Introduction

Au sujet du Rapport sur l’emploi en Ontario – janvier à décembre 2020

Le Rapport sur l’emploi en Ontario est publié quatre fois par année et fait état des tendances actuelles et des faits nouveaux sur le marché du travail en Ontario. Il accompagne les Comptes économiques de l’Ontario, qui présentent une évaluation globale de l’état actuel de l’économie de l’Ontario.

Le rapport sur le quatrième trimestre de 2020 donne une évaluation du marché du travail de l’Ontario pour toute l’année en comparant des moyennes annuelles; la démarche employée dans les rapports trimestriels antérieurs consistait à mesurer la variation des données trimestrielles par rapport à la même période l’année précédente.

Notes sur la méthodologie

Dans le présent numéro, la variation par rapport à l’année précédente représente la différence entre 2019 et 2020. Des tendances à plus long terme sont incluses pour certaines caractéristiques du marché du travail afin de fournir un contexte historique.

Toutes les estimations contenues dans le présent rapport sont fondées sur l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada, qui mesure l’état actuel du marché du travail sur le plan national, provincial et territorial. L’EPA s’appuie sur une enquête auprès des ménages menée mensuellement par Statistique Canada au cours des semaines de référence du mois. Toutes les estimations contenues dans le présent rapport portent sur la population âgée de 15 ans et plus à moins d’indication contraire.

Répercussions de la COVID‑19 sur le marché du travail

Le marché du travail de l’Ontario a connu des changements sans précédent en 2020 en raison de la pandémie de COVID‑19. À compter de la mi-mars, les différents ordres de gouvernement ont limité les déplacements, ordonné la fermeture d’entreprises et imposé des mesures de distanciation physique afin de limiter la propagation de la COVID‑19 et de protéger la santé de la population ontarienne. La pandémie a provoqué une forte chute de l’emploi entre février et mai; cette baisse a été plus prononcée que lors des récessions antérieures.

En juin s’est amorcée une remontée de l’emploi à la suite des premières étapes du déconfinement de l’économie provinciale. La croissance de l’emploi a ralenti de septembre à décembre après que l’Ontario a instauré des mesures ciblées de santé publique afin d’endiguer la propagation de la COVID‑19 et de sauver des vies.

Le présent rapport compare des estimations des moyennes annuelles au cours des deux années précédentes, étant donné la volatilité considérable des données mensuelles sur l’emploi en 2020. Bien que l’emploi ait fléchi de 4,8 % en 2020 par rapport à 2019, il a affiché une baisse de 15,1 % de février à mai puis une hausse de 11,8 % de mai à décembre par rapport au niveau de février.

Aperçu

Principaux indicateurs du marché du travail, 2020

Emploi

  • -355,300 emplois nets en 2020 par rapport à 2019
  • -202,900 emplois à temps plein nets en 2020 par rapport à 2019

Taux de chômage

  • 9,6 % en 2020

Taux d’activité

  • 63,6 % en 2020

Variation de l’emploi selon la province, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en pourcentage pour les dix provinces canadiennes et le Canada.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en pourcentage pour les dix provinces canadiennes et le Canada. L’emploi a connu la baisse la plus prononcée en Colombie-Britannique (-6,6 %) et en Alberta (-6,6 %), et la plus légère au Nouveau-Brunswick (-2,6 %). En Ontario, l’emploi a diminué de 4,8 %, un taux légèrement inférieur à celui du Canada (-5,2 %).

En 2020, l’emploi en Ontario a affiché une baisse de 4,8 % (-355 300), ce qui est inférieur à la moyenne canadienne (-5,2 %) mais constitue la chute annuelle la plus importante jamais enregistréefootnote 1 L’emploi a diminué dans toutes les provinces. Le plus fort repli en pourcentage a été observé en Colombie-Britannique et en Alberta (-6,6 %), suivies de Terre-Neuve-et-Labrador (-5,7 %). Le Nouveau-Brunswick a signalé la baisse de l’emploi la plus faible en pourcentage (‑2,6 %).

Le marché du travail de l’Ontario, 1976-2020

Ce graphique linéaire et graphique en aires combiné montre le taux de chômage de l’Ontario (graphique linéaire) et l’emploi (graphique en aires) de 1976 à 2020.

Ce graphique linéaire et graphique en aires combiné montre le taux de chômage de l’Ontario (graphique linéaire) et l’emploi (graphique en aires) de 1976 à 2020. Le taux de chômage de l’Ontario a fluctué, atteignant des sommets de 10,4 % en 1983, 10,9 % en 1993 et 9,2 % en 2009, et des creux de 5,0 % en 1988 et 1989, 5,7 % en 2000 et 5,6 % en 2019. L’emploi est en hausse en Ontario depuis 1976, hormis les contractions qui se sont produites lors des récessions. La chute de l’emploi a été plus prononcée de 2019 à 2020 que lors des récessions antérieures.

En 2020, le taux de chômage en Ontario a augmenté pour atteindre 9,6 %, ce qui est légèrement supérieur au taux canadien (9,5 %) et le taux le plus élevé depuis 1995. La hausse annuelle du taux de chômage (+4,0 points de pourcentage) a été la plus importante jamais enregistrée.

Le taux de participation a fléchi de 1,3 point de pourcentage pour atteindre 63,6 %, sous le taux canadien (64,1 %).

Faits saillants de 2020

  • L’emploi a baissé chez les travailleurs à temps partiel et à temps plein.
  • Le secteur privé et les travailleurs autonomes ont affiché la chute la plus marquée de l’emploi.
  • L’emploi a diminué tant dans les industries productrices de services que dans les industries productrices de biens; les pertes les plus lourdes ont été enregistrées dans les services d’hébergement et de restauration et dans le commerce de gros et de détail.
  • L’emploi a connu une baisse dans les cinq régions; c’est la région du grand Toronto qui a affiché la chute la plus marquée de l’emploi et le taux de chômage le plus élevé.
  • Les travailleurs à temps partiel et peu rémunérés, les immigrants récents, les personnes sans diplôme d’études secondaires, les jeunes et les femmes ont subi des pertes d’emploi relativement plus importantes que les autres groupes.
  • Le nombre d’heures travaillées par semaine a diminué chez les travailleurs à temps plein et à temps partiel, et un nombre considérablement plus élevé de travailleurs ont travaillé moins d’heures.
  • Le salaire horaire moyen des employés s’élevait à 30,24 $, en hausse de 6,3 % en tenant compte de l’inflation.

Genre de travail

Variation de l’emploi, temps plein – temps partiel, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le statut de travailleur à temps plein ou à temps partiel, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le statut de travailleur à temps plein ou à temps partiel, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi a baissé de 355 300 (-4,8 %), l’emploi à temps plein ayant diminué de 202 900 (-3,4 %) et l’emploi à temps partiel de 152 300 (-11,1 %).

En 2020, l’emploi en Ontario a affiché une baisse de 4,8 %, avec une diminution du nombre de postes à temps plein (-202 900, -3,4 %) et à temps partiel (-152 300, -11,1 %).

Variation de l’emploi selon le secteur d’emploi, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario dans le secteur privé, le secteur public et le travail autonome, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario dans le secteur privé, le secteur public et le travail autonome, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi a diminué dans le secteur privé (-288 600, -6,0 %), dans le secteur public (-16 600, -1,2 %) et chez les travailleurs autonomes (-50 100, -4,3 %).

Le secteur privé a enregistré la plus forte baisse de l’emploi (-288 600, -6,0 %), suivi du travail autonome (-50 100, -4,3 %) et du secteur publicfootnote 2 (-16 600, -1,2 %).

Industries et catégories professionnelles

En 2020, l’emploi a diminué tant dans les industries productrices de biens (-56 600, -3,9 %) que dans les industries productrices de services (-298 800, -5,1 %).

Variation de l’emploi dans les industries productrices de biens, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les industries productrices de biens, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les industries productrices de biens, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi dans toutes les industries productrices de biens a connu une baisse, sauf dans la foresterie, la pêche, les mines, l’exploitation en carrière et l’extraction de pétrole et de gaz, où il y a une hausse de 1 000 (+2,8 %). La baisse de l’emploi a été la plus marquée dans l’industrie de la construction (-25 200, 4,7 %), suivie de la fabrication (-24 000, -3,2 %), des services publics (-5 100, -9,2 %) et de l’agriculture (-3 200, -4,3 %). Dans l’ensemble des industries productrices de biens, l’emploi a diminué de 56 600 (-3,9 %).

Dans les industries productrices de biens, seul le secteur de la foresterie, de la pêche, des mines, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz a connu un gain d’emploi (+2,8 %). La baisse de l’emploi a été la plus marquée dans la construction (-4,7 %), suivie de la fabrication (-3,2 %).

Variation de l’emploi dans les industries productrices de services, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les industries productrices de services, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les industries productrices de services, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. La plupart des industries productrices de services ont affiché une baisse de l’emploi. Le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (+16 800, +2,8 %) et celui des administrations publiques (+8 800, +2,4 %) ont été les seuls à enregistrer une hausse de l’emploi pendant cette période. La baisse la plus marquée a été observée dans le secteur des services d’hébergement et de restauration (-110 700, -24,7 %), suivi du secteur du commerce de gros et de détail (-60 400, -5,6 %) et du secteur du transport et de l’entreposage (-38 200, -9,7%). Dans l’ensemble des industries productrices de services, l’emploi a fléchi de 298 800 (-5,1 %).

Parmi les industries productrices de services, celles de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (+2,8 %) et les administrations publiques (+2,4 %) sont les seules qui ont affiché un gain d’emploi au cours de cette période. Les services d’hébergement et de restauration ont enregistré la baisse d’emploi la plus prononcée (-24,7 %), suivis du commerce de gros et de détail (-5,6 %).

Variation de l’emploi selon la catégorie professionnelle, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon la grande catégorie professionnelle, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon la grande catégorie professionnelle, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi a augmenté dans les professions de la catégorie Sciences naturelles et appliquées et domaines apparentés (+32 000, +5,0 %), de la catégorie Secteur de la santé (+8 500, +1,7 %) et de la catégorie Ressources naturelles, agriculture et production connexe (+800, +0,8 %). L’emploi a diminué dans les sept autres catégories professionnelles; les pertes les plus importantes ont été enregistrées dans les professions de la catégorie Vente et services (-189 900, -10,8 %), de la catégorie Métiers, transport, machinerie et domaines apparentés (-65 200, -6,5 %) et de la catégorie Enseignement, droit et services sociaux, communautaires et gouvernementaux (-32 300, -3,9 %).

Parmi les grandes catégories professionnelles, celle des sciences naturelles et appliquées et domaines apparentés (+5,0 %) a connu la hausse la plus forte de l’emploi, suivie du secteur de la santé (+1,7 %) ainsi que de celle des ressources naturelles et de l’agriculture (+0,8 %). Toutes les autres catégories professionnelles ont affiché une baisse de l’emploi, les pertes étant concentrées dans la vente et les services (-10,8 %) et dans la catégorie des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés (-6,5 %).

Régions

Régions de l’Ontario

Cette carte montre les cinq régions de l’Ontario : le Nord, l’Est, le Sud-Ouest, le Centre et la région du grand Toronto. Elle est fondée sur les régions économiques de Statistique Canada regroupées par le ministère des Finances.

Cette carte montre les cinq régions de l’Ontario : le Nord, l’Est, le Sud-Ouest, le Centre et la région du grand Toronto. Elle est fondée sur les régions économiques de Statistique Canada regroupées par le ministère des Finances.

Variation de l’emploi selon la région, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les cinq régions de l’Ontario [Nord, Est, Sud-Ouest, Centre et région du grand Toronto (RGT)], mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi dans les cinq régions de l’Ontario [Nord, Est, Sud-Ouest, Centre et région du grand Toronto (RGT)], mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi a connu une baisse dans toutes les régions de l’Ontario en 2020. Il a affiché la diminution la plus importante dans la RGT (-166 500, -4,7 %), suivie du Centre de l’Ontario (-79 800, -4,7 %), de l’Est de l’Ontario (-56 000, -5,8 %), du Sud-Ouest de l’Ontario (-39 200, -4,8 %) et du Nord de l’Ontario (-13 900, -3,9 %). À l’échelle de l’Ontario, l’emploi a fléchi de 355 300 (-4,8 %).

En 2020, l’emploi a diminué dans toutes les régions de l’Ontario. Il a affiché la baisse la plus forte dans la région du grand Toronto (RGT) (-166 500); cependant, c’est dans l’Est de l’Ontario qu’il a diminué le plus en pourcentage (-5,8 %), suivi du Sud-Ouest de l’Ontario (-4,8 %).

Taux de chômage selon la région, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre le taux de chômage selon la région de l’Ontario en 2020, mesuré en pourcentage.

Ce graphique à barres horizontales montre le taux de chômage selon la région de l’Ontario en 2020, mesuré en pourcentage, avec entre parenthèses les variations annuelles en points de pourcentage. C’est dans la région du grand Toronto que le taux de chômage a été le plus élevé, à 10,7 % (+4,8 points), suivie des régions du Sud-Ouest (9,0 %, +3,5 points), du Centre (8,8 %, +3,7 points), du Nord (7,8 %, +1,7 point) et de l’Est (7,7 %, +2,7 points). Le taux de chômage de l’Ontario s’élevait à 9,6 % (+4,0 points) en 2020.

En 2020, le taux de chômage a augmenté dans toutes les régions. La RGT a affiché le taux de chômage le plus élevé (10,7 %), et l’Est de l’Ontario le taux le plus faible (7,7 %).

Taux d’activité selon la région, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre le taux d’activité selon la région de l’Ontario en 2020, mesuré en pourcentage.

Ce graphique à barres horizontales montre le taux d’activité selon la région de l’Ontario en 2020, mesuré en pourcentage, avec entre parenthèses les variations annuelles en points de pourcentage. Le taux d’activité a été le plus élevé dans la région du grand Toronto, à 65,8 % (-0,8 point), suivie du Centre de l’Ontario (63,0 %, -1,4 point), de l’Est (62,2 %, 2,7 points), du Sud-Ouest (59,5 %, -1,5 point) et du Nord (58,4 %, -1,1 point). Le taux d’activité global en Ontario était de 63,6 % (-1,3 point).

En 2020, le taux d’activité a diminué dans toutes les régions. La RGT a affiché le taux d’activité le plus élevé (65,8 %), et le Nord de l’Ontario le taux le plus faible (58,4 %).

Groupes démographiques

Variation de l’emploi selon le groupe d’âge et le sexe, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario pour les trois groupes d’âge, et selon le sexe, comparativement à l’ensemble de la population, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario pour les trois groupes d’âge, et selon le sexe, comparativement à l’ensemble de la population, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. L’emploi a baissé chez les travailleurs de tous les groupes d’âge. C’est parmi les Ontariennes et les Ontariens de 25 à 54 ans que les pertes d’emplois ont été les plus nombreuses (-175 200, -3,7 %). L’emploi a baissé de 156 900 (-15,5 %) dans le groupe des personnes âgées de 15 à 24 ans et de 23 300 (-1,4 %) chez les personnes de 55 ans et plus. L’emploi total (pour l’ensemble des personnes âgées de 15 ans et plus) a fléchi de 355 300 (-4,8 %). L’emploi a diminué de 152 600 (-3,9 %) chez les hommes et de 202 600 (-5,8 %) chez les femmes.

En 2020, il y a eu une baisse de l’emploi chez les femmes et les hommes de tous les groupes d’âge. Cette baisse a été plus forte chez les femmes (-5,8 %) que chez les hommes (-3,9 %). Le niveau d’emploi a fléchi le plus parmi les travailleurs du principal groupe d’âge actif, âgés de 25 à 54 ans (-175 200, -3,7 %), mais c’est chez les jeunes que l’emploi a diminué le plus en pourcentage (-15,5 %).

Variation de l’emploi selon le niveau de scolarité, personnes âgées de 25 à 54 ans, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon la scolarité au sein du principal groupe d’âge actif (24 à 54 ans) en 2020, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon la scolarité au sein du principal groupe d’âge actif (24 à 54 ans) en 2020, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. Les personnes ayant un grade universitaire ont été les seules à connaître une hausse de l’emploi (+50 400, +2,5 %). La plus forte baisse de l’emploi s’est produite chez les personnes ayant un certificat ou un diplôme d’études postsecondaires (-158 200, -9,4 %), suivies de celles ayant un diplôme d’études secondaires (-46 100, -5,1 %) et des personnes sans diplôme d’études secondaires (-21 200, -11.4 %).

Au sein du principal groupe d’âge actif, l’emploi a affiché une baisse à tous les niveaux de scolarité, sauf chez les personnes ayant un grade universitaire (+2,5 %). La diminution la plus forte de l’emploi en pourcentage a été observée chez les personnes sans diplôme d’études secondaires (‑11,4 %).

Variation de l’emploi selon le statut d’immigrant, personnes âgées de 25 à 54 ans, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le statut d’immigrant au sein du principal groupe d’âge actif (24 à 54 ans) en 2020, mesurée en milliers d’emplois.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le statut d’immigrant au sein du principal groupe d’âge actif (24 à 54 ans) en 2020, mesurée en milliers d’emplois, avec la variation en pourcentage entre parenthèses. Tous les groupes ont affiché une baisse de l’emploi; la plus forte a été enregistrée chez les immigrants établis (au Canada depuis plus de 10 ans) (-78 500, -6,9 %), suivis des personnes nées au Canada (-67 400, -2,3 %), des immigrants récents (au Canada depuis 5 à 10 ans) (-23 100, -8,2 %) et des immigrants très récents (au Canada depuis 5 ans ou moins) (-7 100, -3,1 %).

En 2020, une baisse de l’emploi a été observée tant chez les immigrants reçus que chez les personnes nées au Canada; elle a été la plus forte chez les immigrants récents du principal groupe d’âge actif (-8,2 %), suivis des immigrants établis (-6,9 %), des immigrants très récents (‑3,1 %) et des personnes nées au Canada (-2,3 %).

 

Salaires

Croissance du salaire horaire réel selon le genre de travail, 2020

Ce graphique à colonnes montre la variation annuelle en pourcentage du salaire horaire réel en Ontario selon le genre de travail en 2020.

Ce graphique à colonnes montre la variation annuelle en pourcentage du salaire horaire réel en Ontario selon le genre de travail en 2020. Le salaire horaire moyen s’est accru de 6,3 %. Le salaire horaire a augmenté chez les travailleurs à temps plein (+5,7 %) et à temps partiel (+4,2 %), chez les employés permanents (+6,0 %) et temporaires (+5,0 %) ainsi que chez les employés syndiqués (+3,9 %) et non syndiqués (+7,1 %).

En 2020, le salaire horaire moyen des employés de l’Ontario s’élevait à 30,24 $ l’heure, en hausse de 7,0 % ou de 6,3 % en termes réelsfootnote 3 (c.-à-d. compte tenu de l’inflation) par rapport à 2019.

Les hausses du salaire moyen enregistrées en 2020 étaient attribuables en partie au fait que certains travailleurs ont reçu une augmentation de salaire, mais également à un changement dans la composition de l’emploi. Les baisses de l’emploi en 2020 se sont concentrées dans les secteurs où la rémunération est relativement basse, comme les services d’hébergement et de restauration ainsi que le commerce de gros et de détail.

Salaire horaire moyen selon la catégorie professionnelle, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre les salaires horaires moyens en 2020, mesurés en dollars avec entre parenthèses le taux de croissance du salaire réel en pourcentage, selon la catégorie professionnelle.

Ce graphique à barres horizontales montre les salaires horaires moyens en 2020, mesurés en dollars avec entre parenthèses le taux de croissance du salaire réel en pourcentage, selon la catégorie professionnelle. En 2020, le salaire horaire moyen en Ontario était de 30,24 $ (+6,3 %). Le salaire horaire moyen le plus élevé se retrouvait dans les professions de la catégorie Gestion (49,04 $, +3,5 %), suivies de celles de la catégorie Sciences naturelles et appliquées et domaines apparentés (39,99 $, +3,7 %) et de la catégorie Enseignement, droit et services sociaux, communautaires et gouvernementaux à (37,41 $, +8,5 %). Le salaire horaire moyen le plus bas se trouvait dans la catégorie Vente et services (19,79 $, +6,1 %).

En 2020, les professions de la gestion affichaient le salaire horaire moyen le plus élevé (49,04 $), suivies de celles des sciences naturelles et appliquées et domaines apparentés (39,99 $) et de l’enseignement, du droit et des services sociaux, communautaires et gouvernementaux (37,41 $). Le salaire horaire moyen le plus faible était versé dans le domaine de la vente et des services (19,79 $).

Variation de l’emploi selon le salaire horaire, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le salaire horaire en 2020, mesurée en pourcentage.

Ce graphique à barres horizontales montre la variation annuelle de l’emploi en Ontario selon le salaire horaire en 2020, mesurée en pourcentage. L’emploi chez les travailleurs gagnant au moins 40 $ l’heure a augmenté de 15,5 %, mais il a diminué chez ceux gagnant moins de 20 $ l’heure (-19,8 %) et de 20,00 $ à 39,99 $ l’heure (-2,3 %).

L’emploi a baissé chez les travailleurs gagnant moins de 40 $ l’heure et il a augmenté chez ceux gagnant 40 $ l’heure ou plus (+15,5 %). L’emploi a diminué le plus chez les travailleurs gagnant moins de 20 $ l’heure (-19,8 %), suivis de ceux gagnant de 20,00 $ à 39,99 $ l’heure (-2,3 %)footnote 4.

Heures travaillées

Nombre total d’heures travaillées par semaine, 1997-2020

Ce graphique linéaire montre le nombre total d’heures travaillées par semaine en Ontario de 1997 à 2020, mesuré en millions d’heures.

Ce graphique linéaire montre le nombre total d’heures travaillées par semaine en Ontario de 1997 à 2020, mesuré en millions d’heures. Ce nombre est en hausse progressive en Ontario depuis 1997, à l’exception de baisses survenues en 2009, 2014 et 2020. Le nombre total d’heures travaillées par semaine a diminué de façon plus prononcée de 2019 à 2020 que lors des baisses antérieures.

En 2020, le nombre total d’heures travaillées par semainefootnote 5 a affiché une baisse de 9,0 %. Cette baisse est attribuable à une diminution du niveau d’emploi et à la réduction du nombre d’heures de travail de nombreuses personnes occupant un emploi.

Emploi des personnes dont les heures de travail ont été réduites, 1997-2020

Ce graphique linéaire montre l’emploi des personnes dont les heures de travail ont été réduites en Ontario, de 1997 à 2020, mesuré en milliers.

Ce graphique linéaire montre l’emploi des personnes dont les heures de travail ont été réduites en Ontario, de 1997 à 2020, mesuré en milliers. L’emploi chez les personnes qui n’ont travaillé aucune heure au cours de la semaine de référence a plus que doublé en 2020, et l’emploi chez celles qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles au cours de la semaine de référence s’est accru de plus de 70 %.

En 2020, plus de 562 600 employés n’ont travaillé aucune heurefootnote 6, une hausse de 155,8 %. Le nombre d’employés qui ont travaillé moins que leurs heures habituellesfootnote 7 (163 300) a également augmenté (+70,2 %).

Nombre réel moyen d’heures travaillées au cours de la semaine de référence, selon le statut des travailleurs, tous les emplois, 2019 et 2020

Ce graphique à barres horizontales montre le nombre réel moyen d’heures travaillées, tous emplois confondus, selon le statut des travailleurs, chez les personnes qui ont travaillé au cours de la semaine de référence en 2019 et 2020.

Ce graphique à barres horizontales montre le nombre réel moyen d’heures travaillées, tous emplois confondus, selon le statut des travailleurs, chez les personnes qui ont travaillé au cours de la semaine de référence en 2019 et 2020. Les travailleurs à temps partiel, tous les emplois confondus, ont affiché un nombre moyen réel d’heures de travail s’élevant à 18,2 en 2019 et à 17,7 en 2020. Chez les travailleurs à temps plein, ce nombre a été de 39,8 heures en 2019 et de 39,4 heures en 2020. Le nombre réel moyen d’heures de tous les travailleurs ayant travaillé au cours de la semaine de référence a atteint 35,9 en 2019 et 2020.

Les personnes qui travaillaient à temps partiel ont travaillé 17,7 heures par semaine, soit 0,5 heure de moins qu’en 2019. Celles qui travaillaient à temps plein ont travaillé 39,4 heures par semaine, une baisse de 0,4 heure par rapport à 2019. Cependant, le nombre moyen total d’heures travaillées est demeuré inchangé, notamment en raison des baisses plus importantes de l’emploi à temps partielfootnote 8.

Chômage

Taux de chômage selon la province, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre le taux de chômage selon la province en 2020, mesuré en pourcentage.

Ce graphique à barres horizontales montre le taux de chômage selon la province en 2020, mesuré en pourcentage, avec entre parenthèses la variation en points de pourcentage par rapport à l’année précédente. Terre-Neuve-et-Labrador affichait le taux de chômage le plus élevé, soit 14,1 % (+1,8 point), suivi de l’Alberta à 11,4 % (+4,4 points) et de l’Île-du-Prince-Édouard à 10,4 % (+1,6 point). Le Manitoba a affiché le taux de chômage le plus faible, à 8,0 % (+2,7 points), et Ontario avait le cinquième taux de chômage le plus bas, soit 9,6 % (+4,0 points), ce qui était légèrement supérieur au taux national de 9,5 % (+3,8 points).

En 2020, toutes les provinces ont affiché un taux de chômage considérablement plus élevé qu’en 2019. En Ontario, le taux de chômage a grimpé à 9,6 % en 2020, une hausse de 4,0 points de pourcentage par rapport à 2019. Ce taux était le cinquième le plus bas parmi les dix provinces et était légèrement supérieur au taux canadien de 9,5 %. Le Manitoba affichait le taux de chômage le plus faible (8,0 %) et Terre-Neuve-et-Labrador le plus élevé (14,1 %).

Taux de chômage selon le groupe d’âge, 1997-2020

Ce graphique linéaire montre les taux de chômage des trois groupes d’âge : les jeunes (15 à 24 ans), le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) et la population plus âgée (55 ans et plus), de 1997 à 2020.

Ce graphique linéaire montre les taux de chômage des trois groupes d’âge : les jeunes (15 à 24 ans), le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) et la population plus âgée (55 ans et plus), de 1997 à 2020. Le taux de chômage au sein de ces trois groupes d’âge a connu une hausse importante de 2019 à 2020 après avoir affiché une baisse progressive depuis 2009. Historiquement, le taux de chômage chez les jeunes est plus élevé que chez les personnes du principal groupe d’âge actif et les personnes plus âgées.

En 2020, le taux de chômage a augmenté dans tous les groupes d’âge. Il était le plus élevé chez les jeunes de 15 à 24 ans (22,0 %, +10,0 points de pourcentage), suivi du principal groupe d’âge actif des personnes âgées de 25 à 54 ans (7,7 %, +3,1 points) et de la population âgée de 55 ans et plus (7,0 %, +2,8 points).

Proportion de chômeurs de longue date, 1997-2020

Ce graphique linéaire montre la proportion des chômeurs de longue date parmi le nombre total des chômeurs de 1997 à 2020, mesurée en pourcentage.

Ce graphique linéaire montre la proportion des chômeurs de longue date parmi le nombre total des chômeurs de 1997 à 2020, mesurée en pourcentage. Cette proportion a fluctué par le passé, atteignant un creux de 12,9 % en 2001 et un sommet de 24,9 % en 2010. Elle est en baisse progressive depuis 2010, et a atteint 14,7 % en 2020.

La proportion de chômeurs de longue date (en chômage depuis au moins 27 semaines) en pourcentage du nombre total de chômeurs a baissé en 2020, passant de 15,0 % à 14,7 % par rapport à 2019, car la plupart des nouveaux chômeurs étaient sans emploi depuis relativement peu de temps. La proportion de chômeurs de longue date présente une tendance à la baisse depuis qu’elle atteint un sommet de 24,9 % en 2010.

La durée moyenne du chômage était de 15,3 semaines en 2020, soit 0,5 semaine de moins qu’en 2019.

Taux d’activité

Taux d’activité selon la province, 2020

Ce graphique à barres horizontales montre le taux d’activité selon la province en 2020.

Ce graphique à barres horizontales montre le taux d’activité selon la province en 2020, avec entre parenthèses la variation en points de pourcentage par rapport à l’année précédente. L’Alberta a affiché le taux d’activité le plus élevé, soit 68,6 % (-2,3 points), suivie de la Saskatchewan à 66,9 % (-1,5 point) et du Manitoba à 65,5 % (-1,1 point). Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré le taux d’activité le plus faible, soit 55,9 % (-2,2 points). L’Ontario (à l’instar de la Colombie-Britannique) a affiché le sixième taux d’activité le plus élevé, soit 63,6 % (-1,3 point), ce qui était légèrement inférieur au taux national de 64,1 % (-1,5 point).

En 2020, le taux d’activité des personnes de 15 ans et plus en Ontario s’élevait à 63,6 %, en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport à 2019. Le taux d’activité en Ontario était inférieur de 0,5 point à celui de l’ensemble du Canada, et se classait au sixième rang (avec la Colombie-Britannique) des 10 provinces. Le taux d’activité a également baissé dans toutes les autres provinces en 2020.

Bien que le taux d’activité soit à la baisse depuis au moins le début des années 2000 en Ontario, notamment en raison du vieillissement de la population, sa diminution en 2020 (‑1,3 point) a été plus prononcée que les années précédentes. En 2020, le nombre de personnes qui souhaitaient travailler mais n’avaient pas d’emploi a plus que doublé (+177 200, +128,4 %).

Taux d’activité selon le sexe, 2020

Ce graphique linéaire montre le taux d’activité de l’ensemble de la population et selon le sexe de 1997 à 2020.

Ce graphique linéaire montre le taux d’activité de l’ensemble de la population et selon le sexe de 1997 à 2020, mesuré en pourcentage. Historiquement, le taux d’activité des hommes est plus élevé que celui des femmes. Il a baissé, passant de 72,8 % en 1997 à 68,4 % en 2020, en présentant quelques fluctuations au cours de cette période, et le taux d’activité de l’ensemble de la population a fléchi, passant de 65,8 % à 63,6 %. Le taux d’activité des femmes a augmenté à compter de 1997 (59,0 %) puis a affiché une baisse depuis le début des années 2000, pour atteindre 58,9 % en 2020. La baisse chez les deux sexes de 2019 à 2020 a été plus prononcée que les diminutions survenues par le passé.

En 2020, le taux d’activité des hommes, qui est à la baisse depuis plusieurs années, a fléchi de 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 68,4 %, le taux le plus bas jamais enregistré. Le taux d’activité des femmes a diminué de 1,5 point en 2020 pour atteindre 58,9 %, le taux le plus bas depuis 1997.

Taux d’activité selon le groupe d’âge, 1997-2020

Ce graphique linéaire montre le taux d’activité des trois groupes d’âge : les jeunes (15 à 24 ans), le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) et la population plus âgée (55 ans et plus), de 1997 à 2020.

Ce graphique linéaire montre le taux d’activité des trois groupes d’âge : les jeunes (15 à 24 ans), le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans) et la population plus âgée (55 ans et plus), de 1997 à 2020, mesuré en pourcentage. Le taux d’activité a baissé au sein de ces trois groupes d’âge en 2020. Le taux dans le principal groupe d’âge actif (84,9 % en 2020) était semblable à celui enregistré en 1997 (84,7 %). Le taux d’activité des jeunes a baissé, passant de 63,0 % en 1997 à 58,8 % en 2020. Le taux d’activité de la population plus âgée a augmenté progressivement, passant de 25,1 % en 1997 à 37,9 % en 2020.

En 2020, le taux d’activité du principal groupe d’âge actif a fléchi de 1,2 point de pourcentage pour s’établir à 84,9 %. Le taux d’activité des jeunes a baissé de 2,7 points pour atteindre 58,8 %, le taux le plus faible jamais enregistré. Bien que le taux d’activité de la population âgée de 55 ans et plus ait augmenté progressivement au cours des 15 dernières années, il a baissé de 0,3 point pour s’établir à 37,9 % en 2020.

Annexe

Aperçu de l’emploi annuel sur dix ans

Poste 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Population active totale (en milliers) 7 207,3 7 238,7 7 325,1 7 345,3 7 343,0 7 408,9 7 506,5 7 608,9 7 816,3 7 766,0
Taux d’activité (%) 66,5 66,0 66,1 65,7 65,1 64,9 64,7 64,3 64,9 63,6
Taux d’activité – hommes (%) 71,1 70,7 70,5 70,2 70,0 69,6 69,3 68,8 69,5 68,4
Taux d’activité – femmes (%) 62,0 61,5 61,9 61,3 60,5 60,4 60,2 60,1 60,4 58,9
Emploi total (en milliers) 6 638,2 6 666,7 6 768,1 6 809,1 6 845,4 6 921,4 7 052,5 7 173,3 7 376,9 7 021,6
Temps plein (en milliers) 5 360,4 5 389,0 5 449,1 5 486,6 5 557,4 5 610,5 5 713,2 5 845,7 6 000,3 5 797,4
Temps partiel (en milliers) 1 277,8 1 277,7 1 318,9 1 322,5 1 288,0 1 310,9 1 339,3 1 327,6 1 376,6 1 224,3
Ratio emploi-population (%) 61,2 60,8 61,1 60,9 60,7 60,6 60,8 60,6 61,2 57,5
Emploi – hommes (en milliers) 3 449,1 3 470,1 3 508,9 3 549,1 3 583,9 3 622,6 3 692,1 3 760,6 3 874,7 3 722,1
Emploi – femmes (en milliers) 3 189,1 3 196,6 3 259,1 3 260,1 3 261,4 3 298,8 3 360,4 3 412,7 3 502,2 3 299,6
Temps partiel (% du total) 19,2 19,2 19,5 19,4 18,8 18,9 19,0 18,5 18,7 17,4
Emploi dans les industries productrices de biens (en milliers) 1 397,4 1 406,8 1 381,0 1 366,4 1 393,8 1 425,1 1 439,4 1 463,9 1 467,3 1 410,7
Emploi dans les industries productrices de services (en milliers) 5 240,8 5 259,9 5 387,1 5 442,7 5 451,6 5 496,3 5 613,1 5 709,5 5 909,7 5 610,9
Emploi dans le secteur privé (en milliers) 4 331,1 4 347,1 4 405,3 4 473,5 4 505,5 4 544,1 4 640,1 4 716,7 4 830,6 4 542,0
Emploi dans le secteur public (en milliers) 1 303,1 1 289,5 1 310,0 1 298,1 1 281,2 1 293,7 1 318,8 1 359,7 1 375,4 1 358,8
Travail autonome (% du total) 15,1 15,4 15,6 15,2 15,5 15,7 15,5 15,3 15,9 16,0
Chômage total (en milliers) 569,1 572,0 557,1 536,1 497,6 487,5 454,0 435,5 439,4 744,4
Taux de chômage (%) 7,9 7,9 7,6 7,3 6,8 6,6 6,0 5,7 5,6 9,6
Taux de chômage – hommes (%) 8,2 8,2 8,0 7,5 7,0 6,8 6,3 5,7 5,8 9,2
Taux de chômage – femmes (%) 7,6 7,5 7,2 7,1 6,5 6,3 5,8 5,7 5,5 10,0
Longue durée (27 sem. et +) (% du total) 24,3 22,8 23,1 22,9 20,0 20,0 19,5 16,9 15,0 14,7
Chômage moyen en semaines 22,5 22,3 21,9 22,5 20,0 20,0 19,3 17,2 15,8 15,3
Taux de chômage – jeunes (%) 15,5 16,6 15,9 15,2 14,3 13,7 12,2 11,8 12,0 22,0
Taux de chômage – 25-54 ans (%) 6,6 6,5 6,3 6,0 5,6 5,5 5,1 4,8 4,6 7,7
Taux de chômage – 55 ans et plus (%) 6,1 5,9 5,6 5,5 5,0 5,0 4,6 4,3 4,2 7,0
Taux de salaire hebdomadaire moyen ($) 862,69 883,62 896,44 907,05 938,01 958,16 965,71 998,41 1 033,38 1 113,99
Taux de salaire horaire moyen ($) 23,56 24,10 24,50 24,81 25,58 26,13 26,38 27,28 28,26 30,24

Emploi selon la région (en milliers)

Région 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Région du grand Toronto 3 074,9 3 099,6 3 214,9 3 202,7 3 264,8 3 303,9 3 363,5 3 432,8 3 548,3 3 381,8
Centre 1 542,0 1 537,2 1 542,4 1 577,6 1 582,3 1 589,7 1 653,6 1 659,8 1 696,3 1 616,5
Sud-Ouest 767,7 768,0 764,0 771,5 769,7 779,9 785,8 808,4 810,6 771,4
Est 893,9 904,1 890,7 899,4 881,5 898,2 898,5 915,1 964,5 908,5
Nord 359,7 357,8 356,1 358,0 347,1 349,7 351,0 357,3 357,2 343,3

Taux de chômage selon la région (%)

Région 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Région du grand Toronto 8,4 8,8 8,2 8,0 7,1 7,0 6,5 6,2 6,0 10,7
Centre 7,5 7,1 6,9 6,2 5,9 5,9 5,4 5,3 5,2 8,8
Sud-Ouest 8,1 7,9 7,7 7,0 6,9 6,1 5,6 5,3 5,5 9,0
Est 6,7 6,6 6,6 7,0 6,6 6,4 5,9 5,0 4,9 7,7
Nord 7,8 7,2 7,5 6,6 7,2 7,2 6,5 6,0 6,1 7,8

Emploi total selon la RMR (en milliers)

Région du grand Toronto

RMR 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Toronto 2 916,7 2 942,9 3 061,1 3 043,4 3 114,1 3 140,1 3 206,7 3 262,4 3 385,7 3 221,8
Oshawa 188,1 188,3 191,5 197,3 191,4 208,3 204,6 214,6 213,0 205,5

Centre de l’Ontario

RMR 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Hamilton 373,2 373,7 369,9 376,9 377,4 377,3 408,3 403,0 411,2 384,9
Kitchener 280,2 279,0 284,4 288,9 288,1 291,7 301,6 309,4 322,7 306,2
St. Catharines-Niagara 195,0 200,0 192,2 194,3 204,4 204,9 200,8 205,7 204,3 190,6
Peterborough 57,3 58,1 54,2 59,1 59,8 58,6 61,3 64,6 62,0 53,6
Brantford 68,3 67,1 68,3 68,1 69,0 70,0 71,9 69,6 78,1 71,9
Guelph 81,9 83,6 78,7 80,5 89,3 90,1 90,5 88,2 91,1 85,1
Barrie 101,0 101,3 107,8 109,3 105,7 101,8 113,0 112,2 116,9 117,6

Est de l’Ontario

RMR 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Ottawa 525,0 540,4 524,7 532,4 528,6 542,5 547,9 558,4 588,0 557,1
Kingston 78,7 79,2 80,2 78,5 79,5 80,3 84,0 82,9 83,7 80,0
Belleville 59,7 52,9 39,5 34,4 31,9 33,7 40,0 41,3 51,7 49,3

Sud-Ouest de l’Ontario

RMR 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
London 236,3 240,0 236,2 238,0 247,5 242,8 244,3 254,0 253,8 257,2
Windsor 147,2 152,1 154,4 154,8 156,5 162,5 161,2 164,1 170,9 152,2

Nord de l’Ontario

RMR 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Sudbury 82,7 81,7 84,0 83,4 82,1 82,8 81,7 83,0 86,9 81,1
Thunder Bay 60,1 61,5 62,5 61,3 59,3 60,0 61,5 64,3 62,7 59,0

Nota : Toutes les estimations contenues dans la présente annexe sont fondées sur l’Enquête sur la population active de Statistique Canada.


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Depuis 1976, car il s’agit de la première année pour laquelle il existe des données de l’Enquête sur la population active sur statcan.gc.ca.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Le secteur public comprend le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux, les administrations municipales, les établissements de santé et de services sociaux, les universités, les collèges, les instituts de formation professionnelle et écoles de métiers, les conseils scolaires et les entreprises publiques.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Les salaires réels reposent sur les salaires nominaux déflatés en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario pour tous les éléments. Ne comprend pas le travail autonome.
  • note de bas de page[4] Retour au paragraphe Les données sur l’emploi selon le salaire horaire ont été obtenues des fichiers de microdonnées à grande diffusion de l’Enquête sur la population active. Les comparaisons reposent sur les salaires nominaux.
  • note de bas de page[5] Retour au paragraphe Moyenne sur 12 mois du nombre total d’heures travaillées par toutes les personnes ayant un emploi au cours des semaines de référence de l’Enquête sur la population active.
  • note de bas de page[6] Retour au paragraphe En emploi, n’a travaillé aucune heure – inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d’un congé de maternité, des activités saisonnières de l’entreprise ou d’un conflit de travail.
  • note de bas de page[7] Retour au paragraphe En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles – inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d’un conflit de travail, d’un congé de maternité, d’un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.
  • note de bas de page[8] Retour au paragraphe Cette analyse s’applique uniquement aux travailleurs qui étaient au travail au cours de la semaine de référence de l’Enquête sur la population active. Lorsque toutes les personnes ayant un emploi sont incluses, le nombre réel moyen d’heures pour tous les emplois s’élève à 31,6, le plus faible jamais enregistré.