèces de truites et de saumons. Vous n’avez droit de prendre et de garder (ou d’avoir en votre possession), par jour, qu’un total de cinq truites ou saumons en vertu d’un permis de pêche – version sportive (S-5) ou qu’un total de deux truites ou saumons en vertu d’un permis de pêche – version écologique (C-2). En plus de la limite globale, vous ne pouvez dépasser les limites par espèce là où des limites différentes sont précisées.
Limites globales :
Limites de prise et de possession qui combinent plusieurs espèces de poissons. Là où il existe des limites globales, vous ne pouvez pas prendre et garder un nombre limite séparé de poissons pour chaque espèce. Dans ce Résumé, les limites globales sont aussi appelées des limites combinées et elles s’appliquent aux espèces suivantes : doré noir, doré jaune, achigan à grande bouche, achigan à petite bouche, marigane blanche et marigane noire.
Marigane :
Aux fins du présent Résumé, la marigane comprend la marigane noire et la marigane blanche.
Maskinongé :
Aux fins du présent Résumé, le maskinongé comprend, outre le maskinongé, les hybrides du maskinongé et du grand brochet.
Mouche artificielle :
Un hameçon à une ou à plusieurs pointes auquel on a attaché de la soie, de la laine, de la fourrure, des plumes ou des matériaux similaires; n’inclut pas d’autres types de leurres artificiels ou d’appâts organiques. Les mouches noyées, les mouches sèches et les streamers sont tous des mouches artificielles.
Pêche à la ligne :
Pêcher à la ligne signifie pêcher avec une ligne tenue en main ou attachée à une canne tenue en main ou surveillée de près.
Pesées (anciennement appelées « plombs ») et turluttes (jigs) à base de plomb :
Il est interdit d’utiliser ou de posséder des pesées et des turluttes à base de plomb dans les parcs nationaux et les réserves nationales de faune du Canada.
Poisson d’appât :
Il y a des espèces de poisson permises qui peuvent être utilisées comme appâts vivants dans certaines zones (voir la section sur les appâts).
Possibilités supplémentaires de pêche :
Pour certaines eaux, les règlements touchant certaines espèces de poisson sont moins stricts que ceux s’appliquant à l’ensemble de la zone en question. À certains endroits, les pêcheurs peuvent pêcher une espèce pendant une partie de l’année (ou en tout temps) alors que la saison de pêche est généralement fermée dans la zone – les saisons de pêche peuvent être prolongées ou même durer toute l’année pour certaines espèces. Dans de nombreux cas, ces possibilités supplémentaires peuvent être offertes grâce à l’empoissonnement.
Poste d’inspection :
Toute l’année, des agents de protection de la nature tiennent de manière aléatoire des « postes d’inspection du poisson ». À ces postes, les agents recueillent de l’information sur le poisson capturé et s’assurent que les pêcheurs respectent les règlements afin de mieux gérer nos ressources. Assurez-vous que vos permis, votre équipement et vos prises sont toujours faciles à inspecter.
Remise immédiate à l’eau :
Tous les poissons attrapés de façon illégale ou qu’il est interdit de posséder (par exemple pendant une saison fermée, de taille interdite ou qui dépassent les limites de prise et de possession) doivent être immédiatement remis à l’eau à l’endroit et au moment de leur prise. Ceci comprend les poissons qui ont été blessés lors de leur capture. Cette règle ne s’applique pas aux espèces envahissantes comme les gobies, qui doivent être détruits sans être remis à l’eau.
Réserves (sanctuaires) de poissons :
La pêche, sous toutes ses formes, est interdite dans les réserves de poissons. Certains plans d’eau sont désignés, en tout ou en partie, en tant que réserves de poissons pendant certaines périodes de l’année ou l’année au complet. Les réserves de poissons ne sont pas toujours désignées par un panneau. Les dates des réserves sont inclusives. La pêche est fermée pendant l’intégralité de chaque période indiquée dans le Résumé, y compris les dates de début et de fin.
Réservoir-vivier :
Si vous utilisez un réservoir-vivier ou un réservoir de retenue, votre nom et votre adresse doivent y être inscrits clairement, et ces renseignements doivent être visibles sans avoir à soulever le réservoir (sauf s’il fait partie d’un bateau ou qu’il y est attaché). Les limites de prise avec rétention et les limites de possession s’appliquent aux réservoirs-viviers. Surveillez toujours les poissons en votre possession, car les laisser dépérir constitue une infraction à la loi.
Résidence principale :
Le lieu avec lequel une personne a les liens les plus forts sur le plan des conditions de logement, actuelles et anticipées, et des activités de la vie quotidienne. Pour éviter toute confusion, une personne peut avoir seulement une résidence principale. Voir la section sur les appâts pour plus de renseignements.
Saisons de pêche :
Les dates d’ouverture et de fermeture des saisons de pêche varient selon l’espèce et l’endroit. Les dates sont inclusives, c’est-à-dire que les saisons (ouvertes ou fermées) commencent à la première date et se terminent à la dernière date publiées dans le Résumé. Il est interdit de tenter d’attraper du poisson dont la saison de pêche est fermée, même si vous le remettez à l’eau. Les poissons pris accidentellement hors saison doivent immédiatement être remis à l’eau. Sauf indication contraire, il est permis de pêcher à la ligne les espèces non désignées (comme le crapet de roche) toute l’année.
Saumon du Pacifique :
Dans ce Résumé, le saumon du Pacifique comprend le saumon quinnat, le saumon coho et le saumon rose.
Unités de mesure :

Les règlements provinciaux sont établis en fonction du système métrique.

Vous pouvez utiliser les rapports suivants pour convertir les mesures métriques en mesures impériales : 

  • 1 pouce = 2,54 centimètre
  • 1 pied = 0,305 mètre
  • 1 mille = 1,609 kilomètre
Vivier :
Un vivier est un contenant conçu pour garder les poissons en vie. Il doit être attaché au bateau ou en faire partie, contenir un volume total minimal de 46 litres d’eau (10 gallons), permettre l’échange de l’eau et être constamment aéré de façon mécanique lorsqu’il contient du poisson vivant. Vous devez drainer et vider complètement le vivier (y compris les poissons) avant de quitter le plan d’eau.
Zones de gestion des appâts
En Ontario, quatre zones de gestion des appâts (ZGA) affectent le transport, la possession et l’utilisation des poissons d’appât et des sangsues. Les Grands Lacs (y compris l’île Manitoulin) et la rivière des Outaouais ne sont pas considérés comme des ZGA. Voir la section sur les appâts pour plus de détails.
Zones de gestion des pêches (ou zones) :
La province est divisée en 20 zones de gestion des pêches (ZGP) auxquelles s’appliquent des règlements généraux qui précisent les saisons de pêche, les limites de taille et les restrictions (le cas échéant) touchant les espèces populaires.

Interdictions générales

En Ontario, il est illégal :

  • d’importer des écrevisses, des salamandres, des poissons vivants ou des sangsues pour les utiliser comme appâts, ou de transporter des poissons d’appât ou des sangsues, morts ou vivants, dans ou hors d’une ZGA (voir les exceptions à la appâts). Communiquez avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ou avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour confirmer les exigences fédérales concernant les appâts (y compris les vers de terre)
  • de transporter du poisson vivant, autre que des appâts, pêché dans les eaux de l’Ontario; il est aussi illégal de transférer ou d’ensemencer du poisson vivant ou du frai dans les eaux de l’Ontario sans un permis spécial à cet effet
  • de pêcher ou de posséder des poissons de toute espèce inscrite comme une espèce en voie de disparition ou menacée en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition du gouvernement provincial ou de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral
  • d’acheter ou de vendre tout poisson (y compris les poissons naturalisés par taxidermie), écrevisse, sangsue, grenouille ou œuf de poisson capturé de façon récréative; seuls les détenteurs de permis de pêche commerciale ou d’appât commercial peuvent vendre leurs prises
  • de posséder une gaffe à ressort, un collet, un croc ou un fusil-harpon, ou d’attraper un poisson avec un de ces engins, à moins de 30 mètres de tout plan d’eau. Un harpon peut être utilisé à moins de 30 mètres de tout plan d’eau seulement lorsqu’il est utilisé conformément aux autres méthodes de pêche que la pêche à la ligne. On peut se servir d’une gaffe autre qu’une gaffe à ressort pour sortir le poisson de l’eau, pourvu que le poisson ait été attrapé de façon légale. Tout dispositif se servant d’un ressort mécanique, autre que la canne à pêche sous tension, qui ferre l’hameçon pour le pêcheur, est considéré comme une gaffe à ressort
  • de capturer ou de garder un poisson en l’empalant ou en l’accrochant avec un crochet où que ce soit sur son corps, sauf par la bouche. Tout poisson capturé par l’un de ces moyens doit être immédiatement remis à l’eau
  • d’attraper du poisson par tout autre moyen qu’une ligne à pêche, un harpon, un arc et des flèches, une épuisette, une senne ou un piège à appât – voir autres méthodes de pêche que la pêche à la ligne et appâts pour plus de détails
  • d’utiliser des sources lumineuses artificielles pour attirer le poisson, sauf pour pêcher l’éperlan arc-en-ciel, le grand corégone ou le cisco de lac à l’aide d’une épuisette, ou si la source lumineuse fait partie d’un leurre attaché à une ligne pour pêcher
  • d’utiliser de la dynamite ou tout autre explosif pour attraper ou détruire du poisson
  • de pêcher à moins de 25 mètres d’une bourdigue ou d’une cage pour la culture du poisson
  • de pêcher de quelque façon que ce soit à moins de 23 mètres en aval de l’entrée inférieure de toute passe migratoire ou de tout obstacle ou espace à sauter
  • d’abandonner du poisson ou de permettre à sa chair de pourrir si le poisson est propre à la consommation humaine

Limites de possession provinciales

Bien que les règlements touchant les diverses zones de gestion des pêches limitent le nombre de poissons qu’une personne peut attraper et garder dans une zone en particulier, les limites de possession provinciales restreignent le nombre total de poissons d’une espèce précise qu’une personne peut avoir en sa possession (y compris les poissons conservés) ayant été capturés dans plus d’une zone. Prenez note que les limites combinées pour la truite et le saumon (y compris le touladi et l’omble de fontaine) s’appliquent également. Consultez toujours les règlements pour la zone dans laquelle vous faites la pêche pour vous assurer que vous ne dépassez pas les limites de prise et de possession pour cette zone. Voici les limites de possession provinciales :

  • achigan à grande bouche ou achigan à petite bouche, ou toute combinaison des deux : 6
  • barbue de rivière : 12
  • doré jaune ou doré noir, ou toute combinaison des deux : 6
  • grand brochet : 6
  • grand corégone : 25
  • marigane noire ou blanche : 30
  • maskinongé : 1
  • omble de fontaine : 5
  • omble de fontaine aurora : 1
  • perchaude : 100
  • saumon atlantique : 1
  • saumon du Pacifique : 5
  • touladi : 3
  • truite arc-en-ciel : 5
  • truite brune : 5
  • truite moulac : 5

Règles concernant la pêche avec rétention des prises

De façon générale, les limites de prise quotidiennes comprennent tous les poissons qui sont conservés pendant toute période de temps et qui ne sont pas immédiatement remis en liberté.

Les pêcheurs qui pêchent à partir d’une embarcation peuvent attraper, retenir, puis remettre à l’eau de façon sélective, un nombre plus élevé de dorés jaunes, de grands brochets, d’achigans à grande bouche et d’achigans à petite bouche que leur limite quotidienne pourvu :

  • que les poissons soient gardés dans un vivier dont l’aérateur mécanique fonctionne en tout temps
  • que tous les poissons soient de la taille permise
  • qu’on ne dépasse jamais les limites quotidiennes de prise et de rétention visant le doré jaune et le grand brochet prévues au permis de pêche sportive ou de pêche écologique
  • que pas plus de six achigans à grande bouche ou achigans à petite bouche (ou toute combinaison) attrapés en vertu d’un permis de pêche sportive ne soient retenus à la fois
  • qu’on ne dépasse jamais les limites de prise et de rétention visant l’achigan à grande bouche et l’achigan à petite bouche (ou toute combinaison) prévues au permis de pêche écologique si on pêche avec un tel permis

Les pêcheurs doivent surveiller de près l’état des poissons retenus dans un vivier. Seuls les poissons dont l’état garantira la survie doivent être remis à l’eau. Remettre à l’eau un poisson qui ne survivra pas ou laisser pourrir la chair d’un poisson constitue une infraction. Tout poisson qui n’est pas remis à l’eau vivant fait partie de votre limite de prise et de possession.

Transport du poisson-gibier

Il est interdit d’entreposer du poisson sans permis ou de transporter du poisson, vivant par voie de terre, sauf des poissons d’appât, sans permis. Le poisson-gibier transporté par voie de terre devrait être mort et placé sur de la glace; on ne doit pas le transporter dans un vivier rempli d’eau. Lorsqu’ils transportent le poisson, les pêcheurs à la ligne doivent s’assurer qu’ils respectent les règlements visant à protéger les ressources halieutiques. Le poisson qu’on attrape et qu’on garde peut être nettoyé mais on doit pouvoir facilement le mesurer en tout temps s’il est pris dans un plan d’eau où des limites de taille sont en vigueur, sauf si le poisson :

  • est apprêté pour être consommé immédiatement
  • est apprêté à des installations d’hébergement aux fins de conservation
  • est transporté sur l’eau à partir d’installations d’hébergement temporaire vers votre résidence principale et que vous ne pêchez pas pendant ce temps
  • est transporté par voie de terre

Conseils pour emballer le poisson

  1. Tous les poissons, et pas seulement ceux qui font l’objet de limites et restrictions, doivent être emballés de façon à pouvoir être facilement comptés et identifiés.
  2. Pour s’assurer qu’il est facile de compter les poissons, enveloppez chaque poisson séparément, ou disposez-les dans un sac à congélateur transparent, les filets bien à plat. Ne congelez pas un bloc de filets ensemble dans un récipient ou un sac.
  3. Puisque les pêcheurs transportent ou conservent souvent différentes espèces de poisson, ils doivent faire en sorte qu’on puisse identifier chacun des filets de leurs prises. Les pêcheurs doivent s’assurer de laisser au moins une large bande de peau sur tous les filets pour permettre leur identification. Certaines espèces (par exemple grand corégone et cisco de lac) peuvent nécessiter des caractéristiques supplémentaires pour les identifier, comme la tête.
  4. Les agents de protection de la nature peuvent inspecter vos prises à tout moment. Ayez toujours votre poisson et votre permis de pêche à portée de la main, et mettez les glacières contenant les poissons là où on peut facilement les inspecter.
  5. Si un agent de protection de la nature inspecte le poisson-gibier que vous transportez et que ce poisson est incorrectement emballé, vos prises peuvent être confisquées comme éléments de preuve, ou on pourrait vous donner une contravention et vous faire payer une amende. Il se peut que vous deviez vous présenter devant un juge, à proximité de l’endroit où a eu lieu l’inspection, ce qui peut être loin d’où vous vivez.
  6. Les photos suivantes sont des exemples de poissons emballés incorrectement puisqu’ils sont congelés en bloc, qu’ils ne peuvent pas être identifiés ou comptés, et qu’il n’y a pas de peau attachée aux filets.
    photo d’emballage inadéquat de poisson sans chair.photo d’emballage inadéquat de poisson congelé.
  7. Les photos suivantes sont des exemples de poissons emballés correctement puisqu’ils peuvent facilement être identifiés et comptés, que la peau est attachée aux filets et qu’ils ne sont pas congelés en bloc.
    photo d’emballage adéquat de poisson avec plaque de peau visible.photo d’emballage adéquat de filet de poisson avec peau visible.

Ouaouarons

Les détenteurs d’un permis de pêche récréative valide peuvent attraper et conserver des ouaouarons pendant les saisons de pêche. Pour des renseignements sur les zones de récolte, les dates des saisons et les limites de prise et de possession, consultez le Résumé des règlements de la chasse de l’Ontario.

Pêche sur la glace

Il est permis d’utiliser deux lignes pour la pêche sur la glace, sauf dans un petit nombre de plans d’eau. Vous devez vous trouver en tout temps dans un rayon de 60 mètres de tout bacul ou ligne que vous utilisez quand vous pêchez sur la glace et vous devez toujours pouvoir voir clairement vos lignes. Il est interdit de posséder tout engin à ressort qui ferre l’hameçon pour le pêcheur dans un rayon de 30 mètres de tout plan d’eau.

Inscription d’une cabane pour la pêche sur la glace

Les cabanes pour la pêche sur la glace doivent être inscrites en ligne (pêche sur la glace) si elles sont utilisées dans les zones de gestion des pêches suivantes et doivent être enlevées au plus tard aux dates mentionnées ci-dessous. Une fois inscrite, une cabane peut être utilisée n’importe où en Ontario. Des autorisations supplémentaires peuvent être exigées dans les parcs provinciaux et les réserves de conservation. Les pêcheurs ne doivent s’inscrire qu’une seule fois. Les personnes qui ont déjà un numéro d’inscription de cabane n’ont pas besoin de s’inscrire à nouveau. Il n’est pas nécessaire d’inscrire votre cabane de pêche sur la glace si votre cabane est une tente en toile ou en tissu synthétique ayant une superficie à la base de sept mètres carrés ou moins lorsque montée.

  • 1er mars – Zones 17 et 20
  • 15 mars – Zones 14, 16, 18, 19 et 12 (en aval du barrage Timiskaming)
  • 31 mars – Zones 9, 10, 11, 15 et 12 (en amont du barrage Timiskaming)
  • Les dates d’enlèvement et l’exigence d’inscription s’appliquent dans les zones 1 à 8 et 13

Le fait de laisser votre cabane sur la glace après la débâcle est une infraction aux termes de la Loi sur les terres publiques, et ce, même si des dates d’enlèvement ou une exigence d’inscription ne s’appliquent pas. Le numéro d’inscription d’une cabane pour la pêche sur la glace doit mesurer au moins 6,3 centimètres de haut et être placé bien en vue sur l’extérieur de la cabane.

Pêcher la carpe avec des lignes multiples

Les pêcheurs à la ligne dans les zones de gestion des pêches (ZGP) 12 à 20 peuvent maintenant utiliser jusqu’à trois lignes lorsqu’ils pêchent la carpe. Pour utiliser plus d’une ligne, vous devez respecter toutes les conditions suivantes :

  • utiliser des appâts d’origine végétale ou du maïs synthétique
  • pour la pêche à partir du rivage, chaque ligne que vous utilisez doit se trouver à moins de 2 mètres (6 pieds) l’une de l’autre
  • pour la pêche à partir d’une embarcation (comme un bateau de pêche), toutes les lignes doivent être à bord du bateau avec vous

Voici ce qui n’est pas permis pour pêcher la carpe avec des lignes multiples :

  • appâts tels que des vers, des sangsues ou du poisson-d'appât
  • leurres artificiels, y compris les leurres en plastique souple

Lorsque la carpe est pêchée avec plus d’une ligne (maximum de trois), les restrictions indiquées ci‑dessus s’appliquent à toutes les lignes utilisées par un pêcheur. Toute autre espèce de poisson capturée doit immédiatement être remise à l’eau, tel que défini à la Glossaire.

Autres méthodes de pêche que la pêche à la ligne

Les pêcheurs titulaires d’un permis de pêche récréative valide, qu’ils résident ou non en Ontario ou au Canada, peuvent, pendant les périodes indiquées ci-dessous, pêcher les espèces précisées au moyen d’une épuisette, d’une senne, d’un harpon ou avec un arc et des flèches. Si la zone n’est pas identifiée ci-après, il n’existe pas de saison de pêche ouverte pour cette espèce.

Épuisettes : Ne doivent pas dépasser 183 centimètres par côté si elles sont angulaires, ou 183 centimètres de diamètre si elles sont circulaires.

Sennes : Ne doivent pas dépasser 10 mètres de longueur et deux mètres de hauteur.

Harpons : Il est interdit de posséder un harpon sur le rivage ou à moins de 30 mètres du rivage de tout plan d’eau, sauf si on pêche la carpe ou le meunier noir, tel qu’il est décrit ici.

Arc et flèches : Comprend tous les arcs traditionnels. Les arcs traditionnels sont considérés comme des armes à feu en vertu de la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune.

Les gens qui pêchent avec un arc traditionnel et qui le manipulent ou l’utilisent sans faire attention aux autres personnes ou à leurs biens peuvent se voir imposer une amende ou une peine d’emprisonnement, ou les deux. Toute blessure causée par la décharge d’une arme à feu utilisée pour la pêche et qui nécessite des soins médicaux doit être signalée à un agent de protection de la nature.

Poisson-castor

Saison : Du 1er mai au 31 juillet dans les zones 10, 13, 14 et 19
Méthode : Arc et flèches (le jour seulement)
Limite : Aucune limite

Carpe

Saison : Du 1er mai au 31 juillet dans les zones 5, 6, 9, 10, 12, 13, 14, 15 (sauf le parc Algonquin), 16, 18, 19 et 20
Saison : Du 2e samedi de mai au 31 juillet dans la zone 17
Méthodes : Arc et flèches, harpon et épuisette (le jour seulement)
Limite : Aucune limite

Cisco de lac

Saison : Du 1er octobre au 15 décembre dans les zones 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11 et 15 (dans les eaux désignées seulement des zones 11 et 15; communiquez avec le centre de travail local pour plus de détails)
Méthode : Épuisette (jour et nuit)
Limite : Aucune limite

Grand corégone

Saison : Du 1er octobre au 15 décembre dans les zones 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 15 (dans les eaux désignées seulement des zones 11 et 15; communiquez avec le centre de travail local pour plus de détails)
Méthode : Épuisette (jour et nuit)
Limite : Même que la limite de pêche pour la zone

Éperlan arc-en-ciel

Saison : Du 1er mars au 31 mai dans les zones 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 (sauf le parc Algonquin), 16, 18, 19 et 20
Saison : Du 2e samedi de mai au 31 mai dans la zone 17
Méthodes : Épuisette et senne (jour et nuit)
Limite : Aucune limite

Faites attention lorsque vous nettoyez de l’éperlan arc-en-ciel. Ne rincez pas et ne jetez pas les entrailles dans un lac ou une rivière car des œufs fertilisés peuvent facilement envahir ces nouvelles eaux.

Meunier noir

Saison : Du 1er mars au 31 mai dans les zones 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 (sauf le parc Algonquin), 16, 18, 19 et 20
Saison : Du 2e samedi de mai au 31 mai dans la zone 17
Méthodes : Arc et flèches, harpon et épuisette (le jour seulement)
Limite : Aucune limite

Eaux frontalières

Les pêcheurs à la ligne qui pêchent dans les eaux qui s’étendent entre l’Ontario et une autre province ou un état américain doivent compter le nombre total des poissons pris n’importe où dans ces eaux parmi leurs prises gardées ou en leur possession, aux termes des règlements de la pêche récréative en Ontario, lorsqu’ils apportent avec eux ces poissons en Ontario.

Frontière entre l’Ontario et le Québec

Les pêcheurs à la ligne peuvent pêcher dans les eaux suivantes avec un permis de pêche de résident de l’Ontario ou un permis de pêche de résident du Québec.

  • Lac Clarice (48° 20′ N. et 79° 32′ O.)
  • Lac Labyrinth (48° 14′ N. et 79° 31′ O.)
  • Lac St-François (45° 08′ N. et 74° 25′ O.) et les eaux du fleuve St-Laurent, entre le côté est du barrage de la centrale Robert H. Saunders et la frontière entre l’Ontario et le Québec
  • Lac Timiskaming (47° 20′ N. et 79° 30′ O.)
  • Rivière des Outaouais (45° 34′ N. et 74° 23′ O.), au sud du barrage situé au Témiscamingue (Québec)
  • Lac Raven (48° 03′ N. et 79° 33′ O.)

Frontière entre l’Ontario et le Manitoba

Les pêcheurs à la ligne peuvent pêcher dans les eaux suivantes avec un permis de pêche de résident de l’Ontario ou un permis de pêche de résident du Manitoba, et ils doivent respecter les limites de possession du permis de pêche sportive ou du permis de pêche écologique applicables dans leur province.

  • Lac Davidson (50° 21′ N. et 95° 09′ O.)
  • Lac Frances (51° 43′ N. et 95° 08′ O.)
  • Lac Garner (50° 48′ N. et 95° 11′ O.)
  • Lac High (49° 42′ N. et 95° 08′ O.)
  • Lac Mantario (49° 95′ N. et 95° 10′ O.)
  • Lac Moar (52° 00′ N. et 95° 07′ O.)
  • Lac Ryerson (50° 23′ N. et 95° 09′ O.)

Camping sur les terres de la Couronne

Il est possible de faire du camping gratuitement sur la plupart des terres de la Couronne et dans la plupart des réserves de conservation de l’Ontario pendant toute l’année à des fins personnelles et temporaires. Il se peut cependant que des restrictions s’appliquent dans certains endroits; ces restrictions sont affichées sur des panneaux ou prévues dans des directives d’aménagement ou de gestion du territoire publiées aux pages atlas et politiques d’aménagement des terres de la Couronne et planification des parcs provinciaux et des réserves de conservation. Il se peut aussi que certains endroits aient des zones dont l’accès est interdit pour la prévention des incendies de forêt, des chemins d’accès forestiers fermés ou des endroits particuliers désignés par des affiches pour interdire certains ou tous types d’utilisation ou de circulation.

Résidents du Canada

Les résidents du Canada peuvent faire du camping gratuitement sur les terres de la Couronne et dans les réserves de conservation pendant un maximum de 21 jours dans une année civile sur n’importe quel emplacement particulier. Aux fins du camping sur les terres de la Couronne et dans les réserves de conservation, le terme « résident du Canada » comprend les citoyens et citoyennes canadiens tels que l’entend la Loi sur la citoyenneté (Canada), ou les personnes qui ont résidé au Canada pendant au moins sept mois pendant la période de 12 mois précédente.

Personnes résidant à l’extérieur du Canada

Les personnes de 18 ans et plus qui habitent à l’extérieur du Canada ont besoin d’un permis pour faire du camping sur les terres de la Couronne dans le Nord de l’Ontario (au nord de la rivière des Français et de la rivière Mattawa) et dans les réserves de conservation partout en Ontario. Les permis de camping sur les terres de la Couronne pour non-résidents coûtent 9,35 $ par personne par jour, plus les taxes. En plus de toute restriction locale visant l’accès, les personnes qui ne résident pas au Canada ne peuvent pas camper dans les zones vertes désignées dans le Nord de l’Ontario, et ce, en tout temps de l’année. Pour plus de renseignements sur l’achat d’un permis, la consultation d’une carte des zones vertes et d’autres exigences visant le camping sur les terres de la Couronne pour les personnes qui résident à l’extérieur du Canada, visitez Camping sur les terres de la Couronne.

Restrictions sur les permis de pêche récréative visant les personnes qui résident à l’extérieur du Canada

Les titulaires de permis de pêche récréative pour non-résidents qui font du camping sur les terres de la Couronne dans les zones de gestion des pêches 2, 4 et 6 et la partie de la zone 5 située à l’extérieur du secteur des eaux frontalières ne peuvent pas prendre plus de poissons que les limites de prise et de possession fixées pour le permis de pêche écologique. Les pêcheurs qui ne sont pas résidents du Canada et qui font du camping sur les terres de la Couronne dans la partie de la zone 5 faisant partie du secteur des eaux frontalières doivent respecter les règlements visant la zone 5. Pour plus de renseignements sur les limites géographiques précises de ces eaux et les limites concernant la pêche, communiquez avec le bureau du ministère le plus près ou visitez Zone de gestion des pêches 5.

Il y a aussi des exceptions relatives à la rivière Winnipeg (zone 5) et à la zone du lac Sydney (zones 2 et 4) qui touchent les pêcheurs résidant à l’extérieur du Canada (voir les exceptions visant des plans d’eau particuliers dans les zones 2, 4 et 5).