Cette ressource ne remplace pas la Loi sur la santé et la sécurité au travail et ses règlements et ne doit pas être utilisée ou considérée comme un conseil juridique. Les inspecteurs en santé et sécurité appliquent ces règlements en fonction des faits qu’ils constatent sur le lieu de travail.

Contexte

Les incendies d’aujourd’hui peuvent produire une multitude de gaz de combustion comme l’acide cyanhydrique (CHN), le monoxyde de carbone, l’acroléine, le formaldéhyde et le glutaraldéhyde.

Préoccupations et dangers

Les pompiers peuvent être exposés à des niveaux de gaz qui ont des effets sur la santé et dépassent les limites d’exposition en milieu de travail.

Le CHN est un gaz mortel qui est un sous-produit de la combustion. Les symptômes de l’exposition au CHN pourraient aller d’un mal de tête à une vision brouillée, en passant par les crises d’épilepsie ou la mort. Les effets à long terme sur la santé pourraient inclure des problèmes respiratoires, des maladies cardiaques ou des lésions du cerveau.

L’exposition prolongée au monoxyde de carbone peut entraîner des lésions du cerveau. L’acroléine est un agent cancérogène soupçonné chez l’humain et le formaldéhyde est un agent cancérogène connu. L’exposition répétée au glutaraldéhyde peut causer de l’asthme.

Mesures devant être prises par les employeurs

Les employeurs devraient :

  • mettre au point un programme pour réduire l’exposition des pompiers aux gaz de combustion, en consultation avec le comité mixte sur la santé et la sécurité ou le délégué à la santé et à la sécurité;
  • assurer la coordination avec les autorités de santé locales pour s’assurer qu’il y a des protocoles de traitement et (ou) des antidotes pour les expositions aux gaz de combustion.

Réduction de l’exposition aux gaz de combustion

Tenez compte des éléments suivants dans votre programme de réduction de l’exposition des pompiers :

  • formation de sensibilisation à des sujets comme les propriétés des gaz de combustion, la reconnaissance des dangers potentiels liés à l’exposition et les signes et symptômes d’exposition
  • surveillance de l’air (y compris dans la zone de rétablissement) afin de détecter les niveaux de gaz de combustion
  • protocoles en matière de protection respiratoire, de décontamination de la scène, de matériel de protection individuelle, de transport du matériel contaminé et de décontamination personnelle
  • signalement et documentation de l’échantillonnage de l’air et de l’exposition
  • politiques ou lignes directrices opérationnelles

Exposition à l’acide cyanhydrique

Les plus grandes quantités de CHN sont libérées au cours des étapes de combustion lente d’un incendie. Le CHN est immédiatement dangereux pour la vie ou la santé à 50 parties par million.

Des niveaux élevés de CHN peuvent être produits par des incendies comme un chaudron sur une cuisinière ou d’autres feux de cuisson, des feux de voiture ou des feux de bennes à rebuts. Un petit incendie moyen de cuisine peut produire 75 parties de CHN par million. Les pompiers peuvent aussi être exposés à des niveaux élevés de CHN durant les opérations de déblai ou les enquêtes menées à la suite d’un incendie.

L’antidote du CHN est la cyanocobalamine.

Règlements et lois applicables

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