S’il demeure impossible de déterminer la cause précise du décès après une enquête complète, comprenant une autopsie, un examen des antécédents médicaux et une évaluation du lieu de décès, ou s’il y a au moins deux causes possibles, le décès est dit de mode indéterminé. La plupart des décès d’enfants de cette catégorie surviennent avant l’âge d’un an, avec une proportion plus faible d’enfants d’un an à cinq ans et un nombre encore plus petit d’enfants plus âgés.

Le graphique 16 montre le nombre de décès de mode indéterminé par groupes d’âge, avec et sans intervention d’une Société avant le décès, qui sont survenus en 2018. La plupart des décès d’enfants de cette catégorie surviennent avant l’âge d’un an, avec une proportion plus faible d’enfants plus âgés.

Graphique 16 : Décès d’enfants de mode indéterminé, avec ou sans intervention d’une Société en 2018 (n = 80)

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Graphique 16: La plupart des décès d’enfants de cette catégorie surviennent avant l’âge d’un an, avec une proportion plus faible d’enfants plus âgés.

Présence de facteurs de risque liés au sommeil pouvant avoir contribué aux décès de mode indéterminé

En 2018, les conditions de sommeil ont été mises en évidence dans 48 % (38) des 80 décès d’enfants de mode indéterminé. Parmi les décès d’enfants mettant en cause les conditions de sommeil, 47 % (n = 18) des enfants ou leurs familles avaient reçu les services d’une Société dans les 12 mois précédant le décès.

Bien que les données démontrent une différence statistiquement significative quant au nombre de décès d’enfants, avec ou sans intervention d’une Société, dont le mode du décès était indéterminé, lorsqu’on ne tient compte que des cas où le sommeil était l’un des facteurs ayant contribué au décès, aucune différence significative n’a été observée entre les populations auprès desquelles une Société était intervenue et les autres (Un test exact de Fisher a été effectué. La relation entre les variables n’était pas significative, p = 0,187). Cela correspond aux résultats des années précédentes. L’analyse de la cohorte de six ans n’a pas révélé de différence statistiquement significative (Un test exact de Fisher a été effectué. La relation entre les variables n’était pas significative, p = 0,121). De plus, le nombre de décès d’enfants pris en charge par une Société pour lesquels on a relevé des facteurs de risque liés au sommeil diminue chaque année depuis le début de ce type d’analyse de données en 2014, bien que l’on ait noté une légère augmentation de ces cas en 2018.

Comme l’indiquent les rapports annuels précédents, un grand nombre de variables doivent être prises en compte dans l’interprétation de ce résultat, principalement la petite taille de l’échantillon. De plus, les Sociétés ne sont pas les seules organisations à faire la promotion des conditions de sommeil sécuritaires auprès des communautés. On ignore l’effet propre aux pratiques des Sociétés sur le nombre de décès d’enfants dans des environnements de sommeil non sécuritaires; toutefois, l’absence continue d’une différence significative entre les décès avec et sans intervention d’une Société laisse croire que les pratiques des Sociétés pourraient avoir contribué à la prévention globale des décès auxquels des facteurs liés aux conditions de sommeil pourraient avoir contribué.